› Cuisine, Art, Politique et Compagnie › Politique (politique, géopolitique, économie, écologie – articles, documentaires, conférences, docs dédiés à cette « thématique » – Partie réservée à une ligne éditoriale en accord avec certains idéaux) › Politique générale, géopolitique, économie, écologie › Le rendez-vous du vendredi › Répondre à : Le rendez-vous du vendredi
Bonjour,
il y a diverses thématiques que j’aimerais encore aborder, mais je me pose toujours la question de l’intérêt de ce que je fais, de ce que je scribouille. Je veux dire, comme évoqué en introduction, laissé entendre avec la mention du renard et du Petit Prince, l’intention de ce fil de discussions est de m’épancher comme si je parlais d’ami à ami(e), de sensibiliser autour de ce qui me tient à cœur, et puis de là où ma curiosité et mes réflexions m’ont porté. Aussi, je ne pense pas faire de « crise existentielle » vis à vis de cette intention. Par contre, je suis dans une situation un peu délicate, et je me dis que de ce que j’écris me fait me divertir de mes propres problèmes. Au sens que je suis d’accord avec les critiques contre le système capitaliste néolibéral et le besoin de changement, de révolution de « l’économie politique », que je pense très bien les comprendre à les en soutenir, à en militer à mon niveau même si probablement vain, et que j’ai évoqué à plusieurs reprises des doc’s autour, et que j’aurais envie de continuer de claviarder pour évoquer des réflexions diverses et variées, et de partager divers contenus, de continuer, mais qu’en attendant, pour qui est un peu marginal comme moi, c’est pas évident de « faire sa place », de « vivre sa vie ». C’est certes plus « confortable » que d’être dans une région du monde en guerre ou soumis au déchaînement des éléments, mais on est pas plus « pérenne » que ne l’est le fonctionnement de la civilisation. Le genre de tracasserie qui freine les élans créatifs, les bonnes volontés.
Cela me fait penser à une vidéo du journal de Personne : « Ma précarité » : https://www.youtube.com/watch?v=hHczaoFaOgo
Alors, je ne suis pas en quête d’encouragements à faire ce que je fais, d’autant qu’en général, le lot d’encouragements et de compliments vient aussi avec des commentaires critiques, que je suis du genre à démarrer au quart de tour, au moins mentalement, à me laisser plus affecter par les critiques, et surtout que ma démarche depuis un certain temps consiste à dire ce qui je pense doit être dit, à exprimer pour servir à ma façon des idéaux. Juste que ma situation est un peu délicate, et plus je m’informe sur l’urgence climatique et les soucis de civilisation, plus je me dis qu’il faudrait réussir à impulser du changement, mais plus je constate aussi tout le côté « mission impossible » et ma propre finitude. Et il se pourrait que je déserte Internet du jour au lendemain.
Mon rêve, au sens de mon idéal de vie, serait de pouvoir « vivre d’amour et d’eau fraîche » dans une ère où l’humanité est végane, cultive la philosophie de la Zoopolis, se soucie de son environnement, des autres êtres vivants, s’organise par une « économie vraiment économique ».
A défaut, en « attendant sans attendre », ce serait de vivre dans une communauté du style EOTOPIA : https://www.eotopia.org/wordpress/fr/les-piliers/
Ou de participer à la fondation d’un écolieu « bâti » autour de piliers dont il est fait mention.
Mais il faut que d’autres soient aussi motivés pour cet objectif, et avoir les moyens de concrétiser.
Bref, « en attendant », sans attendre, ma situation actuelle est délicate, moins que ne l’est celles d’autres, et moins que ne l’est celle de toutes et tous sur le long terme du fait du réchauffement climatique, et cetera.
A ce propos, actuellement se déroule la COP 28. Cela fait des décennies qu’il est question de fenêtre d’opportunités mais qu’il n’a pas été agi comme il faudrait, d’après certains spécialistes. Et je n’ai pas suivi les débats et discours de plans écologiques, les « belles promesses » au cours de celle de cette année, mais je suis enclin à croire « qu’il y a plus de lobbyistes des combustibles fossiles que de délégués à la COP28 » : https://www.instagram.com/p/C0fVWZQO4vw/
et les critiques telles que partagées par ce monsieur, « Directeur du Climate Emergency Institute, expert réviseur du GIEC, co-auteur de Unprecedented Crime, publié sur le changement climatique, le développement durable, la biodiversité » : https://twitter.com/PCarterClimate
Aussi, je suis assez consterné de voir qu’il y en a encore à faire dans le climato-scepticisme. Tel qu’un qui m’a écrit sur un réseau social pour partager une thèse assez originale mais manquant d’un certain bon sens à mon sens, présentant le réchauffement climatique comme un hoax alimenté par les lobbies des énergies fossiles afin de faire du commerce basé sur certaines sources d’énergie fossile. Sachant qu’en tout cas, qu’il y ait un risque d’instrumentalisation et de récupération pour de « fausses solutions » d’un problème ne veut pas dire qu’il n’y a pas de souci à la base, qu’il y en a pas.
Et je comprends plus ou moins celles et ceux qui gobent certains discours, moins celles et ceux qui en font leur fonds de commerce en sachant qu’ils mettent en péril l’avenir, celle de leur descendance et la leur, et le nôtre au passage, car mine de rien, les prédictions alarmistes semblent avoir été sous-estimées, des effets dévastateurs sont déjà en cours, mais aussi il est question du fait qu’un certain nombre savaient le péril il y a plusieurs décennies et ont malgré tout continué comme si de rien n’était.
Encore que, celles et ceux qui gobent le climato-scepticisme, si je comprends que c’est par inculture, manque de connaissances face à des discours ayant un semblant de logique, d’avoir gobé des intox jouant dessus, les biais de confirmation, semblant convaincants par sophisme, l’art de la « rhétorique », cela m’apparaît de plus en plus comme une forme de déni de réalité, d’inconscience.
Après, nombre de celles et ceux qui sont convaincus qu’il y a du réchauffement climatique ne sont pas forcément bien au courant des « connaissances actualisées », de l’état des lieux, ni bien conscient de ce qu’il faudrait faire politiquement, collectivement, éthiquement, de la complexité de la situation et de l’urgence, et ne sont pas tellement plus avancés « en acte » que les climato-sceptiques.
Cela me fait penser que j’ai lu des anciens climato-sceptiques cessé de l’être car fini par être convaincus par certaines explications, arguments, mise à jour de leurs connaissances. Je n’ai pas eu la présence d’esprit de noter ce qui leur avait fait prendre conscience de leurs erreurs, mais si vous n’êtes pas climato-scepetique, vous devez comme moi savoir quelques arguments qui devraient faire changer d’avis celles et ceux qui le sont encore. Reste qu’il faut que les gens soient prêts à lire des contradictions, y penser sérieusement, c’est le genre de sujet où l’art de la pédagogie, la qualité de patience peut aider. Le genre de qualité dont j’ai l’impression de manquer un peu, d’autant sur des sujets délicats où tout un chacun a tendance à avoir ses préjugés.
Aussi, certains considèrent qu’il ne faut pas perdre son temps avec les « trolls climato-sceptiques ». Je pense qu’ils ont raison dans la mesure où c’est probablement plus constructif de sensibiliser celles et ceux qui sont conscients qu’il y a des soucis écologiques mais n’ont pas pris le temps d’approfondir la question. Juste que je trouve dommage que sur un sujet aussi crucial, aussi vital, il y ait encore autant de difficulté à faire « la voie de la raison ».
Un peu dans le même genre d’inconscience que les discours climato-sceptiques, prenant d’une certaine façon source dans les mêmes « mécanismes » qui façonnent de la « bêtises politiques », « systémique », paradigmatique, de mon point de vue, j’en ai lu opposer l’aide à Gaza, pour la Palestine, à celle au Pas-de-Calais suite au passage des tempêtes – conséquence des vents violents et des inondations -, râlant contre l’aide humanitaire hors de France face aux soucis qui attendent les Français. Alors que l’un n’empêche pas forcément l’autre même dans ce système. Et puis qu’il faudrait bien que tôt ou tard il y ait un autre fonctionnement économique, un autre système, et que si les moyens sont limités, il faut certes faire avec, sans toutefois préjuger sur ceux-ci. Car en fait, ces « râleurs » ne font que préjuger, distiller de la discorde, des oppositions, sans savoir de quoi il en retourne réellement au moment présent, ni avoir conscience de ce qu’il faudrait faire sur le long terme. Impression que j’en ai, mon avis.
Re bref, j’ai déjà exprimé à de multiples reprises des réflexions au sujet du réchauffement climatique, j’avais rien à dire de plus, mais les critiques justifiées de la COP 28 et le troll climato-sceptique qui m’a été envoyé il y a quelques jours m’ont donné envie de l’évoquer à nouveau. Et puis c’est malheureusement un sujet qui devrait rester d’actualité jusqu’à la fin de nos vies sur cette planète Terre. Alors voilou.
Si pas encore vu, je vous invite à voir le film documentaire pièce de théâtre « Ecocide changer ou disparaître » et l’entretien « BIODIVERSITÉ : LA PLUS GRAVE ET LA PLUS IGNORÉE DES CRISES » à propos des crises de notre époque : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/documentaire-piece-de-theatre-et-entretien-a-propos-de-la-biodiversite/
Et si pas encore lu, voir tous les doc’s et lire tous les articles mis en lien çà et là, évoquant l’importance de la cause animale et du véganisme pour l’humanité et les animaux de compagnie quand c’est possible, qu’il y a des alternatives véganes, avec conseils pour de l’alimentation végétalienne si vous n’êtes vous-même pas encore végan(e).
Enfin, si pas encore vu, je vous invite aussi à voir le film documentaire « En quête de sens » : https://www.enquetedesens-lefilm.com/
Bon visionnage, à la semaine prochaine !