#532
Pascal LamachèrePascal Lamachère
Maître des clés

    Bonjour,

    pour aujourd’hui, j’aurais encore à exprimer une râlerie. Cette fois contre des militants de gauche qui sous-estiment l’importance de la cause animale, ne sont pas tellement mieux que de ceux de droite sur ce sujet. Et j’écrirais bien « promis, c’est la dernière fois que je m’exprime et use de votre temps de lecture de la sorte », mais même si c’est dépendant de ma volonté et que je me suis déjà plus ou moins épanché plusieurs fois autour, il n’est pas bon de trop refouler, et l’idée de ce fil de messages c’est aussi de vous exprimer de ce que j’ai sur le cœur à un moment ou un autre. Ceci dit, je crois que je vais cesser de consulter de ce qui m’escagasse pour être proactif dans ce domaine et ne plus ressentir le besoin de rabâcher.

    Alors, bon, cela rejoint de ce que j’ai écrit la semaine dernière, et en fait, je me suis en partie tenue à de ma résolution, si ce n’est que zyeuté par curiosité des publications de personnalités militantes qui, même si elles ne sont pas encore véganes et que j’aurais dû savoir que de leurs messages m’insupporteraient à un moment ou un autre et que j’aurais dû m’appliquer à la résolution aussi les concernant, ont plus ou moins des idéaux en commun pour de ce qui est de l’aspiration à de la r-évolution du fonctionnement sur le plan économique / des rouages de « la politique de l’économie », de la remise en question du Capitalocène, et n’usent et abusent en général pas trop d’éléments de langage spécistes, et encore moins d’apologie du carnisme, et pour lesquelles j’ai une certaine estime pour les réflexions sur l’aspect / plan politique économique et des soucis de société civilisation.

    Mais si merci à celles et ceux qui ont su évoluer vers le véganisme, à végétaliser leur alimentation, et cetera ;

    et au passage un auteur qui aborde à un moment donné de l’évolution de la considération par conscience / prises de connaissances / sensibilisations et le souci dans / par les récits qu’on (se) raconte et l’importance d’y mêler des idéaux, de bien respecter, dont de bien traiter la cause animale :

    « Martin Page : « Les animaux sont des individus » » : https://www.revue-ballast.fr/martin-page-animaux-individus/

    ;

    au moment où je pense ces mots, il semblerait qu’il s’en trouve qui ont encore le travers d’avoir du mal à se défaire du formatage carniste, des préjugés de l’idéologie carniste, à ne pas en être les apologues d’une manière ou d’une autre, par insouciance. De ceux évoqués et « débunkés critiqués » par Jérôme Segal vers le début de son article « Qui sont les animaux ? », « à propos du souci économique, écologique, politique et éthique, de la cause animale, la cause palestinienne, un article où est abordé la critique et l’intérêt du véganisme antispéciste anticapitaliste » : https://www.revue-ballast.fr/jerome-segal-qui-sont-les-animaux/

    Aussi, plus ou moins comme déjà expliqué / évoqué au cours de plusieurs messages, si j’ai toujours tendance à m’intéresser à la problématique systémique, la considérer importante pour la base, et à être éclectique, et à être un peu comme entre deux chaises quand la thématique systémique est abordée sans lien avec de la cause végane antispéciste et de même quand des causes sont abordées sans réflexion sur le système économique, de façon plus ou moins apolitique, je trouve dommage et dommageable qu’il s’en trouve encore des « influenceurs » et compagnie à mésestimer la cause animale, sans trop de souci pour le sort des animaux non humains.

    Et si dans ce genre de cas cela peut être l’occasion de partager de la doc’ de sensibilisation, ce que j’ai d’ailleurs fini par faire, c’est « fatigant » de voir que des camarades de cause sociale ont autant de mal à se remettre en question sur cet aspect.

    Aussi, j’en ai perdu confiance dans la plupart et je crois que je vais faire une « diète médiatique », plus me concentrer sur la cause animale, le souci et solution systémique en lien avec la cause animale, dont impacts du réchauffement climatique et problème de sous-estimation des urgences et d’en prendre acte.

    Ne serait-ce que perdu confiance pour se préoccuper, bien comprendre / savoir à vouloir / pouvoir résoudre les soucis au sens de cette thèse :

    « Presque toutes les conversations que nous avons en 2019 sur le changement climatique se tenait en 1979. Cela inclut non seulement les prédictions sur les degrés de réchauffement, l’élévation du niveau de la mer et les conflits géopolitiques, mais aussi les spéculations sur la technologie de géo-ingénierie, les appels à aider les pays en développement à surmonter la famine et la maladie sans s’appuyer, comme nous l’avons fait, sur des augmentations massives de la consommation de charbon et sur des analyses coûts-avantages qui semblent toujours favoriser l’inaction. Il y a quarante ans, les politologues, économistes, théoriciens sociaux et philosophes qui étudiaient la menace lente du changement climatique a généralement convenu qu’on ne pouvait pas compter sur nous pour nous sauver. »

    Citation tirée du livre ‘Losing Earth: A Recent History‘ (page 200) de Nathaniel Rich.

    Car et mais le pire, si je puis dire, c’est que dans le domaine de la militance comme de la non militance, du moins si vous avez grandi dans un entourage normé par la doxa et que vous consultez des médias non spécialisés, curieux de divers sujets, il est difficile de ne pas être sur ses gardes et de faire confiance, et de considérer que les gens ont bien conscience des implications, du cause à effets. Si j’emploie le terme « pire », c’est parce que le manque de confiance du fait de paranoïa, prisme de lecture du monde pouvant paraître délirant du point de vue du commun, peut plus ou moins se soigner, et alors que la difficulté à faire confiance par raison, justifiée par un mobile sensé, ne peut être résolue qu’en arrivant à faire que les gens comprennent et prennent acte du bien fondé de votre mobile, de la cause défendue considérée comme devant être commune, d’intérêt général.

    Un autre « pire », ou le même genre car renforce la difficulté de faire confiance tant que pas d’évolution à en prendre acte : quand on considère que soucis pour la cause animale, environnementale, sociale, « éthique » devraient être liées, et quand vous entendez les gens converser et les savez vivre le rapport à la société capitaliste comme si de rien n’était alors qu’ils ne sont pas climato-sceptiques, qu’ils savent qu’il y a un problème de réchauffement climatique, et cetera.

    Pour le dire autrement, cela revient un peu comme avoir l’impression d’être dans l’histoire d’un film de science fiction dystopique type « Invasion Los Angeles », où la majorité des gens travaillent contre l’intérêt d’une civilisation qui serait pérenne autant que faire se peut, pour l’humanité et les autres habitants de la terre plus ou moins adaptés aux conditions d’avant le Capitalocène, d’avant les impacts du réchauffement climatique.

    Au passage, la marotte des complotistes climato-sceptiques, c’est la crainte d’un nouvel ordre mondial, la considération de l’instrumentalisation à des fins de NOM, alors que le Capitalocène en est un d’une certaine façon. L’évolution des rapports de forces sur le plan géopolitique avec l’érosion du pouvoir américain et un ordre multipolaire ne change pas l’essence de l’anthropocène Capitalocène. Cf. notamment les articles « A propos des Dominants » et « Quand le Nord s’inspire du Sud… ». Et qu’il y a de bonnes raisons de vouloir orchestrer les fondamentaux pour une civilisation pérenne autant que faire se peut, et que le souci, c’est que complot ou pas, les critiques contre le Capitalocène, néolibéralisme anthropocène, comme contre idéologies carnistes et anti écolo, me semblent justifiées, fondées, sensées.

    Re au passage, en plus du fait que cela me semble être contre-productif de stigmatiser à jeter l’opprobre sur les remises en question, les causes non normées par la doxa et celles et ceux qui théorisent des solutions pour toute la terre, du fait de se faire climato-sceptique, aussi pour leurs propres intérêts sur le long terme, de même que par celles et ceux qui font du lobbying pour des industries polluantes et écocidaires alors qu’elles et ils n’y ont pas intérêt sur le long terme en tant qu’être vivant, pour l’intérêt de l’humanité, et cetera ;

    ce que je trouve dommage, c’est que dans leur « logiciel », leur « grille de lecture », leur prisme, ils ont en point commun avec les « climato-convaincus » de se méfier à raison de l’éco-blanchiment, des discours et politiques qui se tournent vers des solutions techniques sans se soucier des problématiques sociales, et pour autant certains ne me semblent pas aller plus loin dans l’analyse, la réflexion, la remise en question, et le point commun s’arrête là. Et j’écris « certains ne me semblent pas aller plus loin » pour la part de doute et les nuances, car cela me semble être la contradiction et l’impasse qui est impulsée par « l’essence climato-sceptique » même. Du moins sur le plan systémique, par le rapport au système considéré favoriser le réchauffement climatique et remises en question nécessaires, la difficulté d’en prendre acte, et cetera. Et puis peut évidement trouver d’autres points communs au cas par cas, tel que certains que ne sont pas encore végans antispécistes dans de ces « camps de pensées ».

    Re re au passage, en digression, cela m’amène à évoquer une considération sur les différences entre intelligence, génie et conscience. Et de nouveau insister sur l’importance de la « matière à penser ».

    Parce qu’au-delà du fait que plusieurs formes d’intelligence et de génie, les gens qui adhèrent à des thèses complotistes ou font le jeu d’un système délétère d’une manière ou d’une autre, dont par de l’attentisme, ne manquent en général pas de culture et d’intelligence selon certains critères de définition. Certains sont certainement considérés avoir des facilités voire des génies dans un domaine. Toutefois, être cultivé, capable de compréhension et de résolution de problèmes complexes et / ou de diverses prouesses dans le domaine de l’intelligence et de l’exécution, ne rend pas plus pertinent sur certains sujets.

    Et puis car au-delà de l’ultracrépidarianisme qui rend propice à être cuistre, à rarement totalement / parfaitement bien maîtriser tous les sujets évoqués / traités, il y a le fait que, pour vulgariser, les données pouvant être sues / prises en compte quand se pense un sujet de société et l’interprétation de données peuvent être relatives, relativisables dans certains domaines, selon ce qui est considéré. Ce qui rejoint les divers niveaux de « vérité » selon ce qui est considéré, selon le point de vue, le « plan », la dimension. Et ce qui fait que quand on cherche à prendre en considération le plus de soucis possibles, à être le plus holistique possible, ou ne serait-ce que même par rapport au péril du réchauffement climatique et les effets des écocides, de quoi trouver insouciant et inconscient quand ne se prend pas en compte certaines causes importantes qu’on considère devant être liées pour un futur viable dans le monde incarné, sur Terre, si possible.

    Je veux dire, même si pas climato-sceptiques, sans se tenir au courant, s’informer suffisamment, se former sur ce sujet, il est en général « ignoré ce qui est ignoré », mais c’est pas une excuse suffisante, et encore moins une « bonne excuse », si je puis dire. Et car c’est là où la « conscience » a de son importance, aurait de son importance. Conscience qu’il y a grave problème même si s’ignore à quel point, tout le cause à effets, et qu’il n’est pas collectivement ni mondialement pris acte à la hauteur, et que tant que pas pris acte, chercher à que cela le soit.

    A propos de conscience, de ce qui me semble être de son rôle, selon une certaine définition, l’instinct est opposé à l’intelligence, mais je dirais que cultiver l’instinct en s’alignant / étant raccord d’une certaine façon avec Minerve et sa Chouette, en étant au cours d’une quête de vérité où se cherche à aller le plus loin possible, en quête de connaissance, prêt à la remise en question de ses préjugés, de ses pseudo certitudes, est une forme d’intelligence, et qu’à moins d’avoir l’intelligence de s’appliquer une certaine discipline mentale, la faculté de comprendre n’évite pas les biais et ne rend pas forcément pertinent selon le degré de vérité considéré quand disserte et extrapole en pensant bien savoir alors que le savoir, les connaissances sont relatives. Aussi, on pourrait parler de l’instinct de l’intelligence qui confine à l’état d’extra-lucide, si ce n’est que peut se conceptualiser une différence / nuance théorique. Du genre que « l’instinct de l’intelligence » se cultive, se développe par l’expérience, prises de conscience, réflexions, et parfois est tel un « éclair de génie » à la frontière de l’état d’extra-lucide, mais que l’état d’extra-lucide si pourrait aussi être relatif à une façon d’être au monde et être aussi accessible à tous en arrivant à être dans une certaine disposition d’esprit, serait plus « transcendantal » et sans forcément de lien avec l’expérimentation et conscience de ses propres erreurs de pensées / de logique qui peut rendre plus prompt et ainsi « instinctivement » sentir si se rapproche ou pas d’une certaine « vérité », se guider d’esprit à être vrai, en relative vérité, par relative vérité. Et ainsi faire preuve de sagacité.

    Toujours est-il qu’aussi, le rapport avec la matière à penser, même si relative à ce qui peut être su à une époque et évolutive, c’est que sans pouvoir l’expliciter tout de suite, parfois, « d’instinct », on peut avoir conscience que des théoriciens se trompent ou peuvent se tromper dans de leurs raisonnements qui paraissent logique au premier abord mais où peut s’imbriquer d’autres rouages, une autre façon de voir qui fait considérer et résoudre autrement, et mais que si on échafaude une autre théorie sans s’appuyer sur des fondements solides, suffisamment de connaissances, de l’expérience, on peut aussi passer à côté de ce qui nous échappe, trouver plus « savant » et plus pertinent que soi. Et que ce qui fait se tromper, dans certains cas, je pense que c’est moins les biais de raisonnement, les sophismes, que de l’ignorance, fait de ne pas en savoir plus au moment où s’exprime sur le sujet, où pourrait en savoir plus si prenait le temps d’approfondir, mettait de côté des préjugés tels les arguments d’autorité, faute d’avoir écouté de son « instinct », d’avoir l’humilité de la conscience des limites de son savoir et de sa compréhension à un instant t. Par « volonté de puissance » et / ou aveuglement idéologique / par préjugés à un instant t.

    Nombre de youtubeurs zététiciens autoproclamés vulgarisant certains sujets sont ainsi critiqués dans des domaines, se citant les uns et les autres, usant d’arguments d’autorité et de « doxa logique » plus que de l’intérêt pour des études conséquentes et des publications à comité de lecture qui pourraient être étudiées si s’en donnaient la peine, le temps.

    Surtout sur le sujet de ce qui a trait au paranormal. Je vous invite à lire des critiques formulées partagées sur « Phantasmagoria : paranormal, hantises, poltergeists et apparitions » : https://www.facebook.com/groups/1192040898138293

    Et toujours est-il que de ce qui me semble être un exemple célèbre d’erreur de raisonnement par ignorance à faire des sophismes, par le tort évoqué : le raisonnement de Descartes et son concept de « l’animal machine ». Même si à son époque des connaissances éthologiques étaient à établir, et que parfois il a fallu pas mal de temps, tel que pour les connaissances sur la sentience des poissons qui sont assez récentes

    Les poissons plient le game » : partie 1 : https://www.youtube.com/watch?v=uOuA7L7BnUc

    partie 2 : https://www.youtube.com/watch?v=Z5r3IrFU4w8

    « Les poissons : une sensibilité hors de portée du pêcheur » : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/les-poissons-une-sensibilite-hors-de-portee-du-pecheur/

    et lire livres tel que « À quoi pensent les poissons ? »),

    ainsi que la « Déclaration de Cambridge sur la conscience » : https://www.cahiers-antispecistes.org/declaration-de-cambridge-sur-la-conscience/ ,

    et qu’on peut toujours avoir à en apprendre sur le vivant, la complexité du vivant, sur telle ou telle espèce,

    et que le fait d’étudier le comportement des animaux et d’être convaincu qu’ils sont d’une certaine façon des êtres vivants comme les humains ne rend pas plus pertinent pour ce qui est de décider de leur sort : « L’inconsistante Apologie du carnivore de Dominique Lestel » : https://www.cahiers-antispecistes.org/apologie-de-la-mauvaise-foi/ ,

    il n’en reste pas moins qu’on pourrait considérer que sa « logique » sur ce sujet relevait plus d’une imposture, le genre de mécanisme de la pensée de l’oppresseur qui cherche à fonder en raison bancale son oppression, qui a été critiqué / dénoncé / démontré / démonté / mis en lumière / en exergue / en évidence aussi par la critique pertinente des « justifications » coloniales, et cetera. Et il le savait certainement sans oser (se) l’avouer publiquement.

    Des intervenants pour le podcast « Comme un poisson dans l’eau » l’évoquent dans de leur thèse, tel que :

    Partie 2 : « Antiracisme et antispécisme peuvent-ils s’allier ? » : https://www.youtube.com/watch?v=dizsz0crC5U

    Après, une excuse qu’on pourrait trouver à des Descartes, c’est que quand on aborde divers sujets, c’est difficile d’être pertinent au « regard de l’absolu », pour l’éternité ; et même quand s’étudie un sujet, au cas par cas, par exercice de l’esprit, peut tenter de se trouver ce qui donne tort à certains raisonnements. Et sachant qu’il y a les « données » et « l’interprétation des données », qu’on ne sait pas forcément tout, que peut manquer des données comme l’interprétation des données est sujette à caution, contestable selon le prisme considéré, que les connaissances ont évolué au fil des millénaires, des siècles, des décennies, des années, des saisons, des mois, des jours, des instants.

    Si ce n’est que c’est le genre d’erreurs de raisonnements qu’il aurait pu éviter et qui aurait eu une mauvaise influence notamment en France, du moins un long temps sur de la philosophie, façon de considérer le vivant, de la (mauvaise) culture, avec des imbrications / conséquences politico-économique-environnementales que d’aucuns jugent délétères.

    Et euh, ceci écrit, je me suis épanché au cours de cette digression au point de perdre un peu le fil de ce que je voulais exprimer au cours du message de ce jour, alors euh…
    Ah, alors, oui, c’était par rapport à ce qui me semble être de l’insouciance, de l’inconscience, le souci de mésestimer la cause animale, le véganisme antispécisme, l’éthique liée et le « dossier réchauffement climatique » et ses imbrications, implications dans la façon de penser et parler des sujets de société et d’en prendre acte, de comprendre, prendre conscience à agir, à révolutionner le système politico-économique, la civilisation, tel que pour concrétiser la Zoopolis.

    Alors, je ne pense pas être devenu un « insupportable monsieur « je sais tout » » à force de m’intéresser à des thèses, antithèses jusqu’à éventuellement synthèse propre par réflexions. « Insupportable » (je sais que « je ne sais pas tout » au moment où je pense et clavarde ces mots), « pénible casse bonbon niveau ciel », pour qui est formaté par la doxa au point que tout ce qui remet en question ses préjugés, de ce à quoi il s’est identifié à force d’habitudes, est prêt à se trouver n’importe quel biais de réflexions-mal-information venu pour se ré-conforter dans sa « zone à préjugés ». Par le genre de mécanisme chimique dans le cerveau que des scientifique aurait étudié et mis en lumière quand se discute de divers sujets où se met sur la défensive, pour éventuellement y réfléchir et finir tôt ou tard par se remettre en question.

    Surtout que je m’efforce de tenter d’appliquer « l’ignorance éclairée / informée » tel qu’évoqué au cours de cet épisode 36 du podcast « Révolution Maintenant ! » de Peter Joseph : https://www.revolutionnow.live/episode-36/

    Et alors certes, je ne devrais pas juger à l’aune de ce que d’aucuns expriment à brûle pourpoint, au cours de conversations de comptoir. Ce n’est d’ailleurs pas un jugement sur les individus mais de système qui fait de nous des sortes d’agents à préjugés. Car si je supporte de moins en moins les conversations de comptoir, à brûle pourpoint, c’est parce que je me reproche aussi à moi-même de parfois y mêler mon grain de sel, de jouer le jeu de la doxa d’une certaine façon en auto-censurant parfois ce que j’aurais envie de dire.

    Aussi, en fait, je rêve de conversations dans un cadre tel que l’évoque Boris Cyrulnik au cours d’une interview (à partir de 4 mn 57 : https://rutube.ru/video/cbec499ef62437077627f04e3e74c121/ ), où l’idée est de partir d’une base de conversation commune avec une matière à penser conséquente après une scène jouée et cetera interventions expressions. Et si dans une certaine mesure, d’une certaine façon, certains le pratiquent en petits comités d’amateurs, d’amateurs au sens noble, toujours est-il que voilou.

    Et puis surtout, car en fait, je suis assez convaincu des urgences, de soucis civilisationnels, dont ce pourquoi il en est pas pris acte de cause à effets. Et donc de devoir tenter de sensibiliser de toutes les façons imaginables quitte à en être agaçant insupportable à des moments, du point de vue de celles et ceux qui ont du mal avec les remises en question de certaines de leurs habitudes et prisme considérations idéologiques tant que pas su évoluer à en prendre acte, et cetera.

    Et puis j’en ai plus que marre que de mon entourage et des gens que je sais pouvoir « être intelligent et conscient » sous-estiment l’importance de la cause animale et les urgences écologiques, le cause à effets.

    Bref, tout cela fait que je me sens de plus en plus en décalage avec certains « camarades de luttes sociales », et de plus en plus critiques envers celles et ceux qui abusent d’éléments de lange carniste, d’apologie du carnisme, même quand fait avec un relatif humour mais qui cache mal la connerie carniste et de ce que je considère être le manque d’éthique sur ce plan.

    Pour ne pas dire particulièrement déçu de gens « de gauche » qui sont sensibilisés à certaines « causes éthiques » mais qui tel celui qui m’avait traité de « pénible au sens de Marseille » ont du mal à intégrer à leur paradigme, leur logiciel de lecture, le souci de l’exploitation animale ne serait-ce que d’un point de vue respect pour le souffle de vie qui devrait être lié, une logique d’ensemble que d’aucuns ont très bien théorisé, il me semble.

    Ce qui fait que si je n’étais pas non plus convaincu du souci systémique et de l’urgence climatique, de faire convergence de luttes / causes et rassembler à gauche faute de pouvoir révolutionner / tant que pas révolution civilisationnelle, je me concentrerais exclusivement à la sensibilisation à la cause animale en matière de communication, création, et cetera. Tentation contre laquelle je lutte, mais pas évident tant je suis escagassé par le manque de considération pour la cause animale de la part de celles et ceux qui en manqueraient encore.

    Et si ce n’est qu’on ne peut / ne devrait pas faire l’économie de se soucier de la cause animale sans se soucier de l’état de l’environnement et de l’impact de l’activité humaine par surexploitation, pollutions, et cetera, en lien avec souci systémique / façon de produire, de consommer, d’orchestrer les besoins vitaux / fondamentaux, et cetera, par la « politique économique ». Où la décroissance ne serait pas un souci en soi.

    Néanmoins, j’en ai marre de voir si peu de gens cohérents par rapport à leur « amour pour de leurs animaux » car concrètement si peu soucieux du sort des animaux en général par leur mode de consommation, et cetera, autant être en état de dissonance cognitive d’un certain point de vue, et cetera.

    Aussi, je ferai certainement une série de vulgarisation des soucis et considération des problèmes et solutions « depuis un point de vue de végan antispéciste ». Dont de ce que pense un militant de la cause animale face à certains propos où il ne réagit pas toujours et se frustre par « politesse ».

    Cela fait longtemps que l’idée me trotte dans la tête et je ne l’ai pas encore mise en pratique car il y a déjà des artistes tendance végane qui vulgarisent très bien certains arguments, critiques et réponses à des critiques / réflexions / préjugés en bandes dessinées, comic strips planches de bd, telle « Insolente Veggie » dont je vous invite à consulter les créations : https://insolente-veggie.com/

    Mais par besoin d’exprimer ce que j’ai sur le cœur, je vais probablement gribouiller et illustrer certaines situations, synthétiser, tenter de vulgariser du propos pour tenter de rendre sensible à la cause animale. Ou au moins écrire des petites histoires cristallisant du propos.

    En attendant, cf. les articles, créations, et cetera évoqués, et puis au passage, un documentaire mélangeant fiction et connaissances de l’époque sur soucis écologiques, incluant souci pour la cause animale et plus ou moins pensées sur problématique de système, que j’avais trouvé très bien fait et déjà partagé, mais si pas encore vu :

    « Écocide : changer ou disparaître » : https://www.youtube.com/watch?v=eoTgjCTuPOw

    Et un épisode du groupe « Les Parasites » cristallise aussi très bien du propos pour la cause animale et souci par la politique, l’épisode 8 de la série « L’EFFONDREMENT » : https://lesparasites.net/tag/leffondrement/

    « L’émission » : https://lesparasites.net/leffondrement-ep8-lemission/

    Bref, coup de gueule exprimé, à propos du risque d’effondrement de civilisation, d’écocides, comme ancré, écrit plus haut, je ne vais pas me concentrer uniquement sur des messages de sensibilisation à la cause animale, d’autant que lien avec soucis environnementaux, et cetera. Et que tant que collectivement pas suffisamment bien informés sur les divers soucis de civilisation, du cause à effets et des urgences, il y a l’impression d’être sur le Titanic, où des pompiers américains sont comme les gérants des bateaux de sauvetage, et des médias, et cetera, de l’orchestre :

    « L’évolution de la société est apparue à un point où l’argent définit tout.

    Le pouvoir, c’est ce que vous pouvez vous permettre.

    La sécurité, c’est ce que vous pouvez vous permettre.

    Le contrôle, c’est ce que vous pouvez vous permettre.

    Comme pour le bien-être.

    C’est la caractéristique ultime du capitalisme tardif, où tout le reste est dépouillé – et le pouvoir de l’argent définit littéralement tout.

    C’est la trajectoire, et il n’y a pas de plus grand signe de l’effondrement complet de la civilisation. »

    Source du message traduit : https://www.instagram.com/p/DFWz5VEoR9U/

    Après, un des soucis, c’est que peu de gens sont prêts à consacrer du temps pour des thèses approfondies, faire le tri à ne pas gober des antithèses biaisées, et que de la vulgarisation peut tendre à user « d’arguments » relativisables tel « l’argument » d’autorité. Du moins impression que j’ai. Si ce n’est que pour de l’efficacité de communication, difficile de ne pas y succomber.

    Ce qui fait que je vais probablement faire une petite série de vidéos baptisée « Sur le front des urgences civilisationnelles », où seront synthétisés quelques propos informatifs.

    Re après, toujours est-il que sur le plan politique mon « cas de conscience » entre cause animale et souci systémique et urgences et besoin de convergence est résolu par la REV qui me semble avoir l’engagement sur le plan holistique / par système nécessaire, en terme de militance, de convergence de causes, de bonnes idées, par le programme.

    Aussi, si pas encore fait, je vous invite de nouveau à rejoindre et encourager d’une manière ou d’une autre l’épanouissement de la « Révolution Écologique pour le Vivant », alias la REV : https://revolutionecologiquepourlevivant.fr/

    Enfin, ce n’est pas par esprit de contradiction car cela peut être utile pour créer des vidéos de sensibilisation / faire passer du message en live sur internet, mais je termine le message sur un sujet qui peut paraître trivial sans cela. D’ailleurs, j’avais hésité à l’évoquer en introduction avant de vous dire de ce qui m’avait « titillé », m’avait « hérissé les poils » ces derniers jours, étant donné que c’est un peu en décalage avec considérations des urgences, et cetera, si ce n’est que je me suis dit qu’il valait mieux que j’évoque mon souci en premier, car si peut être utile si l’idée d’un stream live vous êtes venue à l’esprit mais encore jamais fait, cela vous aurait peut-être ennuyé au point de tout de suite zapper le message.

    Bref, pour dire que pour le live de vendredi dernier, pour la vidéo en direct de la semaine dernière, du fait que je comptais faire une vidéo assez longue, même si pour le moment peu d’intérêt à en faire une sur youtube où encore moins de vues / très peu de vues pour diverses raisons et que j’aspire à me tourner vers un réseau alternatif dans l’esprit des logiciels libres, par curiosité, j’ai voulu m’essayer au multistream.

    Pour la petite histoire, je vous avais écrit être sur un mini pc où plus beaucoup d’espace et que je ne comptais pas y installer un logiciel tel qu’OBS, mais c’était pas tout à fait vrai. J’y ai deux disques, un eMMC d’origine où j’y ai laissé le windows d’origine, au cas-où, et un SSD – acheté il y a plus d’une décennie et toujours fonctionnel – où j’y ai installé une variante de linux. Et si tous deux ont une capacité limité de 60 go et surtout plus beaucoup d’espace libre, je me suis souvenu après coup que sur le disque où windows j’avais installé OBS à un moment donné pour tester. Et après hésitation, du fait que pas mis à jour depuis longtemps, que je pouvais jusqu’à présent faire avec les logiciels sous linux et qu’il existe une version OBS pour mais que reste plus d’espace pour un logiciel et que je ne veux rien y effacer, et que restant pas tellement plus d’espace sur le SSD, je savais que ce serait assez galère pour réussir à pouvoir l’utiliser, j’avais déjà eu des plantages / impossibilité / difficulté temporaire de mises à jour du système après plusieurs mois de repos du disque, j’ai finalement pris le temps de faire ce qu’il fallait pour les mises à jours nécessaires, et j’ai regardé pour y utiliser OBS à des fins de multistream.

    Re bref, j’ai pu faire les réglages pour un meilleur rendu son, par contre, pour le stream sur youtube, peut-être que cela vient de ma webcam et / ou de la version de la prise usb du mini pc qui ne permet pas d’en optimiser le flux sous windows (lu des gens qui ont rencontré des soucis du genre de ce fait), cela m’a planté à chaque fois comme lors d’autres essais de lives de plus de 2-3 minutes avant que je le fasse sur un autre navigateur sous linux. Ce qui s’est résolu tout seul, si je puis dire, en utilisant un service pour multistream compatible avec OBS et qui gère assez bien le flux vidéo.

    Alors, il y a d’autres services de multistream plus ou moins gratuits, mais celui-ci fait très bien l’affaire, fait parti du top des conseillés par certains sites plus ou moins spé, et ne comptant pour le moment pas faire régulièrement de multistream, encore moins en faire sur plus de deux services de diffusion en même temps où y aurait alors besoin de budgéter, aussi, je me permets, si vous devriez être tenté(e) d’en faire, de vous suggérer « Restream » : https://restream.io

    Après, si vous vous y connaissez et pensez qu’un est plus mieux pour ma configuration et utilisation, dites-moi.

    Au final, du fait du temps pris pour la mise à jour et paramétrer un multistream même si plus par vanité et que vain, je l’ai pris, je m’étais couché très tard, peu dormi et j’ai été un peu beaucoup fatigué vendredi dernier et fait un live plus court que ce que j’escomptais. Et même si totale improvisation sans recherche ni connaissance solide mélodique prédéfinie, plus « brouillon » et encore moins « intéressant » à écouter que d’habitude, il me semble.

    Mais si pas encore écouté et que cela vous intéresserait, re voilou le lien de la « Pause récréative musicale improvisation du « Le rendez-vous du vendredi » » : https://www.youtube.com/watch?v=FeqhUu3lLN8&list=PLWG3MhJ7E0kiAZOzNc9-0czU5hIvYrM6_&index=13

    Ah, et je viens de faire à l’arrache un premier « épisode » (ou second ou autre si on considère que fait écho à courte vidéo «  L’hiver sur du monde » et que d’autres sont dans l’esprit de cette « thématique ») pour la série « Sur le front des urgences civilisationnelles » que vous pouvez écouter à cette adresse : https://www.youtube.com/watch?v=WAoD7w41kZw&list=PLWG3MhJ7E0kiAZOzNc9-0czU5hIvYrM6_&index=14

    Merci de votre attention,
    Bonne journée,
    Bonne fin de semaine.