#456
Pascal LamachèrePascal Lamachère
Maître des clés

    Bonjour,

    pour aujourd’hui, je vais écrire une lettre comme si j’étais un enfant du futur écrivant à ses ancêtres, par rapport à ce dont il est confronté, aux soucis de lui et de ses contemporains. Peut-être est-ce en repensant à ce qui est évoqué au cours du livre « Urgence ! Il faut sauver les océans », de ce que pourraient reprocher celles et ceux qui auront à faire face à des chamboulements amorcés par le système de leurs ancêtres, peut-être aussi lié à d’autres sources d’inspirations, diverses préoccupations et informations consultées ces derniers temps, un tout.

    Toujours est-il qu’en toile de fond il y a l’urgence, l’actualité du réchauffement climatique, de nouveau des feux de forêts sans précédents, les incendies meurtriers au Chili, et la dévastation par les guerres, telles des scènes des atrocités commises sur des enfants et autres êtres de Palestine. Et ce qui me semble être au mieux une forme d’inertie d’un certain nombre, et au pire une fuite en avant dans les divertissements d’autres. Et la frustration d’avoir l’impression de ne pouvoir rien faire pour aider.

    Alors j’avoue que du fait de l’impuissance individuelle vis à vis de certains problèmes collectifs et de ce qui ferait solution, de ce qu’il faudrait, de la théorie à la pratique, collectivement faire, je comprends la tentation, le penchant. Et l’un n’empêche pas forcément l’autre, s’aérer l’esprit et se préoccuper des soucis, de faire sa part de colibri à un moment donné. Après, il y a aussi le souci de propagandes, d’être confronté à de la mal information, de mal sensibilisation, de ce qui fait que de quoi critiquer des médias mainstream par un prisme tel que le fait l’association de critique des médias ACRIMED ; et de ce qui fait être confronté à des murs où difficile de faire entendre raison, de sensibiliser pour de la cause concernée. Et j’ai déjà dû m’exprimer au cours de quelques messages sur ce genre de questionnement existentiel. Surtout que le visionnage de vidéos, des scènes d’horreur, sur de ce qui est rapporté des atrocités commises sur les Palestiniens me ramène à ce genre de préoccupations, de « questionnement ». Car c’est le genre d’images (du genre une petite fille amputée ; une autre de 1 à 2 ans, le visage en sang, tremblotant comme fraîchement traumatisée par un bombardement) qui me semblent pouvoir susciter l’émotion même chez les cœurs les plus endurcis, qui devraient faire s’interroger sur ce qu’il y aurait à faire, à concrétiser de l’action immédiate pour les aider. Mais que faire ? Sans être indifférent, tout un chacun à ses soucis, et celles et ceux qui ont l’impression de ne pas avoir de pouvoir sur le cours des événements auraient tendance à tourner leur attention ailleurs. Alors que faire ? Faire passer le message pour tenter d’amorcer une chaîne de solidarité qui finira(it) par être efficace d’une manière ou d’une autre ? Exprimer publiquement son souci même si pense que c’est vain de par soi ? ; qui sait le cause à effets, l’effet boule de neige ?

    Cela me fait penser à ce qui m’a amené à devenir végétalien végan. Je ne suis pas certain de ce qui a été le déclic de ma remise en question. De la même façon que de ce m’a amené à une alimentation végé, c’est peut-être de la concordance, plusieurs étapes, suite de périodes où l’idée m’avait traversé l’esprit sans que je prenne le temps de bien m’informer avant de finalement faire l’effort, de faire le dernier bon pas sur le chemin, sans retour en arrière. En tout cas, de ce que je me souviens, la prise de conscience que c’était pas si compliqué de s’alimenter de manière 100 % végétalienne (Tableau nutritionnel : les clés d’une alimentation végétale variée et équilibrée, en bref : https://visuels.l214.com/sites/vegan-pratique.fr/2020/tableau-nutritionnel/tableau-nutritionnel-web/tableau-nutritionnel.pdf

    Conseils et astuces pour bien débuter : https://vegan-pratique.fr/conseils-pratiques-vegan-pratique/ ),

    avec auparavant la prise de conscience de la souffrance vécue par les vaches laitières, les poules pondeuses, et cetera, ainsi que le lien avec le sort d’abattoirs, y a contribué. Juste que je ne me souviens plus trop de ce qui a déclenché mon passage à l’acte, à l’évolution, ma deuxième révolution intérieure : une ou plusieurs publication(s) d’une association sensibilisant sur le manque d’éthique concernant tout ce qui a trait à l’exploitation animale ; des commentaires sur un groupe de végan ; une partie du discours et des images partagées au cours de la conférence de Gary Yourofsky qui aussi controversée soit-elle pour certains propos de vulgarisation contestable a résonné à faire prendre conscience ; des passages de documentaires tel que TERRIENS (Earthlings) ; du propos de connaissances faisant douter de la viabilité d’être végétalien et pas seulement végé et qui m’ont poussé à vérifier l’exactitude et amené à apprendre qu’en fait c’était tout aussi viable, que c’était pas tellement plus compliqué ; ou de visionnage de vidéos ou de lectures d’articles partagés par des contacts sur les réseaux ? Peut-être une concordance, une sorte de synergie de tout cela.

    Bref, cette anecdote pour signifier qu’il est difficile de mesurer l’efficacité d’un essai de sensibilisation à une cause, que même si pas l’élément déclencheur principal, le propos le plus pertinent, ce qui produit le déclic à un moment donné, dans ce qui amène ce déclic, à de la remise en question, à de l’évolution, de la révolution, il y a un tout qui y contribue. Un tout composé de divers instants, de diverses réflexions, un cheminement parsemé de graines, de fleurs et d’arbres. Métaphore pour qualifier des citations, des pensées, des envolées textuelles, des courtes vidéos, des articles, des livres, des conférences, des créations vidéos et des documentaires conséquents.

    Et donc que l’essentiel, à la base, quand sensibilisé à de la cause, est de s’informer au mieux puis de s’exprimer pour, d’une manière ou d’une autre ; de passer à l’action en conséquences d’une manière ou d’une autre.

    Après, certes, l’audience maximise l’efficacité. J’avais lu une théorie comme quoi un passage dans un média mainstream, à un moment où très regardé, écouté, pouvait être plus efficace qu’un grand nombre de militants en terme de « faire passer le message ».

    Il n’en reste pas moins que je pense qu’il y a intérêt à faire sa part de colibri. Reste que si il peut être facile de devenir végétalien et tendre vers le véganisme ; que de le vouloir en action, après s’être un minimum bien informé, cela peut être rapide, et plus ou moins facile de l’expliquer à d’autres, de leur en faire prendre conscience, partager sa propre prise de conscience et ses connaissances mises à jour, ne serait-ce qu’à travers des recettes végétaliennes véganes, des programmes conseillant pour la transition, des articles, conférences, entretiens, podcasts ; d’autres causes nécessitent une action qui n’est pas dans le pouvoir individuel à court terme, et que pour des habitants de la Palestine, comme pour le climat, il y a Urgence.

    Si ce n’est que c’est aussi plus complexe que juste devenir végétalien quand le mobile est pour le respect de la vie animale. Et sachant que comme pour la cause animale, quand on a compris l’intérêt pour les animaux, cultivé de l’altruisme, il ne s’agit pas que du changement par la consommation, de boycott, et pas que autre action individuelle. Leur souci impliquerait de la mise en place par le « plan politique », la « sphère politique économique », d’y aboutir, d’arriver à concrétiser un système adapté. En l’occurrence, par exemple, comme déjà expliqué, argumenté, pour la cause animale de la solution serait de l’application de la philosophie antispéciste, un autre système que le capitalisme / Capitalocène / Anthropocène, genre de l’idéal de l’antispécisme, de la Zoopolis :

    Pour la Palestine, dans l’immédiat, cela, de la « solution », en prémices, peut peut-être être faire passer des messages de sensibilisation à tous ses contacts, des liens tel que :

    • Et : L’esprit du temps de Gaza avec Peter Joseph et Abby Martin (pour la vostfr, activer sous-titres, cliquer sur l’engrenage, puis sur “Traduire automatiquement” et puis sur “Français”) : https://www.youtube.com/watch?v=RoMuEBcusSk

    « Il vous appartient de vivre ! », HK chante le dernier poème de Refaat Alareer poète palestinien de Gaza : https://www.youtube.com/watch?v=w6vdQJNwcxY

    « Naci en Palestina », chanson de EMEL : https://www.youtube.com/watch?v=NQFNcfUygqA

    « Souty » (« My Voice »), de EMEL, chanson qu’elle a dédié au courageux peuple de Palestine : https://www.youtube.com/watch?v=7t2YS7wI5Wc

    Et contacter les politiques, s’intéresser aux chaînes de solidarité, des actions faisant pression sur de ce qui a du pouvoir, sur de ceux qui ont du pouvoir, une forme de pouvoir, d’une manière ou d’une autre. Un peu de tout cela ?

    Ceci écrit, précision, au passage : le genre de discours qui me semble contre-productifs, en plus d’être considérés hors la loi, condamnables, c’est ceux qui font de l’antisémitisme. Même compris comme une réaction à la tragédie en cours du point de vue palestinien, ils reflètent à mon sens l’inconscience de ce qui y a conduit, ce qui a fait le jeu du sionisme par opposition outrancière, criminelle, par la même logique guerrière. Et en fait, tant que pas de révolution de système, des meilleurs alliés à la paix et au respect de l’intégrité des Palestiniens me semblent être des Israéliens objecteurs de conscience militant pour la Palestine et des Juifs antisionistes.

    Pour ce qui est du réchauffement climatique, c’est un peu la même problématique, le même souci. Cf. l’entretien « L’esprit du temps de Gaza » avec Peter Joseph et Abby Martin (pour la vostfr, activer sous-titres, cliquer sur l’engrenage, puis sur “Traduire automatiquement” et puis sur “Français”) : https://www.youtube.com/watch?v=RoMuEBcusSk

    En action individuelle réalisable rapidement, facilement quand possible, d’aucuns prônent la végétalisation de l’alimentation et la sensibilisation autour de l’urgence, de besoin de prendre en compte certaines contraintes, les « limites planétaires », dont par la fin de la subvention des énergies fossiles et puis donc le besoin de révolution du « système politique » et de l’économie, du « système économique », vers une « économie économique ».

    C’est la sensation de cette urgence, les trolls internet du climato-scepticisme et les critiques qui me semblent légitimes à l’encontre des COP, et la difficulté de mise en place de solution(s), de faire acter, contrer une forme de statu quo, qui m’a aussi donné envie de claviarder une lettre l’évoquant.

    Re bref, la voilou :

    « Lettre d’amer »

    Chers ancêtres,

    alors que j’ai regardé de la nature se déchaîner, puis les comptes rendus de drames s’enchaîner les uns après les autres sur mes lunettes connectées, et lu quelques analyses, je me pose des questions, tente de penser par moi-même après avoir tenté de m’informer le mieux possible.

    Bon, rien de nouveau sous le soleil, comme qui dirait. Cela fait des années que je tourne en rond autour de ces réflexions, et je ne me suis pas donné le temps de bien y penser par vanité de vous exprimer mon opinion qui ne peut rien changer à ce qui s’est passé, se passe. Juste qu’une force intérieure me pousse à vous écrire cette lettre, tel un besoin cathartique.

    D’ailleurs me vient à l’esprit une question existentielle : même si ancrer ces mots n’a pas d’effets immédiat, n’empêchera pas la continuation d’extinctions de masse, la périclitation de la civilisation, de l’avènement de l’apocalypse, ils ne seront pas lettre morte vis à vis de l’absolu ? Si il y a une vie après la mort, un au-delà, une forme de suite comme je le crois, peut-être qu’un esprit absolu, un(e) être transcendantal(e), reverra ses a priori et prendra en considération l’avis d’êtres incarnés ? Un peu comme le concept de la sainte colère, le droit à la sainte colère ?

    Non que je sois en colère en ce moment, pendant que j’écris ces lignes. Plus d’humeur désolé. Encore que, repenser au carnage fait remonter en moi des effluves d’indignation, de reproches.

    Bref, chers ancêtres,

    je sais qu’un certain nombre d’entre vous ont fait tout ce qu’ils pensaient pouvoir faire pour tenter d’endiguer des effets délétères amorcés par la civilisation industrielle, le Capitalocène, que de vous n’avaient rien à se reprocher. Mon reproche concerne plus les inconscients que vous n’avez pas réussi à sensibiliser à de la cause, dont sur les soucis posés par le réchauffement climatique, le funeste, les tragédies qui allaient en découler, et potentielles solutions.

    D’ailleurs, et c’est peut-être parce que j’écris en écoutant en boucle la chanson « Plus rien » des Cowboys Fringants : https://www.youtube.com/watch?v=ZMxAdn7w0fY

    et 8 secondes : https://deezer.page.link/NgbRxmf36KmLWhpi8

    je me dis qu’il y avait peut-être du mektoub, de l’inéluctabilité, du fait du système, des conditions par des choix impulsés depuis une époque antique. Non pas qu’il n’en aurait pas pu être autrement. Je suis convaincu que même si il y a eu influences des circonstances, tel un cours d’eau qui finit par suivre un parcours du fait du terrain, il y a eu des décisions arbitraires qui auraient pu être autre, changer de la trajectoire, faire « solution ».

    Reste qu’il n’a pas été pris acte des signaux d’alerte, pas bien écouté des lanceurs d’alerte, pour diverses raisons, et que le réchauffement climatique s’est aggravé, les catastrophes se sont succédé, des villes et des îles sous les eaux, des famines, des réfugiés climatiques, de plus en plus de conflits. Le Royaume-Uni a notamment bien morflé.

    Et j’ai récemment lu un constat qui avait été fait en 2019 par un certain Nathaniel Rich  :

    « Presque toutes les conversations que nous avons en 2019 sur le changement climatique se tenait en 1979. Cela inclut non seulement les prédictions sur les degrés de réchauffement, l’élévation du niveau de la mer et les conflits géopolitiques, mais aussi les spéculations sur la technologie de géo-ingénierie, les appels à aider les pays en développement à surmonter la famine et la maladie sans s’appuyer, comme nous l’avons fait, sur des augmentations massives de la consommation de charbon et sur des analyses coûts-avantages qui semblent toujours favoriser l’inaction. Il y a quarante ans, les politologues, économistes, théoriciens sociaux et philosophes qui étudiaient la menace lente du changement climatique a généralement convenu qu’on ne pouvait pas compter sur nous pour nous sauver. »

    Citation tirée du livre ‘Losing Earth: A Recent History‘ (page 200) de Nathaniel Rich.

    Et : Je suis Climatologue. Don’t Look Up expose la Folie que j’observe chaque jour ! : https://mrmondialisation.org/je-suis-climatologue-dont-look-up-expose-la-folie-que-jobserve-chaque-jour/

    Et : Tribune : Urgence écologique, on nous roule dans la farine ! : https://mrmondialisation.org/tribune-urgence-ecologique-on-nous-roule-dans-la-farine/

    Et mais j’ai beau me dire que les connaissances sociologiques expliquent des mécaniques du souci, le pourquoi du comment de la situation critique et d’inactions, ces études auraient pu servir à réfléchir à des solutions, impulser une révolution paradigmatique.

    Et je me demande si vous étiez, qui d’entre vous étaient, de ces courageux militants cherchant à sensibiliser pour une cause, de la masse des divertis, ou des lobbies complices ? Et de quoi étiez-vous au courant, de quels soucis et potentielles solutions aviez-vous conscience ?

    En défense, peut-être aviez-vous pas bien compris en votre âme et conscience tout ce que cela allait impliquer pour vos descendants et ce qu’il aurait fallu faire sur le plan systémique ? Quelle propagande vous a empêché de voir l’évidence à un moment donné et vous préoccuper de l’essentiel pour « assurer le minimum » pour le bon déroulement de la vie sur Terre ? La même, du même genre qui avait fait de nombre d’entre vous les complices de carnages d’animaux avant que la législation condamne fermement les écocides – un peu trop tard pour modifier la trajectoire civilisationnelle, du déclin, du fait des boucles de rétroaction – et la mise à mort d’animaux, mette fin à l’ère des abattoirs ?

    Quand des notes d’études, de près d’un siècle, liées aux industries fossiles évoquaient le souci, de quoi en déduire que des au courant et ayant du pouvoir étaient dans l’état d’esprit « après moi le déluge ». Quid de celles et ceux qui ont écouté des scientifiques comme Carl Sagan, des scientifiques qui s’étaient exprimés et avaient porté à la connaissance de politiques et du public, lors d’une audience, le souci lié au réchauffement climatique ? Aviez-vous été bien informés des implications ? Mis au courant ? Bien conscients ? Et eux, se sont-ils sentis démunis contre des forces systémiques, la difficile tâche de révolutionner l’économie ? Peut-être étaient-ils trop en avance sur leur temps, comme alerter que le Titanic va heurter un Iceberg alors qu’il a pas encore été mis à l’eau n’aurait pas l’effet attendu, ne serait pas pris au sérieux ? Toutefois, petit à petit le péril et des effets délétères se sont manifestés. Comment le climato-scepticisme a-t-il pu rester important, et de ceux convaincus attendre que d’autres se bougent ?

    Et de quoi vous croyiez-vous libre ? De ruiner le futur ? Ne valiez-vous pas mieux, ne valions-nous pas mieux en tant qu’êtres suffisamment conscients des conséquences des « actes », du système alimenté par ceux-ci d’une certaine façon ?

    Si grâce à une machine à voyager dans le temps vous aviez été mis au courant des catastrophes dans les années de votre avenir, de manière certaine, si rien ne changeait comme il aurait fallu pour les éviter, cela aurait-il eu l’effet nécessaire ?

    Cela me fait penser à la chanson « Le jour d’après » chantée par Chimene Badi, chanson qui a maintenant près d’un demi-siècle. Le genre de chanson qui aurait dû faire mouche, qui a peut-être sensibilisé certains, éveillé des gens à la cause. Et après ? Il aurait pu être tout fait, mais cela n’a malheureusement pas été suffisamment le cas sur le plan collectif, systémique, pour un système plus pérenne.

    Au final, il s’est passé ce qu’il s’est passé. Et après, j’espère qu’au moins les erreurs qui ont été commises serviront à éviter de les commettre sur d’autres planètes, voire dans un au-delà, si elles peuvent y être commises, que les idées sur le cause à effets, de la solution pour les éviter, peuvent y être communiquées et comprises.

    A méditer :

    • Le film long métrage « InterReflections » (des sous-titres français peuvent être activés (cliquer sur « CC » à droite du réglage du volume et sélectionner la langue de votre choix)) : https://www.interreflectionsmovie.com/watch

    dont le Documentaire pièce de théâtre « Écocide changer ou disparaître » : https://www.youtube.com/watch?v=eoTgjCTuPOw

    Bref, notre génération a de quoi l’avoir mauvaise contre de celles qui auraient pu agir et r-évolutionner à temps, contre celles et ceux qui étaient bien au courant et avaient du pouvoir de changement collectif, systémique, mais sont restés dans l’expectative.

    Mais je termine cette lettre le cœur léger, bien qu’indigné par ce que je trouve « pas glop » et que peiné par les divers drames rapportés de par le monde (à l’instant : New-York KO !),

    en pensant à des paroles de sagesse qui m’amènent à penser que la haine, que la colère sont mauvaises conseillères, que les mauvaises humeurs sont un état d’être froissé par « l’extérieur », par le côté obscur de la force comme disent les adeptes de la fiction autour de l’ancêtre Luke Skywalker,

    et que les bonnes humeurs, les bons sentiments, dont l’amour, des actes constructifs, c’est de par soi, un état d’être apaisé, absolu.

    Je vous souhaite d’y arriver, je nous souhaite d’y arriver, par-delà les événements mortifères,

    que les échecs et « bonnes idées » du point de vue de la vie terrestre serviront des idéaux, de l’idéal, au moins dans l’au-delà dont l’existence me semble avérée.

    Cordialement,
    Un de vos jeunes descendants qui écrit aux portes de l’été 2060