Cuisine, Art, Politique et Compagnie Art – Culture Créations en photos et / ou textuelles [Histoire poétique] Au cours de l’année 2023, quelques vers par jour Répondre à : [Histoire poétique] Au cours de l’année 2023, quelques vers par jour

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Pascal LamachèrePascal Lamachère
Maître des clés

    J’ai récemment découvert l’album « Les Cowboys Fringants
    En concert avec l’Orchestre symphonique de Montréal »,
    je l’ai trouvé, je le trouve assez savoureux, décapant, percutant,
    dommage qu’ils ne soient pas engagés pour la cause animale ;
    une de leur chanson en particulier pourrait être qualifiée de « spéciste ».

    Je n’ai rien contre les métaphores et poésies de Jean de La Fontaine,
    mais prendre conscience du souci qu’on devrait se faire pour les animaux,
    s’éveiller au véganisme et plus largement à la philosophie antispéciste,
    et penser aux façons de sensibiliser à la cause, pour que ne se répètent pas des peines,
    c’est essayer d’être le plus juste possible dans l’utilisation de ses mots.

    Je pense notamment à l’entretien donné par un auteur qui s’y est éveillé, dont sa conclusion :

    « Dorénavant, les animaux ne sont plus de la nourriture dans mes romans, ni des sacs ou des chaussures. Je ne sais pas encore quels personnages ils seront, mais ils seront des personnes, c’est certain. »

    Martin Page : « Les animaux sont des individus » : https://www.revue-ballast.fr/martin-page-animaux-individus/

    Pour revenir aux Cowboys Fringants, voici leur chanson en question :

    Les vers de terre : https://www.youtube.com/watch?v=hP4WXkq89fk

    Et je vous invite à écouter le reste de l’album si vous ne l’avez pas encore fait, disponible sur divers services de « musique en ligne ».

    Bref, il me semble qu’il ne s’agit pas tant d’être « politiquement correct »,
    après, d’aucuns pourraient me faire le rapproche d’être spéciste avec des surnoms tel que « Oeil + nom d’un animal »,
    si ce n’est que l’idée c’est d’y associer une qualité positive et non de déprécier un animal
    de façon généraliste, à la différence de la comparaison avec un état d’être qu’ils critiquent, trouvent « bête ».

    Bon, peut-être que je devrais éviter de jouer ainsi avec les noms d’animaux,
    je réécrirai peut-être l’histoire un jour, toutefois, pour le moment, je suis le fil,
    je continue donc sur ma lancée, et à ce propos,
    je vais scribouiller un bout de la suite de « Au bout du fil » :

    suite du 29 janvier : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/histoire-poetique-au-cours-de-lannee-2023-quelques-vers-par-jour/#post-377

    Suite de Au bout du fil

    Bien que rassurés, et bien que deux, peut-être parce qu’endormis ? Mes rêves furent agités, ou plutôt nos rêves, ou notre « rêve ». Ou peut-être une partie de rêve personnel et d’un commun qui n’était peut-être pas un rêve, ou induit par l’utilisation de la technologie des étrangers.
    Au réveil, ils, les rêves, vous le savez certainement si vous en faites, reviennent comme si ils avaient été vécus par l’esprit embrumé, dont on ne peut se souvenir bien de tout, ni même certain des souvenirs, si on mésinterpréte pas, si on mélange pas, si on s’embrouille pas. Le cerveau est connu pour pouvoir se créer des faux souvenirs.
    En tout cas, il semblerait qu’il y ait eu des événements communs de « rêvés », et il n’en reste pas moins qu’en en discutant au réveil, il s’avéra que Œil d’aigle avait fait du même « rêve » que moi, qui du coup s’est peut-être réellement passé, nous pensons, bien que difficile à croire :

    Elle et moi, ainsi que Valjean, Œil de tigre, chargé de l’éducation des enfants aux arts martiaux et aux joutes verbales, étions dans une sorte de grande salle, entourés de créatures dans l’ombre, dont il nous était difficile de distinguer les visages. Nous n’avions pas ressentis d’hostilité mais nous n’étions pas très à l’aise, et nous nous sentions sous leur emprise, plus ou moins prisonniers. J’ai alors mis au point une stratégie pour sortir, jouer double jeu à endormir leur vigilance. Nous nous souvenons pas bien de tout, de la suite, ont-ils la possibilité d’effacer de la mémoire ? Si ce n’est que ma stratégie a fonctionné, que je me suis retrouvé propulsé hors d’une sorte de grand vaisseau spatial sous un souffle explosif, m’étant servi d’un genre de bombe pour le faire exploser, les deux autres déjà sortis, et qu’un groupe de créatures à l’extérieur a pesté tout en reconnaissant qu’ils avaient peut-être eu tort de procéder ainsi.
    Ensuite, nos rêves divergent, le « rêve » diverge, est encore plus indescriptible, plus flou. Soit parce qu’ils nous ont endormis ou parce qu’ils nous ont d’abord emmenés dans des lieux différents, fait vivre un moment différent. Et puis difficile d’être certain pour l’écoulement du temps, combien de temps cela a pris, mais nous avons l’impression que tout a été assez rapide après l’explosion, de nous être réveillés.

    Au-delà de la sensation du rêve très réaliste, vécu comme réel, le fait qu’il soit commun renforce l’idée d’une part de concret, que des événements ont bien eu lieu. Et je ne sais pas ce qui m’étonne le plus : qu’une civilisation inconnue puisse interagir de la sorte avec nous ou que je puisse être capable de faire exploser un de leur vaisseau, causer de tels troubles.