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    • #411
      Pascal LamachèrePascal Lamachère
      Maître des clés

        photo incendie forêt du fait du réchauffement climatique, avec thermomètre et icone terre en rouge l'évoquant

        J’ai hésité sur la façon de l’évoquer, ou plutôt de l’évoquer à nouveau, parce que j’ai déjà abordé et partagé des docs qui abordent le souci de la cause à effets du dérèglement climatique de plusieurs façons.

        Il y a entre autres : Compilation en rapport avec l’écologie : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/compilation-en-rapport-avec-lecologie/

        et : Documentaire pièce de théâtre et entretien à propos de la Biodiversité : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/documentaire-piece-de-theatre-et-entretien-a-propos-de-la-biodiversite/

        et de ce que j’ai évoqué au cours de la sorte d’histoire poétique : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/histoire-poetique-au-cours-de-lannee-2023-quelques-vers-par-jour/

        Et j’ai hésité à continuer, avec ce que je compte scribouiller et partager ici, la partie « Le saviez-vous ? » : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/le-saviez-vous/

        Mais même si cela aurait pu y figurer, je compte plutôt m’essayer à des brèves, partager des informations « percutantes », faire de ce fil un fourre-tout autour de la thématique climatique où j’écrirai de temps en temps un petit poème, une synthèse d’une lecture d’article ou une réflexion qui ne seront pas forcément dans l’esprit d’un « Le saviez-vous ? ».

        Bref, pour commencer, une information sur les canicules dans des lieux sur terre ces jours-ci, qui laissent à présager un été pire que celui de l’année dernière en France, et cetera :

        • « 45 °C en Thaïlande, 44 °C en Inde, 38°C en Chine… l’Asie déjà dans la fournaise »
        • Une citation  : « Pourtant, nous sommes ici, à l’intérieur d’une bulle de déni, ignorant la plupart du temps cette menace monumentale. Nous rêvons que tout va bien, profitant de notre confort moderne, largement inconscients de cette calamité qui ne cesse de croître. »

        Taylor Hawke, Se réveiller

        Trouvée sur le compte twitter d’un monsieur, professeur retraité de mathématiques et d’informatique, qui sensibilise autour de l’urgence climatique : https://twitter.com/EliotJacobson

        Un autre compte twitter qui informe aussi quotidiennement sur l’évolution et l’urgence : celui du directeur de l’institut d’urgence climatique, examinateur expert du GIEC, co-auteur Unprecedented Crime, publié sur le changement climatique, le développement durable, la biodiversité : https://twitter.com/PCarterClimate

        • Une vidéo de débat autour de la stratégie militante et de l’urgence (elle est en anglais mais elle peut être traduite avec l’option de traduction automatique de youtube (activer sous-titres, cliquer sur l’engrenage, puis sur “Traduire automatiquement” et puis sur “Français”))  : https://www.youtube.com/watch?v=9c4iFUpXD7w

        Photographie montage d’illustration trouvée sur : https://pixabay.com/fr/photos/changement-climatique-thermom%c3%a8tre-3836835/

      • #413
        Pascal LamachèrePascal Lamachère
        Maître des clés

          J’ai récemment écouté un entretien où un auteur de « best-seller » philosophait avec ses connaissances scientifiques sur des mystères de l’univers et à un moment donné il a évoqué avec le présentateur le souci du dérèglement climatique. Certains propos m’ont fait « bondir », l’échange m’a semblé symptomatique du mauvais traitement de l’information liée au dérèglement climatique et d’une certaine ignorance du cause à effets. Une partie à cause du présentateur, de l’intervieweur, et l’autre à cause de l’auteur. Assez cocasse sachant qu’ils ont évoqué le film « Déni cosmique » qui met en scène le problème du mauvais traitement médiatique.

          Bref, le réchauffement climatique, le Capitalocène plus exactement, est un sujet à la fois simple et complexe.

          Simple, d’autant de nos jours avec le lien en général compris entre des faits, l’activité humaine, et les effets, le dérèglement climatique, le dérèglement du système Terre.

          Complexe, car s’ajoute des phénomènes de rétroactions, des sortes de synergie destructrices, et il peut y avoir parfois des mauvaises interprétations, pour ne pas dire de la désinformation de climato-sceptiques financés ou ayant gobé la première version intox venue.

          Et puis surtout, de ce que j’ai compris, que cela ne se résume pas à telle ou telle activité qui serait la plus polluante et qu’il suffirait d’arrêter ou d’en changer la source d’énergie, d’apporter des solutions « techniques », même si pour diminuer de la pollution, des « actions », des changements peuvent grandement participer à limiter de l’impact, telle que végétalisation de l’alimentation :

          Animaux, environnement, santé, humains : 4 bonnes raisons de faire le choix vegan ! : https://vegan-pratique.fr/pourquoi/devenir-vegan/

          il faudrait pouvoir faire en sorte que cela soit collectif, planétaire, et cela ne suffit pas, le problème est un tout, avec lien systémique, de fonctionnement politique, économique, où les efforts individuels jouent leur rôle mais un souci dans le cause à effets est un mode de fonctionnement global de la civilisation humaine non adaptée aux problèmes environnementaux et la « solution » serait un mode fonctionnement, un système qui serait adapté, avec éthique, « justice sociale » liée. Impression que j’en ai, j’en suis arrivé à cette conclusion.

          Toutefois, un souci étant qu’il a été si tardé à agir en conséquences, du fait des rétroactions et qu’il s’agit pas de juste appuyer sur un bouton, qu’il faudrait d’après certains pas mal de temps pour qu’il y ait des résultats conséquents, qu’il y aura quand même des drames, des effets dévastateurs. A ce péril qui devrait suffire à motiver une révolution paradigmatique, s’ajoute le fait que malgré les alertes des scientifiques, les politiques continuent leurs « bêtises », collectivement nous ne sommes pas à la hauteur, il est continué de renforcer l’impact humain et non pas en mode « Ok, l’environnement est mal en point, et cela risque d’empirer, c’est acté, nous avons compris qu’il faudrait que nous changions nos mauvaises habitudes et le mode de fonctionnement économique par rapport aux enjeux écologiques et éthiques, ne pas rajouter du mal ».

          Jusqu’à quand ?

          • A propos des réformes « économiques » (chômage, santé, retraite), pour les revendications sociales, comprendre le cœur de bataille de l’âge retraites et le chiffon rouge autour du sort de l’âge des retraites : https://youtube.com/watch?v=dd8s5OUHCc8
          • Conférence « Une société viable » (a viable society) : https://www.youtube.com/watch?v=8RSZMVxfv38
            A partir d’environ 23 minute il évoque des pistes pour amorcer de la transition, avant il synthétise des arguments critiques contre ce qui est appelé « l’économie de marché ».
            La conférence est en anglais mais elle peut être traduite avec l’option de traduction automatique de youtube (activer sous-titres, cliquer sur l’engrenage, puis sur “Traduire automatiquement” et puis sur “Français”).

          Vous pouvez aussi traduire la transcription complète qui a été publiée sur : https://peter-joseph.medium.com/a-viable-society-full-transcript-ac12c123fa53

          • “Presque toutes les conversations que nous avons en 2019 sur le changement climatique se tenait en 1979. Cela inclut non seulement les prédictions sur les degrés de réchauffement, l’élévation du niveau de la mer et les conflits géopolitiques, mais aussi les spéculations sur la technologie de géo-ingénierie, les appels à aider les pays en développement à surmonter la famine et la maladie sans s’appuyer, comme nous l’avons fait, sur des augmentations massives de la consommation de charbon et sur des analyses coûts-avantages qui semblent toujours favoriser l’inaction. Il y a quarante ans, les politologues, économistes, théoriciens sociaux et philosophes qui étudiaient la menace lente du changement climatique a généralement convenu qu’on ne pouvait pas compter sur nous pour nous sauver.”

          Citation tirée du livre ‘Losing Earth: A Recent History‘ (page 200) de Nathaniel Rich.

          Trouvée sur : https://twitter.com/EliotJacobson/status/1650835729545834496

        • #418
          Pascal LamachèrePascal Lamachère
          Maître des clés

            J’ai lu hier que l’agence météorologique espagnole était la cible d’insultes et de menaces de la part de climato-sceptiques. J’imagine que ce n’est pas uniquement suite à des prédictions de canicules, de températures records pour la semaine prochaine, qu’ils ont dû le lier au réchauffement climatique planétaire dans leur façon de les présenter.

            Toujours est-il qu’il y a eu des réactions « pas glop » de gens dont on pourrait penser qu’ils pensaient « bien faire » d’une certaine façon mais qu’ils ont gobé de la mal-information, des intox, à moins que cela soit du fait de lobbies d’inconscients. Ce qui revient au même en fait. Et qu’à mon sens c’est symptomatique du mauvais traitement autour du sujet, d’une certaine inconscience générale.

            Dans le genre inconscient, certains titres ont récemment évoqué le phénomène El Nino à venir, l’alerte de l’ONU, que le monde devait se préparer à des températures records. Pas que cela soit « inconscient » de prévenir. Plus la « formulation ». Car juste que cela fait des décennies qu’il y a des alertes sur les dangers, des extrapolations, sur le fait qu’il aurait fallu réduire drastiquement les émissions de Co2 et de méthane, l’intérêt d’une alimentation végétale équilibrée aux besoins nutritionnels et du véganisme, d’adapter les transports en commun et l’économie, et cetera, mais si il y a eu développement d’énergies alternatives, l’utilisation d’énergie fossile n’a pas pour autant cessé ni même globalement encore diminué si j’ai bien compris, et cetera.

            Alors pouvons-nous nous « préparer » ? Certains peuvent songer à des ventilateurs, mais les incendies, feux de forêts, sécheresse ? Idéalement, ce n’est pas « se préparer », une adaptation, mais une révolution en conséquence des problèmes écologiques et éthiques qu’il aurait fallu, faudrait. Et certes, il faut aussi « se préparer » sur les dangers à court terme, mais pour évoquer qu’il ne faut pas se laisser piéger par les éléments de langage « politiciens » qui ne chercheraient pas à s’attaquer aux causes profondes du dérèglement climatique sur le long terme.

            Cela me fait penser qu’il y a quelques années j’avais lu un très long article, une thèse sur ce que d’aucuns considéraient les priorités écologiques. La luttes contre le dérèglement climatique n’y était pas dans la priorité des priorités. Je n’ai pas retrouvé le lien, je me souviens surtout qu’à l’époque, à l’aune de mes connaissances de l’époque, je l’avais trouvé plus ou moins pertinent, et qu’indirectement un certain nombre de causes étaient liées au dérèglement climatique mais que cela permettait de ne pas se faire piéger dans un débat binaire autour du dérèglement climatique en faisant comprendre qu’il y avait en tout cas des soucis écologiques à régler, et que multiplier les voitures électriques ne faisait pas en soi la solution des solutions. Je ne sais si je le trouverais toujours aussi pertinent, probablement en partie, si ce n’est que l’évidence de l’urgence du souci climatique devrait permettre d’agir comme un accélérateur sur le besoin de révolution.

            Bon, les insultes et menaces de climato-sceptiques reflètent que de la population n’est pas encore convaincue par le péril climatique. Et par curiosité, j’ai regardé hier quelques publications de climato-sceptiques. Certains, si ce n’est leur « argumentum ad personam », m’auraient presque fait douter l’espace d’un instant. Je comprends qu’ils se soient faits eus par de la mal-information, des mauvaises interprétations de données, moins qu’ils relayent des propos fallacieux, qu’ils ne comprennent pas l’évidence de l’impact de l’activité humaine sur l’environnement, dont météorologique, les effets de la pollution du fait de l’exploitation de mines et utilisation des énergies fossiles, et cetera.

            Certains vont jusqu’à accuser le dérèglement climatique de servir comme argument contre l’intérêt de peuples, dans la mouvance des accusations des manipulations par de ce qu’ils considèrent être le « nouvel ordre mondial ». Rarement lu plus malhonnête, plus inconscient, plus « malentendu ». Je dirais même que c’est une inversion de culpabilité. Cela fait plusieurs décennies que des scientifiques alertent, il y a eu des COP, mais concrètement, dans les implications politiques et géopolitiques délétères, c’est plutôt les « climato-sceptiques », des intérêts en lien avec ce qui provoque du dérèglement climatique qui ont fait marcher le moteur civilisationnel et des guerres, si je puis dire.

            Et je comprends qu’on puisse être sceptique sur des idées de solution, d’ailleurs je suis moi-même sceptique quand des gens évoquent des mesures qui pourraient se faire dans le cadre du « capitalisme », néolibéralisme, sans remise en question du système économique, sachant qu’il s’agirait aussi de « justice sociale », de ne pas oublier de l’éthique, d’une remise en question systémique.
            Toujours est-il que j’en viens à constater que le « climato-scepticisme » sert de rhétorique à des idéologies de droite, qui y trouvent mauvais prétextes pour tenter de contrer ce qui relèverait du « bon sens » ; du « bon sens » qui tente de mettre en place une pérennité de civilisation, si tant est que cela soit encore possible.

            « Urgence »

            Phénomène El Nino, urgence, il faut se préparer, alerte l’Onu,
            Urgence, le GIEC et d’autres ont encore et encore déjà prévenu,
            des décennies pour agir, mais des politiques plus ou moins au statut quo,
            sur une trajectoire qui fait grimper la température et les eaux.

            Urgence !, il faut sauver les océans, comme le capitaine Watson l’a écrit,
            urgence, il faudrait arrêter les réformes de Macron et de Borne, et autres bêtises,
            et dans l’élan une république adaptée aux enjeux d’ère, aux soucis,
            mais qu’arriverons-nous à faire avant la fin de toute banquise ?

          • #419
            Pascal LamachèrePascal Lamachère
            Maître des clés

              Un article qui me semble assez bien synthétiser le souci autour des sources d’énergie, le problème du greenwashing, l’importance de se poser la question « dans quel but et pour quelle fin ? », et le casse-tête, pour ne pas dire le non sens dans un cadre d’idéologie consumériste, d’un paradigme économique bâti autour de la recherche de croissance dont les effets sont délétères, le danger de l’orchestration de la croissance verte, le besoin de révolution « économique », de pensée systémique prenant en compte les contraintes écologiques :

              « J’ai mis en garde contre le « boom » de l’énergie verte. Cela a suscité un débat » : https://www-resilience-org.translate.goog/stories/2023-05-11/i-warned-against-the-green-energy-boom-it-sparked-debate/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

              Toutefois, si j’avais une critique à en faire, considérant que dans la lutte contre le dérèglement climatique, la priorité et même sur le long terme devrait être de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, dont le carbone et le méthane, il me semble important de connaître les secteurs les plus polluants, et je trouve que ce n’y est pas suffisamment clairement évoqué. Bon, par la priorité de diminuer l’utilisation des combustibles fossiles, il y est bien abordé, sans chiffre à l’appui, entre autres le souci des jets privés, mais par exemple pas l’élevage de masse en lien avec « l’agriculture industrielle », le souci de la déforestation pour des cultures vouées à l’élevage,

              tel qu’évoqué par ce monsieur : https://twitter.com/PCarterClimate/status/1645580255367929856/photo/1

              Ce qui, je pense, a son importance pour une pensée paradigmatique.

            • #420
              Pascal LamachèrePascal Lamachère
              Maître des clés

                Un article qui évoque le souci du climato-sceptiscisme, son financement : Une obstruction climatique secrètement financée maintient les incendies de combustibles fossiles
                Une organisation à but non lucratif basée à Cranston colporte des mensonges pour des sociétés très riches : https://ecori-org.translate.goog/secretly-funded-climate-obstruction-keeps-the-fossil-fuel-fires-burning/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

                Extrait : « La planète se réchauffe plus rapidement qu’à n’importe quel moment de l’histoire de l’humanité, et nous en sommes la cause. L’activité humaine, notamment la combustion de combustibles fossiles, change la vie sur Terre, et pas pour le mieux.

                Le moment d’apporter des changements significatifs est maintenant – pas en 2030, 2050 ou d’ici la fin du siècle. »

              • #421
                Pascal LamachèrePascal Lamachère
                Maître des clés

                  Si vous n’êtes pas climato-sceptique, que savez-vous des thèses climato-sceptiques, êtes-vous informé suffisamment pour savoir quoi leur répondre ?

                  Et même, que savez-vous de la situation, en dehors des paliers 1,5 °, 2 °, si rien n’est fait contre l’exploitation des énergies fossiles et l’élevage industriel, les déforestations alimentant le carnisme, et cetera ? Que savez-vous en dehors des alarmes scientifiques, des discussions autour des rapports du GIEC ? Des débats, des intox, des effets ?

                  Ce n’est pas un reproche, ni une volonté de puissance de ma part pour un « nananère, je suis mieux informé que vous », mais une réflexion-constat par rapport à mon propre cheminement, et le fait que le climato-scepticisme me semble en général se fonder sur une carence d’information plus que de la mal-information, même si il y a parfois le souci des biais, des sophismes, que les deux ont tendance à être liés. Et aussi qu’être convaincu qu’il y a un dérèglement climatique ne fait pas forcément prendre conscience de la gravité de la situation, du besoin de révolution nécessaire, même si à notre époque il s’agit de prendre acte de la situation et d’agir en conséquence, avec en tête un fonctionnement paradigmatique même si en soi cela ne fait pas solution contre le dérèglement climatique à court et moyen terme. Mine de rien, cela fait déjà plus de 4 décennies qu’il y a eu des prédictions plus ou moins précises, des signaux d’alarmes, et que les politiques « économiques non économiques » sont globalement critiquées. Et de quoi considérer que le climato-scepticisme n’est qu’un symptôme d’une inconscience générale sur le plan « politico-médiatique », ce qu’en tout cas pensent nombre de gens s’étant penchés dessus.

                  Bref, pendant longtemps j’ai écouté d’une oreille plus ou moins distraite le souci autour du dérèglement climatique, je devais le considérer comme un des effets du mode de fonctionnement du Capitalocène, du consumérisme, dont le carnisme, de l’idéologie de croissance déconnectée de l’essentiel, trouvant / sachant à redire à des sceptiques mais sans approfondir le sujet.

                  Quand un climato-sceptique trollait sur une vague de froid en y concluant un déni du réchauffement climatique, cela me semblait saugrenu, facile de répondre / considérer que le réchauffement global sur le long terme n’empêche pas des périodes hivernales, des dérèglements locaux, que le global est un tout, sur la durée, où la mesure à un moment donné dans un lieu donné n’en dit pas grand-chose, ni même d’ailleurs de ce que cela aurait été sans le Capitalocène, et ni les températures à venir au fil du temps.

                  Quand un climato-sceptique se moque de l’alarmisme de sécheresse estivale à venir, accuse des politiciens et journalistes de faire bêtement de l’alarmisme, sur la base d’une période de pluie, on peut penser qu’il suffit de lui répondre que dès que les températures sont assez élevées, qui fait sécher ses draps constate une plus grande rapidité de séchage, et qu’une période de pluie – même jusqu’à l’inondation – au printemps ne garantit pas une non sécheresse l’été, d’autant si l’été est caniculaire. Et que si y a matière à critiquer les médias comme le font les membres de l’association ACRIMED : https://www.acrimed.org/

                  Au passage : Démocratiser les grands médias : https://www.acrimed.org/Democratiser-les-grands-medias ;

                  et de même que matière à critiquer les discours et actions / non actions politiques ; l’évocation du risque de sécheresses et des soucis à se faire relèvent du fait.

                  Pour revenir aux risques de sécheresse : Le cri d’alarme de l’hydrologue Emma Haziza : https://www.goodplanet.info/2021/07/05/le-cri-dalarme-de-lhydrologue-emma-haziza/

                  Et la mode climato-sceptique de ces derniers jours, c’est les intoxications autour de l’activité volcanique, suite à l’éruption de l’Etna. Qui aurait émis soit-disant plus de CO2 que l’humanité toute entière par cette éruption. Ce qui est faux, mais quand bien même, ne devrait pas pour autant enlever le souci de l’impact de l’activité humaine sur son environnement, telle que la pollution industrielle, et surtout que y a de toutes façons un problème de réchauffement climatique. Et puis que cela peut être lié.

                  Mais pour celles et ceux qui voudraient en savoir plus sur l’impact de l’activité humaine versus les volcans : Les volcans émettent-ils plus de CO2 que l’Homme ? : https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/gaz-effet-serre-volcans-emettent-ils-plus-co2-homme-1382/

                  Et puis : « Le saviez-vous ?

                  Les effets du dérèglement climatique par le Capitalocène
                  ne se résument pas à des inondations, sécheresses, et autres phénomènes climatiques
                  dévastateurs çà et là, il y a entre autres de l’activité volcanique
                  et l’acidification des océans et l’hécatombe de ce qui y vit jusque sur les plaines »

                • #422
                  Pascal LamachèrePascal Lamachère
                  Maître des clés

                    Non cynique :

                    Il faudrait pouvoir sauver de la population,
                    dont Julian Assange et des Palestiniens,
                    sans oublier des animaux non humains,
                    cesser l’escalade d’armements, brisures de créations ;

                    Il faudrait l’alimentation végétalienne et mettre fin à des pollutions,
                    stopper l’usage des énergies fossiles, leurs explosions,
                    révolutionner l’économie comme Eotopia, en poussière la précarité
                    et l’idéologie travailliste déconnectée de la « réalité » ;

                    Les piliers de Eotopia : https://www.eotopia.org/wordpress/fr/les-piliers/

                    Cynique :

                    Fait : entamer la sixième extinction de masse, une fin de civilisation,
                    brouiller l’histoire de la vie et les pistes sur le cause à effets
                    grâce au climato-sceptiscisme et mauvaises politiques financés,
                    le monde chaque jour un peu plus vers l’abîme, tombes à l’horizon ;

                    Fait : des diversions, bercer, exploiter, perturber, anesthésier des âmes,
                    pousser à la guerre, un continent de plastique, stigmatiser les idéalistes d’utopistes,
                    mettre des bâtons dans les roues des écolos, des pacifistes et des vrais communistes,
                    jusqu’à de l’irréversibilité du processus ?, de la terre et de l’océan en flamme ;

                    A moins d’un réveil, d’un sursaut ?!
                    A sauver ce qui peut être sauvé des flots.
                    Merci le monde, la suite dans l’action
                    harmonisée à la réflexion.

                  • #423
                    Pascal LamachèrePascal Lamachère
                    Maître des clés

                      Peut-on qualifier de crime contre et par l’humanité, le crime d’une civilisation au cours de laquelle l’humanité s’est développée en nombre ?

                      Question qui me taraude, par pour laisser entendre que c’est grâce à un mode de civilisation que l’humanité s’est « développée », ni que le souci serait en soi le développement en terme de nombre de population, plus pour la rhétorique, car la sixième extinction de masse en cours aurait en théorie pu être évitée, et car même si je suis convaincu, quoi qu’en pensent certains, que la civilisation de l’humanité aurait pu en théorie se « développer » tout en ayant la sagesse de penser sur le long terme, d’organiser son économie autrement, d’avoir un rapport avec l’environnement moins destructeur et plus respectueux de la vie animale ;

                      il y a ce qui a été, ce qui est à charge contre le Capitalocène.

                      Tel qu’expliqué ici : Pourquoi le “socialisme” craint : https://peterjoseph-substack-com.translate.goog/p/why-socialism-sucks?sd=pf&_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

                      Quoi qu’il en soit, en prenant acte des erreurs, pour essayer d’apprendre, s’améliorer, être constructif, je pense qu’il convient de bien analyser, de bien penser les soucis pour ne pas se tromper de solutions, sauver ce qui peut être sauvé, impulser ce qui aurait dû être fait : un système pérenne en fonction des « contraintes ».

                      Déjà plus ou moins évoqué, c’est un peu une ritournelle dans les réflexions que je partage, mais nombre d’articles que je lis m’y ramènent, et en fait, j’ai entre autres lu il y a peu un article sur les effets mortifères de la hausse des prix d’énergie en Europe l’année dernière, suite à la guerre, les morts faute de chauffage. C’est déplorable, comme il est déplorable l’affaiblissement des corps, les maladies et les morts du fait de la pollution, dont une partie serait liée à l’utilisation des énergies fossiles. Dans les deux cas, en terme de lutte de classe, les précaires sont les premiers concernés. Aussi, si il est important de pouvoir être suffisamment au chaud l’hiver et ne pas subir l’airain de la canicule l’été, contestable la politique des prix énergétiques, entre autres, il est aussi très important de poser aussi la question des sources d’énergie, le « dans quel but et pour quelle fin ? », l’obsolescence programmée, cycles de consommation dispensables, et cetera. Parce que si l’utilisation de certaines énergies a des effets délétères, c’est à prendre en considération, je pense.
                      Le genre de liens et de soucis qui me semblent essentiels quand on déplore le sort d’une partie de l’humanité, relatif à un mode de fonctionnement ; comme le souci pour la cause animale qui doit être pris en compte quand on parle / pense écologie, économie, alimentation, éthique, ou qu’on se soucie un tant soit peu du sort des animaux de compagnie et qu’on souhaite éviter d’être hypocrite par rapport à la considération envers la vie des animaux en général.

                      Aussi, dans un autre genre d’information mal-information qui passe à côté d’analyses pertinentes, pose les mauvaises questions :

                      les « complotistes » s’en donnent à cœur joie sur les incendies au Canada, le climato-scepticisme a le vent en poupe, ignorant les effets des éclairs (non liés à HAARP).

                      Digression : il fut un temps où je m’étais intéressé à tout un tas de thèses, je trouvais plus intéressant d’apprendre des thèses complotistes que gober des versions officielles en matière de géopolitique, je voyais cela comme une curiosité intellectuelle, et un certain nombre revenaient plus à essayer de comprendre le « dessous des cartes », les intérêts en jeu, que de complotisme cherchant à expliquer tel ou tel événement sur la base d’interprétations et d’extrapolations « discutables ». Si ce n’est que, en dehors du complotisme type extrême droite, débouchant sur des prétextes à idéologie d’extrême droite, je trouvais même celles et ceux qui s’intéressaient aux thèses les plus « capillotractées » plus défendables que gober les infos des médias dit de masse. Un peu comme l’explique cet économiste philosophe :
                      Conspirationnisme : la paille et la poutre :
                      https://blog.mondediplo.net/2012-08-24-Conspirationnisme-la-paille-et-la-poutre

                      Sauf que en dehors des conflits géopolitiques, il me semble que certaines théories sont plus que bancales, reposent sur une inculture, une forme d’obscurantisme contemporain, des biais, des sophismes, une sorte de « déni de réalité », et le climato-scepticisme en est le parfait exemple. Et si il y a de bonnes raisons de douter de certains discours et de certains programmes politiques, du green washing, pas qu’il y a un grave problème, qui s’est aggravé, qui s’aggravera, et qu’il faudrait tenter de faire tout notre possible pour ne pas encore plus aggraver la situation, ne pas faire d’une certaine façon le jeu du statu quo qui arrange les adeptes du Capitalocène. Pensent-ils du moins à court terme.

                      Bon, des fois je me demande si en s’abreuvant d’informations autour du dérèglement climatique on n’est pas victime du « Syndrome du grand méchant monde », qui désigne le fait d’avoir une vision du monde plus dangereuse qu’elle ne l’est en réalité à force d’être abreuvé d’informations sur des violences : https://www.youtube.com/watch?v=8WiiqssAME4

                      D’autant qu’il y a un tel écart entre l’alarmisme des uns et l’inconscience des autres, des incertitudes sur le cause à effets, un « ici et maintenant » et un avenir à venir sans pouvoir être certain de la « météo » et de certaines conséquences, et si vous habitez dans une zone où vous n’êtes pas encore trop affecté(e) en dehors de quelques périodes caniculaires plus fréquentes, que vous n’êtes pas trop au courant de certains désastres de par le monde, je comprends qu’on puisse douter.

                      Sauf que si on s’informe un minimum en prenant le temps de consulter diverses sources, de bien s’informer et de bien y réfléchir, on constate qu’il y bien un dérèglement global, bien des extinctions d’espèces liées au Capitalocène, bien de l’écocide, des régions du monde plus dévastées, un impact par des tremblements de terre, de l’activité volcanique, et cetera. Et qu’il n’y aurait plus le temps pour du réformisme mais un besoin de révolution, même si en soi ne résout pas le dérèglement climatique à court et moyen terme.

                      Aussi, comme vous l’aurez compris, un des effets du dérèglement climatique, c’est qu’il ne s’agit pas « juste » de passer d’un type de climat à un autre, tel que océanique à méditerranéen, et il faut savoir que de nos jours des repères de la gravité du dérèglement climatique et de la pollution s’emballent, que nous sommes à priori très mal barrés. Et si de ce que j’ai compris c’est en partie du fait de l’effet El Niño, même en mettant de côté cet emballement du fait des cycles, il continuait d’y avoir petit à petit une augmentation de la pollution au carbone et méthane, des températures, des phénomènes de rétractions renforçant le dérèglement climatique, et les politiques des pays les plus pollueurs considérées pas à la hauteurs. Et l’effet El Nino pourrait renforcer le chaos climatique. L’alarmisme me semble bien raisonné, justifié.

                      Ce qui me fait penser que dans un entretien autour du risque d’éco-fascisme, il a été question du fait que les gens auraient en général conscience du souci du réchauffement climatique et qu’il fallait surtout informer sur les imbrications systémiques, le cause à effets pour de la « justice sociale », des « politiques » qui fassent vraiment solution. Si je suis d’accord sur l’importance de comprendre les imbrications systémiques, d’en avoir conscience, il semblerait que beaucoup n’ont pas bien conscience de la gravité de la situation, même parmi ceux qui ne sont pas climato-sceptiques.

                      Et certains vont jusqu’à tenter de brouiller les pistes entre climato-scepticisme et non sceptiques, à se présenter comme convaincu qu’il y a un dérèglement climatique tout en ayant recours à plus ou moins la même rhétorique que les sceptiques, qui revient au même genre de déni du point de vue holistique. Dans une certaine mesure. Tels que des membres d’une soit disant « Association des Climato-Réalistes », dont des messages que j’ai lus m’ont semblé pouvoir être critiqués de la même façon que des discours des climato-sceptiques dont il a été question dans l’article « L’erreur de pensée qui rend les gens sensibles au déni du changement climatique » partagé dans un message précédent.

                      Et comme écrit plus haut, certains évoquent une évolution climatique, méditerranéen et cetera, ce qui occulte des effets du dérèglement climatique, effets du dérèglement climatique qui ne revient pas à une simple transition d’un type de climat à un autre. Si pas déjà fait, lire « Synthèse des effets du réchauffement climatique : Top 40 des impacts du changement climatique ».

                      Et parce qu’il a plu à répétition sur une partie de la France, j’en ai de nouveau lu certains contester les risques de sécheresse cet été.

                      Au risque de me répéter, de mon point de vue, râler contre l’instrumentalisation politique, des décisions « d’économie non économique » est une chose, faire un déni de réalité du réchauffement climatique signe d’une inconscience, d’une inculture, de méconnaissances, d’avoir gobé des intox.

                      Peut-être que cela vaudrait la peine de leur expliquer personnellement leurs biais de réflexion, mais même si je me dis que plus nombreux nous serons à savoir, à comprendre, plus efficaces nous pourrons être pour ancrer des politiques à la hauteur, il faut qu’ils soient disposés à se réinformer, et c’est probablement plus efficace d’informer les non sceptiques mais qui n’ont pas pris le temps d’en savoir plus sur le cause à effets du réchauffement climatique.

                      A ce propos, comme expliqué, tous les indicateurs s’emballent. Un emblématique, c’est le Co2 dans l’atmosphère qui a dépassé les 424 ppm, et les températures moyennes des eaux de surfaces des océans : https://climatereanalyzer.org/clim/sst_daily/

                      Des renforts arrivent au Québec, où 800.000 hectares ont été brûlés par les incendies : https://www.tf1info.fr/international/video-canada-des-renforts-arrivent-au-quebec-ou-800-000-hectares-ont-ete-brules-par-les-incendies-2259793.html

                      En bref, c’est de très mauvaise augure. Avec les phénomènes de rétroactions, les limites franchies, il risque d’y avoir un cause à effets cataclysmique.

                      Je souhaiterais avoir tort, que cela soit de l’exagération ou « juste de la potentialité cataclysmique » et que des données aient échappé à des spécialistes du sujet dont je consulte les publications depuis près d’un an maintenant, mais malgré les signaux d’alarmes depuis des décennies, c’est comme si la scène politique et « économique » avait globalement peu écouté, le Titanic heurté l’iceberg, et il y a clairement des problèmes écologiques qui ne se résoudront pas en continuant la subvention des énergies fossiles, et cetera.

                      Et étant donné la difficulté de révolutionner le système, tel que c’est continué, la situation mondiale va empirer. Et si je pense que la solution sur le long terme passe plus par une révolution économique et politique que prendre le temps de parler à des membres de divers partis politiques, un monsieur a très bien expliqué ce qu’il faudrait faire (végétalisation de l’alimentation à titre personnel et besoin de révolution de l’économie, systémique) : Le mal des combustibles fossiles met fin à l’avenir (vers 24 minutes ; vostfr peuvent être activées : activer sous-titres, cliquer sur l’engrenage, puis sur “Traduire automatiquement” et puis sur “Français”) : https://www.youtube.com/watch?v=JuIPWk97TZk&t=1462s

                      Et pour « information », je vais probablement arrêter d’alimenter ce « fil d’informations ». J’ai partagé un certain nombre de liens de docs et d’informations qui me semblent pertinents, il me semble avoir plus ou moins fait le tour du sujet, et pour rester au courant de l’évolution, il y a les deux comptes twitter dont j’ai partagé les liens en introduction.

                      Bon courage à toutes et tous.

                      Pour la route :

                      • « Nos mobilisations autour du changement climatique et de la justice environnementale doivent être guidées par un cadre internationaliste à la fois anticolonial et anticapitaliste. »

                      Écologie : construire des coalitions révolutionnaires : https://www.revue-ballast.fr/ecologie-construire-des-coalitions-revolutionnaires

                      Luttes animales et luttes sociales : https://revue-ballast.fr/luttes-animales-et-luttes-sociales/

                      Les animaux avec nous, nous avec les animaux : https://revue-ballast.fr/les-animaux-avec-nous-nous-avec-les-animaux/

                      Podcast Comme un poisson dans l’eau : https://www.youtube.com/@poissonpodcast/videos

                      L’urgence climatique rend caduc le réformisme : https://revue-ballast.fr/andreas-malm-lurgence-climatique-rend-caduc-le-reformisme/

                      A propos du souci économique, écologique, politique et éthique, de la cause animale, la cause palestinienne, un article où est abordé la critique de la part de certains et l’intérêt du véganisme antispéciste anticapitaliste : https://revue-ballast.fr/jerome-segal-qui-sont-les-animaux/

                    • #425
                      Pascal LamachèrePascal Lamachère
                      Maître des clés

                        Tout est lié.

                        Tout est lié.

                        Le système,
                        un mode de consommation,
                        le mal, les maux,
                        dans le cause à effets.

                        Tout est lié.

                        La mort d’une dame et son enfant
                        dans un désert,
                        le carnage et l’exploitation d’animaux,
                        la destruction de l’environnement.

                        Tout est lié.

                        Question : Que faisons-nous
                        pour un mieux être collectif,
                        participer le moins possible de la gabegie,
                        faire notre part de colibris ?

                        Tout est lié.

                        Question : Quelle « civilisation » pour l’humanité
                        voudrions-nous voir s’épanouir,
                        quel monde nous rendrait fier,
                        serait pérenne pour les générations présentes et à venir ?

                        Tout est lié.

                        La corruption de gouvernants,
                        de gouvernés et des rouages,
                        des indignations, des révoltes,
                        le péril pour tout âge.

                        Tout est lié.

                        Les intox, les discours lénifiants,
                        la mal information, les illusions, le climato-sceptiscisme,
                        les lanceurs d’alerte tel Don Quichotte,
                        la gravité de l’abîme.

                        Tout est lié.

                        Des orages exceptionnels,
                        des incendies hors normes,
                        le Capitalocène, la complicité des « braves gens »
                        par ignorance, par manque d’action, par inconscience, défaut de conscience au concret.

                        Tout est lié.

                        La dissonance cognitive,
                        l’écart entre « le rêve de la planète »,
                        la mauvaise influence systémique théorisée dans les accords toltèques,
                        la difficulté d’être raccord avec soi, et ses idéaux.

                        Tout est lié.

                        L’effort coercitif et lucratif contre la covid 19
                        et la difficulté pour la cause animale,
                        les marchés des énergies fossiles
                        et les enjeux écologiques pas pris avec la même urgence, le même sérieux, la même rigueur.

                        Tout est lié.

                        Des conflits, des guerres,
                        entretenus par des ventes et livraisons d’armes,
                        le peu de soucis ; la passivité face au mouvais sort à la Palestine ;
                        pour la paix, la vie des animaux, la santé planétaire.

                        Tout est lié.

                        • Ceci écrit, un article réflexions à propos de l’urgence et l’importance d’en avoir pleinement conscience et d’agir d’une manière ou d’une autre en conséquence :

                        Extrait : « Lorsque les dirigeants actuels parlent d’une manière superficiellement confiante sur des sujets qu’ils n’ont aucune compréhension psychologique ou sociologique, ils nous rappellent à quel point la plupart des climatologues de haut niveau sont inaptes à jouer un rôle pour aider les sociétés à comprendre la situation difficile à laquelle l’humanité est actuellement confrontée. Imaginez ces enfants en classe qui semblaient aimer les maths plus que d’avoir des amis, se faisant soudainement demander comment gérer l’école en cas d’urgence. Évidemment, être un spécialiste à vie ne vous prépare pas pour ces moments difficiles, même si vous avez été promu au sommet de l’arbre. Au lieu de cela, nous avons besoin de nouveaux types de leadership et de communication en cette ère d’effondrement. C’est une manière de diriger qui est à l’opposé de ce qu’affichent les moodsplainers. Parce que nous pouvons nous entraider pour grandir dans cette nouvelle forme de leadership, c’est pourquoi je co-enseigne un cours sur ‘menant à l’effondrement ». Des versions antérieures de celui-ci ont été livrées au cours des 9 dernières années, les anciens élèves faisant des vagues importantes dans l’activisme, la politique, les communautés, les entreprises, les agences internationales et le gouvernement local. Un tel leadership peut venir de n’importe où. Je prédis que nous verrons même des dirigeants d’entreprises dénoncer la diabolisation des catastrophistes et appeler à un dialogue public plus honnête – tout comme des centaines d’ universitaires l’ont fait .
                        Mais pour l’instant, les commentateurs domineront les médias de masse pour minimiser ce que le réchauffement climatique de 1,5 C signifie pour les petits États insulaires, ainsi que les défaillances multiples susceptibles de se produire dans les quelques années suivant ce niveau de réchauffement, le risque de les points de basculement commencent à se produire en cascade et les conséquences déjà graves des niveaux de chauffage existants. Par conséquent, afin de vous aider, oui vous, à repérer puis à contester leurs arguments, j’ai produit une liste de leurs revendications typiques et pourquoi elles peuvent être rejetées. »

                        Suite à lire sur : Disons aux moodsplainers qu’ils ont tort et retournons au travail : https://jembendell-com.translate.goog/2023/08/05/lets-tell-the-moodsplainers-theyre-wrong-and-then-get-back-to-work/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

                        « Nos mobilisations autour du changement climatique et de la justice environnementale doivent être guidées par un cadre internationaliste à la fois anticolonial et anticapitaliste. »

                        (Sans oublier la cause animale.)

                        Tableau nutritionnel : https://visuels.l214.com/sites/vegan-pratique.fr/2020/tableau-nutritionnel/tableau-nutritionnel-web/tableau-nutritionnel.pdf

                        • Conférence « Une société viable » : https://youtu.be/8RSZMVxfv38
                          Où il est synthétisé des arguments critiques contre ce qui est appelé « l’économie de marché » puis à partir d’environ 23 minutes réflexions pour de la transition.

                        La conférence est en anglais mais elle peut être traduite avec l’option de traduction automatique de youtube (activer sous-titres, cliquer sur l’engrenage, puis sur “Traduire automatiquement” et puis sur “Français”)

                        Vous pouvez aussi traduire la transcription complète qui a été publiée sur : https://peter-joseph.medium.com/a-viable-society-full-transcript-ac12c123fa53

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