#505
Pascal LamachèrePascal Lamachère
Maître des clés

    Bonjour,

    pour aujourd’hui, ce sera quelques envolées autour de l’automne de cette année, inspirées de cette saison et de « l’ère du temps », et l’ancrage de quelques réflexions ; après avoir de nouveau songé à faire une pause.

    Si ce n’est que je scribouille aussi quand même le petit texte que je comptais écrire pour vous en informer :

    « d’une certaine façon, je me sens un peu comme le héros de « La Ligne verte » vers la fin du film : je suis fatigué ; fatigué des guerres de l’in-humanité ; fatigué de ce qui me semble être de l’ordre de l’inconscience ; fatigué d’un certain cynisme qui y contribue, contribue d’une certaine façon au souci stigmatisé ; fatigué des méprises pas drôles et du manque d’éthique ; fatigué du manque de courage pour faire respecter et concrétiser des idéaux ; fatigué des intox, des hoax, des lobbies qui vont à l’encontre de l’intérêt général, du bien commun ; que de l’humanité se rende malade avec des produits pas bons pour la santé ; fatigué de l’humanité carniste, spéciste, alors qu’ils pourraient végétaliser leur alimentation et véganiser leur mode de vie, et qu’ils ne le font pas encore du fait de dissonance cognitive ou / et inconscience inconséquence inconsistance de (mauvaises) habitudes ; fatigué des diversions qui bercent d’illusions et ne remettent pas en question les bêtises de l’humanité, en font le jeu, maltraitent de l’information ; fatigué que les activistes, militants écologistes, pour du bien commun, de l’intérêt général, des causes qui devraient être communes, soient maltraités, emprisonnés ou tués ; fatigué que les voix et les voies de la sagesse contre les crises de l’humanité telles que le réchauffement climatique et les guerres soient si peu entendues et peu effectives, pas encore assez pour bien prendre acte des urgences et empêcher du funeste ;

    aussi pour aujourd’hui, j’exprime le souhait, les vœux, que les médias traitent convenablement, et les gens s’informent mieux et informent bien sur, tel qu’il me semble qu’il faudrait, le génocide à Gaza, en Palestine, et divers guerres et conflits ; sur le cause à effets du réchauffement climatique et divers soucis environnementaux ; sur les mystères de la vie sur terre ; sur le fait qu’il faudrait que les emprisonnés injustement, tel / dont le capitaine Paul Watson (ce serait génial et Justice que la « justice » du Danemark et du Japon, et de l’univers, cessent de se comporter de manière inique et comprennent l’importance du véganisme, de la cause antispéciste, et puis prennent en considération les preuves de Paul Watson, de « Sea Shepherd France », et l’importance de son engagement pour la défense des baleines et autres forme de vie des océans, que nous devrions être toutes et tous à protéger), soient libérés, n’aient plus à craindre pour leur intégrité ; sur l’intérêt de l’anticapitalisme, véganisme, antispécisme, zoopolis, d’une révolution de système politique et économique les ayant en essence programmatique, pour base. »

    Et je comptais, je compte vous inviter à écouter quelques vidéos entretiens récentes sur de ces sujets, mais avant, quelques réflexions à vous partager.

    A trop se prendre au sérieux ou trop prendre au sérieux, à laisser l’humour de côté, on pourrait considérer qu’il y a risque d’être contre-productif. Alors mis à part écouter et regarder quelques sketchs, et quelques films comédies, je n’ai jamais été du genre à écouter des spectacles d’humoristes de moi-même, et j’ai récemment redécouvert, au hasard du surf sur le net, un humoriste et le travail des zygomatiques, où il a été mêlé causes, idéaux que je partage et humour. J’ai trouvé que c’était assez efficace pour sensibiliser, faire passer des messages. Toutefois, je n’ai pas le même avis sur toutes les formes d’humour, et j’ai parfois l’impression que de « l’humour-cynique » est pas mal contre-productif. Surtout quand le cynisme a un sens de l’humour difficile à détecter, encore que, en tout cas, je trouve fatiguant l’humour cynique à la Charlie Hebdo et un cynisme qui semble plus « sérieux » à tenter d’imiter Diogène et condamnerait toute l’espèce humaine si il le pouvait, sans aucun sens des nuances et compréhension / évocation des effets systémiques.

    Dans le genre, zyeuté un sur un réseau social qui, bien que semble partager l’intérêt pour la cause animale, le véganisme, et cetera, est de celles et ceux qui semblent condamner toute l’espèce humaine, tous les humains. A en être misanthrope sans souci pour la contextualisation, la relativité, les circonstances, un cause à effets systémiques et jeu d’influences. Et s’est fait adepte du « malthusianisme à l’extrême ». Il a, ils et elles ont l’excuse du dépit, de « travers civilisationnels », de ce qui a de quoi être considéré « pas glop », mais bon.

    J’ai déjà expliqué mon avis sur ce ce genre de sujet, sur le malthusianisme, et invité à voir des docs’ explicitant, argumentant, mais au cas où, pour rappel, pour synthétiser de la thèse antithèse qui me semble faire synthèse : si la surpopulation peut poser problème, c’est relatif, le souci me semble être avant, pendant, et après tout, de cause à effets, systémique, de paradigme.

    En fait, en éludant le souci systémique, je pense que cela revient à faire le jeu d’un système, des forces et puissances considérées délétères, contre lesquels ce genre de personnage cynique s’oppose pourtant aussi.

    Et la bêtise qui illustre, est le point d’orgue de ce que je pense être de l’inconscience de ce genre de cynique : le partage d’une publication d’un magazine qui me semble être un exemple de « misère journalistique », de mal-information, mélange de « vrai et de faux », qui fait des sophismes dans / est critiquable contestable par façon de présenter la pollution, l’« impact écologique », un mauvais « diagnostique » où est mis la faute essentiellement sur « l’individu moyen » / la moyenne par individu et minimise les impacts de divers domaines / collectifs, alors que plus ou moins lié, que c’est principalement lié au souci systémique / mode de fonctionnement / mode de « production consommation » d’une « économie non économique au sens noble », au carnisme, aux industries guerrières, et cetera. Ce qui me semble clairement dommage et dommageable pour la vérité, le bon sens, et donc trompeur et une forme de trollage intox du sujet. Ne serait-ce que parce que tous les individus et tous les pays n’ont pas le même « impact écologique », que des pays où le plus de population, certains ont un impact beaucoup moins délétère que quelques riches usant de jets privés et de voyages spatiaux, et cetera. Et donc que si part de vérité relative, sans évoquer lien / problème systémique, le mode de vie, d’être au cas par cas et collectivement, sans relativiser selon les cas, à la façon d’ (mal ou bien) orchestrer ce qui est vital pour toutes et tous, c’est rester à la superficie du problème, et même participer du problème, pousser aux conflits, aux maux, dévoyer, et non pas à de la potentielle solution paradigmatique. Je pense.

    Bref, j’ai conscience de la complexité pour révolutionner le paradigme, le monde capitaliste néolibéral, les « habitudes » du fait des lobbies, de certaines « forces idéologiques » en présence, ainsi que des urgences, qui font que limite mission impossible de passer de la théorie de solution systémique à la pratique. Il n’en reste pas moins que je pense qu’en tout cas le souci est systémique, la potentialité pour du mieux être est systémique, que le changement « nécessaire » est systémique, et je pense important de chercher à comprendre au mieux, de s’informer au mieux, et donc ne pas se laisser avoir par des intox, des mauvais diagnostiques, en posant bien les bases des soucis, des « problèmes à résoudre », en théorie le plus holistique possible.

    Au passage, me fait penser à la potentialité des réseaux sociaux, à leur « force d’impact ». Que si « on se faisait passer du message constructif », s’accorder à des idéaux, les problèmes et la solution systémique, concernant tous et toutes, cela pourrait impulser une « révolution positive », y participer. Plutôt que de par exemple les utiliser pour faire la publicité pour une / des pâtes à tartiner non véganes.

    Ceci dit, je n’en prends plus et cuisine plus depuis très longtemps, mais si vous êtes amateur(trice) de tartinade au petit déjeuner, il existe des alternatives véganes. Alors j’en ai pas testées beaucoup, je ne promets pas qu’elles soient aussi savoureuses à votre palais, je vous suggère d’éviter les « trop sucrées » (cf. « Le mal du sucre » de Danièle Starenkyj), mais vous devriez en trouver des suffisamment appréciables, avec le petit plus des idéaux, de l’éthique pour l’âme, de l’état d’esprit éthique. Il y en a dans des commerces végans, et puis diverses recettes de maison, que vous pouvez adapter suivant les ingrédients végans que vous avez à disposition.

    Une simple que je faisais pour des beignets végans fourrés :

    « Pâte à tartiner au chocolat, végane » : vous mélangez pour 90 g de purée de noisettes (ou purée de cacahuètes, ou autre, que vous pouvez faire assez facilement vous-même) à 90 g de lait végétal, puis vous y ajoutez et mélangez 22 g de 100 % cacao en poudre et 22 g de sirop d’agave (ou autre sirop végan).

    Et euh, il m’est arrivé de faire des variantes avec de la crème de coco, moins de purée de cacahuètes et moins de lait végétal. Je ne me souviens plus des proportions, devait être plus ou moins kif-kif en poids, après, vous pouvez improviser en fonction de ce que vous avez à disposition de végétalien, faire à votre goût sans trop sucrer.

    Et puis vous trouverez d’autres recettes sur des blogs et sites de végans, dont sur : https://vegan-pratique.fr/?s=tartiner&search-type=normal&post_type=recette

    Enfin, avant de terminer le message de ce jour sur des envolées automnales, quelques vidéos entretiens récentes sur des thèmes de ce jour, que je vous invite à écouter :

    Partie 2/2 : « La frontière entre humanisés et animalisés » : https://www.youtube.com/watch?v=Uvhx9ERI6kI

    • Pour apporter votre soutien au capitaine Paul Watson et vous tenir au courant, j’ai partagé des liens au cours d’autres messages, mais pour rappel, vous pouvez passer directement par le site de Sea Shepherd France : https://seashepherd.fr/news-media/

    Leur chaîne youtube : https://www.youtube.com/@SeaShepherdFranceOfficiel/videos

    Et puis si pas encore écouté, je vous invite à écouter cet entretien : « Sea Shepherd, combat pour l’océan » : https://www.youtube.com/watch?v=TodDCkd1Vgc&list=PL9C4E9847954BBFF4&index=72

    • Par rapport à la problématique systémique, je vous avais déjà invité à écouter cette conférence il y a un certain temps, si pas encore fait, cf. la conférence de Peter Joseph pour « Une société viable » (« A Viable Society ») : https://youtu.be/8RSZMVxfv38

    La conférence est en anglais mais elle peut être traduite avec l’option de traduction automatique de youtube (activer sous-titres, cliquer sur l’engrenage, puis sur « Traduire automatiquement » et puis sur « Français »).

    Vous pouvez aussi traduire la transcription complète qui a été publiée sur : https://peter-joseph.medium.com/a-viable-society-full-transcript-ac12c123fa53

    • Je ne l’ai pas encore écoutée au moment où je clavarde ces mots, mise sur ma liste de vidéos à écouter un de ces jours, mais je pense que l’entretien que Aymeric Caron a accordé au média Thinkerview devrait vous intéresser : « Gaza Sous le Blocus : Est-ce une Question de Sécurité ou de Punition ? » : https://www.youtube.com/watch?v=cp3MelwgPAw

    Et maintenant, poème :

    « Automne 2024 »

    L’automne sur la pointe des pieds,
    des températures élevées, résistance de l’été,
    entre déluges et ouragans, forces déchaînées,
    mauvais signes de planète surchauffée.

    L’automne sur la pointe des pieds,
    jusqu’à la croûte, l’airain emmagasiné,
    à l’air des vagues de froid, système déréglé,
    çà et là, grands écarts, au fil des journées.

    L’automne sur la pointe des feuilles,
    des baleiniers à des crimes de baleines,
    leur protecteur un temps empêché face à l’écueil,
    par des iniques, injustes à double peine.

    L’automne sur la pointe des feuilles,
    la vie depuis les océans est globalement menacée,
    exploiteurs lorgnent sur abysses pour portefeuille
    faiseur de pollutions et cadavres, couleurs cendrées.

    L’automne sur la pointe des horizons,
    le cœur du glacier Thwaites à quelques bonds,
    des intempéries, aussi entre des populations,
    à mesure, démesures, en compose la partition.

    L’automne sur la pointe des horizons,
    l’heure de l’Apocalypse semble prête à sonner,
    l’empire du mortifère à canonner et coloniser,
    semant un hiver de tombes, une morne saison.

    L’automne sur la pointe de l’expiration,
    extinction de masse confirme funestes sensations ;
    des consciences à réveiller, à (mieux) informer,
    pour éviter d’empirer, révolution à insuffler.

    L’automne sur la pointe de l’expiration,
    des racines aux cimes, du noyau au ciel,
    la Terre est en plein chambardement, près substantiel ;
    haut les cœurs !, potentialités, dont zoopolis solution.

    Et vous trouverez la lecture du poème accompagnée d’une improvisation musicale à la guitare acoustique sur : https://www.youtube.com/watch?v=yuig_VzxTyc&list=PLWG3MhJ7E0kiAZOzNc9-0czU5hIvYrM6_&index=8&pp=iAQB

    Merci de votre attention,
    Bonne journée,
    Bonne fin de semaine.