#507
Pascal LamachèrePascal Lamachère
Maître des clés

    Bonjour,

    pour aujourd’hui, j’ai décidé d’assumer le rôle de « pénible », d’en être capable « à cœur ouvert », de pouvoir être « pénible », de pouvoir être « donneur de leçons », de faire dans le « y a qu’à » (ris !), « faut qu’on » (vole !). Du moins ici. Et si vous pensiez que c’était déjà le cas, je préviens, vous n’avez encore rien vu, rien lu, rien entendu, je suis capable d’être encore plus « pénible », « ça va piquer » (comme qui dirait : « Draco Dormiens Nunquam Titillandus »).

    Pour la petite histoire, il y a quelques jours, eu petite « mésaventure » en répondant à une publication d’un internaute sur Diaspora – une publication que j’ai estimé être une forme de provocation, d’infox, d’intox, ou au moins posant très mal le débat / l’idée sous prétexte d’humour – par un commentaire qui me semblait approprié, dans le ton induit par la publication, et j’ai eu droit en retour à des réflexions contestables. Dont une qu’il aurait mieux fait de s’appliquer. Et pour le tout, pour toutes ses réflexions, il aurait pu se les adresser à lui-même face à un miroir. Dont celle d’être traité tel un « pénible » au sens de Marseille, de pouvoir être un « casse-bonbon » (lisez « Le mal du sucre » de Danièle Starenkyj), de pouvoir être « casse-couille », et d’être censuré sur sa page, sans droit de réponse. J’aurais certes pu être plus diplomate, me contenter d’un partage informatif et non pas d’être moi aussi dans la provoc’, et en général je culpabilise assez facilement quand je génère des tensions, mais je ne m’en veux pas d’avoir été cash sur ce coup. Car non seulement c’était ce à quoi invitait avec « humour » sa publication, ce qu’il n’a pas assumé, mais en plus il me semble que j’avais raison sur son intention, de son mobile, de sa bêtise, d’une forme de perversion, de malveillance, et surtout d’inconscience inconsistance irresponsabilité irrespect vis à vis des végans antispécistes qui l’a poussé à publier cette image soit disant humoristique second degré (et un comble de se plaindre du risque d’idiocratie et de se comporter comme tel).

    En plus du fait qu’il ne faut pas être (bison) futé pour croire / faire croire qu’une publication du genre avec le #vegan, qui fait que tous ceux qui le revendiquent et l’ont mis en tags suivis sur ce réseau verront la publication sur leur flux, et que du fait que tout le monde n’a pas le même sens de l’humour, ne provoquera pas / ne pas accepter de recevoir de « leçon de morale » ; au-delà de l’aspect humour-provoc’, qu’importe l’humour, humour ou non, il est normal de vouloir inviter à mieux s’informer sur l’éthique et la philosophie végane antispéciste quand on est concerné et considère qu’il y a trollage ou bêtise ou biais autour, qu’une publication reflète méprise et manque de respect / reflète une inconscience aux / vis vis des idéaux. Et certes, Diaspora est un réseau où il n’y a pas encore beaucoup d’actifs francophones, si ce n’est des militants et des adeptes de l’esprit du logiciel libre, d’un réseau sans publicités. Mais bon, il y a des militants végans, c’était un habitué de ce réseau qui le savait, et il n’en reste pas moins que voilou.

    Après, je serais un peu hypocrite de lui reprocher son blocage (je l’avais probablement mis en mode « bloqué »/ignoré avant qu’il ne le fasse, après lui avoir répondu). Il n’y a pas encore tellement d’options pour gérer comme sur d’autres réseaux (publier en mode public mais fermer les commentaires à ceux pas dans ses contacts, masquer des commentaires sauf pour le concerné et ses contacts, et cetera), ce qui a tendance à y encourager au travers des réseaux en mode auto-gestion : de l’abus de pouvoir, le fait de « bloquer » / ignorer celles et ceux qui dérangent pour une raison ou une autre, voire « pour un oui ou pour un non ».

    Et j’admets pouvoir être « pénible » au sens qu’il l’a entendu. Toutefois, j’ai de bonnes raisons de l’être et j’estime que ce genre de militant qui s’affiche marxiste et se la joue « antifa » sans bien l’être, n’a pas de leçons à donner. Ni sur l’humour, le sens de l’humour, ni sur la façon de commenter ou de militer. Et a à en recevoir. Et quand bien même il supprime pour ne pas avoir à y penser, à ne toujours pas se remettre en question sur cet aspect, il y sera sûrement tôt ou tard de nouveau confronté et amené à reconnaître ses torts. Sachant que son « choix éditorial » n’est pas anodin, que ce n’est pas comme si il avait publié une blague à l’intention de ses potes, que la plupart de ses publications sont d’une « militance plus sérieuse », non sur le ton d’un legorafi ou autre humour, je ne pense pas avoir eu tort, pas avoir mal analysé son mobile, qu’il ait eu tort. Et même si je devais avoir eu tort sur son intention à tenter de se payer la tête de certains, sa publication n’en restait pas moins contestable, à commenter pour mettre les choses au clair.

    Au passage, digression : si j’ai créé ce « au fil des vendredis », ce « Le rendez-vous du vendredi », c’est bien parce que je sais pouvoir être « pénible ». Autant avec de mon entourage que sur internet. Mais si je sais pouvoir être pénible, je ne suis ni sadique ni masochiste, et je n’aime pas les « situations pénibles ». Alors à force de voir que peu de gens sont à même de savoir écouter et compliqué de débattre quand on ne part pas de la même matière à penser, sachant que la remise en question est rarement sympathique, surtout quand lié au fait de devoir (mieux) s’informer et y penser, que cela demande des efforts, qu’il faut que les gens soient prêts à étudier, à prendre le temps pour compulser et « digérer » des docs’ (j’ai d’ailleurs songé et je songe toujours à composer une sorte de jeu de rôle « Écologique » afin de rendre interactif la quête de connaissances, tenter de donner envie d’en savoir plus de manière interactive sur des sujets liés, des causes évoquées, et je finirai peut-être par le finaliser, mais pas pour cette fin d’année, peut-être l’année prochaine), j’ai fini par ne plus trop parler hors internet comme ne plus trop commenter sur les réseaux, et utiliser ce sujet comme exutoire, quand bien même personne ne me lirait, ce qui sera probablement le cas pour le message de ce jour étant donné que je ne publie plus ce genre de scribouillage sur les réseaux histoire de m’éviter des commentaires que je pourrais trouver « pénibles », et que vous êtes probablement que peu à être prêts à continuer de lire ce genre de prise de tête. Et si vous êtes encore là à me lire, merci de votre attention.

    Ceci dit, je dirais que qui n’est pas « pénible » pour des autres ? Ne sommes-nous tous pas « pénibles », parfois même avec soi-même, et les uns pour / avec les autres, à divers degrés / nuances ? À moins d’être sur la même longueur d’onde, des convictions essentielles communes, d’avoir en commun des fondamentaux, de suffisamment se connaître et se comprendre à ne pas se crisper. Même sans être militant(e) et en étant prêt(e) à se remettre en question quand le propos est considéré pertinent, tout un chacun a de ses convictions, de ses préjugés, et doit sûrement trouver certains trucs pénibles, à un moment ou un autre. Et de nombreuses créations, de nombreuses expressions sont une façon soit par / pour effet cathartique, soit pour tenter de transcender, de sublimer, d’alchimiser, de changer de ce qui a été / est perçu comme « pénible ». Je pense, une façon de le considérer, un prisme sur des mobiles de la communication et des créations. Et qu’on pourrait considérer la politique comme une « gestion des pénibilités communes / des pénibles communs ».

    Bref, je pense aussi que quel que soit le degré de l’humour, il y a des « blagues » qui cachent mal les inconséquences, le manque d’éthique, le manque de culture, de conscience, le manque de courage, la bêtise de le leurs auteurs et de celles et ceux qui s’en font le relai sans trouver de pertinent à y redire. Et en fait, il m’a fait penser à certains militants de gauche qui prétendent se soucier de la problématique environnementale mais dont je doute qu’ils comprennent le cause à effets de façon holistique, et puis de l’éthique, et que j’ai trouvé pas mal « pénibles », « mesquins », étriqués, superficiels, à sous-estimer l’intérêt du véganisme antispécisme, autant que celles et ceux de droite qu’ils prétendent combattre sur l’échiquier politique, et ont eu comme eux tendance à plus ou moins injustement mépriser ou sous-estimer l’importance de la militance pour la cause animale, du véganisme antispécisme zoopolis, à chercher à s’inventer tout un tas de mauvaises excuses, de prétextes, de mauvaises raisons pour ne pas se remettre en question, par préjugés, par méconnaissance du dossier, parce que gobé des intox, par ignorance de ses implications, par mauvaise foi, par difficulté à remettre en question leurs habitudes.

    Et en fait, c’est le genre de mauvaise foi et de bêtise (de l’humour et contradictions à la morale, à se croire plus malin que cela l’est) que j’ai pu commettre il y a plus d’une 15ène d’années, avant de remettre en question mes préjugés et de mieux m’informer, et puis de remettre en question mes « habitudes », à devenir végétalien tendance végan anticapitaliste aspirant à l’antispécisme zoopolis, ce qui renforce peut-être mon idée / considération sur l’importance de militer d’une manière ou d’une autre contre les préjugés, d’inviter à bien mieux s’informer. Et d’être plus sérieux et plus sensé même dans et par l’humour, raccord avec un message / idée / thèse souhaitée véhiculée.

    D’ailleurs, si je n’étais pas plus ou moins passé par ce genre de phase et que je ne pensais pas qu’il pouvait évoluer, je le considérerais tel le traître dans Matrix.

    Aussi, mea culpa aux militants végans anticapitalistes antispécistes qui ont dû subir mes contradictions d’inculte et mon « humour titilleur » à l’époque.

    Ce qui me fait penser que le véganisme a été considéré par des gens comme une « mode de bobo », sauf que qui fait ce genre de réflexions ? Elle m’a semblé être promue par des lobbies aux intérêts privés et des gens tendance bourgeois ou bobos, non pas par les galériens de l’existence dont je fais partie.

    En tout cas, sociologiquement, dans certains pays comme en France, la tendance au véganisme, la préoccupation pour les formes de vie animée, n’est pas tant du fait d’une classe de privilégiés.

    Et en tout cas, si vous ne l’avez pas encore lu, un article que j’ai partagé à plusieurs reprise où il est expliqué ce genre de considération, où il est évoqué la critique de certains « intellectuels » et de ce genre « militants » de gauche, et qui de ce que je me souviens m’avait semblé être parfait comme argumentaire réponse à leurs préjugés :

    « A propos du souci économique, écologique, politique et éthique, de la cause animale, la cause palestinienne, un article où est abordé la critique de la part de certains et l’intérêt du véganisme antispéciste anticapitaliste » : https://www.revue-ballast.fr/jerome-segal-qui-sont-les-animaux/

    Et puis cf. pas mal d’autres docs’, sites pour les conseils nutritionnels, articles et podcasts partagés au fil des messages pour le développement des arguments et informations philosophiques et pratiques.

    Et je l’ai déjà évoqué au cours du message du vendredi 22 décembre, dont le fait que si Léon Tolstoï était en vie de nos jours, en exprimant sa citation qui lui est attribuée en 1891 :

    « S’il cherche sérieusement et sincèrement la voie morale, la première dont l’homme se privera sera la nourriture animale ; car […] son usage est tout simplement immoral, car il exige une action contraire au sentiment de moralité – l’assassinat – et il n’est provoqué que par la gourmandise, la voracité. »

    il préciserait certainement que par « nourriture animale » il ne pense pas qu’aux cadavres mais aussi à ce qui n’entraîne pas leur assassinat immédiat et prêcherait de nos jours pour une complète végétalisation de la nourriture humaine, pour le véganisme, ainsi que pour les animaux non humains sous notre garde, quand possible.

    Ah, et je vous avais invité à voir leurs conférences sur leur chaîne mais je crois que je n’avais pas encore évoqué en particulier celle-ci de la REV (Révolution Écologique pour le Vivant) : « Antispécisme : nouveau projet politique » : https://www.youtube.com/watch?v=0Yb-t-Iq0KQ

    Et puis à propos des soucis écologiques et éthique, d’étude et mise en place de projet qui en tiendrait compte, et pour revenir et enfoncer le clou sur le jugement de pouvoir être « pénible », je dirais que c’est quand on perçoit une situation de « pénible ». Ce qui me fait penser à de la « pénibilité » ressentie par Pablo Servigne quand il s’est mis à étudier des rapports sur de l’effondrement, des extinctions, à en gâcher les vacances de sa famille, de ce qu’il a exprimé dans une interview du documentaire « Autonomies » : http://autonomies.fr/

    Au passage, re digression : à propos des galères dans l’existence et la difficulté de militer pour de ses idéaux quand on est entier, assez solitaire mais conscient et à l’écoute du monde, sensible à ce qu’on considère des injustices et problématiques qui devraient concernées toutes et tous, et non pas être dans une bulle d’insouciance comme semblent l’être certains, de quoi se sentir comme dans cette chanson des Cowboys Fringants : « Loulou vs Loulou » : https://www.youtube.com/watch?v=7f1nMXIEHVY

    Et c’est un peu l’écoute de cette chanson qui m’a motivé à écrire le message du jour, qui a résonné par rapport à de mes soucis, dont l’idée de se défendre, au-delà de la fuite qui est parfois une « stratégie de militance ».

    Ce qui me fait penser à cet article : « Sur l’Eloge de la fuite, ou la question des stratégies de domination » : https://www.article11.info/?Sur-l-Eloge-de-la-fuite-ou-la

    Si ce n’est que je ne partage pas toutes les considérations exprimées par Henri Laborit dans cet ouvrage / dont il est question dans l’article, et je ne fais et ne ferai pas l’éloge de la fuite face à toutes les situations de tension, en tant que philosophie de « l’action ». Car si je ne suis pas pour rentrer dans le jeu des dominations par principe d’action et que je pense qu’un changement de paradigme pourrait s’opérer par la stratégie qu’il évoque, il n’en reste pas moins que je pense important de prendre sur soi et de monter au créneau à l’occasion, d’autant que le développement des créations imaginaires porteuses d’idées, d’idéaux, permettent d’une certaine façon d’inviter aux remises en question sans avoir à dépenser trop d’énergie dans les débats, à favoriser une « révolution permanente », en partageant les liens ayant de la matière à penser conséquente ou une punchline slogan sensé à méditer à tête reposée sans avoir à rentrer dans les jeux d’egos et de réactions.

    Aussi, appliquer la stratégie de la fuite peut aussi générer des regrets et des tensions internes d’avoir réprimé, de s’être auto-censuré, et si j’ai eu tendance à appliquer la stratégie de la fuite et que je préfère proposer pour que les gens prêts à « écouter », à y penser en disposent, j’ai dit, je dis et j’essayerai toujours de dire ce que je pense opportun de dire, d’exprimer, d’évoquer, pour être raccord avec mes idéaux, mes considérations, mes convictions, en temps et en heure.

    Et à propos de continuer de dire ce que je pense, la conclusion de l’article sur la thèse de Henri Laborit, c’est :

    « C’est le propre de la condition humaine et c’est l’éloge de la fuite, non en arrière mais en avant, que je suis en train de faire. C’est l’éloge de l’imaginaire, d’un imaginaire jamais actualisé et jamais satisfaisant. C’est la Révolution permanente, mais sans but objectif, ayant compris des mécanismes et sachant utiliser des moyens sans cesse perfectionnés et plus efficaces. Sachant utiliser des lois structurales sans jamais accepter une structure fermée, un but à atteindre. »

    et si je pense qu’il convient de ne pas s’enfermer dans une théorie non praticable sur le plan universel dans le monde incarné (comme qui dirait Pierre Desproges : « Un jour j’irai vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien »), être prêt à des remises en question, à une certaine « souplesse / adaptation », il convient aussi de se forger des convictions en se cultivant au mieux, et de tenir un cap, de s’y tenir, de s’appliquer à la concrétisation d’un objectif, d’un horizon idéaliste, d’idéaux. Au véganisme anticapitalisme antispéciste zoopolis.

    Et si je pense que les gens qui évoquent l’importance d’un paradigme qui en favoriserait l’avènement, des bases systémiques pour une civilisation pérenne qui favoriserait de cause à effets de la paix, une « justice sociale », et cetera éthique, sans que la morale en soit la pierre angulaire mais en découlerait du fait du souci pour du bien commun, les conditions de la vie, et non plus pour des intérêts financiers, tel que l’explique et théorise Peter Joseph, a / ont raison, je pense que cela ne dispense pas / ne devrait pas dispenser de militer aussi pour de ces idéaux, de ses principes, du véganisme anticapitalisme antispéciste zoopolis. L’un n’empêche pas l’autre.
    Et puis si il ne s’agit pas tant de s’enfermer dans une structure, cela comprend d’être prêt aux remises aux questions en fonction de ce qui fonctionnera ou pas, il s’agit de penser une « structure systémique » qui favoriserait de l’épanouissement d’êtres, de l’individu au collectif. De chercher à concrétiser une révolution de l’économie, et cetera, qui passerait par un système qui en aurait les rouages, ferait en sorte qu’il y ait ancrage des objectifs, évolue tout en s’adaptant à l’évolution des vivants, de la vie, des conditions d’existence, permette / permettrait de conserver un environnement viable (ou disons à ne pas plus dégrader / à ne pas plus renforcer le mal, à soigner autant que faire se peut, si on considère les urgences et les dégâts irrémédiables causés par l’anthropocène capitalocène).

    Et puis il y a des urgences qui font qu’il me semble important d’avoir des objectifs « idéologiques » liés, de tenter de faire se concrétiser des idéaux, des valeurs, à la hauteur des soucis. Et donc de raisonner en terme d’objectif et d’objectifs, de paliers selon la difficulté de révolutionner, de stratégie pour de l’efficacité.

    Aussi, comme dit à plusieurs reprises au fil des vendredis, je comprends les gens qui cherchent à s’y retrouver « sans attendre Godot », qu’ils tentent de changer ou non le système de l’intérieur, ainsi que celles et ceux qui appliquent la stratégie / adhèrent à la thèse de Henri Laborit, néanmoins,

    j’ai trouvé et je trouve dommage le manque de courage, le manque d’éthique, à ne pas s’engager pour une cause, pour des causes, des valeurs, à ne pas mieux s’informer et se former au souci systémique et solution paradigmatique, dont le véganisme anticapitalisme antispécisme zoopolis ;

    j’ai trouvé et je trouve dommage et de la bêtise que les parents, les grands-parents qui se soucient de l’avenir de leur(s) progéniture(s), de leur(s) descendant(s), ainsi que de leur propre avenir, semblent si attentistes vis à vis des problématiques environnementales, et cetera, car même si de quoi se sentir démuni à titre individuel et qu’ils ont des préoccupations quotidiennes à gérer, ce n’est pas comme si il n’y avait pas de piste à explorer, des possibilités de changement par la consommation et des opportunités par paradigme (quand j’évoque des soucis et de l’importance d’une certaine éthique et besoin de révolution systémique, j’ai souvent droit à un « tu as raison », sans que cela soit bien suivi d’actes, bien en conséquences, pas pour le moment, quoique pour être juste, même si j’aimerais que cela soit plus général, certains ont fait des efforts, ont changé de ce qui était considéré être quelques « mauvaises habitudes ») ;

    j’ai trouvé et je trouve déplorables, critiquables, décevants, hypocrites les agences de com’ marketing, les soi-disants amis des animaux (des « amis », ça ne se mange pas et se respecte leurs conditions d’existences) et les artistes et influenceurs et leurs adeptes et militants qui en font le jeu, ont « encouragé » / « encouragent » au greenwasing, au carnisme, au non véganisme (les produits laitiers ne sont pas vos amis pour la vie, sources de viols d’animaux, complices des crimes de veaux, de l’écourtement de vie des vaches, et cetera ; de même que soucis éthiques autour de l’industrie pour les œufs même en plein air ; et cetera), voire pratiquent le sans soucis environnementaux et sans servir d’éthique, de la « justice sociale et environnementale », et ne se mouillent pas pour de la paix, contre le carnage de populations, dont les animaux non humains, vendent du patriotisme, des concepts non vraiment éthiques, et cetera, avec des généralités abusives, du péremptoire, en réaction à / contre de la morale et les moralisateurs, comme s’il s’agissait de marchandises ;

    j’ai trouvé et je trouve déplorables les lobbies anti causes environnementales et anti causes éthiques, les autorités qui font que / laissent des activistes, tel Paul Watson, être maltraités, en prison, alors qu’ils et elles sont engagé(e)s pour un avenir viable / vivable pour tous et toutes, sont des défenseurs du vivant ; de même que la continuité de la complicité avec des génocides qui pourraient être évités en cessant les livraisons d’armes ;

    et se sont faits et se font à mon sens, de mon point de vue, ainsi complices – tant que pas remis en question à savoir évoluer en conséquence, en connaissance de cause, en en prenant acte par conscience bien éclairée – d’infamies du carnisme, du non véganisme, du spécisme et autres courants / modes / pratiques « pas glop », dont du capitalisme néolibéralisme, en ne promouvant pas des idées de changement, de valeurs bien éveillées, contre le statu quo, alors qu’un changement de paradigme (véganisme anticapitalisme antispécisme zoopolis, sans trop de sucreries) pourrait aussi – même si peut-être moins « confortable » au cas par cas – leur permettre de s’y retrouver, un mieux être individuel et collectif, un meilleur état d’esprit général.

    Aussi, j’en regrette presque d’avoir fait de la publicité pour le réseau Diaspora ; j’en viens à me dire qu’il faut que je me rende à l’évidence que je ne suis pas fait pour les réseaux sociaux généralistes, en tout cas pas pour les « interactions » sur ces réseaux, et peut-être pas fait pour militer de façon classique, plus pour scribouiller, créer à ma façon, composer et inviter à consulter des docs’ ; et que je devrais me tourner vers une communauté végane antispéciste, m’impliquer dans une communauté végane anticapitaliste antispéciste ;

    et en tout cas, je rêve d’une nation, qu’écris-je, d’une civilisation, qu’écris-je, d’une humanité et êtres pouvant l’être, ayant vraiment à cœur la cause animale et environnementale, qui soit végane, antispéciste, ayant pour base, fondement, essence, paradigme, l’anticapitalisme zoopolis. Ce qui pourrait être fait en s’inspirant d’idées briques mises en place à cette fin, dans cet objectif, ce but, comme il en a été le cas dans l’histoire de l’humanité, au moins dans un pays, à en croire un épisode du podcast « Comme un poisson dans l’eau » : « Les animaux sont-ils des personnes ? » : https://www.youtube.com/watch?v=_NMT6TpRB7w

    Et cf. le programme et conférences de « Révolution Écologique pour le Vivant » : https://revolutionecologiquepourlevivant.fr

    Après, j’ai conscience qu’être cash, moralisateur, peut provoquer des réactions contre-productives, mais bon, être capable ou ne pas être, telle est la question ? Et en tout cas, voilou. Mission accomplie ?!

    Merci de votre attention,
    Bonne journée,
    Bonne fin de semaine.