› Cuisine, Art, Politique et Compagnie › Politique (politique, géopolitique, économie, écologie – articles, documentaires, conférences, docs dédiés à cette « thématique » – Partie réservée à une ligne éditoriale en accord avec certains idéaux) › Politique générale, géopolitique, économie, écologie › Le rendez-vous du vendredi › Répondre à : Le rendez-vous du vendredi
Bonjour,
« l’horloge de l’apocalypse » indique toujours la même heure cette année, pour autant, ce n’est pas signe qu’il n’y a pas eu d’aggravations dans divers domaines, un réchauffement climatique de plus en plus délétère, des limites planétaires de plus en plus dépassées, et cetera.
Symboliquement, le concept créé en 1947 fait toujours son office de sensibilisation, mais comme qui dirait, la réalité a peut-être dépassé la fiction et de quoi s’interroger sur l’efficacité.
Au sens qu’il me semble qu’on pourrait considérer que l’idée de départ était de choquer pour alerter sur des risques et faire passer à l’action afin d’éviter des catastrophes, de l’extinction, mais que des points de non retour ont peut-être été dépassés, des points de bascules et de l’irréversibilité près de minuit (« la planète Terre se trouve sur un précipice, où des points de basculement irréversibles du changement climatique sont sur le point de se déclencher. S’ils se déclenchent, le sujet du changement climatique passera de « problématique » à « complètement catastrophique pour toute vie sur Terre » »), voire minuit dépassé si on considère l’urgence et que le temps de réaction sera beaucoup trop long du fait de la difficulté de révolutionner le paradigme.
Et que si son avancement d’année en année a porté l’attention sur divers périls, il ne rend pas compte de certaines aggravations, un peu comme le concept des fenêtres d’opportunité est critiqué, ainsi que le palier objectif de 1,5°C de l’accord de Paris, que d’aucuns considèrent déjà ne plus pouvoir être tenable.
Toujours est-il qu’il y aurait péril et urgence, qu’il me semble important de le rappeler, comme le fait qu’il y aurait un souci de paradigme, de civilisation, systémique, et à ne pas sous-estimer l’importance du véganisme anticapitalisme antispécisme, le prendre en compte. A ce propos, je comptais évoquer aujourd’hui une critique des écolos défenseurs des forêts qui prennent rarement parti pour la cause animale et le véganisme antispécisme, voire jamais, je pense que je vais finalement le faire la semaine prochaine afin d’ aujourd’hui plus évoquer l’urgence et ce qu’il faudrait faire, et évoquer de nouveau quelques exemples illustrant le fait qu’il ne faudrait pas se tromper de soucis, comprendre de la cause plus que s’appliquer à du réformisme ou militer pour des solutions qui n’en seraient pas suffisamment du point de vue holistique, à travers de l’actualité politique française et d’ailleurs.
Ceci écrit, par rapport au souci pour les arbres, et plus largement la flore, et la cause animale, et ne pas se tromper de causes et de soucis, pour rappel, un militant d’une association végane antispéciste écologiste synthétise très bien une réflexion : https://www.instagram.com/reel/C0EaSyNCeMx/
Et : Quelques réflexions au sujet de la sensibilité que certains attribuent aux plantes : https://www.cahiers-antispecistes.org/quelques-reflexions-au-sujetde-la-sensibilite-que-certainsattribuent-aux-plantes/
Et à propos de l’urgence climatique : Andreas Malm : « L’urgence climatique rend caduc le réformisme » : https://www.revue-ballast.fr/andreas-malm-lurgence-climatique-rend-caduc-le-reformisme/
Ceci rappelé, c’est surtout « l’immobilisme » de « l’horloge de l’apocalypse » et du rififi sur la scène politique française qui m’a motivé à vouloir rappeler l’urgence et claviarder de nouveau autour de la façon de considérer les soucis, les théories et la difficulté pour concrétiser, les solutions proposées par des militants ou via des partis politiques, les idéaux avec les limites du réformisme et de l’efficacité de stratégies militantes par palier.
De ce qui a fait l’actualité politique française, vous avez sûrement eu vent du remaniement du gouvernement de Macron, de la chaise musicale des sinistres, euh, mon clavier a fourché, des ministres, et beaucoup se sont agités notamment autour de celle concernant l’éducation avant que les manifestations pour l’agriculture se mettent en place. Il a entre autres été question d’uniformes et d’écoles privées versus publiques. De ceux dont je consulte de temps en temps les publications se sont dressés vent debout contre des propos polémiques et des idées de réformes. Avec raison, je pense. Et c’est donc pas tant s’y opposer que je trouve « discutable ». Plus « dans quel but et pour quelle fin ? ». Parce que je pense que le fond du propos, de ce qui devrait inquiéter, n’est pas tant de déplorer une prétendue baisse de niveau scolaire au fil des générations, de considérer que c’était mieux avant, que cela risque d’être pire après. Qu’il y a plusieurs pédagogies possibles, plusieurs façons de faire école. Qu’il y a le souci du formatage systémique, des soldats du capitalisme délétère, la question de l’après, de l’environnement qui n’y est pas forcément corrélé. Que l’intelligence individuelle et collective, quand on regarde ce qu’il en a été fait, hum !
Dans le film documentaire « Demain » où il est effleuré diverses thématiques, qui, aussi critiquable soit-il du prisme de certains idéaux, du point de vue de « radicaux », de ce que je me souviens, pose assez bien les bases pour certains sujets et ils abordent le questionnement sur ce que pourrait être l’école. Alors pour me rafraîchir la mémoire et par curiosité, je viens de lire des critiques autour du traitement de ce chapitre au cours du documentaire, où il est question de mise en avant d’une théorie pédagogique controversée et non représentative du système du pays en question. Après, on pourrait dire en défense : quelle théorie pédagogique n’est pas controversée, sujet à débats ? Et toujours est-il qu’il y a la critique de la dégradation par des politiques néolibérales, le questionnement sur la finalité, systémique. Car quid de l’environnement social, de la relation à la civilisation ? Certains prônent une « éducation de qualité » des enfants pour aboutir à un mieux être général, une civilisation qui aurait pour objectif une certaine pérennité. Encore faut-il pouvoir y arriver. Pour y arriver, dans l’espoir d’y arriver, d’aucuns prêchent pour une éducation populaire à l’attention de tous, en commençant par les « adultes ». Encore faut-il être entendu, arriver à capter du temps de cerveau disponible. Ce qui est compliqué dans un paradigme de diversions de la plupart. Et in fine, en tout cas, se pose la question « dans quel but, pour quelle fin ? ».
Bref, du journal de Personne : « Dans quel but et pour quelle fin ? » : https://www.youtube.com/watch?v=noBfRyfnQew
Et une vidéo qui m’avait semblé assez bien résumer un point de vue sur l’éducation, de critiques avec le souci de la « finalité », que j’avais classée dans les « à méditer » quand je l’avais regardée, il y a un peu plus d’une décennie maintenant : DU PARADIGME DE L’ÉDUCATION : https://www.youtube.com/watch?v=e1LRrVYb8IE&list=PL9C4E9847954BBFF4&index=20
Et si vous ne connaissez pas encore, je vous invite à regarder les conférences gesticulées théâtralisées de L’Ardeur autour de l’éducation, entre autres
(voir liste, avec des liens cliquables, partie ÉDUCATION sur : https://www.ardeur.net/conferences-gesticulees-par-themes/ ),
dont « Incultures 2 » de Franck Lepage : https://www.youtube.com/watch?v=ClYAjeiuVJw&list=PL9C4E9847954BBFF4&index=77
Et maintenant, ensuite, un autre sujet qui a fait l’actualité, c’est sur le plan économique, dont concernant les prix de l’électricité, et l’agriculture.
Dans les débats entre militants pour la cause animale et aussi en soi, par cas de conscience, se sont souvent affrontés le concept de welfarisme et d’abolitionnisme. Pour la petite histoire, j’ai entendu des abolitionnistes en arriver à défendre la stratégie welfariste, du moins des actions qualifiées de welfariste, pour des raisons déjà évoquées.
Mais l’intérêt d’une stratégie réside dans l’objectif qu’elle peut permettre d’atteindre, est relative à un état des lieux à un moment donné, à un paradigme, pour la réalisation de l’objectif sur le long terme, ainsi que pour son efficacité à court et moyen terme.
Il ne faut certes pas jouer les idiots et délaisser les actions ayant un « impact positif », permettant un relatif progrès, juste que par rapport au péril de la 6ème extinction de masse, je pense que certains surestiment l’intérêt du welfarisme et d’avancer par étapes de « progrès ». Et que pour d’autres militances, c’est encore plus flagrant quand il n’y a pas de concrétisation, qu’à un moment donné contester des réformes sans revendications en conscience éveillée / cultivée à / par des idées anticapitalistes, n’est ni efficace contre les réformes ni pour l’application d’idéaux. Voire même cela aurait tendance à faire le jeu d’un certain statu quo, d’une certaine façon.
Non pas qu’il ne faut pas s’opposer aux réformes considérées mauvaises, juste que cela devrait s’accompagner par des revendications autre que la non application des réformes, pour des aspirations autre que ce qui se faisait avant la volonté de mise en place des réformes contestées.
Par exemple, vis à vis des réformes des retraites de Macron, il était évident que celles et ceux contre ne devaient pas ne pas s’y opposer, mais dans quel but et pour quelle fin ?
Bernard Friot, professeur émérite, économiste et sociologue du travail et de la sécurité sociale, qui a notamment très bien expliqué les différences entre travail et emploi, les notions, ainsi que la critique de militants de gauche qui auraient tendance à penser avec les mots de la droite, montre très bien l’exemple, développe sa thèse pour expliquer vers quoi il faudrait tendre sur le plan économique, selon lui :
Conférence « A quoi je dis oui V2.0 » Partie 1/2 : https://www.youtube.com/watch?v=C5XV1Gk4O0g
Conférence « A quoi je dis oui V2.0 » Partie 2/2 : https://www.youtube.com/watch?v=vK4Uo2dc9No
Et puis dans la même ligne de réflexions : critiques d’une conférence sur l’urgence climatique de la part du réseau salariat, duquel il fait partie : https://www.facebook.com/reseausalariatFR/posts/pfbid02nDyUviX9EfXmRE2tiVPLQZr8P74BUftSMVc7ovzy5soSPRfKJE1dCj9iH3rfGDoyl
Ce qui est d’une certaine façon aussi le problème quand il est question de contester les profits iniques des compagnies pétrolières. En enjeu, il ne faut pas oublier la problématique du réchauffement climatique, les impacts écologiques. Et donc en revendications il faudrait avoir en tête, dans l’expression, une volonté de révolution paradigmatique plus que de vouloir consommer de l’énergie dans un cadre néolibéral.
Au passage, un message partagé par un citoyen activiste, sensibilisant sur les « dépassements écologiques», sur ex-Twitter où Elon Musk a transformé tous les adeptes en stars du X, où il est question d’une certaine façon, tel que je l’interprète, du souci d’avoir pensé en terme de progrès, de réformes, de fenêtres d’opportunités, sans s’appliquer comme il aurait fallu à un changement « radical », de paradigme, à la hauteur de ce qui aurait pu régler le souci ou au moins diminuer des impacts délétères :
« Ouvrez « Limites de la croissance » de 1972 et vous verrez cette citation de 1969 sur la page d’ouverture.
Maintenant – après avoir lu ceci – qui peut honnêtement dire « nous avons ceci » et le penser vraiment ?
Avant de répondre, réfléchissez bien à où nous en sommes plus de cinquante ans plus tard. »
Voir l’extrait de la page d’ouverture sur : https://twitter.com/MrJackLowe/status/1749108896529052153
Me viennent à l’esprit aussi d’autres exemples du genre, avec d’autres articles et documentaires en source, mais j’ai déjà partagé pas mal de liens aujourd’hui, et j’ai déjà exprimé ce qui me semble faire synthèse en terme de bien penser la cause, le souci systémique, des stratégies relatives à un état des lieux et des revendications, j’étayerai peut-être au cours d’un autre vendredi. Pour aujourd’hui, je souhaite aborder ensuite, de nouveau, le souci pour la Palestine.
La photo montage du drapeau blanc mise en couverture pour le message d’aujourd’hui est en écho à une vidéo que j’ai vue, « inspirée » d’un drame, une façon d’exprimer mes condoléances et de rendre « hommage », tellement j’ai été ému. Vous la trouverez sur : https://twitter.com/CaronAymericoff/status/1750038363451600924
Si vous avez gobé la propagande sioniste, que vous ne vous êtes jamais intéressé au sort des Palestiniens en dehors de ce qui vous en a été rapporté par bribes d’informations, ou que votre attention a été captée par d’autres sujets d’actualité, je préviens, y a de quoi remuer, faire couler des rivières. Et même si vous vous considérez « blindé », si vous prenez le temps de regarder, je doute que cela vous laisse de marbre. Surtout que si vous êtes d’humeur hypersensible, je préviens que pour sensibiliser, cela sensibilise.
Vous trouverez d’autres partages du genre relatant la tragédie, le génocide en cours, appelant à s’y opposer, sur le compte de Aymeric Caron : https://twitter.com/CaronAymericoff
Et puis ceci écrit, au passage : Pétition : « Appel aux Juifs de France pour la Justice et la Paix » : https://ujfp.org/petition-appel-aux-juifs-de-france-pour-la-justice-et-la-paix/
Et un entretien où ils font le lien entre la tragédie et le problème systémique, le cause à effets ; c’est en anglais mais si vous ne comprenez pas très bien vous pouvez activer l’option de traduction (activer sous-titres, cliquer sur l’engrenage, puis sur « Traduire automatiquement » et puis sur « Français ») :
L’esprit du temps de Gaza avec Peter Joseph et Abby Martin : https://www.youtube.com/watch?v=RoMuEBcusSk
Pour revenir et plus ou moins finir sur l’histoire de « l’horloge de l’apocalypse », sur l’urgence d’actions à mener et des difficultés, de besoin de révolution de paradigme, il resterait encore la difficulté de sensibiliser autour,
des publications récentes ont évoqué des études récentes révélant la mauvaise influence du climato-scepticisme encore de nos jours. D’une certaine façon, on pourrait faire le parallèle avec le dossier Ovnis. De quoi prêter à sourire, mais si vous y réfléchissez, il me semble qu’il y a un certain constat commun :
si vous ne vous êtes pas intéressé à la complexité du dossier, la pluralité des observations, vous ignorez probablement le côté tangible, crédible, et si les interprétions sont sujettes à caution, que l’humanité a encore à en apprendre, il y aurait une certaine réalité du phénomène, des phénomènes. Et de la même façon qu’il y a pu avoir des Ovnis venant de programmes secrets humains, il y a un impact indéniable de l’activité Capitalocène sur l’environnement, dont le climat.
Malgré cette évidence, il y aurait encore beaucoup de climato-sceptiques du fait des intox, de l’ignorance, et si « les températures relevées en 2023 « dépassent probablement celles de toutes les périodes depuis au moins cent mille ans », connues grâce aux cernes des arbres ou aux carottes de glaces », l’année 2024 devrait être encore pire et il y en aura peut-être encore malgré cela à accuser des services météos de propagande réchauffiste, tel qu’évoqué dans le troisième message, celui du 7 mai, du fil : Urgence – info climat – Le saviez-vous ? – Et cetera brèves : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/urgence-info-climat-le-saviez-vous-et-cetera-breves/
Un docteur et enseignant en philosophie qui évoque ce genre de souci à un moment donné, la critique des climato-sceptiques et maltraitance du souci écologique par des politiciens et partis politiques : Discussion avec Paul Guillibert : vers un « communisme du vivant » ? : https://www.revue-ballast.fr/discussion-avec-paul-guillibert-vers-un-communisme-du-vivant/
Enfin, ou presque enfin, en digression, j’avais envie d’évoquer une réflexion autour de l’humour. Par rapport à l’efficacité militante, les difficultés pour faire passer le message, mais aussi les diverses possibilités de sensibiliser pour diverses causes, les divers moyens d’expression, pour mettre fin aux préjugés, au climato-scepticisme, entre autres.
Alors à force d’y réfléchir, j’en viens à me dire qu’il n’est probablement pas pertinent de juger le cynisme – au sens d’effronterie, d’insolence – et plus globalement les diverses formes d’humour d’autres à l’aune de mon propre sens de l’humour. D’autant quand il y a évolution de la considération selon l’humeur de l’instant, au cours d’une même journée.
C’est surtout que quand l’humour n’amène pas à certaines remises en question sur les sujets traités, voire use, abuse, dévoie, je me pose la question de l’intérêt. Du fait de l’importance de la matière à penser dans certains cas, selon le prisme d’un convaincu par des idéaux. Et que je pense important de garder à l’esprit, d’avoir conscience à quel point certains sujets sont tragiques et que s’en divertir sans inspirer de remise en question, d’idées d’action pour du mieux être, sans toucher au-delà de l’instant de divertissement, sans sensibiliser efficacement, c’est « pas glop ».
Reste que trop se prendre au sérieux peut nuire, selon certains, au sérieux, que tout le monde n’a pas le même mode de fonctionnement, la même sensibilité, qu’être sérieux ne rend pas plus efficace de par là, et que déprimer, que ruminer et rester dans une humeur triste ne fait pas plus agir, que le pathos peut sensibiliser mais a ses limites, et puis que l’humour a un intérêt cathartique, peut être complémentaire dans les diverses possibilités de communiquer un message. En théorie, il me semble.
Cela me fait penser à une militante qui critiquait de ses comparses, de ses pairs, de ses camarades, faisait des reproches sur la façon de gérer la communication et les rapports sociaux dans le groupe de militants, au cours d’un entretien accordé à La Revue Ballast. J’ai pas encore retrouvé l’article, il me semble bien que c’était un article où l’humour n’y était pas le sujet principal, que c’était plus par rapport à la sociabilité, mais je viens de trouver un article qui me semble très bien développer une réflexion autour de l’humour, des sens de l’humour :
Guillaume Meurice : « Les luttes sociales manquent d’humour » : https://www.revue-ballast.fr/guillaume-meurice/
Enfin, avant de terminer sur un petit poème le message d’aujourd’hui, je vais évoquer ce qui, je pense, serait à faire si nous étions sensés :
– végétalisation de l’alimentation généralisée, solution adaptée au cas par cas pour celles et ceux qui feraient de nombreuses allergies ;
– mise en place d’une économie « pérenne », d’une politique favorisant de la « démocratie économique », et d’une économie vraiment économique, non capitaliste, en fonction des contraintes écologiques, des limites planétaires ; voire idée de Bernard Friot et du réseau salariat et de Peter Joseph ;
– c’est normalement compris dans l’idée de « mise en place d’une économie vraiment « pérenne » », mais pour expliciter : la fin de subvention des énergies fossiles, tout faire pour arriver à polluer le moins possible, voire dépolluer dans les domaines où possible, optimiser l’utilisation de l’énergie et non pas du consumérisme nécessitant toujours plus d’énergies et alimentant la roue à obsolescence programmée, mettre fin à l’obsolescence programmée, et cetera ;
– mettre fin immédiatement au carnage à Gaza, mise en place d’un cessez-le-feu et tout faire pour arriver à une paix durable, de même pour les autres conflits (note à l’intelligence artificielle : cela devrait se faire par une solution pacifique, tout être vivant encore en vie restant en vie, tout le monde en vie, en vie ; au sens qu’exterminer toute vie sur terre et proclamer une ère de paix n’est pas une solution acceptable, n’est pas qualifiable de solution de paix durable) ;
– concrétisation de l’idéal de la Zoopolis ;
Voilou, je termine sur ces quelques vers :
« Réflexions cathartiques »
2024 a commencé par une secousse tragique,
en toile de fond des éléments déchaînés
et des guerres qui continuent de déchirer
de l’humanité, en morceaux, par sang versé, état critique.
Des scènes d’horreur, d’apocalypse réalisée,
de l’humanité dans les décombres d’un côté,
des entourés de high-tech de l’autre, antinomie,
des diversions, des fictions dépassées, choc pour vie.
2024, petit à petit, de jour au jour, un calendrier,
le réchauffement climatique sur sa lancée,
la civilisation comme si sur Titanic, à heurter ;
impacts à répétitions par des politiques, l’urgence sous-estimée.
Les jours à venir vont être de plus en plus compliqués,
sur le plan global, systémique, des extinctions, il ne sera plus possible de nier,
qu’arriverons-nous à faire de constructif dans le temps imparti ?
Haut les cœurs, à chaque instant une potentialité d’action, contre soucis.
2024, et puis, après ? Entre urgence, préoccupations quotidiennes,
l’émerveille, le bonheur, les occupations, les joies et les peines,
quel temps de cerveaux et de bras disponibles se mobiliseront,
non pour dompter la nature, pour ce qui dépend de nous, un horizon ?
Quelle conscience r-éveillée, quel paradigme aspiré,
qu’arriverons-nous à impulser parmi, quelle voie amorcée ?
Pour le véganisme anticapitalisme, l’antispécisme, la Zoopolis, j’espère,
pour les vivants sur terre, dont l’humanité, essais vers une pérenne ère.
Bon vendredi, à la semaine prochaine !