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Pascal LamachèrePascal Lamachère
Maître des clés

    photographie Pascal Lamachère avec tshirt de sport Vegan Runer de l'association L214, dans cuisine, avec divers livres tel que Le mal du sucre, Urgence ! Il faut sauver les océans, Vous êtes l'Evolution de Mr Mondialisation, Antispéciste, recettes de cuisine végane pour étudiants, le nouveau mouvement pour les droits humains de Peter Joseph, et cetera

    Bonjour,

    pour aujourd’hui, j’aimerais vous rendre sensible, si ce n’est pas encore fait, à la cause animale, au véganisme, à l’antispécisme, que vous preniez conscience de son importance, de ce pourquoi d’aucuns – dont moi – considèrent que c’est primordial. Mais si c’est déjà fait, tant mieux !

    Intention écrite, j’ai déjà partagé pas mal de liens à ce propos, je ne sais si vous avez pris le temps de bien les consulter, je pourrais vous en conseiller d’autres argumentant encore de manière conséquente, mais pour commencer, continuer ce commencement, une réflexion :

    Il y a des mèmes humoristiques, des illustrations caricaturales qui circulent sur comment telle et telle type de population voient ce que les végétaliens mangent et ce que nous mangeons vraiment, ou du moins un exemple de plat plus ou moins sophistiqué de ce qui peut être au menu. Encore que, j’ai un doute si c’est le repas ou le paraître, ou les deux, cela fait longtemps que j’en ai pas regardé, je confonds peut-être. En tout cas, j’ai souvenir d’un qui caricature sur ce que des gens non végans peuvent penser ou suggérer pour charrier, et ce qu’un végan type peut réellement manger.

    Bref, ce qui m’a inspiré en y repensant un mème plus sérieux, moins caricatural : on pourrait en faire un sur comment les végans, des groupes de végans pour telle ou telle raison, voient les non végans.

    Bon, j’ai d’ailleurs hésité à le faire en image, mais ce serait gore, probablement censuré sur les réseaux, ou donnerait encore moins envie de lire la suite, alors je l’écris, je le décris :

    Sur cette planche d’images, il y aurait une case représentant comment les « végans pour les animaux » voient les non végans : des criminels ; il y a aurait une deuxième où comment les « végans pour l’environnement » voient les non végans : des irresponsables et des pollueurs ; une troisième case où comment les « végans pour la santé » voient les non végans : des fumeurs mangeant leurs cigarettes ; et une quatrième et dernière case où les « végans pour les humains » voient les non végans : des voleurs d’assiettes, des affameurs.

    Et mis à part le mobile « pour la santé », je pense que c’est pas tant des caricatures. Si ce n’est que certains végans militants considèrent que la seule raison, le seul mobile non relativisable et qui fait qu’on s’y tient définitivement, est celui pour les animaux. J’ai déjà dû plus ou moins l’expliciter dans un message.

    C’est-à-dire que si l’on peut s’intéresser à l’alimentation végétale, et plus largement aux produits végans, à en devenir végan, pour plusieurs raisons, suivant le mobile, certains finissent par se démotiver. Lu des témoignages dans ce sens. Non pas que cela soit compliqué, quelques astuces assez simples à savoir. Encore que, même si, du fait des préjugés que l’on peut avoir avant de franchir le pas, ou auxquels on est confrontés quand on en parle autour de soi pour la première fois, on est en général poussé à bien s’informer et manger plus équilibré que quand on était pas végan, ce n’est pas forcément le cas de tous. Je me souviens avoir lu une anecdote à propos d’une artiste chanteuse assez connue qui avait végétalisé un temps son alimentation avant de se reconvertir, du fait de mal assimilation d’omegas, d’un type d’omegas, truc du genre. Je ne sais plus si histoire de maladie faisant qu’elle assimilait mal / synthétisait pas ce qu’il lui fallait par une alimentation végétale « généraliste », si ce n’est que je me souviens que certains expliquaient que de leur point de vue c’est parce qu’elle s’était mal informée, qu’il existait une solution végane pour ce qu’il lui fallait et recommandaient de ne pas se contenter de sensibiliser autour de la b12 mais aussi sur ce genre de « subtilités ». Et si il faut l’artiste a re-végétalisé son alimentation ensuite, si ils lui ont expliqué et qu’ils avaient raison. Toujours est-il qu’en général peut y avoir des solutions pour bien équilibrer mais qu’on pourrait en conclure de cette anecdote que des gens ne vont pas chercher si cela leur semble trop compliqué et que leur mobile n’était pas tant d’être végan pour le respect de la vie animale, qu’ils n’ont pas (encore) eu une ouverture d’esprit, une prise de conscience, une sensibilisation à cela, à cette fin.

    Au passage, à propos des omegas : https://vegan-pratique.fr/conseils-nutrition-vegetalienne/les-lipides-et-les-acides-gras/

    D’autres fiches de conseils nutritionnels en liens sur : https://vegan-pratique.fr/conseils-nutrition-vegetalienne/

    Bref, après, le mobile pour l’environnement, la santé et les humains est relatif mais vrai dans une certains mesure, et comme déjà expliqué, pour les animaux – et aussi pour les autres mobiles en fait – suffit pas juste d’être végan. Au sens qu’il n’y a pas qu’un seul type de véganisme, et que c’est important de ne pas être la cause de leur mort, d’être le plus possible végan, mais il y a aussi histoire d’environnement, de lieux de vie, d’orchestration de la Zoopolis. Donc besoin de révolution de système, paradigmatique, pour un ayant cet objectif, qui le permette, le mette en place.

    « Zoopolis — penser une société sans exploitation animale » : https://www.revue-ballast.fr/zoopolis-penser-une-societe-sans-exploitation-animale/

    « Les animaux avec nous, nous avec les animaux » : https://www.revue-ballast.fr/les-animaux-avec-nous-nous-avec-les-animaux/

    « Luttes animales et luttes sociales » : https://www.revue-ballast.fr/luttes-animales-et-luttes-sociales/

    D’autres articles sur l’éthique animale : https://www.revue-ballast.fr/category/lutter/ethique-animale/

    Au passage, à propos des arguments contestables, réfutables des chasseurs qui tentent de se donner bonne conscience, ou pas trop mauvaise conscience :

    « « Quand tu réalises que ce que tu prenais pour des vérités sont des mensonges, et quand tu prends tout ce raz-de-marée dans la figure, c’est très fort : l’une des choses principales pour les nouveaux militants est de gérer cette rage et de pas exploser. » se souvient Alexandra Morette »

    Extrait de : « Il faut cesser de considérer les animaux comme des objets de consommation » : https://lareleveetlapeste.fr/il-faut-cesser-de-considerer-les-animaux-comme-des-objets-de-consommation/

    Et toujours est-il que vous trouverez des fiches de réponses à diverses idées reçues en lien sur : « Les idées reçues les plus courantes passées au crible » : https://vegan-pratique.fr/pourquoi/idees-recues/

    Et si vous doutez de la possibilité de généraliser en masse pour une raison x ou y, dites-vous que des gens ont végétalisé leur alimentation, se sont véganisés alors qu’à une époque ils ne s’imaginaient pas pouvoir se nourrir de la sorte.

    « Sylvie Guillem – Danseuse étoile et végane pour les animaux » : https://www.youtube.com/watch?v=lhKVHa0ejuA

    Il y a même des témoignages d’anciens éleveurs, travailleurs dans des abattoirs et bouchers ayant fini par se convertir et végétaliser leur alimentation, à devenir végan.

    Alors quand je constate que pour le moment autant de gens de mon entourage ont du mal à remettre en question leurs habitudes alimentaires, à s’éveiller en acte au souci pour les animaux, bien qu’ils aient pu manger de très bons repas végans et constater la viabilité sur le long terme, des fois je me dis que l’hypersensibilité, ou disons avoir au moins un niveau d’empathie bien éveillé rend plus propice à franchir le pas vers le véganisme, mais de quoi considérer que c’est plus un manque de cohérence, de probité de leur part, et que ce que je considère être de l’inconscience, de l’inconsistance, de l’inconséquence, est en partie liée à la doxa, un système, un mode de fonctionnement civilisationnel, des mauvaises influences d’une culture qui évoluera en fonction des efforts de tout un chacun et la fin des dissonances cognitives.

    Car nombreux et nombreuses se disent sensibles à la cause animale, sont contre la maltraitance animale, la maltraitance et crime contre les animaux, condamnés – en dehors des abattoirs – au niveau du droit, par la loi, dans de nombreux pays. Et de quoi en déduire que c’est surtout des mauvaises habitudes alimentaires prises, avec peut-être quelques préjugés face à de l’inconnu, et l’inconscience de certains soucis et de la potentialité, qui font qu’il est difficile d’en sensibiliser, d’en motiver à végétaliser.

    Au passage, j’ai appris il y a quelques temps qu’il y a eu des périodes dans l’histoire de l’humanité où les animaux étaient mieux considérés au niveau du droit, dans certains pays, jusqu’à interdire de les tuer, où c’était considéré comme criminel, et que leur reconnaissance par le statut juridique peut être une façon de révolutionner le système, le rapport aux animaux. Cela a été évoqué au cours d’un épisode avec une enseignante-chercheuse en droit des animaux : « Les animaux sont-ils des personnes ? » : https://www.youtube.com/watch?v=_NMT6TpRB7w

    Et au passage, si je parle de végan, de véganisme, d’alimentation végétalienne sans évoquer de régime veggie, c’est parce que les industries d’exploitation animale sont liées au carnisme. Et le respect de la vie animale implique sa non exploitation à des fins de consommation dans de telles circonstances.

    Je l’ai déjà évoqué au cours du message du vendredi 22 décembre, dont le fait que si Léon Tolstoi était en vie de nos jours, en exprimant sa citation qui lui est attribuée en 1891 :

    « S’il cherche sérieusement et sincèrement la voie morale, la première dont l’homme se privera sera la nourriture animale ; car […] son usage est tout simplement immoral, car il exige une action contraire au sentiment de moralité – l’assassinat – et il n’est provoqué que par la gourmandise, la voracité. »

    il préciserait certainement que par « nourriture animale » il ne pense pas qu’aux cadavres mais aussi à ce qui n’entraîne pas leur assassinat immédiat.

    Pour les arguments, voir les liens partagés au cours du message du vendredi 22 décembre, et puis vous avez des réponses sur « Les idées reçues les plus courantes passées au crible ».

    Si ce n’est que je crois que je n’avais pas encore évoqué certaines « subtilités » sur ce fil, entre végétalisme et véganisme, telles que la maltraitance des singes pour la récolte de noix de coco dans certaines exploitations, et donc à privilégier des sources véganes : « Mise à jour : le travail des singes est dissimulé dans l’industrie thaïlandaise de la noix de coco » : https://www.petafrance.com/actualites/dissimulation-du-travail-des-singes-dans-lindustrie-thailandaise-noix-de-coco/

    Et le souci des cosmétiques testés sur les animaux, voir le « dossier de PETA », où est évoquée la possibilité d’alternatives aux expériences, de l’alternative à de la torture sur les animaux : https://www.petafrance.com/nos-campagnes/experimentation/

    Pour s’assurer que les produits cosmétiques n’impliquent pas de l’exploitation et de la souffrance animale non humaine, vous avez le label « cruelty-free and vegan ».

    Et puis il y a le souci des divertissements utilisant les animaux, et où donc cela illustre que le souci pour les animaux ne se limite pas seulement à la végétalisation mais implique un tout, un souci systémique.

    Et pour revenir au droit, à la loi comme levier, incitation, amorce à la prise de conscience jusqu’à prendre acte et respecter la vie animale, cela me fait penser à ce que d’aucuns préconisent pour lutter contre les écocides, tel qu’évoqué vers la fin de ce documentaire pièce de théâtre « Écocide : changer ou disparaître » : https://www.youtube.com/watch?v=eoTgjCTuPOw

    Ainsi, toujours est-il qu’en attendant, pour le moment, il n’en reste pas moins que j’en veux terriblement à celles et ceux qui savent qu’ils pourraient végétaliser leur alimentation, ont l’opportunité de le faire mais se trouvent des excuses pour ne pas encore avoir franchi le pas, à ne pas tendre vers le véganisme, à « véganiser » leur mode de vie. Je les considère tels des complices des crimes de l’humanité.

    Si vous pensez que c’est un jugement excessif, c’est que vous n’avez probablement pas pris le temps de lire, d’écouter, de regarder les documents que je vous ai conseillés au fil des vendredis.

    Si vous avez encore besoin de matière à penser pour être convaincu :

    •  à lire le livre « Antispéciste – Réconcilier l’humain, l’animal, la nature » de Aymeric Caron ;
    •  à lire le livre « Plaidoyer pour les animaux » de Matthieu Ricard ;
    •  à lire le livre « Urgence ! Il faut sauver les océans » du capitaine Paul Watson ;
    •  à lire, à consulter divers livres et sites internet dédiés aux recettes véganes, des rapides à faire pour le quotidien aux plus élaborées pour les fêtes, tels que :

    « Recettes Véganes de divers chefs végans compilées sur le site de L214 » : https://vegan-pratique.fr/recettes/
    « Patate et cornichon » : https://patateetcornichon.com/
    « La cuisine de Jean-Philippe » : https://www.lacuisinedejeanphilippe.com
    « Pigut, petites idées pour grandes utopies » : https://pigut.com/
    « La poussière d’étoiles, cuisine végane » : https://loetitiacuisine.com/
    « 100 % végétal, cuisine végane » : https://www.100-vegetal.com/ ;

    et vous pouvez vous inscrire à un « programme d’accompagnement en douceur vers une alimentation végétale » : https://vegan-pratique.fr/veggie-challenge/ ;

    •  il y a des livres que je n’ai pas encore à ma disposition mais qui sont recommandés par des antispécistes, présentés comme traitant très bien le sujet, tel que « Comment l’humanité se viande » de Jean-Marc Gancille ;
      la revue contre le spécisme « L’Amorce » : https://lamorce.co/ qui vient de faire un premier numéro papier ;
      diverses recommandations de lectures en fin d’épisodes du podcast « Comme un poisson dans l’eau » et évoquées dans des publications dédiées sur les réseaux sociaux du podcast, cf. liens listés sur : https://linktr.ee/poissonpodcast ;
    •  il y a régulièrement de nouvelles publications sur le podcast « Comme un poisson dans l’eau » de Victor Duran-Le Peuch, de nombreuses thèses développées et qui devraient avoir de quoi vous encourager à végétaliser votre alimentation, vous « véganiser », vous faire comprendre l’intérêt, le pourquoi du comment : https://www.youtube.com/@poissonpodcast/videos

    tel que récemment « Table ronde : Où sont les animaux dans les luttes écologistes ? » : https://www.youtube.com/watch?v=CuAABuGCDy8 ;

    Aussi, si pas encore pris le temps de lire, d’écouter, de regarder, si vous pensez que mon jugement envers les « non végans pour le moment » est dur, plus ou moins injuste, d’autant que je ne suis pas né végan, que j’ai une alimentation végétalienne « que » depuis plus d’une dizaine d’années, et que quid de mon regard sur les espèces animales non véganes et qui ne peuvent pas l’être ?, réponse, explication :

    j’aurais aimé naître dans une civilisation végane (hormis bien entendu le stade nourrisson où l’on doit boire le lait de notre mère ;

    « Âges de la vie et sportifs – On peut être végan à tous les âges de la vie et en étant sportif : suivez le guide ! » : https://vegan-pratique.fr/info_nutrition/ages-de-la-vie/ ;

    au passage, un « slogan » pour inviter à se passer de lait et faire comprendre que l’espèce humaine vole le lait des bébés des autres espèces : « pas ta mère, pas ton lait » ) antispéciste anticapitaliste s’appliquant au paradigme de la Zoopolis,

    et contrairement aux animaux, hormis certains animaux de compagnie dont l’alimentation peut être végétalisée, y compris les chats même si de ce que j’ai compris peut être plus compliqué pour eux (avec le fait que toutes les marques de croquettes et pâtées véganes ne se valent pas, comme les non véganes, en fait) :

    « Sur l’alimentation végétarienne des chats et des chiens » : https://david.olivier.name/fr/sur-l-alimentation-vegetarienne-des-chats-et-des-chiens

    « Marques de croquettes, pâtées et compléments vegan pour chat » : https://www.veganimalis.com/croquettes-patee-vegan-chat/

    nous avons en général, sauf peut-être certaines exceptions pour cause d’allergies, de maladies ou risques de famine, la capacité, le pouvoir de « choisir ».

    Si ce n’est que cela ne devrait pas tant être une question de choix considérant que le carnisme implique des crimes, et cetera.

    « Manger des animaux (ou pas) est un choix personnel, non ? » : https://vegan-pratique.fr/pourquoi-devenir-vegan/manger-animaux-choix-personnel/

    Réponse : idéalement, cela ne devrait pas l’être, la civilisation devrait être végane.

    Et en fait, d’un certain point de vue, la principale, seule différence avec les autres animaux n’est pas l’intelligence, l’âme, la mobilité, des qualités qu’auraient aussi les animaux non humains, au niveau cognitif, conscience, sentience

    (un éthologue va jusqu’à considérer qu’il n’y aurait pas vraiment de différence : « L’inconsistante Apologie du carnivore de Dominique Lestel » : https://www.cahiers-antispecistes.org/apologie-de-la-mauvaise-foi/  ),

    mais des pouces préhenseurs permettant de manipuler des objets, de fil en aiguille développer diverses compétences, d’affiner les connaissances, le savoir, de la compréhension.

    Encore que, les animaux n’en sont pas moins dénués de cultures. Diverses études auraient mis en évidence que « les animaux ont leurs propres culture et traditions ».

    Et puis d’aucuns considèrent que l’alimentation végétalienne humaine est une potentialité « depuis la nuit des temps », que la découverte de la b12, et cetera, a surtout permis de comprendre comment éviter des carences et leurs conséquences, d’avoir une alimentation équilibrée.

    Donc peut-être pas des plus pertinents de l’évoquer de la sorte, s’agit pas tant de vanter l’intérêt d’un développement culturel.

    Toujours est-il que la plupart n’ont pas d’excuses valables comme des animaux non humains, qu’en général, depuis un certain temps, en tant que civilisation, nous aurions la capacité d’avoir une alimentation végétalienne et de véganiser, et de respecter la vie animale par des sanctuaires, et cetera, à concrétiser de la Zoopolis.

    Alors, vous me direz, ou pas, nous sommes pour le moment encore infoutus de respecter globalement la vie humaine pour éviter des crimes de nos congénères d’une manière ou d’une autre. Ce qui va des morts à cause de la précarité

    (« Comment les inégalités économiques nuisent aux sociétés » (vostfr disponibles, sous-titres à activer s’ils ne s’affichent pas, bas droite de la barre de lecture, à gauche du ptit engrenage)  : https://www.youtube.com/watch?v=cZ7LzE3u7Bw&list=PL9C4E9847954BBFF4&index=50 ;
    « Inégalités : ce que vous ne saviez pas que vous ne saviez pas » : https://www.youtube.com/watch?v=K3sUJyyX4cg ),

    aux morts du fait des pollutions

    (

    « Étant donné que la pollution de l’air est aujourd’hui l’une des principales causes de mortalité systémique sur cette planète, mis à part le changement climatique, qui lui-même s’avance déjà sur un territoire apocalyptique, il est très difficile de voir les agents de ces industries comme de véritables êtres humains. Compte tenu de la façon dont ils ont menti au public, entraînant une fois de plus d’innombrables décès, sans parler des décès futurs. Et puis, vous reculez encore plus loin, et vous regardez la nature de l’ensemble du système. Et comment l’industrie du tabac et l’industrie des hydrocarbures et de nombreuses autres industries se comportent de la sorte en raison d’une mentalité et d’une logique de jeu renforcées et inhérentes au système économique lui-même. »

    Extrait traduction française de l’épisode 31 du podcast « Revolution now ! » : https://www-revolutionnow-live.translate.goog/episodes/episode31-staycationing-9jlk7-kbr23-98fgl?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=nui

    La transcription après la vidéo sur peut être facilement traduite (mais attention à la traduction automatique de certains passages qui tronquent parfois le texte original), ou sinon il y a l’option de traduction automatique de YouTube.

    L’article d’origine : https://www.revolutionnow.live/episodes/episode31-staycationing-9jlk7-kbr23-98fgl ),

    aux mutilés et morts lors de manifestations (articles à ce propos : https://www.revue-ballast.fr/?s=violences ),

    aux morts par terrorisme, par conflits, lors des guerres.

    Une tâche ardue, un vaste chantier, si ce n’est pas une mission impossible mais nécessaire pour les pacifistes, par toutes celles et tous ceux qui comprennent et comprendront qu’il ne devrait pas en être autrement, qu’il en va de la dignité humaine, de la vie.

    Mais mis à part la catastrophe climatique, la pollution, les écocides qui se sont aggravés, si il y a beaucoup à faire et que nous sommes dans une ère de grands périls, d’aucuns considérant même que la 6 ème extinction de masse est devenue plus ou moins inéluctable, d’autres considèrent que l’humanité a progressé. Au moins par rapport aux conflits guerriers, une mise en perspective des morts lors des guerres sur la fresque de l’histoire connue. Et si vous prenez le temps de lire ne serait-ce que l’épisode 31 du podcast « Revolution now ! » de Peter Joseph, ainsi que l’article

    « A propos du souci économique, écologique, politique et éthique, de la cause animale, la cause palestinienne, un article où est abordé la critique de la part de certains et l’intérêt du véganisme antispéciste anticapitaliste » : https://www.revue-ballast.fr/jerome-segal-qui-sont-les-animaux/

    vous devriez comprendre le souci systémique et la potentialité par une révolution de système. Et ne serait-ce que végétaliser son alimentation par souci des autres espèces, c’est accorder de la valeur à la vie animée en général et à l’environnement permettant de son épanouissement. Dont aux autres humains.

    Ceci écrit, je crois toujours en l’intérêt d’une généralisation du véganisme, en l’intérêt de militer pour, d’inviter les gens à végétaliser leur alimentation, à vous inviter à végétaliser votre alimentation si pas encore fait, et puis la potentialité de limiter les dégâts du réchauffement climatique.

    Reste qu’il y a urgence, comme il y aurait urgence à faire cesser les guerres.

    Et quand je lis qu’il est fait pression sur la CPI (cours pénale internationale) pour ne pas concrétiser ses velléités d’émettre un mandat d’arrêt ; qu’il n’est pas respecté l’appel au cessez-le-feu de l’ONU ; ce qui serait des mensonges exprimés, distillés par des personnalités sur des plateaux télévisés qui sont parfois contredites uniquement sur les réseaux :
    https://twitter.com/jpmignard/status/1786053698772242614

    ou dans d’autres émissions par des courageux contradicteurs mis sous pression : https://twitter.com/REV_Bretagne/status/1785694744707739846 ;

    alors que diverses instances et associations crédibles font état de la situation tragique, dramatique, désastreuse,

    je suis consterné et dubitatif face au peu de souci pour les vies humaines en péril, aux « justifications » que peuvent se trouver certains pour nier l’évidence, s’arranger avec leur conscience, se croire du « bon côté de l’histoire ».

    Peut-être que dans le passé certains n’ont pas condamné assez fermement les morts et la prise d’otage par le Hamas, mais cela ne devrait pas justifier le génocide, ni les « crimes de guerre », ni servir à minimiser la gravité de ce qui est commis contre les Palestiniens, il me semble.

    Si vous ne vous tenez pas bien au courant de la situation en Palestine, à voir, écouter les témoignages exprimés via l’émission « Télé Palestine », et enquêtes et conférences publiées sur la chaîne YouTube Officielle d’Investig’Action : https://www.youtube.com/@michelcollon/videos

    Et les publications sur le site « Investig’Action » : https://investigaction.net/

    Et les publications de Aymeric Caron qui fait le lien entre souci pour la cause animale et l’humanité en général : https://twitter.com/CaronAymericoff

    Et pour les anglophones ou celles et ceux qui utiliseront un outil de traduction, un monsieur, Peter D Carter, spécialisé sur le dossier du réchauffement climatique (directeur du Climate Emergency Institute, expert réviseur du GIEC, co-auteur de Unprecedented Crime, publié sur le changement climatique, le développement durable, la biodiversité), qui a évoqué parfois l’intérêt du véganisme et a aussi évoqué la situation à Gaza, dont je vous ai déjà invité à suivre le compte, les publications : https://twitter.com/PCarterClimate

    Et un cas de sanction qui me semble très bien refléter certaines contradictions, de l’injustice flagrante, un « deux poids deux mesures » :

    « C’est l’histoire d’un mec, il est poursuivi pour une blague sur un mec qui fait un génocide. La justice dit qu’il y a rien de mal dans la blague. Du coup le mec il refait la blague. Et là il est viré. Elle est bonne, non ?

    @GMeurice et @radiofrance

    à la manière Coluche. »

    Publié sur : https://twitter.com/d_schneidermann/status/1786069870578159793

    Au passage, à propos de la difficulté de révolutionner le système, quand bien même cela relève du bon sens, de ce que l’humanité devrait logiquement faire, et de réchauffement climatique, une pointe d’humour que je viens de lire et qui me semble être une assez bonne métaphore :

    « Imagine, tu es en voiture avec trois potes, et au loin, au bout d’une ligne droite, tu aperçois un mur. Un grand mur. Qui barre toute la route. Genre 20 m de haut.
    Évidemment, la seule chose logique à faire c’est de freiner. Pour ne pas te fracasser contre le mur. (1/8) »

    La suite à lire sur : https://twitter.com/Nain_Portekoi/status/1783893108175917173

    Et pour de l’humour concernant la cause animale, à lire des planches de bandes dessinées sur : https://insolente-veggie.com/

    Pour conclure le message d’aujourd’hui, je dirais qu’il y a de quoi douter que nous arrivions à faire la voie de la paix, difficile de convaincre celles et ceux qui ont du mal à changer leurs habitudes, qu’il y a des urgences sur lesquelles on peut avoir l’impression de ne pas avoir d’emprise, que la situation est plus que délicate pour la civilisation ; mais que nous pouvons toujours faire notre part de colibri, et part après part, qui sait ?!

    Et déjà évoqué plusieurs fois, mais si vous avez besoin d’un résumé, d’une synthèse pour les conseils nutritionnels, franchir le pas :

    Et j’ajoute un autre article dont je vous conseille la lecture : « L’antispécisme ? une politique de l’émancipation » : https://www.revue-ballast.fr/lantispecisme-une-politique-de-lemancipation/

    Et à savoir que si vous avez des plats préférés non végans dont vous pensez que vous auriez du mal à vous passer, dites-vous qu’il existe des alternatives véganes même pour des meringues véganes et des « fromages végans ». La possibilité d’adapter les plats, de toutes les recettes, de « véganiser ». Et de nombreuses très bonnes recettes véganes de base à découvrir qui pourraient devenir de vos recettes favorites. Cf. les liens vers les sites plus haut et les alternatives, les « astuces » pour adapter évoquées au cours du message du 22 décembre.

    Et si pas encore lu : « L’éthique de Léon Tolstoï » : https://liberationanimale.com/2010/07/19/vegetalisme-ethique-leon-tolstoi/

    Et enfin je vous suggère de vous intéresser au concept de l’altruisme, à l’entraînement du « cerveau » à l’altruisme, aux recommandations de Matthieu Ricard, « Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe » : https://www.matthieuricard.org/

    Merci de votre attention,
    Bon courage,
    Bonne fin de semaine !