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Étiqueté : alimentation, antispécisme, canicule, climat, conférence, culture, documentaire, écologie, économie, environnement, journal, lecture, littérature, livre, nature, nutrition, océan, philosophe, philosophie, photo, photographie, podcast, poème, poésie, poète, politique, réchauffement climatique, révolution, science, terre, vegan, vidéo
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Pascal Lamachère, le il y a 14 heures et 55 minutes.
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6 octobre 2023 à 15h16 #431
J’ai hésité à continuer la sorte d’histoire poétique écrite les deux premiers mois de cette année : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/histoire-poetique-au-cours-de-lannee-2023-quelques-vers-par-jour/
mais dans l’idée de partager certaines réflexions et inviter à regarder des documentaires, conférences, et probablement quelques envolées de temps en temps, une sorte de « grenier » d’états d’âme, une sorte d’exutoire politiquement engagé, m’est venu à l’esprit de scribouiller pour une formule hebdomadaire plutôt que quotidienne.
Vous ne serez peut-être pas plus nombreux à me lire, mais dans le flux de données partagées sur internet, vous aurez peut-être un peu de temps à consacrer à ce que je scribouille, au moins pour cette formule hebdomadaire, et puis je le fais en pensant au coup du renard qui explique au Petit Prince l’importance des heures, des instants fixes, des rites.
Pour commencer, une réflexion à propos du dérèglement climatique, pour conclure ici en quelque sorte le fil : « Urgence – info climat – Le saviez-vous ? – Et cetera brèves » : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/urgence-info-climat-le-saviez-vous-et-cetera-breves/
Il y a un certain nombre d’incertitudes autour des effets du réchauffement climatique (*), de la cause à effets, des thèses divergentes,
et même sans être climato-sceptiques, si on ne se tient pas au courant, on ne sait pas forcément tout ce que cela implique, la gravité, des thèses autour,
et il ressort que les politiques des pays les plus pollueurs n’auraient pas dans leur plan de faire le nécessaire, ce que des spécialistes considèrent comme tel, même pour la décennie à venir. Et que donc qu’il y a importance à ce que toutes celles et tous ceux conscients de l’urgence (*) fassent leur part de colibris, végétalisent leur alimentation et mode de vie sobre et que l’on dise stop au système délétère, essaye d’en impulser un « viable » même si difficile ou impossible d’empêcher des effets à court terme.
(*) Au passage, il y a une différence entre être convaincu du souci du dérèglement climatique et conscient de l’urgence, des imbrications, du cause à effets, des thèses mises à jour autour. J’écris cela en réfléchissant par rapport à ma propre évolution, à l’évolution de ma conscience du souci. Dans le genre, fut un temps où bien que convaincu qu’il y ait un souci, si je ne me souviens plus très bien de mes considérations de l’époque, me semble que je n’avais pas conscience de tout ce que cela impliquait, et à un moment donné il me semble que je trouvais même à propos de considérer qu’il y avait un « dérèglement climatique » plutôt que de réchauffement, de le présenter comme tel pour faire plus ou moins consensus, mais globalement il y bien un souci de réchauffement et pas que du dérèglement provoqué par le « Capitalocène ».
Aussi, cela me fait penser à la conclusion du documentaire « Chine, la révolution verte » : https://www.dailymotion.com/video/x2jlqzk
où, de ce que je me souviens, il y avait un certain optimisme à l’idée que du fait que concernés en première ligne par certains effets et de la pollution, des solutions pourraient être développées par la Chine.
Le documentaire date de près de 10 ans et ce qui s’en est suivi a prouvé que le souci perdure. Et c’était prévisible pour celles et ceux qui considèrent le problème systémique, paradigmatique, où il s’agirait pas tant de solutions techniques mais de révolutionner l’économie.
Aussi, vous l’aurez sûrement compris, j’écris pas cela pour incriminer la Chine en particulier. Certains pays industriels polluent moins mais ont des « pollutions externalisées ».
Bref, si vous prenez le temps de lire ce que j’ai partagé sur « Urgence – info climat – Le saviez-vous ? – Et cetera brèves », ou avez déjà lu ou écouté des thèses conséquentes et débats contradictoires autour du réchauffement climatique, les solutions ne seraient pas tant technologiques en soi, par la technologie seule sans penser le paradigme, par contre certains appellent à la décroissance mais encore faut-il pouvoir l’orchestrer, le principal souci est incitatif et collectif, donc systémique.
A ce sujet, je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’il a pu dire et écrire, mais un des podcast que j’ai trouvé le plus pertinent dédié au souci et idées systémiques : https://www.revolutionnow.live/episodes
Et l’auteur de ce podcast, Peter Joseph, a récemment publié sur sa page Facebook une réflexion sur la décroissance que nombre de militants considèrent nécessaire et le souci, les imbrications, le cause à effets systémique : https://www.facebook.com/peterjosephofficial/posts/pfbid02HC12WDENHnfzJApXcuHRYvkUJo8KFUPPUB2srk1nXPrxmuoUUH5KP6yTuEE2uh1Zl
Après, étant donné l’urgence et les intérêts de certains lobbies, les forces en présence et les préoccupations quotidiennes, si je crois en l’intérêt de révolutionner le système, je suis de plus en plus sceptique sur ce que concrètement nous pourrons faire. Le réalisme a de quoi rendre catastrophiste. Toutefois, il n’en reste pas moins qu’il y aurait urgence et souci systémique et que sur le long terme, in fine, de la « solution » serait systémique. Et que nous devrions dire stop aux subventions des énergies fossiles, stop à l’économie capitalisme, au système des marchés et réfléchir à organisation de civilisation « pérenne » ou tout du moins adapté aux enjeux, à une aspiration de pérennité sur le long terme. Et concrétiser ces idées, mettre en place un système le permettant.
« Donella Meadows : On m’a demandé de parler des systèmes et de la durabilité pour dire comment pouvons-nous vivre de bonnes vies pour tout le monde sur cette planète d’une manière qui préserve le fonctionnement de la planète et de toutes les autres créatures. Dans la mesure où j’ai un rôle, je suppose que c’est d’essayer de le voir dans son ensemble, d’essayer de voir les systèmes dans leur ensemble. C’est en grande partie parce que j’ai rencontré au début de ma vie des gens qui avaient des outils système et qui m’ont appris à les utiliser pour imaginer, penser, simuler pour comprendre les systèmes dans leur ensemble. »
Extrait introduction de la transcription de l’épisode 23 de la série « Revolution Now! », à propos du souci pour la durabilité et des ressources (desquelles les animaux et ce qui en provient ne devraient être considérés comme des ressources à notre disposition) : https://www.revolutionnow.live/episodes/episode23-staycationing-9jlk7-pcw4k-rctmc-rg7sy-mcwy5-bnfg8-xjkwd-ygamp-c29ts-sswe2-2ygh3-gzs5y-xed9s-yej53-5rsp9-2dh2m-b6btk-khrg8-abt3w-7c6px-dt9mc-372p2-233jt
La transcription se trouve après la vidéo. Pour la traduction (à savoir que la traduction automatique de google ne traduit pas complètement certains passages, pour une traduction complète, traduire chapitres par chapitres l’article d’origine) : https://www-revolutionnow-live.translate.goog/episodes/episode23-staycationing-9jlk7-pcw4k-rctmc-rg7sy-mcwy5-bnfg8-xjkwd-ygamp-c29ts-sswe2-2ygh3-gzs5y-xed9s-yej53-5rsp9-2dh2m-b6btk-khrg8-abt3w-7c6px-dt9mc-372p2-233jt?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr
Zoopolis — penser une société sans exploitation animale : https://www.revue-ballast.fr/zoopolis-penser-une-societe-sans-exploitation-animale/
Pour finir ce premier message, récemment lu une réflexion qui résume ma considération actuelle :
« La réalité de ce à quoi nous sommes confrontés m’empêche de dormir la nuit. Mais je ne pense pas qu’éviter le désespoir très justifié aide qui que ce soit. Je suis donc ici pour dire aux climatologues – et à mes collègues journalistes spécialisés dans le climat – de frapper. ça s’éteint. »
Lu sur : https://twitter.com/EliotJacobson/status/1709172274576724283
A la semaine prochaine !
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13 octobre 2023 à 11h11 #432
Une fois fini d’écrire le message de vendredi dernier, je m’étais dit que je vous parlerai aujourd’hui un peu de l’Ukraine, des thèses, des propagandes des divers camps, les manipulations – avérées – pour provoquer des casus belli, les intox ensuite, en temps de guerre, les médias mensonges avérés au cours de l’histoire des conflits de l’humanité pour titiller les cordes sensibles, la difficulté de savoir de quoi il en retourne réellement sur le coup tout en accordant de l’importance à de la matière à penser pour se faire, autant que faire se peut, un avis le plus éclairé possible ainsi que pour tenter de mettre en place un mouvement concret de paix.
Je vais essayer de m’en tenir à ma résolution, juste qu’il y a eu entre temps les massacres liés au conflit israélo-palestinien et c’est un peu la goutte d’eau qui fait déborder le vase, un peu beaucoup écœuré, avec aussi le péril climatique et les politiques qui renforcent le mal quand il faudrait pouvoir dire stop (tel que stop au carnage d’animaux et stop à la subvention des énergies fossiles et non pas continuer le développement des projets tel que le Koweït qui « cherche à augmenter sa production de pétrole et poursuit l’exploitation du champ gazier de Durra »), temps mort et impulser une révolution de paradigme ; idéalement végan, ayant pour état d’esprit la zoopolis (une société sans exploitation animale), et cetera.
Au passage, à propos du réchauffement climatique et du souci systémique, et du souci pour la situation en Palestine et pour l’Ukraine et la Russie et finalement le monde, lu il y a quelques jours, au cours d’une petite recherche, ce qui me semble être une grosse bêtise, une inconscience de la part d’un « journaliste économiste » : considérer qu’un des soucis pour la Palestine ce serait d’avoir une économie viable, à construire sur le long terme, non pas en pensant tant aux troubles provoqués par la colonisation, la guerre et les conséquences du blocus de Gaza sur la vie en Palestine, plus dans le style de ceux qui justifient le colonialisme avec l’idée d’apports pour un épanouissement économique à une civilisation précaire. Ce qui me semble être un non sens quand on considère que ce qui est cru comme un « système économique viable » par ce genre « d’économiste » ne l’est en réalité pas du tout sur le long terme du fait des effets délétères, le renforcement de la crise climatique, et cetera.
Pour le côté thèse de fond sur pensée systémique, critiques d’une « économie non économique », je vous renvoie au podcast « Revolution Now ! » : https://www.revolutionnow.live/episodesEt une caricature qui synthétise une considération sur les effets délétères, crise climatique (considérée engendrée par « l’économie non économique » de la civilisation), versus guerre versus virus : https://www.ledevoir.com/photos/galeries-photos/les-caricatures-de-godin/922476
Bref, pour revenir sur la situation en Ukraine, beaucoup de médias reprennent des versions d’un état ou lobby x ou y sans prendre le temps d’investigation, d’y penser, et l’investigation n’est pas toujours aisée. Et puis quand l’information sert à se forger une opinion en restant passif, à quoi bon ?
Aussi, si ici de mon côté je ne puis faire que comme la plupart des internautes qui partagent du contenu, l’objectif c’est d’inviter à réfléchir ce qui pourrait « pacifier », apporter de la paix, faire de sa part de colibri. Bon, si vous avez déjà une idée arrêtée, êtes pour tel ou tel camp, vous n’aurez certainement pas envie de plus lire ou écouter ce que je vous invite à consulter. Toutefois, si vous avez fait l’effort de me lire jusqu’ici, une petite réflexion :
– si vous avez un ami Ukrainien qui vous a rapporté sa version des faits, vous serez sûrement enclin à considérer la Russie de Poutine comme envahisseur, source du mal, à voir d’un bon œil le fait que les pays de l’Otan soutiennent financièrement et militairement l’armée de l’Ukraine, mais savez-vous que tous les Ukrainiens n’ont pas le même avis sur ce qu’il y aurait à faire ? ;
– réflexion aussi valable pour si vous avez un ami Russe et l’aide que ses alliés pourraient leur apporter ;
3 articles cristallisant divers points de vue :
Ukraine : le regard de Noam Chomsky : https://www.revue-ballast.fr/ukraine-le-regard-de-noam-chomsky/
Libertaires et pacifistes en Ukraine : le choix des armes ? : https://www.revue-ballast.fr/libertaires-et-pacifistes-en-ukraine-le-choix-des-armes/
Manifeste : socialistes et communistes russes contre la guerre : https://www.revue-ballast.fr/manifeste-socialistes-et-communistes-russes-contre-la-guerre/
Après, ces articles évoquent surtout des considérations sur ce qui selon telle ou telle personne il faudrait faire. Concernant l’origine du conflit, des faits de guerre, sans être dupe de la version propagande russe de Poutine, même en gardant à l’esprit que de notre point de vue de citoyen ne possédant pas les informations de première source on peut facilement se faire mener en bateau, je pense qu’on peut constater une tendance à une certaine mal-information et des biais. Du genre il y a eu ce que des médias pro-Otan ont rapporté du discours de Poutine, reprenant des passages tronqués, avec des interpénétrations lui faisant dire ce qu’il ne disait pas quand on écoutait son discours original. Et j’ai cru comprendre que certaines scènes de tragédies ont donné lieu à des interprétations et informations erronées de divers « camps ».
Ce qui me fait penser et écrire que la matière à penser ne suffit pas toujours, juste qu’on se rapproche plus de la vérité quand on prend le temps de s’informer à diverses sources, d’y réfléchir, en ayant pour principe de se dire qu’on peut avoir tort dans l’interprétation des faits, voire qu’on ignore des faits.
Par exemple, que savez-vous des efforts de paix qui auraient été sabordés ? Des forces derrière le sabotage des gazoducs Nordstream ?
Ensuite et enfin, plus j’en apprends, plus je lis des thèses contradictoires, plus je me dis qu’il y a plusieurs niveaux de « vérité », qu’il y a relativité suivant les soucis considérés.
Pour l’expliciter, un message que j’avais déjà partagé sur les réseaux :
« En écoutant un débat contradictoire autour de la guerre en Ukraine : « Ukraine : il faut débattre ! » : Débat contradictoire avec M.Collon, J.Baud, A. Merlin et J. Vogel qui ont eu le courage d’y participer : https://www.youtube.com/watch?v=drgjOH3v7Pk
et que j’ai trouvé très intéressant, chacun me semblant cristalliser à merveille « un camp de pensée », si ce n’est peut-être les recours à l’argument ad personam et tentatives contestables de se présenter comme une « autorité scientifique de l’histoire » de la part de A. Merlin et J. Vogel ;
et toujours est-il qu’en écoutant le débat, les thèses développées, notamment en réponse à la première question, m’est venu à l’esprit une autre façon de l’expliquer qui, sans réfuter d’autres explications émises, considère le conflit, la guerre d’une autre façon, ce qui a son importance pour comprendre de la cause à effets : la problématique systémique.
A un moment donné il est présenté l’évolution de l’Ukraine, lors de son indépendance, pour « une économie de marché régulé par le droit ». Même si il est reconnu les slogans contestables dans les faits, la corruption, cette façon d’opposer le système qui gouvernerait l’Ukraine en prenant son indépendance vis à vis de la Russie, et celui de la Russie, m’a semblé refléter une méprise, une inconscience. Et il suffit d’écouter celles et ceux qui considèrent que mettre fin à la guerre en Ukraine serait bénéfique pour « l’économie mondiale » alors que si la paix serait bien entendu bienvenue et à rechercher, à faire, à concrétiser, « l’économie mondiale » néolibérale est contestable avec des externalités délétères d’après certains, et de comprendre le besoin de révolutionner le système économique afin de régler certaines problématiques environnementales et sociales, pour comprendre le souci, ou du moins mon point de vue critique : « l’économie de marché » (dont la régulation par le droit est considérée très / trop relative par certains) est source de conflits, de guerres économiques, avec ses impérialismes marchands, ses lobbies déconnectés du bien commun, de la recherche d’intérêt général, et cetera critiques qui en sont faites. Il me semble que ce n’est pas trop vulgariser que le présenter ainsi.
Et si le système politique de la Russie est différent, que la Russie a un modèle de gouvernance différent, au niveau économique il me semble tout aussi critiquable selon ce prisme. Et pour faire le lien avec les soucis environnementaux et sociaux, quand on considère que l’utilisation du gaz et du pétrole et des projets à continuer d’en extraire encore plus posent problème dans la lutte contre le dérèglement climatique, il importe moins le pays ou l’entité exploiteur et vendeur que le fait qu’il faudrait limiter autant que possible son utilisation.
Donc pour dire que chaque camp a certains mobiles contestables d’une manière ou d’une autre, si ce n’est que les États-Unis le sont peut-être plus du fait qu’ils sont les fers de lance de « l’économie de marché », et que sans justifier la guerre, les jugements manichéens sur ce conflit sont contestables.Bref, à ce propos, à écouter ou lire l’épisode 46 du podcast « Revolution Now ! » de Peter Joseph qui évoque, entre autres, les manipulations dont ont été capables les États-Unis pour contrer une autre façon d’organiser « l’économie » (le podcast est en anglais mais peut être traduit avec l’option de traduction automatique de youtube (activer sous-titres, cliquer sur l’engrenage, puis sur « Traduire automatiquement » et puis sur « Français »), ou vous pouvez aussi traduire la transcription complète publiée après la vidéo) : https://www.revolutionnow.live/episodes/episode46asdf-erckc-g3nhm-zd3be-ykrn8-edjr3-r5srt
Ceci écrit, pour revenir sur le souci lié au réchauffement climatique, ces derniers jours il y a eu des températures exceptionnelles pour la saison, et malgré tout des climato-sceptiques ont encore distillé de leur mal-information. Ils ont l’excuse que nombreux médias sensibilisent peut-être mal sur le sujet, mais même si des records de température dans certains lieux sont relatifs, il y a bien une tendance d’augmentation des températures globale sur le long terme :
– l’évolution de la température moyenne de l’air à 2m : https://climatereanalyzer.org/clim/t2_daily/ ;
– de la surface des océans : https://climatereanalyzer.org/clim/sst_daily/ ;
Et puis un souci de pollution lié à l’utilisation des énergies fossiles, et cetera : Top 40 des impacts du changement climatique : https://climatecasino-net.translate.goog/2021/10/top-40-impacts-of-climate-change/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
Et pour rappel :
« Sixième extinction de masse et inégalités sociales sont liées » : https://www.revue-ballast.fr/jean-marc-gancille-sixieme-extinction-de-masse-et-inegalites-sociales-sont-liees/
A propos du souci économique, écologique, politique et éthique, de la cause animale, la cause palestinienne, un article où est abordé la critique de la part de certains et l’intérêt du véganisme antispéciste anticapitaliste : https://www.revue-ballast.fr/jerome-segal-qui-sont-les-animaux/ »
Re ceci écrit, je trouve que Michel Collon et le collectif INVESTIG’ACTION font un très bon travail journalistique de fond concernant les conflits, les guerres, les média-mensonges, le souci pour la paix, pour la Palestine, aussi, pour en savoir plus, même si vous pensez être bien informé mais n’avez pas encore écouté ce débat contradictoire, je vous invite à le voir, cf. lien plus haut, et puis d’autres de leurs vidéos et publications :
– Vidéos conférences, débats, analyses, entretiens à propos de l’Ukraine : https://www.youtube.com/@michelcollon/search?query=Ukraine
Vidéos et articles : https://www.investigaction.net/fr/?s=Ukraine
– A propos de la Palestine, voir vidéos récentes sur : https://www.youtube.com/@michelcollon/videos
Et articles sur : https://www.investigaction.net/fr/
Et à écouter une explication de Noam Chomsky sur un des soucis pour résoudre le conflit israélo-palestinien (c’est en anglais mais vous pouvez activer les sous-titres) : https://www.youtube.com/watch?v=5AJlfW0g2rk
Et pour le message par l’art philosophique poétique concernant la tragédie en Palestine, à voir les vidéos récentes du journal de Personne, sur youtube : https://www.youtube.com/user/lejournaldepersonne/videos
ou sur TikTok : https://www.tiktok.com/@le.journal.de.personne
Bon week-end, à la semaine prochaine !
Illustration de paix trouvée sur : https://pixabay.com/fr/vectors/paix-signer-fleurs-des-roses-7036144/
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20 octobre 2023 à 10h30 #434
« Prières pour la paix »
Urgence Gaza,
Urgence climat,
Russie-Ukraine en combats,
de plus en plus d’éclats.De l’actualité sordide,
mines déconfites, humides,
du positif à chercher,
du constructif à concrétiser.Dariush Mehrjui et Vahideh Mohammadifar assassinés,
Hubert Reeves s’en est allé sur la pointe des pieds,
la plupart des politiques inconscients ?, ou à instrumentaliser ?,
du terrorisme contre le bon sens, à broyer,ainsi que le glacier Thwaites, baptisé de l’apocalypse,
surnom, peut-être finalement bien, d’une certaine façon, approprié,
tel un indicateur, un repère de l’état de la planète surchauffée
par le Capitalocène, la pollution d’un système de l’humanité.Haut les cœurs ! Prières pour la paix,
que même si les carottes sont cuites,
nous expirions la tête haute, saveur d’une réussite,
la conscience élevée, holistique, du cause à effets.Haut les cœurs ! Prières pour la paix,
l’humanité végane, antispéciste, la vie des animaux à respecter,
l’environnement à ménager,
l’économie à révolutionner.Urgence Gaza,
Urgence climat,
Russie-Ukraine, Palestine-Israël à pacifier,
les livraisons d’armes à stopper.Urgence Gaza,
Urgence climat,
pour générations présentes et à venir, contre le péril de Créations,
des femmes et hommes de courage, conscients, cohérents, consistants, à l’action.Haut les cœurs ! Prières pour la paix,
violences policières et systémiques à cesser,
Julian Assange à libérer, l’Agapé à cultiver,
pour la « vie », « l’éternité », « merveille » de potentialités.***
Pour le rendez-vous d’aujourd’hui, comme je me suis dit que vous n’auriez probablement pas eu le temps de consulter tous les articles et vidéos que je vous ai invité à regarder la semaine dernière, et pour ne pas plus surcharger votre temps de cerveau disponible, je me suis que j’écrirai juste un poème, un petit texte poétique, ce qui est fait.
Après, si vous appréciez la poésie, pour information, j’ai remis le script des poèmes du jour sur un de mes premiers sites : http://coeurromantique.free.fr/poemedujour.htm
Si votre navigateur n’est pas paramétré par défaut pour bloquer les scripts, vous verrez un texte poétique d’affiché. Par contre, à savoir que ce n’est pas à proprement dit des « poèmes du jour », et peut-être que je prendrai le temps d’y ajouter des poèmes plus récents, mais pour le moment c’est des poèmes de divers auteurs, qui datent de plus d’une décennie pour la plupart, et il n’y en a pas toujours un différent chaque jour, et toujours est-il que voilou, au cas-où vous apprécieriez d’en lire.
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27 octobre 2023 à 11h11 #435
J’espère que vous allez bien, autant que faire se peut, si je puis dire.
Il y a quelques jours je me suis remis à penser aux divers « plans de vérité », à l’importance de la contextualisation d’une pensée et de la matière à penser, de prendre le temps d’y penser pour avoir un point de vue le plus holistique possible, ainsi qu’aux vanités, à l’intérêt que nous accordons à de ce que nous pouvons faire, au sens que nous y donnons, et en général au sens de ce que nous appelons la vie. Et de ce que nous devrions faire collectivement, et de ce que je peux faire personnellement.
Cela m’arrive assez régulièrement, quand je lis des articles ou écoute des conférences évoquant tel ou tel souci dans le paradigme capitaliste sans le remettre plus en question, et c’est probablement plus une succession de pensées critiques qui m’ont amené à retourner en rond aux portes d’une quête d’essence ciel. Toujours est-il que cette fois il me semble que cela a débuté avec l’écoute d’une vidéo prétendant démystifier une femme se présentant comme Médium, prétendant la « débunker », croyant mettre en lumière des contradictions dans l’histoire de cette femme dont les dons seraient reconnus par de ses pairs et de celles et ceux l’ayant consulté. Et ma réflexion s’est alimentée, poursuivie avec la lecture d’un titre à propos de Bill Gates qui aurait espéré que le monde deviendrait plus rationnel avec la création d’Internet, du fait de l’accès aux connaissances, à des faits, des données.
Je n’aime pas trop les discussions débats à l’oral où les gens ne partent pas de la même matière à penser, cela peut compliquer la cristallisation, la difficulté du partage des connaissances, des pensées, la compréhension des idées, en plus des difficultés pour communiquer théorisées par Bernard Weber (« entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre » et cetera), d’autant qu’un sujet ramenant souvent à un autre, avec aussi la préoccupation d’un cause à effets et pas juste disserter sur une question particulière, j’ai tendance aux digressions.
L’écrit a l’avantage que l’on peut prendre le temps de la réflexion et de l’expression, d’y revenir, de peaufiner, de clarifier, de préciser, même si nous pouvons aussi y avoir une tendance à la « spontanéité » et écrire parfois des bêtises pour une raison x ou y. Si ce n’est que quand on a philosophé un bon moment jusqu’à une sorte de « eurêka » sans écrire le fil de la réflexion, il n’est pas forcément évident de l’ancrer ensuite, de retrouver ce qui s’est évaporé, est retourné à la « noosphère ». Et comme vous pouvez le constater, j’y ai aussi tendance à la digression. D’autant que depuis plus d’une décennie maintenant ma curiosité m’a poussé à m’intéresser à des sujets divers et variés, hétéroclites, essayant de le faire de façon éclectique.
Et bref, je vais essayer de retrouver le fil de ma pensée pour vous restituer au mieux ce que je souhaitais vous écrire au sujet des « plans de vérité », et cetera.
Alors, alors, pour revenir sur la prétention d’un monsieur à « débunker » la médium : celle-ci racontait au cours d’une interview avoir pu communiquer avec un esprit du moyen-âge comme si elle discutait avec une personne du temps présent, dans la rue, dans sa « vision », en précisant que l’esprit la voyait comme vêtue à la mode de son époque, et la critique, l’incohérence que trouvait le « débunkeur » c’était sur le fait qu’à cette époque le « français oral » était limite incompréhensible pour des gens de notre époque n’y étant pas coutumier, ne l’ayant pas étudié à en être plus ou moins érudit. Sauf que quand on écoute en entier l’entretien accordé par la femme se présentant comme Médium, elle donnait des précisions, expliquait le fonctionnement de façon plausible si on y croit. Être sceptique, avoir du mal à y croire c’est une chose, sortir un extrait de son contexte pour ergoter dessus comme il l’a fait, c’est faire preuve de malhonnêteté. Et on pourrait lui laisser le bénéfice du doute, partir du principe qu’il n’avait pas connaissance de l’explication apportée, qu’il a disserté sur l’extrait qui lui a été soumis, mais je pense que quelqu’un qui pratique l’esprit critique et aspire à l’étant zététicien se doit de le pratiquer aussi pour lui, d’envisager ce qui invalide son raisonnement critique. Et si il avait été honnête dans sa critique, il aurait cherché à comprendre en premier lieu et non pas préjuger à en faire une vidéo pour tenter de lui jeter l’opprobre.
Bon, une explication cohérente ne fait pas la « vérité ». Il est sain de douter de « faits » et d’histoires dont nous ne sommes pas directement témoin, d’essayer de réfléchir si, en l’absence de pouvoir le savoir par soi-même, de pouvoir le vérifier, il n’y a pas une incohérence. Néanmoins, exercer le doute, le scepticisme, c’est aussi penser à une ou aux versions, aux explications qui rendent cohérent ce qui nous est raconté. Et je n’ai pas investigué moi-même, il me semble que certains remettent en question des protocoles d’études, mais certains médiums comme cette dame sont pris au sérieux par des autorités, des enquêteurs, il y aurait eu des cas laissant à penser que le don est authentique. Aussi, ce n’est pas parce qu’il y a eu des charlatans et des canulars dans l’histoire du spiritisme, des « phénomènes paranormaux », qu’il faut généraliser le jugement négatif. Certainement pas comme il l’a fait.
Un exemple de critique que je trouve plus à propos, c’est celui d’un livre où il est question de communications avec des esprits d’un « ordre ancien ». Sur la fiche dédiée à ce livre, une historienne critique la version des faits, l’interprétation historique, voire des grandes parties de l’histoire rapportée, sans dénier la capacité de la dame de communiquer avec l’au-delà. Sachant qu’il pourrait y avoir des esprits farceurs, trompeurs pouvant abuser de la sensibilité de celles et ceux arrivant à les « contacter ». Et même si vous n’y croyez pas, que pour vous la médiumnité c’est des « histoires à dormir debout » ou à se bercer, il me semble que vous devriez pouvoir mettre de côté votre propre non croyance et que vous pouvez admettre cela plausible. Et j’ajouterais que l’historienne a sûrement acheté le livre car elle connaissait sûrement certains mystères laissant à penser la capacité plausible, y accorde un certain crédit, avant de trouver matière à critiquer de ce qui y était raconté.
Je vous rapporte cela non pas pour signifier que l’historienne critique a raison en matière d’interprétation des connaissances du passé, dans sa critique, d’autant quand il y a une facette ésotérique, j’ai l’impression qu’il n’y a pas consensus même chez les historiens et fins connaisseurs, et puis c’est un sujet (l’histoire de « l’ordre ancien ») où j’ai pas encore suffisamment de connaissances pour me faire un avis éclairé. Juste pour donner un exemple de « pratique du doute » que je trouve moins contestable.Au passage, à propos de « pratique du doute », des faits qui peuvent être connus et de l’interprétation des faits, et pour revenir sur l’importance de la « matière à penser », j’ai l’impression que les désaccords entre des « camps » viennent souvent surtout de la connaissance pour les uns et l’ignorance des « faits » pour les autres.
En écrivant cela, je pense aussi à un site que j’ai parcouru il y a quelques temps d’un se vantant d’être zététicien, « neutre » dans sa démarche, le prisme de son analyse critique des arguments de végans. Mais passé son speech de présentation, pour qui a bien étudié le sujet, il me semble qu’il apparaît assez vite son parti pris contestable, qu’il n’a pas les connaissances à jour, fait des biais de réflexions, des sophismes. Et certes, j’ai moi-même mon parti pris en tant que végétalien végan, mais j’ai évolué dans mes prises de conscience, dans ma connaissance du sujet, j’avais pris le temps de me documenter avant de le devenir et il ne me semble ainsi pas juger sa critique, son jugement, par « aveuglement idéologique », juste qu’avec ce que j’ai appris je trouve à redire à ses assertions, autant à sa prétendue neutralité qu’à son contre-argumentaire. Et au final « son » site ressemble plus à celui d’un lobby de carnistes cherchant à intoxiquer les débats sur le véganisme, à se faire passer pour ce qu’il n’est pas pour décourager les curieux hésitant et qui s’informeraient à diverses sources avant de prendre une décision.
Et si je veux bien croire qu’au départ ce n’est pas un site de lobbyiste, et que c’est probablement celui d’un internaute qui s’est surtout fait eu par des lobbies carnistes le rassurant dans son carnisme, qu’il n’a pas cherché bien loin pour ne pas remettre en question ses mauvaises habitudes et voir qu’il y avait des contradictions à apporter à ses contradictions, juste que ce qui me rend sceptique entre l’intention affichée et le « résultat », c’est qu’une démarche de doute, de « chercheur de vérité » tatillon me semble ne pas s’accompagner d’autant de préjugés et d’allégations et mal-information qu’il en a synthétisé, qu’il en a rapporté. Par exemple, on peut critiquer les allégations santé par principe / généraliste, sachant qu’on peut manger trop sucré et trop salé, qu’on peut avoir une alimentation déplorable aussi en tant que végan, qu’il n’y pas qu’une seule alimentation végétalienne, si ce n’est qu’en général les allégations santé s’accompagnent de conseils d’alimentation équilibrée, de personnaliser à ses besoin nutritionnels avec b12, et cetera (et pour information, des sportifs de haut niveau très célèbres sont végans, y ont trouvé un intérêt). Et les allégations écologiques sont relatives, sachant que tous les vêtements « végans compatibles » ne sont pas forcément écolo par principe, et cetera, si ce n’est qu’il y a là aussi une part de vérité. Et donc relativiser ou critiquer la simplification des arguments n’enlèvent pas la part de vérité de ces arguments, et certainement pas la possibilité d’avoir une alimentation végétalienne adaptée quand il est pas fait de nombreuses allergies alimentaires.Aussi, les débats autour du véganisme me semblent être un bon cas d’école d’exercice du doute, de la pensée critique, et de constatation que de ceux qui prétendent le cultiver font preuve de mauvaise foi plus que de s’y appliquer. On pourrait considérer que c’est difficile de l’exercer à 100 % sans se forger de conviction, de la même façon qu’il y a des faits, des données dans des études scientifiques et que c’est les interprétations qui sont parfois sujettes à divergences, qu’à un moment donné les convictions disposent aux biais, si ce n’est qu’un certain degré de mauvaise foi laisse à douter de l’honnêteté intellectuelle, pour ne pas dire laisse à penser une certaine forme de corruption.
Sa mal-information autour des protéines végétales en introduction et sa réflexion, contre argumentation sur la B12 m’ont conforté dans ce sens. Car si il y a certainement matière à relativiser l’argument des animaux d’élevage supplémentés en B12, du fait que le nombre ne serait pas aussi important qu’avancé, que je suis prêt à le croire sur cela, sa raison / défense avancée pour la supplémentation animale (pour la productivité, le fait que les animaux pourraient ne pas en être dépendant) n’enlève rien à la remarque et critique du concept des « animaux emballages » dans le paradigme de l’élevage de masse : https://www.cahiers-antispecistes.org/les-animaux-emballages/
et même si les chiffres des animaux supplémentés seraient moins importants que ceux avancés dans certaines publications, pas de quoi en conclure comme il l’a fait que les végétaliens sont plus dépendants à la supplémentation et que le fait de « dépendre » de la production de vitamine b12 rend les végans plus dépendant d’un lobby et que cela serait en contradiction avec la critique du fonctionnement des lobbies aux intérêts privés, se souciant guère de l’état de la société et de la planète. D’autant qu’au final :
– tout un chacun dépendant d’un système, très peu de gens ont pu développer une autosuffisance alimentaire (et parmi eux il y aurait des communautés véganes), et la mise en évidence du souci des « animaux emballages » me semble plus pertinente que la relativiser pour faire passer les végans pour plus dépendants d’un système que les autres, ce qu’ils ne sont pas ;
– si la vitamine b12 est produite par des entreprises privées, elle pourrait tout aussi bien être produite dans un autre paradigme par une « entreprise citoyenne » ;
Je ne sais pas si je suis très clair dans mon explication d’une mauvaise foi que je trouve confondante, j’espère que vous aurez compris le propos autour de la vitamine b12. Je pourrais ajouter que certains végans remettent en question l’intérêt de se supplémentaire en b12, on m’avait soumis un article à ce sujet, la thèse développée, de ce que je m’en souviens, c’est que cela ne concernerait pas tant les aliments qui en contiendraient en surface suivant un mode de culture, importance donnée à la qualité de l’eau, aussi, si le lien / développement de thèse vous intéresse j’essayerai de le retrouver, mais je trouvais que c’était des allégations douteuses et je pense que par précaution il vaut mieux se supplémenter.
Un monsieur qui me semble très bien synthétiser le souci autour de la B12 : The Symptoms of Vitamin B12 Deficiency (vostfr disponible) : https://www.youtube.com/watch?v=DMDUQLxFJcY
Le guide ultime de la vitamine B12 : https://www.petafrance.com/vivre-vegan/le-guide-ultime-de-la-vitamine-b12/
Par rapport à d’autres critiques et réponse à ces critiques, un article que je vous ai déjà invité à lire : A propos du souci économique, écologique, politique et éthique, de la cause animale, la cause palestinienne, un article où est abordé la critique de la part de certains et l’intérêt du véganisme antispéciste anticapitaliste : https://www.revue-ballast.fr/jerome-segal-qui-sont-les-animaux/ »
Et pour en savoir plus sur le véganisme, l’antispécisme, un podcast philosophique sur la cause animale, contre le spécisme, où vous pourrez écouter un épisode consacré à la nutrition : Comme un poisson dans l’eau : https://www.youtube.com/@poissonpodcast/videos
Et pour des conseils nutritionnels et recettes, voir le site de l’association L214 : https://vegan-pratique.fr/
Ensuite, euh, alors, alors, ce serait plutôt en fin pour l’instant, j’ai fait une longue digression pour évoquer la cause animale, le végétalisme, le véganisme, vous aurez probablement pas le temps de tout lire des docs conseillés ni de tout écouter le podcast si vous découvrez, je vais arrêter là mon claviardage pour aujourd’hui et je développerai un peu la semaine prochaine la suite de la réflexion de ce que je voulais vous écrire aujourd’hui. Mais si vous voulez savoir dès maintenant, c’est ce que j’ai évoqué en introduction, et en bref, c’est sur les faits et l’interprétation des faits, le souci des connaissances non mises à jour, de l’ignorance des progrès dans les connaissances, le souci de la désinformation et l’exercice du doute à cultiver ; autant sur le plan de ce qui peut être connu de tous, des connaissances scientifiques, avec critiques de certaines interprétations et critique de la « rationalité » du système qui fait des Bill Gates (donnant en partie raison à la critique faite par Bill Gates d’intox que l’on trouve sur le web tout en critiquant sa propre prétendue rationalité, la « rationalité » du système qu’il a servi et sert), que les concepts tel que le karma et autres thèses prétendant « rationaliser » le sens de l’existence, prétendant être une clé de compréhension du sens de l’existence, de la part de mystère, de l’extrapolation de « l’inconnaissable » se basant sur une rationalisation / des explications contestable/s d’un certain point de vue, ainsi que le souci des diversions, de ce qui nous éloigne de l’urgence de ce que je pense nous devrions faire à titre collectif. Mais aussi de ce qui permet de s’aérer l’esprit pour essayer d’être constructif, de la complexité d’aboutir à une révolution paradigmatique, des parts de colibris et des synergies. Et de ce que je considère être de l’ordre de la vraie Justice.
Bon week-end, à la semaine prochaine !
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3 novembre 2023 à 10h19 #440
Bonjour,
je ne sais si j’arriverai à aborder encore aujourd’hui tout ce que je comptais aborder, avec en plus tout ce qui m’est venu à l’esprit du fait des imbrications entre des thématiques. Je devrais certainement me contenter de synthétiser sans m’éparpiller, d’autant que certaines « thématiques » nécessiteraient de « mettre à jour ses connaissances », de prendre le temps de recherche afin d’écrire le moins de bêtises possible. Pour ne pas faire ce que je serais enclin à reprocher.
Quand j’écoute des gens relater de leurs expériences, partir de ce qu’ils savent de leur propre vécu, ou de ce qu’ils ont étudié, il arrive qu’ils évoquent de ce qu’ils croient de tel ou tel autre sujet, et relater de ce qui serait des intox à en croire d’autres, ou manquer d’un point de vue un peu plus « holistique », et cela peut décrédibiliser quand bien même de ce qu’ils ont dit serait véridique, ou alors induire en erreur de celles et ceux qui ne savent pas qu’il y a des parties d’intox. Ce que j’aimerais éviter de faire, toutefois, ma curiosité m’a poussé à m’intéresser à diverses matières et disserter autour des faits et l’interprétation des faits est propice à évoquer de tout, je vais donc essayer de le faire, juste que je préviens que j’aurais peut-être tort sur tel ou tel point.
Au passage, c’est ce que j’apprécie dans la démarche d’auteurs tel que celui du livre « Zones paranormales », livre que j’ai pris en photo : s’intéresser aux faits, aux témoignages, aux interprétations, réfléchir, théoriser, faire un travail d’enquête, mener aussi loin qu’il est possible de le faire une quête de vérité.
Ce qui m’amène à évoquer ce que j’ai trouvé juste et contestable dans les propos lus de Bill Gates, sur la rationalisation.
Dans une quête de véracité, d’authenticité, de véridique, de vérité, de compréhension, de conscience par rapport au « réel », les prix Nobel, les diplômes et les études qui vont avec, l’intelligence, le génie, sont des « étiquettes », n’ont pas d’importance si à la base il y a des fausses routes. Et j’ai pas l’impression qu’être qualifié d’intelligent voire reconnu comme un génie selon une certaine norme ne fait pas moins se tromper.
A mon sens, nul inférieur ou supérieur dans l’absolu, et en matière de quête de vérité il y a juste celles et ceux qui prennent le temps d’essayer de mieux comprendre, d’en savoir plus, en savent plus à un moment donné, connaissent plus de faits.
Ce n’est pas pour dénigrer ou accorder plus d’importance au savoir théorique, le travail intellectuel, ou les aptitudes au fil de l’acquis. Il y a des notions « fondamentales » que l’on peut qualifier de vraies et importantes à savoir, apprises sur les bancs de l’école ou dans des bons bouquins, comme il y a des erreurs du fait des méconnaissances à l’époque où encrées.
Aussi, en fait, c’est pour signifier leur relativité, la relativité de ce que l’on pense savoir dès lors qu’il s’agit de comprendre, d’expliquer, d’interpréter, une sorte de critique du recours à « l’argument d’autorité » utilisé par divers camps.Je pense notamment aux débats autour de la covid 19 et le dérèglement climatique.
Pour aller plus droit dans le vif du « sujet », il me semble que la « rationalité » doit se baser sur des « faits », ne pas trop surinterpréter, en cultivant la conscience de ce que l’on sait et pourrait ne pas savoir, la compréhension des limites de notre savoir, comprendre qu’on peut se tromper, réfléchir à ce qui peut nous tromper dans l’interprétation des « faits ». Et si on peut lire tout et n’importe quoi à propos de Bill Gates, écouter des bribes d’entretiens sorties de leur contexte qui lui font dire ce qu’il ne pensait pas tel quel, à relativiser, il y a divers scandales avérés et des « inconnues » qui ont de quoi faire douter de son œuvre de charité et des politiques mises en œuvre, du fait du système capitaliste.
Dans le genre des scandales, connaissiez-vous l’histoire du scientifique qui avait promu l’essence au plomb ? Je sais plus si dans ma jeunesse j’avais demandé des explications aux parents du label « essence sans plomb » quand ils allaient remplir le réservoir de la voiture, j’ai récemment appris ou réappris une anecdote qui reflète un des soucis du pouvoir financier, de l’influence sur de l’éthique. Qui dit « essence sans plomb » dit qu’à un moment donné il y a eu du plomb. Et cela s’est avéré nocif, et l’on trouve sur wikipedia :
« En 1924, Thomas Midgley Jr. lui-même dut prendre du repos à cause de sa propre intoxication, mais il garda cette information secrète et participa à une conférence de presse visant à démontrer le caractère inoffensif de cette substance. Pour ce faire, il respira une grande et longue bouffée d’essence plombée pendant près d’une minute et déclara qu’il pourrait faire cela chaque matin sans soucis pour sa santé. »
J’évoque pas cela pour distiller le doute à l’égard des vaccins, pas pour encourager une fronde de covido-sceptiques. Il y a un concept de « bénéfices / risques ». Et de ce que je sais, y a aussi matière à critiquer les discours des « pro Raoult », des sceptiques et covido-sceptiques. Et c’est le genre de dossier qui mériterait le développement d’une thèse plutôt que d’être abordé de la sorte. Mais en bref :
– un des soucis autour de la covid 19 me semble venir du manque de recul, avec forte possibilité de contagion quand bien même vacciné, même si les personnes très exposées, âgées et à risques ont sûrement intérêt à se faire vacciner (mais bien s’informer sur les types de vaccins, avec données à jour) ;
– je me souviens avoir lu et entendu de ce qui m’a semblé quelques « énormités », des assertions contestables de la part de Raoult et de covido-sceptiques, laissant à penser à un manque de nuances, de précautions, une certaine inconscience en matière pharmacovigilance et un manque de connaissances, par rapport au protocole et aux interprétations. Dans le genre, les effets indésirables d’un médicament tel que l’hydroxychloroquine varient, sont majorés dans certains cas, et il n’est certainement pas sans danger, et interpréter, disserter sur la mortalité, surmortalité d’une maladie contagieuse, des « faits », des chiffres connus, a peu de sens, n’est pas pertinent quand il y a eu des mesures sanitaires prises ;
– qu’une pandémie, risque de pandémie soit prise au sérieux, c’est « normal », toutefois il n’y a pas qu’une gestion possible, cf. le livre de Michel Collon « Planète Malade. 7 leçons du Covid, L’urgence de repenser le système » : https://investigaction.net/les-sept-lecons-du-covid-a-une-planete-malade/
et COVID, BILAN APRÈS 500 jours. QUEL AVENIR POUR LE VIRUS ? : https://www.facebook.com/39804752934/videos/589164378711955/
et quid de la prise aussi au sérieux du risque d’extinction de masse, de l’extinction en cours, de l’écocide en cours, de la planification d’une « économie » adaptée ?
C’est ce qui m’a laissé le plus perplexe vis à vis de la gestion de la crise, les discours des VRP vaccinaux, les agitations politiques autour de la peur du virus, les bénéfices privés des labos et dettes publiques (à ce propos : La science n’est pas capitaliste, mais son usage l’est : https://www.investigaction.net/fr/la-science-nest-pas-capitaliste-mais-son-usage-lest/ ),
mais ne semblant pas prendre autant ou plus au sérieux ce qui mettrait en péril toute vie sur terre (« Sixième extinction de masse et inégalités sociales sont liées » : https://www.revue-ballast.fr/jean-marc-gancille-sixieme-extinction-de-masse-et-inegalites-sociales-sont-liees/ ),
et même si l’effort collectif à faire est plus compliqué que proposer des médicaments, la pandémie aurait pu être une opportunité de révolution paradigmatique, de changement de système anticapitaliste, ne pas se contenter de rêveries pendant le confinement pour repartir plus ou moins comme avant au niveau collectif, sachant que le fait qu’un certain nombre aient changé radicalement de mode de vie ne provoque pas par ce simple fait un changement de système, en tout cas pas pour le moment ;
Aussi, vous aurez sûrement compris en partie là où je veux en venir concernant la critique de la critique de Bill Gates, sur la rationalisation.
J’aime bien les exercices de l’esprit, réfléchir à ce qui peut invalider tel ou tel raisonnement, mais ce n’est pas évident de le faire pour tout, et même avec Internet, une facilitation de l’accès à une sorte « d’esprit collectif », du fait de la tendance au regroupement par préjugés même dans le virtuel, des thèses diverses et variées, contradictoires, des propagandes, de la tendance aux biais de confirmation et du temps nécessaire et des limites à pouvoir savoir, il est « normal », d’autant dans le paradigme capitaliste, qu’il n’y soit pas plus cultivé à moyen terme un consensus de connaissances qui favoriserait une quête de vérité où tout le monde serait d’accord ou comprendrait bien comme il faut ses démarches philanthropiques. Et puis quand on sait que des « milliardaires américains financent discrètement des campagnes de désinformation en Europe », divers lobbies font des intox, on s’étonne moins du degré de mal-information. Et puis de la tendance à la mauvaise foi de certains pour chercher à se donner raison, sans la raison.
Un épisode du podcast « Révolution Maintenant ! » de Peter Joseph qui évoque le fait qu’avoir tort devrait être « célébré », qu’on ne devrait pas se sentir déprécié du fait d’avoir dit ou écrit des faussetés (tel que je le comprends, au sens de prise de conscience, de l’acceptation à en témoigner, de la difficulté de le faire, de la lutte contre la tendance à la mauvaise foi pour se donner raison dans une discussion en s’arrangeant parfois avec les « faits » et leur interprétation), et le rôle de « l’ignorance informée » en science, des degrés d’ignorance :
Traduction française de la transcription de l’épisode 36 du podcast « Revolution now ! » de Peter Joseph (la traduction de la transcription se trouve après la vidéo, si ce n’est que à savoir que la traduction automatique de google ne traduit pas complètement certains passages, pour une traduction complète, traduire à partir de la page d’origine, chapitres par chapitres) : https://www-revolutionnow-live.translate.goog/episodes/episode34-staycationing-9jlk7-kbr23-98fgl-fngdf-jn9pp-zsp5y-mzpbc-8yztc?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
L’article d’origine : https://www.revolutionnow.live/episodes/episode34-staycationing-9jlk7-kbr23-98fgl-fngdf-jn9pp-zsp5y-mzpbc-8yztc
Aussi, par rationalisation, la « rationalité » voudrait qu’au niveau politique, économique, on cherche à mettre en place un « fonctionnement » « pérenne ». C’est plus que délicat du fait du stade du Capitalocène, où nous en sommes, probablement mission impossible, il est déjà trop tard pour éviter ou limiter certaines catastrophes, mais c’est ce qu’il faudrait faire.
C’est ce qu’avaient été plus ou moins amenés à encourager, à prescrire à leur époque des scientifiques comme Carl Sagan, et ce qu’il faudrait faire d’une certaine façon à notre époque.
Un extrait de son propos : « J’aimerais conclure en disant simplement quelques mots sur le type de perspective que ce problème, en tant que problèmes connexes, nous pose. Voilà un problème qui transcende notre génération particulière. C’est un problème intergénérationnel. Si nous ne faisons pas ce qu’il faut maintenant, nos enfants et nos petits-enfants seront confrontés à des problèmes très graves. C’est aussi un problème mondial. »
A lire un épisode avec réflexions où il est évoqué certaines difficultés (la traduction de la transcription se trouve après la vidéo, si ce n’est que à savoir que la traduction automatique de google ne traduit pas complètement certains passages, pour une traduction complète, traduire à partir de la page d’origine, chapitres par chapitres) : https://www-revolutionnow-live.translate.goog/episodes/episode34-staycationing-9jlk7-kbr23-98fgl-fngdf-jn9pp-zsp5y-mzpbc?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
L’article d’origine : https://www.revolutionnow.live/episodes/episode34-staycationing-9jlk7-kbr23-98fgl-fngdf-jn9pp-zsp5y-mzpbc
Présentation : « Dans cet épisode, nous continuons à démystifier la mythologie pro-marché, en nous concentrant spécifiquement sur la véritable structure du capitalisme ainsi que sur les trois boucles de rétroaction les plus destructrices qui s’y trouvent. La paralysie inhérente causée par le système, limitant le progrès social et la résolution des problèmes, est également explorée. »
Au passage, avec Internet, si il est possible et facilité de suggérer tel ou tel doc, telle ou telle thèse, il faut que les gens prennent le temps de le faire, et un des arguments de la démocratie directe et où je pense que ses adeptes ont raison, c’est que si on mettait / quand on met autour d’une table des citoyens pour prendre une décision après discussions, après étude sur un sujet dont ils n’ont pas forcément bien connaissance au départ, avec de « l’information de qualité », s’assurant qu’ils prennent le temps d’y réfléchir, il se dégagerait sûrement une certaine « rationalité ». Jacques Testart en a considéré la notion d’Humanitude d’expériences et un « protocole rationalisé et reproductible pour ces procédures disponible sous le nom de convention de citoyens ».
Ce qui m’amène à penser que le principal souci vient d’un manque de disponibilité, de temps nécessaire, de soucis quotidiens, de la facilité de se contenter d’informations superficielles par manque de temps et / ou de courage pour approfondir et défier ses propres préjugés, sa propre doxa, et que si on mettait des climato-sceptiques à la même table que des catastrophistes, que des « chercheuses et chercheurs de solutions », il en ressortirait probablement des propositions constructives, que les climato-sceptiques ne le seraient plus. Pour que cela soit appliqué, c’est une autre histoire. Dans le genre il serait ressorti de bonnes idées de la « Convention citoyenne pour le climat » mais il n’y avait pas de garantie d’application, et c’est pas les critiques de la politique du gouvernement qui manquent.
On pourrait synthétiser le problème au manque de rationalité d’un système, qui favorise le manque de rationalité en terme de pérennité, influence un état d’esprit avec des externalités destructrices, qui favorise une « rationalité relative à un problème particulier et de l’inconscience par rapport au problème holistique ». Et que si nous étions rationnels, nous dirions collectivement stop au Capitalocène et aux diversions tant que le péril persiste, nous ferions front pour mettre en place une révolution de paradigme en prenant en compte divers soucis, pour les résoudre au mieux.
Cela me fait penser à une parole qu’aurait eu Jésus immédiatement après son crucifiement : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ».
Les chefs d’entreprise comme Bill Gates, Elon Musk, et cetera, et même tout un chacun car le souci, le tort est général, collectif, systémique, pensons savoir ce que nous faisons par rapport à des impératifs, par rapport à la relativité, la contextualisation de l’existence, par rapport aux « règles du jeu en place », aux « cartes en main » pour prendre des décisions, et cetera. A quel point sommes-nous certain de ce que nous faisons ? Bien conscient du cause à effets, des influences que nous subissons, et cetera ? Étant donné la catastrophe planétaire, de quoi en conclure que Jésus avait raison, que c’est encore valable de nos jours même pour bon nombre de « savants », des prix Nobel et compagnie.
Et si certains seraient tentés d’excuser par « réalisme » vis à vis des forces en présence et de la difficulté, des politiciens, des belligérants, l’excuse n’enlève rien à la critique d’un point de vue connaissances sociologiques, d’études des systèmes et civilisations. Et avoir des stratégies plus ou moins complexes prétendant servir un dessein plus grand ne fait pas plus « savoir ce que l’on fait » du point de vue de ce qu’on ignore ignorer, si je puis dire.
Cela me fait penser à une critique des écrivains et artistes que j’avais lu alors que j’avais cherché à comprendre diverses thèses « complotistes », à tenter de démêler « le vrai du faux ». Je ne me souviens plus exactement du propos. Je crois me souvenir que je l’avais trouvé en partie « recevable » tout en étant contestable. J’y voyais une certaine pertinence, mais très relative. Et je ne sais pas si il y a plus de climato-sceptiques et covido-sceptique parmi les auteurs et artistes, il y en a bien qui comprennent la problématique écologique, sociale, et je trouve dommage que nombreuses personnalités aient une tendance « apolitique ». Je comprends qu’ils et elles préfèrent ne pas trop se mouiller, mais ils et elles pourraient s’inspirer de leur pair, avoir le courage de leurs opinions, ou s’en forger une, mieux s’informer. Après, il y a plusieurs façons de faire de la « musique politique », d’être politique via la musique ou de s’engager par la plume, et une musique qui vous donne des frissons, vous remonte le moral, une création qui vous change les idées, vous inspire quand vous déprimez peut être plus constructif à un moment donné. Ainsi, il me semble que toute création n’a pas à être idéologique pour apporter sa pierre à l’édifice. Et puis nombre d’écrivains et d’artistes sont des « éponges », des créateurs influencés par une culture, une époque, pas plus à les critiquer que les autres « influenceurs », que tout un chacun.
Aussi, un prisme critique, réflexions que je trouve plus à propos : Garantie économique générale et production culturelle : https://blog.mondediplo.net/garantie-economique-generale-et-production
C’est aussi ce que je trouve contestable (prétendre savoir sans pouvoir être assuré de savoir, de bien comprendre le « Tout », sans pouvoir avoir un point de vue holistique) dans les concepts tel que le karma et autres thèses prétendant « rationaliser » le sens de l’existence, prétendant être une clé de compréhension du sens de l’existence, de la part de mystère, de l’extrapolation de « l’inconnaissable » se basant sur une rationalisation / des explications contestable/s d’un certain point de vue.
Non pas que je les trouve insensés, mais relatifs, contestables suivant le « plan » considéré, sachant qu’étant donné les contraintes de l’existence, les influences paradigmatiques, « qu’on ne nous dit pas tout », de la même façon qu’il y a des « circonstances atténuantes » dans les jugements humains, ce serait d’autant plus vrai dans l’absolu si on croit qu’il n’y a pas de mort mais seulement des stades de la vie. Et par rapport à cela je suis dubitatif à l’écoute de la plupart des explications prétendant extrapoler une facette transcendantale, ne serait-ce que de notre point de vue de « simple mortel », de présent « ici et maintenant », interprétant ce qu’on ne peut connaître assurément, savoir, tant que nous sommes dans cet état.
Et si vous êtes de celles et ceux qui pensent avoir la réponse au « mystère de l’existence », essayez de faire un exercice de l’esprit, de réfléchir à ce qui peut invalider le raisonnement sur lequel vous basez votre certitude, aux informations qui pourraient venir vous éveiller à un autre niveau de conscience, à changer de prisme, comprendre le vécu autrement.
Et si vous avez la foi, tant mieux ! Cela me semble décalé tant l’actualité est un « crève cœur » (une prière pour les êtres vivants en Palestine et d’autres lieux de conflits et en péril du fait de l’extinction d’espèces), démoralisant, mais je reconnais que la « vie incarnée » est belle, qu’il y a de quoi être émerveillé, ainsi que sur le plan de l’esprit, par la potentialité. Juste que je vous invite à réfléchir à de vos croyances, de la remise en question, surtout si vous sous-estimez le problème de paradigme. Car même si vous croyez aux notions de bien et de mal, d’ange et de démon, de positif et de négatif, de bien et de mal, de sincère et de malin, ou que sais-je de notion duelle, il me semble objectivable du point de vue incarné, des connaissances sociologiques, qu’il y un problème systémique, et qu’une évolution à la hauteur d’idéaux ne viendra pas tant d’un éventuel sauveur ou sauveuse, d’effort à faire en soi, par soi, plus par une révolution collective, de paradigme. Et ce n’est pas une ode à ne rien faire, car certes, pour y arriver il faudrait bien des gens conscients, ayant un point de vue holistique, comprenant divers soucis, cultivant un état d’être pour être constructif, déterminé, impulser de l’évolution, surtout pour signifier que c’est histoire de collectif et non pas tant et certainement pas que par l’individuel, avec importance des notions telles que luttes des classes et plan pour en sortir, compréhension sociologique, « faits » que me semblent sous-estimer les adeptes du « développement personnel » et croyants qui théorisent l’état du monde le reflet de notre « intérieur » en semblant occulter le jeu des influences extérieures.
Et en fait, ce que je conteste surtout c’est les justifications contestables à tel ou tel drame, le mauvais sort fait à telle ou telle population, telle ou telle espèce, un système qui pourrait être autre. Qui me semble refléter une certaine inconscience, ignorance des causalités, du cause à effets.
Je ne connais pas bien toute l’histoire des religions, des spiritualités, des variantes. De ce que j’ai compris, j’ai certainement un penchant gnostique, du moins j’étais pas loin d’avoir une telle conclusion, mais comme expliqué, je pense que le souci c’est plus un système qui pourrait être autre, et qui n’est pas tel qu’il pourrait être non pas à cause de la « matière » ni d’un « mauvais esprit » mais d’une forme d’inconscience engendrée par un système difficile à révolutionner en l’état.
Et je n’ai pas la prétention de parler au nom de la « Justice divine », de prétendre ce qu’elle serait même si j’ai ma croyance, encore que je trouve plausible diverses théories sur ce que nous appelons l’existence, et le Justice serait relative à ce que serait le Dessein, l’au-delà. Du genre si nous vivons dans une sorte de « réalité virtuelle », l’existence serait comme un apprentissage, et mis à part les regrets « d’avoir mal joué » si fait beaucoup d’erreurs, de ce que nous nous infligerions à nous-même, il n’y aurait pas de « Justice ». Encore que si l’objectif serait d’apprendre pour favoriser une certaine prise de conscience, la « Justice » serait d’en prendre acte, de comprendre les « erreurs ». Si ce n’est que je suis sceptique à l’idée qu’une entité ou civilisation d’esprits puisse avoir besoin de ce genre d’expérience à des fins « pédagogiques ». Et comme je considère la relativité du libre arbitre, je pense que la « Justice » serait plus dans la prise de conscience de notre inconscience, si je puis dire.
Toujours est-il qu’en terme de « Justice humaine », j’écrirais bien que la justice a des progrès à faire, si ce n’est que de ce que j’ai appris, au cours de l’histoire, il y a eu des périodes où de la justice était plus soucieuse des écosystèmes, des autres êtres vivants. A écouter cet épisode du podcast « Comme un poisson dans l’eau » : Les animaux sont-ils des personnes ? : https://www.youtube.com/watch?v=_NMT6TpRB7w
Un article où une dame évoque le souci des injustices envers d’autres êtres vivants et sa notion de la justice : Dalila Awada, sur sa foi et sa militance pour l’abolition de l’exploitation animale : https://www.revue-ballast.fr/dalila-awada-si-la-justice-exclut-les-animaux-elle-demeure-partielle/
Et pour celles et ceux qui se soucieraient sincèrement des plantes, croiraient que « l’univers est conscience », que les plantes, les pierres, tout est lié à une forme de vie consciente que serait l’univers ou la planète Gaïa, est-ce une raison pour tuer des animaux ?
Certains me semblent faire la confusion entre « sensibilité » et « sentience », conscience de sa souffrance, interprétant de manière contestable, à faire des sophismes, de ce qui est perçu de l’étude des plantes.
J’ai une citation en tête d’un poète philosophe, du moins l’idée, je ne me souviens pas de la formulation. Il est question de faire attention à ne pas surinterpréter, des risques à trop laisser vaquer ses suppositions. Ah, j’ai un doute que cela soit celle-ci, mais une pensée de Blaise Pascal qui s’en rapproche : « L’imagination est la maîtresse d’erreur et de fausseté, d’autant plus fourbe qu’elle ne l’est pas toujours. »
Aussi, si il y a des cas qui laissent à penser qu’il faudrait mieux appliquer la principe de précaution et ne pas manger ce dont nous n’avons pas besoin, tels que les poissons qui, de ce que j’ai aussi appris il y a quelques temps, ont longtemps été sous-estimés (Les poissons : une sensibilité hors de portée du pêcheur : https://www.cahiers-antispecistes.org/les-poissons-une-sensibilitehors-de-portee-du-pecheur/ ), ce n’est pas une raison pour se soucier de la sensibilité des plantes qui justifierait la tuerie d’animaux dont la sentience est prouvée. Je vous invite à écouter des épisodes du podcast « Comme un poisson dans l’eau » pour le détail des arguments sur la sentience, de la philosophie antispéciste.
Et admettons que les plantes seraient aussi liées à une forme de conscience, que leur souffrance et mise à mort serait ressentie par un être conscient, dans ce cas, il y aurait la possibilité de favoriser le frugivorisme pour celles et ceux dont la croyance serait de bonne foi et non pas un prétexte pour fuir ses responsabilités et se donner pas trop mauvaise conscience à l’égard des animaux, du mauvais sort qui leur ait fait subir. Et il serait en tout cas fait moins de mal en se nourrissant directement aux plantes.
Ceci étant écrit, précisé : Quelques réflexions au sujet de la sensibilité que certains attribuent aux plantes : https://www.cahiers-antispecistes.org/quelques-reflexions-au-sujetde-la-sensibilite-que-certainsattribuent-aux-plantes/
Ce qui m’amène à évoquer le souci autour de la rationalisation à la Descartes, et autre partie de là où je voulais en venir, par la critique de la critique de Bill Gates, de ce qui m’est venu à l’esprit en lisant le regret de Bill Gates, même si ce n’est pas tant ce genre de « rationalité » qu’il évoquait.
Il est peut-être impropre de l’évoquer comme tel, de la critiquer de la sorte, je ne suis pas un spécialiste de la pensée de Descartes, je n’ai pas lu attentivement de développement de sa philosophie, juste pour évoquer l’erreur du concept de « l’animal machine » qui lui est attribué. L’excuse du manque de connaissance éthologique de son temps peut expliquer son ignorance, son mauvais jugement envers des animaux, comme de ceux qui sous-estimaient les capacités et la sentience des poissons jusqu’à il y aurait quelques décennies (et encore de nos jours pour ceux qui ignorent les études réalisées, la mise à jour des connaissances), mais il illustre parfaitement le souci de disserter à partir de préjugés, de l’erreur de se croire rationnel du fait du recours à un raisonnement, le souci des prémices pouvant paraître sensées mais qui ne le sont pas quand on prend le temps d’approfondir, le souci d’extrapoler par la seule théorie, le souci des mauvaises interprétions et de l’importance de faits du point de vue holistique, du cause à effets du point de vue holistique, de s’assurer de ne pas mal les interpréter plutôt que de fonder des théories sur des parts d’ignorance, où Descartes aurait dû pouvoir comprendre qu’il faisait des sophismes, que son interprétation était douteuse.Et certains appliquent à eux mêmes, et de fait à l’espèce humaine, le mauvais jugement de Descartes aux animaux. Si vous vous définissez comme athée, vous pourriez considérer ce sujet plus irrationnel que le covido-sceptisime ou climato-sceptisime, et pourtant ! Et pourtant il illustre aussi parfaitement les limites du rationalisme à la Descartes, de celles et ceux qui se croient rationnels. Je pense à l’âme, à l’esprit que d’aucuns attribuent aux êtres humains et à diverses formes de vies animées de « conscience éveillée », et à des « signes », des « faits » qu’ils et elles considèrent comme une preuve.
Alors pour être plus précis, certains s’intéressent aux « faits », aux témoignages autour sans forcément chercher à les interpréter pour y trouver matière à foi dans l’au-delà, suspendant leur croyance dans l’attente de plus de certitudes, réfléchissant à plusieurs interprétions possibles en attendant. Et je puis comprendre qu’on soit sceptique sur des interprétations, en revanche, je suis très sceptique vis à vis des « interprétations » de certains qui se prétendent zététiciens, de « scientifiques » qui préjugent sur des expériences tel que les NDE et autres « phénomènes mystérieux ».
J’écris cela car je me souviens avoir vu passer sur un moteur de recherche, ou au cours de la lecture d’un article, une publicité pour un livre d’auteurs présentés comme « journalistes scientifiques » et censé être un condensé des connaissances actualisées sur l’étude du fonctionnement du cerveau. De la même façon que le jugement de Descartes sur les animaux apparaît irrationnel au regard des connaissances actuelles, je trouve certaines interprétations assez irrationnelles de la part de gens prétendant l’être. Limite plus que ceux qui ont gobé des canulars tel que les Ummites et les fausses momies extraterrestres qui avaient des raisons d’y croire. Je veux dire, qu’on doute de l’interprétation que de celles et ceux qui ont fait des NDE y donnent, soit, mais certains « phénomènes » ont de quoi chambouler des certitudes, notre interprétation du « réel », et faire croire qu’une interprétation de mesures prouverait que ce serait un « subterfuge » du cerveau juste avant l’expiration, cela me semble être une carence de philosophie, une sorte de sophisme, du scientisme au sens péjoratif prétendant actualiser des connaissances avec des interprétations dépassées, une certaine malhonnêteté intellectuelle faisant fi que d’autres interprétations n’en sont pas moins valables, voire plus, les mesures pouvant être comprises autrement.
Et j’ai récemment écouté une conférence et lu des critiques de prétendus zététiciens qui me confortent dans l’idée qu’ils cherchent à se donner un genre mais se font plus avoir par des biais de confirmation et mauvaises interprétations qu’ils semblent le croire. Si vous voulez approfondir, vous trouverez des articles à ce sujet sur ce groupe Facebook : Phantasmagoria : paranormal, hantises, poltergeists et apparitions : https://www.facebook.com/groups/1192040898138293Enfin, un article exemple de ce qu’une science « rationnelle », ou plutôt des scientifiques me semblent devraient faire (à chercher à comprendre plus que de pondre des thèses autour d’une seule interprétation de faits, assez douteuse eut égard aux témoignages) :
Les ondes cérébrales se synchronisent lorsque les gens interagissent : https://www-scientificamerican-com.translate.goog/article/brain-waves-synchronize-when-people-interact/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
L’article n’est pour le moment pas en ligne au moment où j’écris, alors extrait traduit que j’avais mis de côté : « La neuroscience collective, comme l’appellent certains praticiens, est un domaine de recherche en pleine expansion. Une découverte précoce et cohérente est que lorsque les gens conversent ou partagent une expérience, leurs ondes cérébrales se synchronisent. Les neurones situés aux emplacements correspondants des différents cerveaux s’activent en même temps, créant des motifs correspondants, comme des danseurs se déplaçant ensemble. Les zones auditives et visuelles réagissent à la forme, au son et au mouvement de manière similaire, tandis que les zones cérébrales d’ordre supérieur semblent se comporter de la même manière lors de tâches plus difficiles telles que donner un sens à quelque chose de vu ou d’entendu. L’expérience d’« être sur la même longueur d’onde » qu’une autre personne est réelle, et elle est visible dans l’activité du cerveau.
Un tel travail commence à révéler de nouveaux niveaux de richesse et de complexité dans la sociabilité. Dans les salles de classe où les élèves sont engagés avec l’enseignant, par exemple, leurs schémas de traitement cérébral commencent à s’aligner sur ceux de cet enseignant – et un plus grand alignement peut signifier un meilleur apprentissage. Les ondes neuronales dans certaines régions du cerveau des personnes écoutant une performance musicale correspondent à celles de l’interprète – plus la synchronie est grande, plus le plaisir est grand. Les couples présentent des degrés plus élevés de synchronie cérébrale que les couples non romantiques, tout comme les amis proches par rapport aux connaissances plus éloignées.
Mais comment la synchronie se produit-elle ? Une grande partie du phénomène reste mystérieuse – même les scientifiques utilisent parfois le mot « magie » lorsqu’ils en parlent. Une explication simple pourrait être que la cohérence entre les cerveaux est le résultat d’une expérience partagée ou simplement un signe que nous entendons ou voyons la même chose que quelqu’un d’autre. Mais les recherches les plus récentes suggèrent que la synchronie est plus que cela, ou peut l’être. Selon le neuroscientifique Weizhe Hong de l’Université de Californie à Los Angeles, ce n’est qu’en examinant le cerveau de tous les individus impliqués dans une interaction que nous pouvons commencer à « comprendre pleinement ce qui se passe ». »
J’imagine que vous aurez du mal à trouver le temps de lire et écouter tout ce que j’ai écrit et tous les liens partagés aujourd’hui, j’ai hésité à l’étaler sur au moins deux autres vendredis, mais c’est écrit pour aujourd’hui, alors voilou.
Bon week-end, à la semaine prochaine !
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10 novembre 2023 à 10h27 #441
J’ai d’une certaine façon un contentieux avec les adeptes du complotisme, ou du moins d’un des courants, de celles et ceux qui l’instrumentalisent par peur de l’instrumentalisation, de la récupération, par peur d’un « agenda caché », favorisent d’une certaine façon le statu quo, et favorisent en fait de ce qu’ils craignent ou de ce qu’ils contestent, et me semblent assez inconscients d’une certaine causalité, de problèmes de fond et de « solution », de potentialité. Tels les climato-sceptiques.
Et autant je trouve intéressant de réfléchir à diverses théories, autant, quand on est dans une « quête de vérité », j’ai l’impression que des thèses complotistes brouillent les pistes, au sens de jeter l’anathème sur telle ou telle remise en question sans examen sérieux des idées, des versions, qui ne sont pourtant pas celles du système, des gouvernants.
Cela m’est revenu en relisant ce que j’ai écrit pour vendredi dernier, ainsi qu’à la lecture de réactions à un exposé vidéo autour des manuscrits de Nag Hammadi, où nombre de commentateurs ont semblé se considérer plus spécialiste de la théologie que l’intervenant, tentant de balayer par leurs seuls arguments d’autorité, fondés de mon point de vue sur la peur de la remise en question de leurs croyances religieuses, le propos, l’histoire autour de ces manuscrits, et non pas sur des arguments pertinents.
Vous le savez peut-être déjà si vous vous êtes intéressé(e) à diverses thèses de médias alternatifs, mais une des marottes du « complotisme », c’est le nouvel ordre mondial, dont l’avènement est soit dit en passant plus ou moins déjà réalisé, et viendrait avec une nouvelle religion, et cetera. Et donc ce qui aurait tendance à remettre en question des dogmes religieux, des coutumes, d’aucuns ont tendance à l’assimiler à ce dessein politique, cette « finalité ».
Je serais curieux de connaître combien d’entre eux connaissent réellement le sens originel des textes de la « Bible officielle » et non pas la traduction approximative, ont sincèrement examiné et réfléchi dessus. De quoi penser qu’ils ont une « foi du charbonnier », ont une tendance de pharisien.
Et toujours est-il que je suis loin d’avoir tout lu, je ne sais pas si je trouverai le courage et le temps de tout lire, mais je trouve très intéressant de connaître cette version : Les manuscrits de Nag Hammadi : https://afrikhepri.org/les-manuscrits-de-nag-hammadi-pdf/
Et liste des traités de la Bibliothèque copte de Nag Hammadi : https://www.naghammadi.org/traductions
Et puis qui connaît l’histoire des conciles, des débats, des controverses, me semble devoir comprendre l’aspect « politique » aux racines de ce que certains ont retenu, mis de côté, et matière à remises en question des choix d’alors plutôt que de vouloir jeter l’opprobre sur une interprétation « non orthodoxe » par principe que pourrait ébranler un courant, une branche, une doxa.
Et bref, plutôt que de craindre un « nouvel ordre mondial » déjà en place d’une certaine façon, ainsi que de voir d’un mauvais œil un approfondissement de la spiritualité amenant à de la remise en question ; et parce que au fond celles et ceux qui remettent en question les dogmes religieux le font parce qu’ils étudient des textes, cultivent leur spiritualité, mettent à l’épreuve leur conscience, font un effort sur le chemin spirituel ; il me semble que ces « complotistes » devraient plus réfléchir à leurs propres idéaux et aux soucis dans le monde.
Aussi, si il y a de l’instrumentalisation religieuse à craindre, cela me semble plus être du côté de certains « orthodoxes ». Encore que je ne suis pas certain qu’il soit approprié de les considérer comme tel. Si ce n’est que dans les « forces politico-religieuses en présence », j’ai appris qu’il y en a qui ont une certaine foi et dont l’ambition serait d’être au service d’une prophétie, qui du coup serait comme une prophétie auto-réalisatrice, favorisant une forme d’apocalypse.
Au passage, je ne sais pas si ils cachent leurs croyances, mais sans l’associer à une religion, sur le plan / facette qui serait uniquement par le politique, tout en revenant un peu au même dans l’idée que les religieux de l’apocalypse, j’avais lu thèse de gens prêts à jouer un jeu très dangereux, avec le feu, tels des pompiers pyromanes, partant du principe qu’une stratégie à mettre en œuvre pour révolutionner le système, de repartir sur des bases saines, serait de pousser à bout l’actuel, exacerber les excès du capitalisme néo libéralisme, mettre en exergue les travers en donnant le mauvais exemple jusqu’au point de non retour, si je puis dire, de ce que j’ai compris.J’imagine que vous en conviendrez, que ces « bonnes intentions » pour la finalité ne peuvent s’ancrer de manière certaine, que remettre sa foi dans un après, après avoir favorisé du « pas glop », penser qu’il ressortira un mieux être collectif de la sorte est un pari douteux, contestable. Et que même si avoir théorisé des idées pour un système ne garantit par l’application, il vaut mieux s’attacher à comprendre au mieux les soucis et les potentialités, se forger des idéaux et militer pour, savoir où l’on veut aller en terme d’idées, et militer dans l’objectif que cela se réalise, que se mettre au service d’une apocalypse comme ils le planifieraient, avoir recours à une stratégie où les fins justifieraient les moyens, et où les mauvais moyens mis en place fragiliseraient voire seraient contre-productifs pour une assurance de concrétisation d’un horizon.
Et vous me trouverez probablement condescendant de considérer qu’ils ne l’ont pas fait, de juger de la sorte, mais je pense qu’il convient de bien s’informer et de bien diagnostiquer les problèmes sociaux, élever son niveau de conscience, réfléchir aux moyens appropriés en conscience des difficultés, de certaines complexités telles que les diversités des mobiles des uns et des autres, mettre au point un plan avec capacité d’adaptation tout en étant ferme dans l’objectif, dans ses convictions.
Bon, je vous parais certainement un peu abscons ou trop « généraliste », dans la théorie, au cours de ces réflexions, du partage de ces pensées. J’espère que vous aurez compris ma considération critique de ce qui me semble être de la mauvaise foi, le problème de l’instrumentalisation des croyances sans forcément bien comprendre les problèmes sociaux, de la critique de celles et ceux qui mettent des bâtons dans les roues d’idéaux par peur du changement, favorisent des préjugés par conservatisme.
A ce propos, pour contrer les préjugés et être au service d’idéaux, je pense qu’un des moyens c’est la participation à la « bataille des idées » d’une manière ou d’une autre. Avoir le courage de ses convictions. Si ce n’est que si sur internet le travail de militant peut être facilité, il semblerait et il est logique qu’une audience conséquente a beaucoup plus d’impact, vaut un grand nombre de militants. Du moins, j’avais lu une étude sur le sujet le laissant entendre, et même si c’est délicat de comparer de la sorte, il m’avait semblé que suite à sa participation à un débat à une émission pas mal écoutée, un professeur engagé pour une démocratie directe, assemblée constituante citoyenne et RIC, avait eu beaucoup plus de gens s’intéressant au projet que pendant des années avec le soutien de gens l’ayant connus et partageant ses idées avant la diffusion. Et peut-être que sa médiatisation vient en partie du fait de soutiens de militants de longue date, et c’est sur le long terme qu’il faudrait pouvoir juger de l’efficacité, reste que cela m’a semblé illustrer le pouvoir médiatique et le possible peu d’effets de commenter « à droite et à gauche » sur divers espaces du Web.
Et si c’est pas pour autant qu’il ne faut pas se décourager quand on est convaincu de ses idées, quitte à prêcher dans le désert ou à être comme Don Quichotte, et que je me dis qu’il ne faut pas avoir peur de la confrontation, des tensions, qu’il est nécessaire, pour l’évolution des consciences, de prendre le temps de se forger une opinion « pesée et emballée » et d’oser exprimer le fond de ses pensées, je me pose des questions sur l’efficacité. Peut-être qu’il ne faut pas chercher à être le plus efficace possible, ne pas chercher à pratiquer une forme de productivisme militant, tant en plus il est difficile d’être certain sur le long terme, et qu’il vaut peut-être mieux faire « comme on le sent ».
J’écris cela un peu comme une sorte d’auto-critique, ou disons une sorte de mise au point, au clair de ma façon de procéder par rapport à mon mode de fonctionnement, ma propre militance. Même si internet permet aux timides de s’extérioriser, d’être un peu « extraverti », à moins de le prendre comme un jeu de rôle, c’est un peu se faire violence, on est pas tellement plus dans une zone de confort quand on expose ses idées même par écran interposé, et si il fut un temps où je « croisais le fer » avec divers militants et des commentateurs de médias de masse sous des pseudonymes, à en devenir parfois odieux ou devoir faire face à des qui l’étaient, et si j’ai une certaine nostalgie de certains réseaux, je ne me vois pas de nouveau faire de même et je me questionne toujours sur l’efficacité, tel un constat de l’impuissance de l’expression de nos avis sur ce qui se passe en Palestine, à Gaza, pour les aider. J’imagine que les manifestations de soutien sont toujours bienvenues, qu’elles valent mieux que rien dire ou rien faire, mais j’en ai lu faire pression sur tel ou tel artiste pour qu’ils et elles prennent position en faveur des Palestiniens, et je me dis que si ils et elles ne l’ont pas encore fait, c’est peut-être non pas par indifférence mais par dépit face au déroulement des atrocités.
Au passage, pour vous informer sur la situation en Palestine : Télé Palestine : https://investigaction.net/category/tele-palestine/
Des articles : https://investigaction.net/?s=Gaza
Pour le message par l’art philosophie poésie, vous pourrez voir des vidéos du journal de Personne entre autres sur : https://www.tiktok.com/@le.journal.de.personne
Une analyse de Peter Joseph dans l’épisode le plus récent à ce jour de son podcast Révolution Maintenant ! (c’est en anglais mais vous devriez pouvoir traduire d’une manière ou d’une autre la transcription complète publiée après la vidéo) : https://www.revolutionnow.live/episodes/episode47
Ceci écrit, pour revenir à mon contentieux avec les adeptes du complotisme, ou du moins d’un des courants, si je suis enclin à défendre d’une certaine façon du « complotisme » par rapport à la critique des politiques, tel que le fait cet économiste philosophe que j’avais trouvé pertinent à l’époque où j’avais lu l’article : Conspirationnisme : la paille et la poutre : https://blog.mondediplo.net/2012-08-24-Conspirationnisme-la-paille-et-la-poutre
Il n’en reste pas moins que dans la préoccupation « dans quel but, pour quelle fin ? », comme expliqué, laissé entendre, certains me semblent faire fausse route, en amalgamant à la fois critique des politiques actuelles, des desseins occultes, et pratiquant la défense de politiques réactionnaires, conservatrices qui y ont menées. Et occulter qu’il y a de bonnes raisons de cultiver une spiritualités, de chercher de la vérité « en son âme et conscience » sans se référer à un dogme fondé sur du contestable.
A propos des contradictions sur le plan politique de la part de « complotistes », une forme d’inconscience à mon sens, un article qui me semble synthétiser le souci : A propos des Dominants : https://investigaction.net/A-propos-des-Dominants/
Il n’y est pas question de complotisme en soi, mais de ce que je me souviens, je l’avais trouvé pertinent par rapport au souci de certains complotistes qui par leur tendance conservatrice, leur prisme politique, avaient le tort qui y est critiqué.
Et re ceci écrit, précisé, je ne comptais pas aborder de nouveau le sujet de sitôt, d’autant que je vous ai déjà suggéré de la doc’ pour la défense philosophique et nutritionnelle de l’éthique végane antispéciste, mais les fêtes de fin d’année se profilent, j’ai en tête l’horreur faite aux animaux, et j’ai aussi un « contentieux » vis à vis de l’ « humanisme spéciste », de l’anthropocène, et plus largement des « carnistes ». Et ce que j’ai écrit à propos de complotistes est aussi valable pour eux, d’autant que d’entre eux ont en commun une rhétorique critique contestable, bancale à l’égard du véganisme, du moins selon le prisme du véganisme antispéciste ayant pour idéal de la Zoopolis.
Aussi, par la même occasion, je voudrais revenir sur ce que j’ai écrit sur les adeptes du « développement personnel ».
Celles et ceux qui vous disent par amertume que l’être humain est ceci ou cela, que tel ou tel travers serait l’apanage de l’homme me semblent généraliser leur propre mode de fonctionnement et / ou manquer à relativiser selon l’influence systémique, un état d’esprit systémique.
Si vous ne connaissez pas, je vous invite à voir le documentaire « Vers un monde altruiste ? », mais pour résumer, certaines études tendraient à prouver un aspect inné à être prêt à aider autrui, et que c’est plus la division du monde par influence systémique qui nous conduirait à avoir un comportement différent au fil du temps.
Et un article qui conteste le concept du « propre de l’homme » : Apologie de la mauvaise foi : L’inconsistante Apologie du carnivore de Dominique Lestel : https://www.cahiers-antispecistes.org/apologie-de-la-mauvaise-foi/
Et mon souci par rapport à l’ « humanisme spéciste », des carnistes, d’une partie des complotistes, de religieux et de certains militants politiques, y compris des personnalités de gauche et même de philosophes situationnistes, c’est leur tendance aux préjugés, aux clichés, à ignorer l’intérêt nutritionnel, et cetera, quand bien équilibré, à mésestimer le véganisme, la philosophie antispéciste, la cause animale, le considérant au mieux comme une mode de bobo gaucho européen ou au pire comme une mauvaise influence par une « propagande sataniste des sectes américaines ». Du grand n’importe quoi ! Et assez cocasse si on considère que c’est faire couler le sang qui relève du satanisme et quand on sait que des pratiquants de diverses religions sont devenus végans du fait de leurs soucis pour les animaux, aussi sur la base de leur foi, l’ouverture de leur conscience aux problèmes éthiques et écologiques et interprétation de textes.
L’Islam, les animaux et la rahma : https://lamorce.co/lislam-les-animaux-et-la-rahma-bonnes-feuilles-du-recueil-la-pensee-vegane-2020-dirige-par-renan-larue/
Je voudrais donc re relativiser ce que j’ai écrit sur les adeptes du « développement personnel ».
D’un côté je pense important de comprendre le souci systémique, de ne pas réduire la solution à des efforts individuels et du consumérisme,
de l’autre, je trouve dommage et contestable que pas plus de « penseurs systémiques » ne militent pas pour le véganisme antispécisme, déculpabilisent les individus de la responsabilité de l’humanité vis à vis de l’ensemble du vivant.
Donc, si je trouve dommage que pas plus de végans et autres adeptes de l’effort individuel ne militent pour une révolution systémique, collective, je trouve aussi dommage que des conscients du souci systémique ne s’informent pas mieux sur la cause animale et ne militent pas pour, sous prétexte de se concentrer sur de la cause des causes, quand c’est pas par préjugés (et réductionnisme ; il serait temps d’apprendre que le passé de l’humanité ne se réduit pas à « chasseurs-cueilleurs », qu’il y aurait eu des peuples végé d’avant le néolithique).
Un lien que j’avais déjà partagé mais que je remets, au cas-où vous ne l’ayez pas encore lu : A propos du souci économique, écologique, politique et éthique, de la cause animale, la cause palestinienne, un article où est abordé la critique de la part de certains et l’intérêt du véganisme antispéciste anticapitaliste : https://www.revue-ballast.fr/jerome-segal-qui-sont-les-animaux/
Et des intervenants du podcast « Comme un poisson dans l’eau » évoquent ce genre de considération, tel que les épisodes autour du risque d’Écofascisme et :
Approche intersectionnelle de l’animalité : entre racisme et spécisme : https://www.youtube.com/watch?v=nERrpDq3q8A
Antiracisme et antispécisme peuvent-ils s’allier ? : https://www.youtube.com/watch?v=dizsz0crC5U
Dans un autre genre, le sujet OVNI est aussi l’objet d’anathèmes de la part d’une branche du complotisme. Alors que si là aussi y a de quoi se méfier des récupérations politiques, des instrumentalisations par la politique, le sujet est suffisamment tangible pour être étudié et pris au sérieux. J’essayerai de l’évoquer dans un futur message. Peut-être pas vendredi prochain car j’ai pas encore développé certaines réflexions que je voulais vous partager, j’ai pris du retard, et pour aujourd’hui j’ai déjà beaucoup écrit et partagé.
Pour la route, quelques vers :
Route de Babel,
le monde tombe, rebelle,
tant de déplacés climatiques,
de tragédies, d’instants critiques.Route de Babel,
le monde se cherche, se perd,
perte de repères,
tel à Gaza après le passage d’Israël.Route de Babel,
il faut s’accrocher, le cœur soigner,
pour ne pas sombrer, à l’accalmie se relever,
et participer d’un écosystème pérenne, une révolution de civilisation de la terre au ciel.Bon week-end, à vendredi prochain !
Photo d’illustration trouvée sur : https://pixabay.com/fr/illustrations/femme-portrait-visage-chagrin-8353953/
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17 novembre 2023 à 10h28 #442
Bonjour,
aujourd’hui je comptais évoquer des considérations sur l’univers « incarné » mêlant d’une certaine façon transcendance et immanence, pensant le monde en théorie non pas du point de vue de l’acteur mais du spectateur, évoquer la relativité de ce que nous appelons le temps et implication dans la considération sur la « réalité ». Ainsi que la pertinence ou non pertinence de théoriser ce qu’il serait possible ou impossible selon nos perceptions depuis le « prisme incarné », ou du moins ce qui en est compris par des scientifiques, tel que la « mécanique des ondes » : https://dailygeekshow.com/theorie-physique-voyage-temps/
En fait, même si je pense comprendre certaines théories, que je les trouve intéressantes et surtout valides par rapport à des « faits », elles posent problème vis à vis de l’interprétation qui leur est donné par certains, d’autant que l’humanité ne peut prétendre avoir tout compris des forces de l’univers, du « mystère », pour celles et ceux qui seraient adeptes de « l’ignorance éclairée ».
Tel que prétendre définir tout le « réel » à l’aune de thèses qui interprètent des données relatives à ce que nous percevons à un moment donné, telle que la théorie de la « mécanique des ondes », il me semble. Ou si on remonte plus loin dans le passé, celles et ceux qui pensaient que la terre était le centre de l’univers et que le contraire était impossible.
Je veux dire, il est entendu en général par les scientifiques qu’ils font des hypothèses, les connaissances scientifiques se sont enrichies ainsi par paliers, de prise de conscience en prise de conscience d’une certaine façon, mais j’ai parfois l’impression qu’ils sont comme certains scientifiques qui au début du 20ème siècle auraient pu penser qu’il n’y avait rien de fondamental à comprendre de plus, avant que de nouvelles découvertes ouvrent de nouveaux horizons, que de nouveaux rouages dans la mécanique de l’univers soient perçus et changent la compréhension du tout.
Bon, c’est peut-être juste un travers au cours d’une formalisation à des fins de vulgarisation tout en étant conscient des limites de leurs connaissances, de la relativité des certitudes, mais bon.Toujours est-il que je pense notamment aussi au concept de l’illusion que serait le monde incarné, la considération de non existence du temps dans l’absolu, et cetera.
Quand vous écoutez une musique, lisez un livre, jouez à un jeu, regardez un film, il y a un début et une fin. En état spectateur, vous pouvez certes vous amusez avec la temporalité, si ce n’est peut-être dans les jeux où vous êtes dépendant(e) des lois de la programmation et où, à moins de hacker, pendant que vous jouez vous suivez le fil des événements, vous ne pouvez faire autrement pendant ce temps.
Et qui pense quoi ?
Ce n’est pas tant une digression dans la digression, passer du coq à l’âne, pour signifier et insister que j’ai parfois la sensation que dans les considérations sur la « réalité » il est parfois amalgamé « spectateur » et « acteur », transcendant et immanent, comme si en étant en quête d’une thèse qui permettrait d’unifier toutes les lois de l’univers, on s’embrouillait, faisait de la confusion. Et le souci de la relative pertinence de procéder ainsi, de penser ainsi.D’où le questionnement sur le sujet pensant et les points de vue sur la temporalité et le monde, le questionnement sur divers « plans de vérités », diverses dimensions, divers points de « vue » et diverses possibles « temporalités ».
Et à bien y penser, si je puis dire, il y a des incertitudes, si ce n’est que par rapport aux médiums évoqués plus haut, le jeu vidéo me semble plus proche de caractériser ce que nous vivons, telle une matrice, et si le temps « ressenti » dans l’expérience « incarnée » est relatif d’un certain point de vue, il y a un « temps biologique » et une forme de « réalité » qu’il me semble impropre de qualifier d’illusoire, de non existant du point de vue de l’expérimentateur.
Et certes, entre ce que nous percevons par nos sens et ce que nous interprétons, il peut aussi se glisser des méprises, mais cela me semble être un autre sujet de possibles méprises.Et pour revenir sur cette histoire de « temporalités », même si on considère qu’il y a forcément un lien avec « le hors temps » dans la considération, la pensée, le sujet pensant, quand vous jouez, vous jouez en fonction des lois de l’univers programmé. Et la question qui me vient à l’esprit : et si il était écrit dans ces lois qu’il pouvait être joué avec de la temporalité ?
Je pense à la théorie de la double causalité, où le temps est considéré autrement qu’en terme de passé, présent et futur. Un dessin planche de bande dessinée qui me semble très bien le synthétiser : https://www.doublecause.net/indexc09b.html?page=conscience-quantique.htm
Et mais re toujours est-il que c’est un sujet délicat à bien traiter, au sens que nécessite de s’informer sur les théories actuelles, de repotasser le sujet, n’étant pas un spécialiste ni amateur à l’affût de toutes les publications relatant les thèses les plus récentes. Et « l’actualité du monde Terrestre » fait que j’ai envie d’évoquer, de re évoquer d’autres sujets, des soucis.
Bon, pour le coup, je me suis quand même un peu épanché autour, je ne traiterai peut-être pas à nouveau ce genre de sujet (de quoi « Ouf » ?!), si ce n’est peut-être pour disserter autour de la théorie de la double causalité, et de ses applications, que je trouve plausible. Encore que si cela vous intéresse, vous avez diverses thèses, divers articles et conférences publiées sur le site dédié : https://www.doublecause.net
Bref, j’ai parfois l’impression que ce qui fait qualifier la « réalité incarnée » d’illusion ou de relative aux perceptions individuelles sert de prétexte à telle ou telle posture individuelle et non collective vis à vis de la vie plus qu’une quête de « vérité », de compréhension de la réalité commune qui serait la plus holistique possible du point de vue de la vie. Tels des bourreaux qui sous-estiment leurs victimes pour ne pas avoir trop mauvaise conscience, des colonisateurs qui se donnent le beau rôle vis à vis des peuples colonisés. Ou les diverses formes de racisme, tel que le spécisme vis à vis des animaux. Pour approfondir la philosophie sur le souci de la « sous-estimation », je vous invite à regarder des épisodes du podcast « Comme un poisson dans l’eau », tel que les deux volets de l’épisode 20, « Les poissons plient le game », où si je me souviens bien il en est question : https://www.youtube.com/@poissonpodcast/videos
Et si la théorie de la double causalité peut avoir des implications, des applications, que nous importe en tant qu’étant « incarné » la relativité du temps du point de vue de l’absolu, non ?
En tout cas, il y a des problèmes sociaux, d’environnement, une base pour de la pérennité que la « civilisation » devrait mettre en place, et c’est une de mes principales préoccupations, qui fait que si ma curiosité me pousse à m’intéresser à tout un tas de sujets, il y a comme un sentiment d’urgence qui me ramène aux fondamentaux, aux bases, à l’essentiel du point de vue du sujet ayant les pieds sur terre. Et donc à ce qui me tient à cœur.
Parce que quand je vois le « temps de cerveau disponible » de gens intelligents absorbé par des sujets purement théoriques, les grosses fortunes se tourner vers les conquêtes dans l’espace, et cetera, la plupart semblant inconscients des diverses pollutions qui vont avec, des soucis de fond, je me dis que y a comme un besoin de taper du poing sur la table, de dire stop, de faire une grève générale.
Et je m’excuse si mon propos paraît confus du fait des diverses digressions. En ce moment j’écris un peu comme mes pensées viennent, et tout étant un peu imbriqué, une pensée en faisant naître une autre, il m’est difficile de clarifier le fil tel qu’au cours d’une dissertation qui serait suffisamment bien structurée.
Aussi, en fait, si je devais définir une principale thématique pour aujourd’hui, ce serait la critique des « diversions », des « sujets à diversions » par rapport aux soucis pour l’expérience incarnée plus que de philosopher autour, dessus. Même si l’un n’empêche pas l’autre.
D’ailleurs, à ce propos, comme expliqué plusieurs fois, « philosophiquement », « spirituellement », même en considérant le concept de la caverne de Platon, ou d’autant plus en le considérant, je pense important de respecter les diverses formes de vie, et en premier lieu celles dont nous sommes certains qu’elles sont dotées de « conscience ».
De mes diverses lectures et écoutes de thèses, d’aucuns m’ont semblé sous-estimer l’importance de la cause animale selon telle ou telle considération militante, selon tel ou tel prisme, et j’en suis venu à me questionner sur mes mobiles, et sur mon évolution, l’évolution de ma considération, de ma perception, de ma sensibilité, de mon hypersensibilité, et de mon jugement sur de mes contemporains. Car je ne suis pas né végan, je n’ai pas été sensibilisé à la cause animale dans mon environnement éducatif, et si de ce que je me souviens j’étais ému, attristé de voir des animaux morts, je ne faisais pas forcément le lien avec de ce qui avait dans mon assiette. Encore que mes parents ont eu leur période végé et si je ne m’en souviens pas bien, il a dû me traverser l’esprit de me passer des cadavres d’animaux à diverses périodes mais je n’avais pas eu la curiosité de m’informer sur les connaissances nutritionnelles d’alors, sur la possibilité de s’en passer, il m’a fallu du temps pour faire le pas, prendre le temps de mieux m’informer.
Et toujours est-il que je ne supporte plus de voir tout ce qui n’est pas végétalien, dans les supermarchés, dans les restaurants, les pêcheurs, et cetera. Et même dans les fictions, les livres, les jeux, les séries, films, documentaires, divers moyens d’expression se faisant l’écho du carnisme, une empreinte des travers d’une époque, cela m’est un peu subir une forme de torture, j’ai du mal. Ce qui n’était pas le cas avant où je ne voyais pas autant le mal.Aussi, ce qui me l’a fait considérer comme du mal, je me suis demandé si cela relevait d’une forme de PNL, de reprogrammation neurolinguistique à force de voir des messages et images d’associations militantes, si cela m’était « naturel » ou venait de l’influence de docs qui m’avaient touché, exacerbé dans mon âme le souci pour les animaux.
En conclusion, il me semble que je suis juste devenu plus cohérent avec ma sensibilité, avec moi-même, plus conscient des implications, que j’étais plutôt inconscient, en état de dissonance cognitive avant d’opter pour un régime végétalien. Et niveau richesse alimentaire, potentialité de repas, la cuisine végétale est plus riche que ce qu’on peut penser par préjugés, par méconnaissances. Je ne me souviens plus trop, mais il me semble que les premiers mois de ma conversion au végétalisme j’avais cessé de cuisiner certaines gourmandises et je me contentais de plats simples et rapides (cuisson légumes, céréales et légumineuses) par méconnaissance de possibilité d’adapter les recettes, ni en prenant le temps de consulter de nouvelles recettes, de blogs de recettes dédiés à la cuisine végétalienne.
J’ai déjà partagé çà et là des liens vers des blogs de chefs végans, je vous en repartagerai probablement au cours d’un vendredi prochain, pour le moment, pour remplacer lait, œufs, et cetera : Les bases de la cuisine végétale : Le b.a.ba pour bien se lancer en mode 100 % végétal : https://vegan-pratique.fr/cote-cuisine/
Et sur ce site il y a une partie recettes centralisant celles de divers cuisiniers.
Concernant l’aspect éthique, si il y a plusieurs mobiles, plusieurs raisons qui font qu’il y a « divers véganismes », que certains le sont que temporairement, des témoignages que j’ai lus, pas mal de végétaliens ont eu le même cheminement. C’est-à-dire qu’à un moment donné il leur est devenu intolérable ce qu’ils étaient par le passé, du moins par leur alimentation. Et le seul regret pour la plupart, c’est de ne pas s’y être éveillé plus tôt, avec aussi le souci / regret pour un certain nombre d’avoir un entourage dont ils ont du mal à faire prendre conscience de ce dont ils ont pris conscience en leur « âme et conscience ». Et si vous trouverez des témoignages de certains anciens végans qui ne le sont pas restés, c’est une autre histoire, que je qualifierais bien de ne pas s’être suffisamment bien renseigné pour l’équilibre de leur alimentation et / ou suffisamment bien éveillé à la cause antispéciste, mais c’est une autre histoire, et à voir probablement au cas par cas.
Et il n’en reste pas moins que dans le genre des prises de conscience, illustrant la « dissonance cognitive » que tout un chacun peut avoir un temps, il y a des enfants de chasseurs, des anciens chasseurs ayant pris conscience de l’enfumage des « arguments » mauvaise foi de leurs pairs, des anciens éleveurs, des anciens travailleurs d’abattoirs, des anciens bouchers, des anciens très carnistes / des anciens très amateurs de cadavres d’animaux qui ont fini par se convertir, témoignent dans ce sens.
Un éleveur sauve son troupeau de l’abattoir et devient végétarien : https://www.slate.fr/story/173049/eleveur-betail-vegetarien
Confessions d’une employée d’abattoir : https://blog.l214.com/2020/05/19/confessions-dune-employee-dabattoir
L’envers de la viande : un ancien boucher raconte : https://blog.l214.com/2022/11/15/lenvers-viande-ancien-boucher-raconte
« « Quand tu réalises que ce que tu prenais pour des vérités sont des mensonges, et quand tu prends tout ce raz-de-marée dans la figure, c’est très fort : l’une des choses principales pour les nouveaux militants est de gérer cette rage et de pas exploser. » se souvient Alexandra Morette »
Extrait de : « Il faut cesser de considérer les animaux comme des objets de consommation » : https://lareleveetlapeste.fr/il-faut-cesser-de-considerer-les-animaux-comme-des-objets-de-consommation/
Sylvie Guillem – Danseuse étoile et végane pour les animaux : https://www.youtube.com/watch?v=lhKVHa0ejuA
Pourquoi devenir vegan ? Animaux, environnement, santé, humains : 4 bonnes raisons de faire le choix vegan ! : https://vegan-pratique.fr/pourquoi-devenir-vegan/
Si ce n’est que comme expliqué, je pense qu’on peut considérer qu’il y a divers « véganismes », mobiles, intérêts, et que c’est pas tant ou pas que une histoire de sensibilité mais aussi de « logique », de conscience, de façon de considérer ce vers quoi devrait tendre l’humanité. L’introduction du livre « Antispéciste » de Aymeric Caron m’a semblé très bien cristallisé le propos, très bien synthétiser le principe de respect, de combat social, et cetera. Je vous invite à le lire si pas encore lu.
Aussi, c’est le genre de préoccupation qui fait que je culpabilise à disserter sur des sujets plus « théoriques » tel que la relativité du temps et des perceptions de la « réalité », qui font diversion de ce point de vue, et que les « fêtes » de fin d’année n’en sont plus du tout dans mon esprit, avec aussi le travers consumériste qui va avec, si ce n’est que je peux cuisiner des très bons repas végans.
Ceci écrit, cela me fait penser à un film que j’ai vu il y a quelques temps : « Charles Dickens, l’homme qui inventa Noël ».
Non pas par rapport au risque de devenir un Scrooge, mais par rapport aux préoccupations, à l’intention affichée, et au problème d’avoir bien conscience des problèmes sociaux, environnementaux, et cetera, et potentielles solutions en se forgeant des idéaux, et la difficulté de les servir.
Vous connaissez certainement ce Conte de Noël de Charles Dickens, peut-être moins l’histoire autour de l’écriture du livre, les mobiles de l’auteur et l’influence que son conte a eu. Et si le film est une fiction autour, que cela me semble être un peu exagéré de le présenter comme « l’homme qui inventa Noël », de la petite recherche que j’avais faite, de ce que j’ai appris, il y a du vrai, tel que de son influence, de son impact sur le monde anglo-saxon, une facette sociale pour les fêtes de Noël d’alors. Si ce n’est que l’idée de départ c’était plus encourager de la générosité, susciter de l’empathie envers les vivants, de la « charité » au sens noble. Du moins, de ce que je me souviens du film, il est relaté le fait que les fêtes de fin d’année n’en étaient pas pour la plupart avant que le cœur et l’esprit à la fête soient influencés, suscités, ayant eu de l’effet sur plus de dons à des associations, à des œuvres, des orphelinats, et cetera, suite à la parution de son livre. Et de ce que je me souviens, je m’étais fait la réflexion que de nos jours son histoire serait peut-être autre, qu’il regretterait l’impact sur la planète, le mode de vie consumériste développé au fil du temps plus que des intentions charitables, la surexploitation des ressources, l’extinction de masse en cours, avec préoccupation systémique et peut-être aussi pour les animaux, pour les victimes, plus que susciter des élans de générosité à titre individuel.
Aussi, dans les préoccupations, il y a aussi la situation à Gaza, en Palestine, les divers conflits dans le monde, et la situation environnementale.
Et désolé de faire autant de digressions, mais cela me fait repenser à la responsabilité individuelle versus collective, et surtout ce que je trouve contestable dans le discours d’adeptes du « développement personnel », tel que la responsabilité individuelle par rapport à la maladie. Parce que même si en tout cas, l’effort individuel est important, que nous avons une responsabilité aussi envers nous-même, qu’il peut s’apprendre à écouter son corps et son âme, il y a certaines nuances et distinctions qu’il me semble importantes à faire. Je l’ai déjà évoqué d’une certaine façon, mais appliqué aux discours autour de la maladie, du risque de maladie, cela consiste à comprendre les causes environnementales, extérieures à soi, le cause à effet du point de vue le plus holistique possible.
Et en fait, je l’évoque car j’avais commencé à écouter une femme promouvoir son livre à propos de son expérience face à la maladie, évoquer son cheminement, sa prise de conscience de sa responsabilité vis à vis d’elle même, et ce qui m’a « titillé », m’est apparu contestable en partie, c’est le même refrain que d’aucuns tiennent en me semblant surestimer le pouvoir individuel et sous-estimant les diverses influences environnementales. Et il est certes plus facile d’identifier ce qui pose problème à soi, d’agir dessus que de partir dans des réflexions systémiques sur lesquelles on a peu d’emprise dans l’immédiat, mais sociologiquement, certaines études tendraient à démontrer les effets de la précarité, et que de ce point de vue c’est une forme d’inconscience d’autant insister uniquement sur le pouvoir par soi.Je veux dire, je suis pour encourager les gens à prendre soin d’eux, à cultiver la conscience de ce qui ne va pas dans leur vie, à s’appliquer à des solutions, à de ce qui peut être constructif, à poursuivre leur cheminement personnel. Surtout que je pense dommage de ne pas évoquer alors le souci collectif, systémique, l’idée « dans quel but, pour quelle fin ? » au niveau collectif, social, de manquer de perspective par rapport aux soucis sociaux, les imbrications avec les « politiques économiques », le souci de pérennité pour la civilisation. Voire entre autre des études évoquées au cours du film « InterReflections » (des sous-titres français peuvent être activés (cliquer sur « CC » à droite du réglage du volume et sélectionner la langue de votre choix)) : https://www.interreflectionsmovie.com/watch
Et : Richard Wilkinson : Comment les inégalités économiques nuisent aux sociétés : https://www.youtube.com/watch?v=cZ7LzE3u7Bw&list=PL9C4E9847954BBFF4&index=50
Pour le dire autrement, mon souci, c’est que le discours de certains « adeptes du développement personnel », pas tous, me donnent l’impression de ne pas avoir bien conscience que la planète est malade à cause, d’une certaine façon, des individualistes, d’un système d’individualistes inconscients du souci systémique et de la responsabilité vis à vis des animaux, de l’ensemble du vivant, et que même si il est important de reprendre le pouvoir sur soi, il faudrait voir au-delà d’un problème particulier. C’est mieux d’être bien dans sa peau en tout cas, mais à quoi cela vous servira-t-il si tout s’effondre autour de vous, si bien portant ou mal portant, vous n’avez plus que quelques années à vivre du fait que nous ayons pas été à la hauteur des problèmes collectifs ?
Et puis en fait, si on considère que la maladie est une chance de remise en question, si on suit cette logique jusqu’au bout, quand on comprend que la « planète » est malade d’un certain point de vue, autant l’appliquer aussi à une façon de reconsidérer le système, le fonctionnement du monde humain. « Chance » qu’aurait pu saisir le « monde » au moment de la covid 19, si l’on peut dire.
Donc, en fait, la logique de la dame appliqué au « monde » a de quoi faire relativiser les discours des « adeptes du développement personnel », dont le sien, ou leur faire prendre conscience qu’en allant jusqu’au bout de la remise en question, il faudrait considérer la maladie de façon encore plus holistique, aller au-delà de son problème particulier.
D’autant que ce qui est « vrai » pour un souci particulier ne l’est pas toujours du point de vue holistique, ou peut être considéré autrement.
Par exemple, si il est « subversif » que les gens reprennent le pouvoir sur eux par rapport à des intérêts marchands, c’est relatif si cela conduit à des attitudes qui favorisent par des chemins de traverse le néolibéralisme, et c’est vraiment subversif, ou disons plus subversif de remettre en question le fonctionnement systémique, d’avoir une idée claire en tête, de « dans quel but, pour quelle fin ? » sur le plan systémique, d’un point de vue le plus holistique possible.Et je me répète, mais sachant que du point de vue holistique, il faudrait une révolution systémique d’une manière ou d’une autre, par et avec des gens conscients de l’importance de révolutionner le système, de résoudre le souci collectif, je pense que ma critique est pertinente.
Pour le dire autrement, si tout le monde faisait comme elle, si c’était reproductible par tous, il y aurait sûrement moins de maladies et moins de malades, et peut-être que cela aurait un effet pour du mieux être collectif de cause à effets, par effet boule de neige, par synergie, mais si et seulement si il est compris le souci systémique, les imbrications, le besoin d’un nouveau système économique. Dans le cas contraire, de fortes chances d’être comme une guérie face à un événement cataclysmique qui la fera elle et nous tous mourir, contre lequel elle et nous ne pourrons rien.
Et que paradoxalement, elle aura eu raison de se considérer responsable de ce qui lui arrive, à elle et aux autres, mais responsable pour le sort collectif, de n’avoir pas compris le souci pour la vie sur la planète, systémique, les imbrications systémiques, ou de l’avoir sous-estimé, de n’avoir participé à « guérir la planète », l’environnement, ou en tout cas ne pas polluer encore plus.
Et vous me trouverez, me trouvez peut-être dur et arrogant. Je veux dire, bien entendu, tant mieux si son expérience individuelle sert à d’autres pour ne pas tomber malade ou se guérir, juste que voilou.Et déjà partagé le lien, mais si je devais faire un autre parallèle, c’est un peu comme les travailleurs du monde de la culture qui pensent que c’est leur faute si ils ne vivent pas de leur passion, alors que c’est plus « compliqué », tel qu’expliqué par l’économiste philosophe Frédéric Lordon : Garantie économique générale et production culturelle : https://blog.mondediplo.net/garantie-economique-generale-et-production
Et en tout cas, je trouve « écartelant » les discours qui responsabilisent l’individuel vis à vis de lui-même sans comprendre ou sans évoquer les imbrications systémiques, le souci systémique, plus holistique, vis à vis du collectif.
Et vous pourriez me dire, me répliquer : comme évoquer le souci systémique sans évoquer la responsabilité individuel, en fait.
Sauf que si vous m’avez bien compris, c’est pour cela que je l’évoque, que j’évoque les deux facettes, le besoin d’individus qui élèvent leur niveau de conscience, comprennent les soucis pour la santé personnelle et collective, impulsent un changement de système, une révolution politique et économique, le besoin de comprendre « dans quel but, pour quelle fin », d’avoir conscience du souci systémique, des interactions, des synergies, du problème collectif.
Et je puis comprendre que certains se sentent « dépassés », cultivent la philosophie « carpe diem »,
mais j’en arrive à me dire que peut-être aussi surtout que c’est signe que la plupart des gens sous-estiment la gravité de la crise climatique, écologique, les écocides et leurs implications, leurs conséquences.
Je me méfie des résultats de sondage, d’autant que des opinions peuvent évoluer, j’ai en tête une étude déplorant un grande % de climato-sceptiques et évoquant ce qui serait la sous-estimation de presque la majorité du point de vue de spécialistes du sujet.
Quand vous ne vous informez pas dessus, ne connaissez pas les controverses et surtout un aspect probablement incontrôlable de nos jours du fait des limites dépassées, vous êtes peut-être de ces certains se disant que l’humanité s’adaptera peut-être d’une façon ou d’une autre.
On pourrait imaginer diverses possibilités de fonctionner pour « s’adapter » en théorie. Sauf que jusqu’à quel point aura-t-on réussi à prévoir et anticiper les catastrophes ? Une partie du problème est que sans être proactif, il y a renforcement des effets dévastateurs, il a déjà été trop attendu, et si l’humanité continue avec le genre d’état d’esprit qui consiste à attendre de voir, d’être au pied du mur, d’avoir heurté l’iceberg, c’est « contre-productif », inconscient.
Et j’ai l’impression que le principal souci pour en faire prendre conscience, prendre conscience des implications concrètes, c’est que beaucoup de gens ignorent toutes les implications, les causes à effets, ont été intoxiqués par le climato-scepticisme, mal sensibilisés par la « culture populaire », les médias de masse, et cetera.
Un message trouvé sur le compte d’un « doomer » : https://twitter.com/EliotJacobson/status/1724206836226879496
« Un alarmiste est quelqu’un qui crie au feu dans un théâtre bondé s’il n’y a pas d’incendie. Mais si le bâtiment est en feu, il dit simplement la vérité. »
Et la « vérité » par rapport au dérèglement climatique, c’est diverses catastrophes en cours et à venir dans les semaines, mois, années : Top 40 des impacts du changement climatique : https://climatecasino-net.translate.goog/2021/10/top-40-impacts-of-climate-change/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
Peut-être que pour certains ce n’est pas aussi palpable que d’être face à un incendie, même si quand on s’informe bien, divers incendies auraient été ravageurs en partie du fait du dérèglement climatique, quand bien même il est possible d’apprendre des « erreurs », de s’adapter dans une certaine limite, que des solutions peuvent être mises en place pour agir plus rapidement et limiter l’impact.
Et au passage, le dérèglement climatique est aussi un bon exemple autour des faits et l’interprétation des faits, des biais conduisant à de mauvaises interprétations des faits, de la part de gens que j’avais trouvé plutôt attentif, « précautionneux », considéré comme des esprits « conscients », éclairés sur d’autres sujets, mais qui se sont fait avoir par du climato-scepticisme et des sophismes.
Tel un aspirant à la présidentielle française d’un parti « dissident » qui ne m’avait pas convaincu par son programme politique, qui ne me semblait pas aller assez loin dans la remise en question systémique mais qui avait fait des conférences que j’avais trouvées assez pertinentes, mais qui s’est mis à relayer il y a quelques mois des publications relativisant les incendies en Grèce et compagnie, avant les mégas incendies au Canada, par le prisme relativiste climato-sceptique.
A mon sens, son tort, leur tort était de sembler inconscient de la cause à effets du dérèglement climatique et d’ergoter autour du nombre d’incendies par année, évoquer des statistiques sorties de leur contexte pour servir une démonstration de sophiste et non pas une bonne compréhension des effets du réchauffement, le renforcement délétère. Je n’ai pas retrouvé l’article qui critiquait et argumentait en détail contre les thèses relativistes de ce genre de climato-sceptiques. Si vous voulez approfondir, vous pourrez trouver facilement diverses publications évoquant « pourquoi le réchauffement climatique est impliqué, même si la plupart des feux sont d’origine humaine ». Et un peu de bon sens suffit à comprendre que du réchauffement accroît les emprises aux étincelles et décuple les effets, même si des politiques liées aux forêts, à la gestion des forêts, ont aussi un rôle direct dans un certain nombre de cas : La forêt, l’incendie et la carte : https://www.revue-ballast.fr/la-foret-lincendie-et-la-carte/Et déjà évoqué le souci du réchauffement climatique, ce genre de considération, de questionnement avec piste de réponse, mais je me requestionne sur ce qui fait que des gens comme Carl Sagan témoignaient devant le Congrès en 1985 sur le changement climatique malgré le peu d’implications directes à leur époque, et l’« inconscience » de nos jours malgré tout un tas de catastrophes climatiques rapportées. Étaient-ils plus prévoyant, sommes-nous devenus plus « court-termiste » ?
Alors pour être juste, il y a toujours des gens comme Carl Sagan, des scientifiques en rébellion, qui font de leur mieux pour essayer de faire bouger les lignes, d’éveiller les consciences, de sensibiliser politiques et citoyens.
Cet épisode 35 du podcast « Révolution Maintenant ! » évoque le souci des intérêts financiers, des lobbies aux intérêts particuliers : https://www.revolutionnow.live/episodes/episode34-staycationing-9jlk7-kbr23-98fgl-fngdf-jn9pp-zsp5y-mzpbc
Aussi, toujours est-il que quand je vois que collectivement, « on est pas rendu », j’ai la sensation d’être sur le Titanic après l’impact fatidique, sur un bateau en train de sombrer pendant que tout un chacun se divertit, semblant inconscient du drame en cours malgré la flagrance ; ou dans le film « Melancholia », ou dans « Don’t Look Up : Déni cosmique ».
Et ce qui, avec le fait que pour un grand nombre, tant que pas d’évolution dans leur consommation, leur éthique, va avec les « fêtes » de fin d’année, du fait de mon souci pour les animaux, et des liens, imbrications avec le dérèglement climatique, renforce mes préoccupations, mon indignation, ma révolte, le fait que cela ne m’est plus des fêtes.
Ce qui est le cas depuis plusieurs années déjà, en fait. J’en ai écrit un texte poétique l’année dernière, accompagné d’un essai de récitation et de réflexions : Poème « Que faisons-nous ? » et réflexions pour les fêtes de fin d’année : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/poeme-que-faisons-nous-et-reflexions-pour-les-fetes-de-fin-dannee/
Pour revenir sur la sensation, la métaphore « Don’t Look Up : Déni cosmique » me semble assez appropriée, dont des interviews des scientifiques, et surtout de la fin, surtout une phrase à laquelle je pense souvent et que je trouve très forte, appropriée : https://www.youtube.com/watch?v=4-zv5Cvg6pM
Au passage, quelques articles :
“Déni cosmique” : le cadeau de Noël empoisonné de Netflix : https://mrmondialisation.org/deni-cosmique-le-cadeau-de-noel-empoisonne-de-netflix/
Top 9 des pires arguments climatosceptiques débunkés : https://mrmondialisation.org/top-9-pire-arguments-climatosceptiques/
Top 5 des méthodes de greenwashing à détecter : https://mrmondialisation.org/pire-methodes-greenwashing/
Tribune : Urgence écologique, on nous roule dans la farine ! : https://mrmondialisation.org/tribune-urgence-ecologique-on-nous-roule-dans-la-farine/
Je suis Climatologue. Don’t Look Up expose la Folie que j’observe chaque jour ! : https://mrmondialisation.org/je-suis-climatologue-dont-look-up-expose-la-folie-que-jobserve-chaque-jour/
Enfin, je pense avoir évoqué tout ce que je comptais évoquer aujourd’hui. J’imagine que vous n’avez pas encore eu le temps de lire tout ce que je vous ai suggéré les précédentes semaines, que vous aurez encore plus du mal à tout lire du pavé que je viens d’écrire, ainsi que de consulter tous les liens. Néanmoins, c’est fait, et si vous êtes encore à me lire, je vous remercie de votre attention, d’avoir pris le temps de lire mes pérégrinations dans la sphère de la pensée, les réflexions.
J’essayerai de faire plus court la semaine prochaine, d’évoquer d’autres sujets ou de partager juste une création, je me suis suffisamment épanché, encore que pour être en cohérence avec l’idée de cesser les diversions tant que nous ne nous préoccupons pas des fondamentaux pour une pérennité de civilisation, je devrais faire grève générale illimitée, m’y appliquer. Pas évident de restreindre sa curiosité, sa soif de partage.
D’ailleurs, je rajoute un dernier lien pour aujourd’hui. J’ai appris au cours d’une pause d’écriture la mort de Karl Tremblay, le chanteur du groupe des « Cowboys fringants » dont j’ai adoré des chansons, tels que : 8 secondes : https://deezer.page.link/NgbRxmf36KmLWhpi8
Et Plus rien : https://deezer.page.link/7tFED67amcuccZg4A
Vidéoclip de Plus rien : https://www.youtube.com/watch?v=ZMxAdn7w0fY
Et j’ai envie de lui rendre hommage en évoquant de ces chansons. C’est fait. Paix à son âme, repose en paix l’Artiste, condoléances à la famille.
À la semaine prochaine !
Photographie montage graphique d’illustration trouvé sur : https://pixabay.com/fr/illustrations/horloge-mains-espace-temps-5842395/
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24 novembre 2023 à 10h20 #443
Bonjour,
aujourd’hui c’est l’anniversaire de madame Emeline, l’Artiste du journal de Personne qui info-scénarise l’actualité depuis plus d’une décennie,
alors bon anniversaire, meilleurs vœux Emeline.
Quelques vidéos autour de la thématique de l’anniversaire qu’elle a faite : https://www.youtube.com/@lejournaldepersonne/search?query=anniversaire
Cela me fait penser que j’avais pour projet d’écrire une histoire dans un univers post-apocalyptique à la sauce heroic fantasy végane antispéciste orchestrée autour des pérégrinations d’une troupe de théâtre, avec pour « protagoniste » la troupe de théâtre où l’héroïne, l’actrice principale de la troupe serait inspirée de son info-scénario, serait une Personne mystérieuse inspirant une révolution de consciences, et de l’offrir pour un de ses anniversaires. Je l’évoque au risque de gâcher une future surprise, car à force de m’éparpiller sur les projets d’écriture, que cela fait pas mal de temps que je l’ai laissé reposer, je ne sais pas si j’aurai le courage de reprendre et continuer ce que j’avais écrit, d’autant que j’avais écrit le début sous forme de scénario de bande dessinée et que mon intention c’est d’en faire un roman en changeant du background, du « bestiaire », ce qui me semble plus difficile que d’écrire une toute nouvelle histoire. Encore que, tiens, pour l’occasion, je me motive, je vais m’attacher à écrire le début comme si c’était une nouvelle histoire et j’essayerai de la continuer pour vous partager la suite au fil des vendredis, parmi les réflexions, les pensées, les envolées, diverses créations que je vous y partagerai.
Bref, donc voici l’introduction, le début :
Titre provisoire : Dans l’ombre du monde
Dans la pièce centrale, la pièce principale d’une très grande caravane aéroglissant au-dessus d’un chemin d’herbes séchées entouré d’un paysage désertique, quelques arbres çà et là survivant, une petite troupe de théâtre est rassemblée pour répéter une scène. La caravane est décorée d’une peinture abstraite si ce n’est en titre « La troupe à Persona Che ». La pièce est composée d’une fenêtre sur chaque mur et une au plafond. Le plancher est en bois, les fenêtres des murs couvertes d’épais rideaux blancs et celle du plafond est en verre opacifiant, instaurant une atmosphère diaphane.
« Diantre, fichtre, le malin a-t-il rongé la vie sur terre,
qu’est-ce qui a pris le bon sens de nos ancêtres
pour ne pas faire corps avec les idéaux nécessaires
aux enjeux de civilisation, l’épanouissement de l’être ;
à la place provoquer un cataclysme, instaurer un enfer
et nous le léguer pour des générations, tel un errement sans fin dans le désert ? »Sermonne une personne masquée, baptisée Persona Che, vêtue d’une djellaba blanche, marchant autour d’une lampe de chevet trônant au milieu de la pièce, posée sur un tapis en lin.
« Ce doit être la faute aux gobules et aux dragonzards
qui se sont alliés à des fées du néant pour se venger
de la maltraitance qu’a fait subir l’humanité
à diverses formes de vie, dont eux aux phares ? »Suggère, sur un ton candide, Adam, un grand homme au crâne rasé, au teint basané, vêtu d’habits bleus foncés et d’une cape blanche, semblant comme contemplatif face à une des fenêtres.
« Des bouc émissaires, encore et toujours,
c’est facile pour se défausser de ses responsabilités !
Quand bien même il y aurait du vrai,
quand tu comprends que pour faire le jour,
il faut de la poussière de fée,
tu ne restes pas là à attendre la fin des temps
à se regarder dans blanc des yeux, sans chant,
que d’autres fassent l’élan pour en invoquer ! »Réplique Uriana, une femme au teint aussi basané, aux cheveux de jais, vêtue d’une toge violette, assise en position de lotus, dos au mur, non loin d’Adam.
Persona Che : « Tout à fait ! Mais ce qui a été fait ou pas fait,
nous ne pouvons revenir en arrière,
ainsi est l’état des lieux, de l’ère,
l’expression du dépit est cathartique, c’est fait,
maintenant, à nous de faire en sorte
que le monde se porte mieux,
de la terre aux cieux et la cohorte. »Uriana : « Ceci dit, pour le moment, en mon âme, j’ai froid comme jamais… Comme si j’errais en haut d’une montagne où souffle un grand blizzard, mais non, ce n’est pas ça.
J’ai faim comme une affamée, comme si, pour me rassasier, il me fallait manger tout un tonneau de pommes de terre, de haricots rouges et d’omelettes véganes où il est laissé les poules faire leur vie et leurs œufs à elles, jusqu’à l’éclosion, mais non, ce n’est pas ça.
Je…
Je me sens mourir ? Oui, en quelque sorte, c’est ça ? »
Adam se tournant vers elle, l’air affolé : « Tu… tu te transformes en vampire ?
Ou tu as besoin que je te frictionne les épaules à t’en faire sourire ? »Uriana : « Ainsi mourut le monde ? De questions et de réponses sans rien faire ?! »
Adam : « Je ne suis pas docteur ! Et même, pour bien faire,
ne faut-il pas d’abord bien diagnostiquer ?! »Persona Che : « Allons, allons, il y a des troubles forces en présence,
il faut lutter contre l’état de torpeur,
par des idées claires, systémiques, faire briller la bougie de l’espérance,
tel un phare, du terreau nourrissant, transformant un désert en jardin pour fleurs. »Uriana : « Oui, compostons, nourrissons les vers,
débattons-nous à de petits gestes pendant que les ennemis
de diverses formes de vie font perdurer l’avènement de leur ère,
nous serons remerciés de leur avoir fichu la paix par des tombes, sans préavis ! »Adam, indigné : « Que de cynisme, de sarcasmes ! A m’en tuer !
Car en tout cas, les petits gestes, les petits rien comptent au fil des saisons,
ont leur rôle, même si il ne faut certes pas s’en contenter !
Ce n’est pas tant un risque de diversion de l’essentiel, non ? »Persona Che : « Oui, vous avez tous les deux raisons d’une certaine façon,
les petits gestes comptent, et en même temps il y a un souci de fond,
un souci de paradigme, une révolution à impulser ! »Adam, sur le ton de la panique : « Le monde à feu et à sang, des têtes à couper ? »
Uriana, amusée : « Pff… Il y a révolution et Révolution,
c’est un terme sujet à polysémie,
et croquer ou ne pas croquer la pomme, telle n’est pas la question ?!
Je veux dire, il faut faire preuve de stratégie
pour ne pas être contre-productif, éviter de faire trop de mal,
mais d’une certaine façon, ne s’agit-il pas de Révolution, au final ? »Adam, l’air rassuré, se tournant vers Persona Che qui avait levé la tête vers la fenêtre du plafond après s’être arrêtée de marcher :
« D’accord, je comprends l’intention, mais comment on fait ?
On procède, pour commencer, en semant des graines à réveil, à éveiller ? »Persona Che : « Plus ou moins, mais pour l’instant, commençons par méditer,
en cercle autour de la lampe, chacun en position du lotus, confortablement posé,
et quand je dis chacun, vous aussi Lugh et Olith, qui comme spectateurs avez écouté. »Au moment de s’adresser à eux, Persona Che baissa la tête dans leur direction. Ils étaient assis sur une planche arrondie, adossée à un coin, formant une sorte de banc.
Lugh est un homme d’apparence jeune, peau blanchâtre, une paire de lunettes noire fichée sur le nez, vêtu d’une chemise et d’un pantalon noirs. Olith est une femme d’apparence jeune, peau aussi blanchâtre, mais vêtue de manière un peu plus extravagante, à commencer par un couvre chef en fleurs de papier et une paire de lunettes en forme de losange, puis une robe bariolée et enfin des chaussures noires recouvertes d’étoiles rouges.
Lugh et Olith applaudirent comme pour saluer la fin de représentation d’une scène avant de venir s’asseoir entre Persona Che et Adam.
Olith, au moment de s’asseoir : « Génial, j’adore particulièrement cette nouvelle scène,
j’espère qu’à Ripas Realmont ils sauront apprécier, qu’ils en auront pas de peine,
et surtout que cela les fera réfléchir sur leur organisation,
et que les gardiens comprendront l’intention, la remise en question,
nous laisseront continuer nos représentations. »Persona Che : « Nous ferons une première en petit comité, en discrétion,
autant s’appliquer à soi nos paroles, en commençant par une bonne stratégie ! »Lugh : « Oui, mais sachant qu’on ne peut prévoir toutes les réactions,
peut-être tout simplement exprimer au plus de monde ce que nous pensons,
ou / et suivre son instinct, et advienne qu’adviendra de cause à effets, sur les parvis ? »Persona Che : « Peut-être, en tout cas les premières représentations se feront en petit comité,
face à des camarade de quand j’y étais,
n’oubliez pas qu’ il y aura de l’interaction avec les spectateurs,
du moins que nous écouterons de leur avis, de leurs préoccupations,
et pour le moment, apaisons nos cœurs,
en silence, méditons ! »Lugh sembla vouloir répliquer puis soupira et ferma les yeux, se plongea en état méditatif dans la foulée des autres.
À suivre
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1 décembre 2023 à 11h04 #444
Aujourd’hui je comptais évoquer un sujet que j’avais hésité à aborder la semaine dernière. Parce que qui dit anniversaire, dit en général gâteau, et qui fait gâteau, utilise en général du sucre, à moins de suivre un régime spécial par rapport à la « norme » de la civilisation actuelle. Et j’avais aussi hésité à partager des recettes de gâteaux végans sans aborder le souci lié à la consommation du sucre, tel que je l’avais fait au cours de cette vidéo : Recette de Tarte crue à la crème d’avocat et au citron vert : https://www.youtube.com/watch?v=LVDtIQ7DnGE&list=PLWG3MhJ7E0kjmx-Ti1ZSfgsa1JBlMIXeB&index=5&pp=iAQB
mais je m’étais dit que ce serait mieux de l’évoquer un de ces jours, un autre jour, tel qu’aujourd’hui.
Ceci écrit, ayant sûrement mangé plus de sucreries dans ma jeunesse qu’il faudrait sur toute une vive, faisant toujours à certaines occasions des gâteaux et chocolats végans pas mal sucrés, je ne suis probablement pas des plus « légitimes » pour critiquer son utilisation. Toutefois, je pense au propos du capitaine Paul Watson ancré dans son livre « Urgence ! Il faut sauver les océans », sur le fait qu’avoir certaines contradictions n’empêche pas d’avoir raison dans son propos, sur ce qu’il faudrait faire. Et puis ma mère ayant un risque de diabète, je m’intéresse de plus en plus aux alternatives « sans sucre ajouté » (et sans édulcorant), telle que pour la galette des rois : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/recette-de-galette-des-rois-sante/
ainsi qu’à faire des « biscuits santé » aussi pour moi : https://www.lacuisinedejeanphilippe.com/recipe/biscuits-sante-a-lavoine/
Au passage, pour cette recette, vous pouvez remplacer les bananes par deux petits pots de compote (équivalent à environ 200 g de compotes, sans sucre ajouté), les datte hachées par des raisins secs, mettre un peu plus de beurre d’arachide et de flocons d’avoine, faire 12 boules que vous aplatissez avec un sceau et espacez sur un tapis de cuisson, avant d’enfourner et de cuire environ 20 minutes à 180 °.
Bref, on m’avait offert « Le mal du sucre » de Danièle Starenkyj, qui évoque le souci autour, comprenant les scandales pour sa production à l’époque de l’esclavagisme ; le souci du « lobby du sucre » ; dont je vous recommande la lecture. Si vous ne le trouvez pas, d’autres livres évoquent le souci et proposent aussi certainement des alternatives. Et à savoir que d’aucuns vont jusqu’à présenter l’utilisation du sucre comme le mal du siècle ou un des plus grands maux pour la santé. Je n’ai pas retrouvé le documentaire qui l’évoque, je me souviens surtout des propos alarmistes du fait de son utilisation ayant tendance à provoquer de la surconsommation et des mauvais effets sur la santé sur le long terme. Toujours est-il que si vous n’avez pas de livres sous la main ni dans une bibliothèque qui serait proche de chez vous, voulez approfondir, j’en ai pas vu un récemment donc je ne puis vous en conseiller un en particulier, mais vous trouverez divers documentaires et autres vidéos évoquant les effets nocifs liés à la consommation de sucre.
Ensuite, à propos du souci lié à des lobbies non éthiques, de la tendance à la division par secteurs d’activité et de ses effets, intérêts des corporations, de la défense d’intérêts par « copinage » et des potentiels soucis qui en découlent, j’ai récemment entendu des propos et vu des publications qui ont renforcé mon indignation, me ramènent aux critiques systémiques, d’un état d’esprit lié, dont d’un manque d’éthique, d’une certaine forme d’inconscience.
Dans le genre, la bêtise d’un « défenseur des arbres » peu soucieux de la vie animale. Sachant que bio ou pas, quelqu’un de vraiment soucieux de la vie animale défend le véganisme antispécisme, devient végan et ne fait pas la promotion de l’exploitation des animaux non humain et de ce qui en découle à des fins de consommation, point barre.
Un militant d’une association végane antispéciste écologiste le synthétise très bien, l’explique très bien : https://www.instagram.com/reel/C0EaSyNCeMx/
Voilou, ça, c’est dit, très bien exprimé.
Un peu dans un autre genre, j’ai vu passer des titres que j’ai trouvés un peu pompeux, avec des accroches du genre « il est vital de faire ceci », « vital de faire cela », manquant de relativiser par rapport aux problèmes de fond et potentielles solutions dans l’absolu, pour de la « pérennité de civilisation », même si c’est très relatif à l’aune du dérèglement climatique et des effets de rétroactions, du fait de « paliers », des « limites planétaires » qui seraient franchies.
Alors je comprends que dans l’état actuel chacun compose avec diverses contraintes, juste que cela m’agace toujours quand il n’est pas remis en question l’essence du système telle que l’a critiqué Peter Joseph a plusieurs reprises au cours de son podcast « Révolution Maintenant ! » : https://www.revolutionnow.live/episodes
Et puis qu’il est sous-estimé la gravité de la crise écologique, l’urgence avec un côté « déjà trop tard », de même que sous-estimé l’importance de la cause animale par certains.
Et j’ai déjà évoqué le souci lié aux diversions tout en évoquant l’intérêt de « s’aérer l’esprit », de suivre son chemin « en son âme et conscience », de se cultiver et de « s’amuser » de manière « responsable », de préférence en cohérence avec son éthique, laissant entendre que pouvait y avoir synergie et que tout ne devait pas forcément toujours être militant, juste que tout cela me ramène au coup de vers la fin du film « Don’t Look Up : Déni cosmique », reflétant métaphoriquement une humanité qui n’a collectivement pas su dire stop, s’est laissée guider par des intérêts qui ne faisaient pas tant l’intérêt pour eux/nous et les autres formes de vie sur terre. Et que je trouve que c’est déplorable.
Après, il y a la théorie et la pratique, de quoi se sentir démuni à titre personnel face au déroulement de l’Histoire du monde, de la planète.
Philosophiquement, il y a l’idéal de la Zoopolis, de l’antispécisme, et dans les idées de « système alternatif » sur le plan « économique », il y a le modèle d’une économie qui serait vraiment économique évoqué par Peter Joseph, et tout en revenant un peu au même dans l’intention anticapitaliste, peut-être surtout stratégie d’accroche différente, qui pourrait être complémentaire d’une certaine façon au sens de palier, j’ai déjà partagé un article d’un économiste philosophe, de Frédéric Lordon, qui s’est intéressé à ses / leurs travaux et en a évoqué l’intérêt, et si vous ne connaissez pas encore, je vous invite à écouter des conférences de Bernard Friot et du réseau salariat autour de l’idée du « salaire à vie », des sécurités sociales multi sectorielles qui pourraient être « orientées éthiquement ».
Leur site : https://www.reseau-salariat.info/
Leur chaîne YouTube : https://www.youtube.com/@ReseauSalariat
Un fil de discussion que je leur avais consacré : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/conference-gesticulee-je-veux-decider-du-travail-retraite-salaire-a-vie/
Enfin, il y a d’autres sujets que je m’étais dit que j’évoquerais aujourd’hui, mais la tragédie en cours à Gaza, les « fêtes » de fin d’année qui sont de plus en plus proches et l’actualité lié au réchauffement climatique, les écocides, font que présentement je n’ai pas envie de plus m’épancher sur d’autres sujets. Et puis avec les divers liens que j’ai déjà partagés, je me dis que vous aurez certainement pas le temps de tout consulter.
Aussi, j’ai pas trop le cœur non plus pour le moment, pour aujourd’hui, à continuer l’histoire que j’ai commencé la semaine dernière, mais pour « la route », je vais quand même essayer de la continuer là tout de suite, de vous partager de ce que je vais écrire, alors voilou :
Suite de : Dans l’ombre du monde
Lugh eut du mal à tenir en place vers la fin de la séance de méditation, ses pensées et émotions liées revenant en trombe, s’étant particulièrement imprégné des propos d’Uriana, de ses ondes d’aspirante révolutionnaire particulièrement bien incarnée. En entrouvrant les yeux avant le reste de la troupe, sa mire se posa sur Persona Che qui avait gardé son masque, puis sur Uriana qui affichait un air serein.
Persona Che, toujours en position du lotus, alors que les autres détendaient leurs jambes : « Je sens que tu es tracassé, Lugh. »
Lugh : « Tu as un sixième sens très développé, et je suis admiratif devant ta capacité à retrouver un état de zénitude malgré les soucis et l’envie de renverser l’ordre social, et peut-être que tu as su dompter en toi la partie rebelle pour t’en servir comme d’une alliée, mais toujours est-il que votre pièce résonne en mon âme, et j’ai toujours du mal à accepter l’idée de ce que nous avons fait à notre planète en tant qu’espèce, même si c’est plus histoire de fonctionnement de civilisation qui aurait pu être autre et de puissants inconscients de facto. »
Persona Che : « Si la séance s’était terminée quelques minutes plus tôt, te considérerais-tu plus troublé que nous ? »
Lugh : « Euh, peut-être pas, je ne suis pas certain, si ce n’est en théorie peut-être pas, mais euh… »
Persona Che : « En tout cas, il est normal d’être ému quand le monde va mal, et ce n’est pas de l’indifférence que de prendre le temps de se reposer, c’est ainsi que l’on navigue en eaux troubles, ou présentement une résilience pour que le monde de demain soit à la hauteur de nos aspirations. »
Uriana : « Et n’oublie pas que la contenance est parfois une apparence, le jeu de théâtre nous permet de jouer dessus, qu’il est normal de ressentir diverses émotions au cours d’une même journée. »
Persona Che : « Et si tu as de nouveau besoin d’exorciser ce qui te tracasse, faisons une séance de questions réponses à brûle pourpoint ? Le même genre d’exercice que nous proposons à des spectateurs. Olith, tu serais prête à faire l’inquisitrice ? »
Lugh : « Euh, ben, je trouve en général intéressant les propos tenus au cours de ces séances, mais aussi délicat et sujet à débats. Je veux dire : j’aime bien l’improvisation mais en matière de penser, il vaut mieux pouvoir prendre le temps, à partir d’une matière à penser conséquente pour certains sujets, et puis de disserter autour d’une matière à penser commune quand on discute, ce qui est tout l’intérêt de l’interaction avec les spectateurs qui voient une scène commune, même si leurs perceptions et compréhension peuvent diverger, mais aussi parfois rend difficile une quête de vérité si il leur manque des clés de compréhension, des connaissances, si je puis dire. »
Olith : « Fais pas ton rabat joie, allez, prête toi au jeu ! Je suis prête à dégainer les questions, à toi de mettre ton gilet pare-bafariboles si tu veux être le plus juste possible, mais ne t’en veux pas trop si tu dis des bêtises. L’essentiel en l’occurrence c’est que cela pourrait permettre de te défouler ? »
Lugh : « Hum, le défouloir pourrait aussi renforcer ma frustration, au final ? »
Persona Che : « Fais comme tu le sens ! »
Lugh : « Oui, bon, nous sommes entre nous, alors d’accord ! »
Olith : « Chic ! Alors, euh :
Si tu pouvais remonter dans le temps, que ferais-tu ? »
Lugh : « J’alerterais qu’une catastrophe est en cours, que si ils n’en prennent pas acte et ne changent pas le fonctionnement de leur civilisation, le fonctionnement de leur économie, ne prennent pas plus soin de leur environnement et de la vie des animaux, ce sera terrible pour tous, qu’importe les bunkers, mais c’est ce que beaucoup ont cherché à faire, alors euh… J’essayerais de monter un groupe ayant une stratégie de changement qui serait efficace ! »
Olith : « C’est-à-dire ? Et tu ne penses pas que celles et ceux qui ont cherché à sensibiliser comme tu penses qu’il faudrait, ont réfléchi aux stratégies possibles ? »
Lugh : « Oui, ben, euh, si je pouvais remonter dans le temps, ce serait grâce à une machine ? Je pourrais alors amener d’autres gens à voyager dans le temps avec moi, les sur-motiver en constatant l’état catastrophique si nous continuons à ne pas arriver à faire ce qu’il faudrait en théorie, et puis je pourrais permettre au groupe d’avoir les moyens de ses ambitions ? Et puis je sensibiliserais à l’alimentation végétalienne aux racines de l’humanité ! »
Olith : « Et si ton groupe était infiltré par de mauvaises graines ? »
Lugh : « Si ils comprennent que pour leur bien être ils ont tout intérêt à se soucier du bien être collectif, pas de risque ? »
Olith : « Et si ils étaient mus par le mal radical ? »
Lugh : « Euh, j’essayerais de mettre en place un protocole qui les empêche de sévir ? Qui assure que le groupe reste au service de nos idéaux, de l’objectif ? »
Olith : « Es-tu certain de pouvoir tout prévoir, les réactions en chaîne ? »
Lugh : « Euh, je ne suis pas certain de pouvoir prévoir tous les imprévus, et il y a probablement des forces en présence liés aux rouages systémiques de l’époque que j’aurais du mal à raisonner, mais je suis certain que si je prends le temps de pouvoir penser une stratégie et les moyens pour l’appliquer, de grandes chances de succès. »
Olith : « A quoi bon y penser vu qu’on n’a pas de machine à remonter le temps ? »
Lugh : « Euh… Tu te fiches de moi ? C’est un exercice de l’esprit que tu m’as posé ! »
Olith : « Et tu y as répondu volontiers, mais à quoi bon ? »
Lugh : « Euh, réfléchir sur ce qui aurait dû être fait dans le passé peut permettre de réfléchir sur ce que nous pourrions faire actuellement ? Même si la situation est différente, il y a de l’objectif commun. Après, peut-être que je me cherche des excuses à la rêverie que tu as suscitée, en tout cas, je pense que c’est moins vain que s’accommoder d’une situation pourtant pas commode, façon de parler ! »
Olith : « Certes ! Mais si la situation est catastrophique, qu’importe les bonnes volontés, à quoi bon ? »
Lugh : « Garder la tête haute ? Avoir le sentiment d’avoir fait de son mieux, d’avoir été cohérent avec soi, la conscience bien éveillée ? »
Olith : « Tu crois à la vie après la mort ? »
Lugh : « Je crois que ce que nous appelons la vie n’est qu’une étape, une étape où nous évoluons, si ce n’est qu’il y a une part de mystère que je ne m’explique pas. Je veux dire, je ne crois pas au concept de diable en tant qu’entité, je pense que tout être peut être influencé en bien ou en mal, mais je me demande si il n’y a pas des forces divergentes qui font que la source créatrice est-elle même en proie à… des difficultés ? Qu’il y a des oppositions, un je ne sais quoi qui fait que le monde n’est pas glop. »
Olith : « Tu serais enclin à la sainte colère ? »
Lugh : « Peut-être, mais je ne puis juger sans savoir tout ce qui se passe aux cieux, aussi, je crois malgré tout en la bienveillance et transcendance créatrice d’une force supérieure, à nous d’en être digne ? »
Olith : « Et si il était écrit qu’il fallait qu’il en soit ainsi pour élever son niveau de conscience, tels des enfants qui ont besoin de faire des expériences pour apprendre à se connaître ? »
Lugh : « Ce serait un peu couillon, non ? En tout cas, pas besoin de renforcer le mal et d’attendre d’expirer pour comprendre qu’il faudrait que les survivants comprennent les erreurs du système du passé et que nous pourrions faire autrement, non ? »
Olith : « Alors ? »
Lugh : « Alors quoi ? Tu veux que j’étaye ma thèse sur ce que je pense comment la société devrait s’organiser ? Là tout de suite ?
Olith : « Hu hu hu, pourquoi pas ! Mais non, je voulais dire : comment tu te sens ? Toujours contrarié ? »
Lugh : « Ah ! Euh… Je reste inquiet, tracassé, mais merci de m’avoir permis de m’épancher, ça va mieux ! »
À suivre
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8 décembre 2023 à 11h06 #445
Bonjour,
il y a diverses thématiques que j’aimerais encore aborder, mais je me pose toujours la question de l’intérêt de ce que je fais, de ce que je scribouille. Je veux dire, comme évoqué en introduction, laissé entendre avec la mention du renard et du Petit Prince, l’intention de ce fil de discussions est de m’épancher comme si je parlais d’ami à ami(e), de sensibiliser autour de ce qui me tient à cœur, et puis de là où ma curiosité et mes réflexions m’ont porté. Aussi, je ne pense pas faire de « crise existentielle » vis à vis de cette intention. Par contre, je suis dans une situation un peu délicate, et je me dis que de ce que j’écris me fait me divertir de mes propres problèmes. Au sens que je suis d’accord avec les critiques contre le système capitaliste néolibéral et le besoin de changement, de révolution de « l’économie politique », que je pense très bien les comprendre à les en soutenir, à en militer à mon niveau même si probablement vain, et que j’ai évoqué à plusieurs reprises des doc’s autour, et que j’aurais envie de continuer de claviarder pour évoquer des réflexions diverses et variées, et de partager divers contenus, de continuer, mais qu’en attendant, pour qui est un peu marginal comme moi, c’est pas évident de « faire sa place », de « vivre sa vie ». C’est certes plus « confortable » que d’être dans une région du monde en guerre ou soumis au déchaînement des éléments, mais on est pas plus « pérenne » que ne l’est le fonctionnement de la civilisation. Le genre de tracasserie qui freine les élans créatifs, les bonnes volontés.
Cela me fait penser à une vidéo du journal de Personne : « Ma précarité » : https://www.youtube.com/watch?v=hHczaoFaOgo
Alors, je ne suis pas en quête d’encouragements à faire ce que je fais, d’autant qu’en général, le lot d’encouragements et de compliments vient aussi avec des commentaires critiques, que je suis du genre à démarrer au quart de tour, au moins mentalement, à me laisser plus affecter par les critiques, et surtout que ma démarche depuis un certain temps consiste à dire ce qui je pense doit être dit, à exprimer pour servir à ma façon des idéaux. Juste que ma situation est un peu délicate, et plus je m’informe sur l’urgence climatique et les soucis de civilisation, plus je me dis qu’il faudrait réussir à impulser du changement, mais plus je constate aussi tout le côté « mission impossible » et ma propre finitude. Et il se pourrait que je déserte Internet du jour au lendemain.
Mon rêve, au sens de mon idéal de vie, serait de pouvoir « vivre d’amour et d’eau fraîche » dans une ère où l’humanité est végane, cultive la philosophie de la Zoopolis, se soucie de son environnement, des autres êtres vivants, s’organise par une « économie vraiment économique ».
A défaut, en « attendant sans attendre », ce serait de vivre dans une communauté du style EOTOPIA : https://www.eotopia.org/wordpress/fr/les-piliers/
Ou de participer à la fondation d’un écolieu « bâti » autour de piliers dont il est fait mention.
Mais il faut que d’autres soient aussi motivés pour cet objectif, et avoir les moyens de concrétiser.Bref, « en attendant », sans attendre, ma situation actuelle est délicate, moins que ne l’est celles d’autres, et moins que ne l’est celle de toutes et tous sur le long terme du fait du réchauffement climatique, et cetera.
A ce propos, actuellement se déroule la COP 28. Cela fait des décennies qu’il est question de fenêtre d’opportunités mais qu’il n’a pas été agi comme il faudrait, d’après certains spécialistes. Et je n’ai pas suivi les débats et discours de plans écologiques, les « belles promesses » au cours de celle de cette année, mais je suis enclin à croire « qu’il y a plus de lobbyistes des combustibles fossiles que de délégués à la COP28 » : https://www.instagram.com/p/C0fVWZQO4vw/
et les critiques telles que partagées par ce monsieur, « Directeur du Climate Emergency Institute, expert réviseur du GIEC, co-auteur de Unprecedented Crime, publié sur le changement climatique, le développement durable, la biodiversité » : https://twitter.com/PCarterClimate
Aussi, je suis assez consterné de voir qu’il y en a encore à faire dans le climato-scepticisme. Tel qu’un qui m’a écrit sur un réseau social pour partager une thèse assez originale mais manquant d’un certain bon sens à mon sens, présentant le réchauffement climatique comme un hoax alimenté par les lobbies des énergies fossiles afin de faire du commerce basé sur certaines sources d’énergie fossile. Sachant qu’en tout cas, qu’il y ait un risque d’instrumentalisation et de récupération pour de « fausses solutions » d’un problème ne veut pas dire qu’il n’y a pas de souci à la base, qu’il y en a pas.
Et je comprends plus ou moins celles et ceux qui gobent certains discours, moins celles et ceux qui en font leur fonds de commerce en sachant qu’ils mettent en péril l’avenir, celle de leur descendance et la leur, et le nôtre au passage, car mine de rien, les prédictions alarmistes semblent avoir été sous-estimées, des effets dévastateurs sont déjà en cours, mais aussi il est question du fait qu’un certain nombre savaient le péril il y a plusieurs décennies et ont malgré tout continué comme si de rien n’était.
Encore que, celles et ceux qui gobent le climato-scepticisme, si je comprends que c’est par inculture, manque de connaissances face à des discours ayant un semblant de logique, d’avoir gobé des intox jouant dessus, les biais de confirmation, semblant convaincants par sophisme, l’art de la « rhétorique », cela m’apparaît de plus en plus comme une forme de déni de réalité, d’inconscience.
Après, nombre de celles et ceux qui sont convaincus qu’il y a du réchauffement climatique ne sont pas forcément bien au courant des « connaissances actualisées », de l’état des lieux, ni bien conscient de ce qu’il faudrait faire politiquement, collectivement, éthiquement, de la complexité de la situation et de l’urgence, et ne sont pas tellement plus avancés « en acte » que les climato-sceptiques.
Cela me fait penser que j’ai lu des anciens climato-sceptiques cessé de l’être car fini par être convaincus par certaines explications, arguments, mise à jour de leurs connaissances. Je n’ai pas eu la présence d’esprit de noter ce qui leur avait fait prendre conscience de leurs erreurs, mais si vous n’êtes pas climato-scepetique, vous devez comme moi savoir quelques arguments qui devraient faire changer d’avis celles et ceux qui le sont encore. Reste qu’il faut que les gens soient prêts à lire des contradictions, y penser sérieusement, c’est le genre de sujet où l’art de la pédagogie, la qualité de patience peut aider. Le genre de qualité dont j’ai l’impression de manquer un peu, d’autant sur des sujets délicats où tout un chacun a tendance à avoir ses préjugés.
Aussi, certains considèrent qu’il ne faut pas perdre son temps avec les « trolls climato-sceptiques ». Je pense qu’ils ont raison dans la mesure où c’est probablement plus constructif de sensibiliser celles et ceux qui sont conscients qu’il y a des soucis écologiques mais n’ont pas pris le temps d’approfondir la question. Juste que je trouve dommage que sur un sujet aussi crucial, aussi vital, il y ait encore autant de difficulté à faire « la voie de la raison ».
Un peu dans le même genre d’inconscience que les discours climato-sceptiques, prenant d’une certaine façon source dans les mêmes « mécanismes » qui façonnent de la « bêtises politiques », « systémique », paradigmatique, de mon point de vue, j’en ai lu opposer l’aide à Gaza, pour la Palestine, à celle au Pas-de-Calais suite au passage des tempêtes – conséquence des vents violents et des inondations -, râlant contre l’aide humanitaire hors de France face aux soucis qui attendent les Français. Alors que l’un n’empêche pas forcément l’autre même dans ce système. Et puis qu’il faudrait bien que tôt ou tard il y ait un autre fonctionnement économique, un autre système, et que si les moyens sont limités, il faut certes faire avec, sans toutefois préjuger sur ceux-ci. Car en fait, ces « râleurs » ne font que préjuger, distiller de la discorde, des oppositions, sans savoir de quoi il en retourne réellement au moment présent, ni avoir conscience de ce qu’il faudrait faire sur le long terme. Impression que j’en ai, mon avis.
Re bref, j’ai déjà exprimé à de multiples reprises des réflexions au sujet du réchauffement climatique, j’avais rien à dire de plus, mais les critiques justifiées de la COP 28 et le troll climato-sceptique qui m’a été envoyé il y a quelques jours m’ont donné envie de l’évoquer à nouveau. Et puis c’est malheureusement un sujet qui devrait rester d’actualité jusqu’à la fin de nos vies sur cette planète Terre. Alors voilou.
Si pas encore vu, je vous invite à voir le film documentaire pièce de théâtre « Ecocide changer ou disparaître » et l’entretien « BIODIVERSITÉ : LA PLUS GRAVE ET LA PLUS IGNORÉE DES CRISES » à propos des crises de notre époque : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/documentaire-piece-de-theatre-et-entretien-a-propos-de-la-biodiversite/
Et si pas encore lu, voir tous les doc’s et lire tous les articles mis en lien çà et là, évoquant l’importance de la cause animale et du véganisme pour l’humanité et les animaux de compagnie quand c’est possible, qu’il y a des alternatives véganes, avec conseils pour de l’alimentation végétalienne si vous n’êtes vous-même pas encore végan(e).
Enfin, si pas encore vu, je vous invite aussi à voir le film documentaire « En quête de sens » : https://www.enquetedesens-lefilm.com/
Bon visionnage, à la semaine prochaine !
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