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      Pascal LamachèrePascal Lamachère
      Maître des clés

        création heroic fantasy, livre dans forêt avec lutin femme entourée d'animaux

        Présentation : “Le Danemark, premier exportateur mondial de peaux de vison, vient d’annoncer que la totalité des visons de ses élevages vont être abattus. Soit 15 à 17 millions de vies. En cause : une mutation du Covid-19 — lequel, à l’origine, a probablement transité via un marché faisant commerce d’animaux — observée dans ces lieux entièrement liés à la production de fourrure. Le titre du dernier livre de Jean-Marc Gancille, Carnage, ne saurait mieux résonner. Son sous-titre, Pour en finir avec l’anthropocentrisme, est une invitation à la lutte : tant que les sociétés humaines continueront d’exploiter les animaux, et avec quelle violence quotidienne, rien ne pourra fondamentalement changer. Et parce que la cause animale est également « la cause de l’humanité », estime l’auteur, le militant écologiste qu’il est invite le mouvement animaliste à s’engager d’un même élan contre le système capitaliste mondialisé.”

        • Jérôme Segal : « Qui sont les animaux ? » ; à propos du souci économique, écologique, politique et éthique, de la cause animale, la cause palestinienne, un article où est abordé la critique de la part de certains et l’intérêt du véganisme : https://www.revue-ballast.fr/jerome-segal-qui-sont-les-animaux/

        Présentation : “La planète est donc paralysée. « Le coronavirus à l’origine de l’actuelle pandémie provient indiscutablement de la consommation d’animaux », vient de rappeler un collectif essentiellement constitué de médecins. Jérôme Segal, historien et chercheur, a cosigné cette tribune. Si l’apparition de maladies liées aux types de relations que nous entretenons avec les animaux n’est évidemment pas inédite, peut-être cette crise sanitaire-ci amènera-t-elle à les reconsidérer en profondeur, avance l’essayiste. Son dernier ouvrage, Animal radical, vient de paraître (du moins le sera-t-il vraiment lorsque les librairies rouvriront). Sous-titré Histoire et sociologie de l’antispécisme, il donne à lire la diversité souvent contradictoire de ce mouvement philosophique et politique. Fort d’une enquête conduite en France, au Canada et en Israël, il rappelle également ses racines historiques au sein de la tradition socialiste — et plus encore libertaire —, avant même de s’être déployé sous le nom d’antispécisme dans les années 1970 via la gauche anglosaxonne. Nous revenons avec lui sur le tableau qu’il brosse.”

        Présentation : “« C’est à la souffrance qu’il faut déclarer la guerre, et vous parlez un langage universel lorsque vous criez pitié et justice pour les bêtes », lança en son temps l’auteur de Germinal. C’est là tout le sens du dernier ouvrage du romancier Martin Page, au titre délicieusement provocateur : Les Animaux ne sont pas comestibles. C’est à ce « combat », éminemment politique, qu’il appelle tout en veillant à tendre la main plutôt que d’accabler. On ne saurait, assure-t-il, lutter contre l’exploitation animale en tournant le dos au camp de l’émancipation — il s’agit d’un même élan, qu’il convient d’articuler : en finir avec la sujétion. Si le mouvement animaliste reste minoritaire, Page paraît toutefois des plus sereins : il a tout pour devenir populaire et nul n’arrête un train qui file — tôt ou tard, on ne pourra plus, légalement, se nourrir d’êtres sentients ni les enfermer dans des laboratoires.”

        Présentation : “Les effets de la consommation de viande sur la santé et l’environnement sont bien connus : l’élevage est l’une des premières causes du réchauffement climatique1 et le GIEC le martèle : il n’est pas de futur viable sans réduction drastique de la production carnée et laitière. Parallèlement, la lutte contre l’exploitation animale se renforce chaque mois un peu plus, par-delà les importantes divergences stratégiques qui la fractionnent — entre courants réformistes et illégalistes. S’il est aisé de cerner les contours de cette lutte, il s’avère plus difficile d’imaginer l’après : à quoi ressembleraient nos sociétés une fois ladite exploitation abolie ? Les philosophes canadiens Sue Donaldson et Will Kymlicka ont tenté d’y répondre avec le désormais classique Zoopolis — Une théorie politique des droits des animaux : ils proposent d’accorder un ensemble de droits différenciés aux animaux selon trois catégories : une forme de citoyenneté pour les animaux domestiques, la souveraineté pour les animaux sauvages sur leurs territoires, un statut de résident pour les animaux liminaires2. Nous les avons interrogés sur cette « zoopolitique ».”

         

      • #325
        Pascal LamachèrePascal Lamachère
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