› Cuisine, Art, Politique et Compagnie › Politique (politique, géopolitique, économie, écologie – articles, documentaires, conférences, docs dédiés à cette « thématique » – Partie réservée à une ligne éditoriale en accord avec certains idéaux) › Politique générale, géopolitique, économie, écologie › Le rendez-vous du vendredi › Répondre à : Le rendez-vous du vendredi
Bonjour,
peut-être que je n’ai pas pensé suffisamment intensément le coup de :
« Tout le monde est déjà gentil, tout le monde est beau d’esprit, le monde est conscient des soucis écologiques, de l’urgence pour les océans et la vie qui y est, de même que pour la terre et les airs, du besoin de révolution systémique, du besoin d’une économie anticapitaliste telle que théorisée par Peter Joseph, du besoin de la philosophie végane antispéciste, l’humanité végétalisant son alimentation, véganisant la civilisation, la Palestine reconnue par tous les pays, fin des guerres dans le monde, fin des écocides. »
car depuis vendredi dernier, j’ai lu de nouveau des commentaires de gens ignorant la potentialité de l’alimentation végétalienne, et cetera, en dissonance avec cette pensée, ce prisme.
- Tel qu’un intoxiqué par la propagande de l’idéologie carniste qui a commenté une publication, a laissé un commentaire qui revenait à faire croire qu’un végan ne pourrait pas l’être toute sa vie une fois passé le stade de sevrage, qu’à un moment il doit devenir ou redevenir « omnivore ». Sous-entendant un propos de l’idéologie carniste, l’essentialisant à la nature humaine, par un élément de langage plus ou moins détourné. Sauf que sans vouloir ergoter sur la notion d’ « omnivore », l’alimentation végétale est riche de diversité, et sauf peut-être des exceptions (encore que si il faut il existe des alternatives végétales, des solutions végétales même pour celles et ceux qui font de très nombreuses allergies), une fois sevré, il serait possible d’avoir une alimentation végétalienne à tous les stades de sa vie, durant toute sa vie terrestre, et peut-être même au-delà.
« Âges de la vie et sportifs – On peut être végan à tous les âges de la vie et en étant sportif : suivez le guide ! » : https://vegan-pratique.fr/info_nutrition/ages-de-la-vie/
- Et puis j’ai vu la publication d’un végan relayant la propagande pour les européennes d’une des personnalités – une actrice à la retraite – des plus controversées de la cause animale, probablement par ignorance de certaines controverses. Telles que du fait qu’elle ne serait même pas végétalienne aux dernières nouvelles, et surtout en l’occurrence que le parti politique promu ne serait pas forcément le plus mieux pour la cause animale contrairement à ce qu’avancé. Compte tenu de la problématique systémique, des causes et effets « civilisationnels » qui concernent aussi les êtres humains.
A ce propos, pour ma part, je pense plus mieux de privilégier un(e) candidat(e) de « Révolution Écologique pour le Vivant » : https://revolutionecologiquepourlevivant.fr/programme
ou à défaut de voter « stratégiquement » pour un(e) candidat(e) du groupe de « l’Union populaire » à qui ils sont alliés.
- Et puis de ce que j’ai compris, il y a des membres de « SEA SHEPHERD GLOBAL » qui continuent de trahir les valeurs du capitaine Paul Watson, des idéaux, de l’essence à l’origine de l’association Sea Shepherd, avec notamment récemment une rhétorique qui dessert la cause des baleines. Lamya Essemlali, présidente et Fondatrice de Sea Shepherd France l’explique au cours de cet article :
« POURQUOI SEA SHEPHERD GLOBAL NE PARLE PAS DU KANGEI MARU ? LA TRAHISON ULTIME (à lire bien assis) » : https://seashepherd.fr/pourquoi-sea-shepherd-global-ne-parle-pas-du-kangei-maru-la-trahison-ultime/
Et un article interview à propos des soucis qu’ils ont eu : « Guerre à Sea Shepherd : « Comment éviter qu’une ONG ne devienne plus importante que la cause qu’elle est censée servir ? » » : https://seashepherd.fr/guerre-a-sea-shepherd/
- Et il y a actuellement une vague de chaleur extrême en Inde et Pakistan, cette année les températures moyennes sont supérieures à l’année précédente déjà record depuis des milliers d’années, l’été devrait être encore plus caniculaire çà et là, et cetera effets délétères, et si le phénomène « La Niña » devrait succéder au phénomène « El Niño », influençant le climat planétaire à une relative baisse pendant quelques temps par rapport au pire que cela pourrait être sans, il n’en reste pas moins que la tendance est au réchauffement climatique d’année en année, de quoi s’alarmer, et lu encore des trolls de climato-sceptiques et des sous-estimant la gravité de la situation, et des politiques semblant ne pas en prendre la mesure, ne pas en prendre acte.
- Et puis dans un fil de diverses publications sur un réseau que je consulte de temps en temps, je suis tombé sur une où un monsieur évoquait les « qualités » d’être humain qui nous différencierait des animaux non humains. Sous-estimant « l’intelligence » animale, entre autres. Et si son propos n’était pas de justifier par là le mauvais sort fait aux animaux, que c’était une prêche pour inviter à être digne de la potentialité de l’être humain à son meilleur, tel que l’a évoqué et invité d’une certaine façon Joaquin Phoenix lors de discours où il y a reçu des prix en 2020 pour son interprétation du Joker : https://www.facebook.com/pascal.lamachere/posts/pfbid0RhsgpdMtsE4mfsYCiREWpPeGMpmR3idp9hekz6xZzpAAVw3fVbLJrqTsFNR7RKE7l
et que donc il y avait une bonne intention, à la différence des propos tenus par Joaquin Phoenix, il essentialisait ces qualités à l’être humain, la « nature humaine ». Alors, on pourrait le considérer par le prisme d’une analyse sociologique et de la spiritualité, une façon de partir du principe que ce qui fait sombrer des humains dans divers travers, c’est des « forces malines » et qu’il y a un guide de « bonnes conduites » pour ne pas trop s’éloigner de sa nature d’être. Que des qualités sont innées, dans la nature d’être, et des travers du fait de circonstances. Sauf que des études éthologiques il ressortirait que les animaux non humains ont aussi un comportement différent en fonction de l’environnement (tel que plus « guerriers » dans certaines circonstances et plus « pacifiques » dans d’autres), ne sont pas dénués de diverses formes d’intelligence, de « qualités » dont peuvent faire preuve les êtres humains.
Et quand on voit l’état du monde à cause de l’Anthropocène, du Capitalocène, même quand on considère qu’il y a un souci systémique qui n’est pas tant du fait de la « nature humaine », il me semble qu’il n’y a pas de quoi être fier de nous pour le moment, et encore moins nous encenser par rapport aux animaux non humains.
Déjà évoqué des articles à ce propos, tel : « L’inconsistante Apologie du carnivore de Dominique Lestel » : https://www.cahiers-antispecistes.org/apologie-de-la-mauvaise-foi/
Et il y a des épisodes du podcast « Comme un poisson dans l’eau » où il est évoqué la tendance à dévaloriser injustement pour tenter de justifier une exploitation, une sujétion : https://www.youtube.com/@poissonpodcast/videos
- Et puis si un sommet pour la paix aura bientôt lieu, les guerres de l’in-humanité continuent, je viens de lire que la pression continue de monter entre la Russie et l’Ukraine Otan, je viens de voir des images terribles d’un massacre commis contre des Palestiniens, brûlés vifs à Rafah.
Rien que la description, un témoignage partagé par une avocate internationale, ancienne fonctionnaire de l’ONU, a de quoi provoquer un haut-le-cœur : https://x.com/FranceskAlbs/status/1795190223137013920
Et autant dire que les images sont bouleversantes : https://x.com/CaronAymericoff/status/1795049271470743934
Et à ce stade d’horreurs, je trouve désolant qu’il y en ait encore pour titrer « guerre Israël-Hamas », pratiquent un « deux poids deux mesures » avec une mauvaise foi flagrante, et s’en prennent à celles et ceux qui sont porte-voix de la paix, à celles et ceux qui tentent de mobiliser pour la cause palestinienne, la paix.
Bref, concernant les commentaires de carnistes et spécistes, je ne devrais probablement pas attacher autant d’importance de la sorte à ces commentaires de gens ignorant la potentialité de l’alimentation végétalienne et sous-estimant l’importance de la cause animale, de l’antispécisme, ou disons que je devrais prendre le temps de leur expliquer directement ce que je considère de leur méprise, de leurs préjugés, plutôt que de rabâcher ici au fil des vendredis. J’imagine que depuis le temps vous devez déjà savoir ce genre de considération si vous ne le saviez pas encore, et aussi c’est en premier lieu à eux que je devrais prendre le temps de le dire, de l’écrire. Toujours est-il que voilou.
Et ceci précisé, ma bribe d’humour sur la « pensée positive » reprise en introduction du message d’aujourd’hui peut paraître un peu beaucoup cynique, d’autant eu égard à la gravité de ce qui se passe en Palestine, l’urgence pour les océans, la cause animale, le réchauffement climatique, et cetera.
Mais c’est un vœu sincère, du fond du cœur, et je pense comme Joaquin Phoenix : que quand les êtres humains utilisent « l’amour et la compassion », cultivent l’altruisme, dans le meilleur d’eux-mêmes, relativement et absolument, on peut créer et développer des changements qui seront bénéfiques à tous les êtres sentients et à l’environnement.
Et euh, j’ai un peu honte de finir sur un humour de couillon après de tels propos, mais pour conclure le message d’aujourd’hui, en repensant au souci des éléments de langage, de la bêtise des insultes généralistes et des insultes spécistes, « injustes », du souci des créations spécistes qu’évoquaient :
Martin Page : « Les animaux sont des individus » : https://www.revue-ballast.fr/martin-page-animaux-individus/
et dont il est question avec : Un test de Bechdel du spécisme (le test SIMBA) : https://observatoireduspecisme.ch/articles/test-bechdel-specisme-simba/
évoqué par : https://x.com/poissonpodcast/status/1795040792467120133
m’est venu à l’esprit un dialogue qu’il pourrait y avoir autour d’une insulte à la *on qu’on m’avait accusé d’avoir proféré :
Une histoire de *ouilles
« Vous n’avez pas de *ouilles ! »
« Euh, vous devriez revoir le répertoire de vos insultes ! »
« Petit *on ! »
« Pfff… votre femme, votre fille, ma mère, ma sœur, elles n’ont pas de *ouilles, cela ne les empêche pas d’être des êtres humains admirables ! De magnifiques êtres humains ! Et même, il y a des femmes qui sont des héroïnes ! Telle Donella Meadows. Telles les militantes véganes antispécistes anticapitalistes. Donc… Vous réalisez le non sens de votre insulte ? »
« Insolent ! Vous jouez sur les mots ! »
« C’est qui l’insolent de nous deux ? »
« Pfff… Même si vous êtes jeune, vous devriez comprendre ce que sous-tend l’insulte ! Et puis vous avez provoqué, vous avez commencé en lançant des pierres et autres projectiles, pour je ne sais quelle raison ! »
« Pardon pour les lancers, c’était idiot, il n’en reste pas moins que l’insulte est plus que contestable. Car justement, les éléments de langage sous-tendent un prisme sur le monde, une doxa, des préjugés ou de la vérité. Et en l’occurrence, même si il y a polysémie, que c’est de l’ordre du langage vulgaire, il n’y a pas de mal à ne pas avoir de *ouilles ! Cela pourrait même être perçu comme un compliment ! Beaucoup de gens très bien n’ont pas de *ouilles ! Et si j’avais des *ouilles au sens que vous l’entendez et que je cherchais à vous faire du mal à vous, même si mission impossible, je perdrais sans-doute la bataille puis la guerre, mais ne seriez-vous pas encore plus vénère ? »
« Euh, certes, oui, vous avez raison, mais euh… Bon, excusez-moi pour l’insulte. Pardons mesdames et messieursdames. Je rectifie : c’est pas bien ce que vous avez fait, c’est un comportement de garnement. Si vous avez besoin de vous défouler tel un Thierry la Fronde, vous devriez aller là où vous ne ferez de mal non plus aux oiseaux et autres animaux. Car si c’est du tir aux pigeons que vous aviez cherché à faire en premier lieu, c’est aussi répréhensible, sachez-le !
Ah, tiens, cela me fait penser, je vous invite à jouer à ce jeu : « Abattez la citadelle » : https://lafranceinsoumise.fr/europeennes-2024/abattez-la-citadelle-le-jeu/
A ne pas reproduire tel quel, à ne pas prendre au premier degré dans la réalité, il va de soi ! D’autant plus que les tortues ne sont pas des projectiles et méritent aussi d’être respectées ! »
« Euh, certes, oui, un point avec pouce vers le haut pour vous, vous avez raison. »
« Tout est bien qui finit bien ? »
« Plus d’embrouilles entre nous ? »
« Si vous cessez de lancer des projectiles à mettre en danger de la vie animée, sentiente, que vous ne faites plus de bêtises contre nous, oui, plus de noise, plus d’embrouilles ! »
« D’accord ! Respect ! : https://www.youtube.com/watch?v=noBfRyfnQew »
« Merci ! Bonne journée, bonne fin de semaine. »
P.S. : après avoir vu de nouvelles images – en provenance de Rafah – bouleversantes, insoutenables, je finis finalement le message d’aujourd’hui sur ce petit poème :
« En quête de l’humanité »
A Gaza, à Rafah,
de l’humanité en cendres,
le cœur dans les décombres,
du sel tombe des toits
Tourments, méandres,
les cieux sous voile pénombre,
cris et silences entremêlés,
tels dans abattoirs ensanglantés
De l’horreur en pagaille,
un massacre sans batailles,
les bombes ont façonné un enfer
du point de vue d’êtres sur terre
Que font pays au pouvoir désarmer,
les voix au pouvoir d’influence,
à la capacité de foules sensibiliser
pour faire bloc, vers de la paix, bon sens ?
« Conflit » israélo-palestinien à cesser,
ainsi que d’autres guerres, du climat aux usines,
les Palestiniens à avoir un chez-eux, une Palestine,
journalistes et cie, dont Julian Assange, à libérer
Un paradigme, une civilisation à révolutionner,
de l’humanité au meilleur de soi-même,
l’anticapitalisme véganisme antispécisme à réaliser,
et en urgence à cesser les crimes Jérusalem
A Gaza, à Rafah,
des humanitaires en désolation,
des sourires surhumains par foi,
belle vie pour horizon ?