› Cuisine, Art, Politique et Compagnie › Politique (politique, géopolitique, économie, écologie – articles, documentaires, conférences, docs dédiés à cette « thématique » – Partie réservée à une ligne éditoriale en accord avec certains idéaux) › Politique générale, géopolitique, économie, écologie › Le rendez-vous du vendredi › Répondre à : Le rendez-vous du vendredi
Bonjour,
Pour aujourd’hui, je vais faire un peu de psychologie de comptoir vulgarisation autour du concept d’enfance et d’être adulte, thématique abordée dans « Le Petit Prince » ; vous écrire un « J’ai rêve » qui cristallise de mes agacements de manière plus « lyrique » et plus « digeste » qu’un pavé que je devrais plus adresser aux concernés mais que je vous partagerai probablement (ou pas) vendredi prochain au cas-où vous vouliez le lire ; et vous composer la vidéo lecture suite de l’histoire poétique écrite les deux premiers mois de 2023.
Je commence par vous partager le lien de la suite finalisée : [Histoire poétique à suivre] Lecture des textes poétiques écrits du 12 au 14 janvier 2023 (7ème vidéo sur cette histoire poétique) : https://www.youtube.com/watch?v=0-ITolF1kSQ&list=PLWG3MhJ7E0kjNm7nKDDSwHnSKlza7G-oF&index=7
Ensuite, j’hésite, car « J’ai un rêve » est à la fois prémices, essence et prolongement synthèse des réflexions qui m’ont amené à repenser à la distinction qui est faite entre être enfant et adulte dans nos sociétés. D’autant que j’en ai d’ailleurs littéralement fait un en début de semaine qui reflète des agacements, de ce qui me semble être du souci, des reproches légitimes à de mes contemporains, et le courage par la parole et théorie / idéaux nécessaires pour du changement concret positif / « constructif ». Si ce n’est que « J’ai un rêve » ferait, il me semble, une très bonne conclusion du message de ce jour.
Bref, concernant, l’état d’être adulte, diverses histoires, philosophies, psychologisations. Je ne vais pas vous en faire une thèse à prétention exhaustive. Surtout pour évoquer des responsabilités, du sens des responsabilités que nous devrions avoir en tant que « civilisation avancée » et critique de celles et ceux qui se considèrent du camp des « braves gens » alors que complices des crimes du carnisme pour celles et ceux qui savent qu’ils pourraient se nourrir de manière plus éthique, et cetera inconséquences à mon sens.
Re bref, quand question d’être adulte, critique, la première dé-considération psychologisation qui me vient à l’esprit, est celle qu’exprime Antoine de Saint-Exupéry à rebours du syndrome de Peter Pan. De ce que je me souviens, il reproche aux adultes un manque d’imagination, d’accorder trop d’importance aux apparences du « sérieux », de déconsidérer les enfants en oubliant d’en avoir été. Et en y re-réfléchissant, je me dis qu’il ménage l’ego de l’état enfant et n’a pas tort de titiller celui des adultes, que c’est une sorte de conte initiatique pour ouvrir la porte ou garder la porte ouverte sur du pouvoir de l’imagination, mais que c’est un mélange de vrai et de faux, d’imago relatif selon les circonstances et donc relativement contestable.
Je veux dire, pour me rafraîchir un peu la mémoire, j’ai zyeuté du début du livre que j’avais dans un coin, et deux principales objections me sont venues à l’esprit sur sa façon de considérer le comportement des adultes :
– on pourrait considérer que de l’opinion qu’il s’est forgée est relative à ses contemporains, et surtout relative à son environnement et non pas tant à « tous les adultes », et relative à une frustration qui l’a marquée dans son enfance ; qu’il aurait suffit qu’il tombe sur un peu plus de compréhension, et qu’il s’applique son bon conseil de cultiver son imagination, et donc le sens des nuances, pour ne pas se cristalliser un avis généraliste sur l’être adulte ;
– en société, on peut avoir tendance à « jouer un rôle », à se conformer, et en grandissant perdre de sa capacité d’imagination, mais pour vraiment connaître quelqu’un, il ne suffit pas d’une conversation, ni d’un jugement en fonction des réponses, et si il y a du vrai dans de ses réflexions, je ne suis pas convaincu qu’il soit juste de considérer que la plupart des adultes ont oublié qu’ils ont été des enfants, entre autres. Car si peut considérer que les influences par la société formatent une certaine façon de se comporter, les étants, les préoccupations et des considérations, je pense que si la plupart des gens prennent le temps d’une méditation, ils ne se sentent pas tant déconnectés de leur potentialité, pas le statut social duquel on pense qu’ils se sont conformés ;
Par contre, si je dirais que cela peut se travailler, une capacité qui peut se retrouver dans une certaine mesure, là où il n’a pas tort, c’est qu’en grandissant, peut se perdre du pouvoir d’imagination et s’acquérir un comportement formaté par la culture tendance condescendante vis à vis des enfants. Je pense notamment à ce qui est évoqué au cours de ce court métrage « DU PARADIGME DE L’ÉDUCATION » : https://www.youtube.com/watch?v=e1LRrVYb8IE&list=PL9C4E9847954BBFF4&index=21
Et je dirais que si il faut distinguer l’être du paraître, cultiver le sens des nuances et la compréhension, là aussi où donc il n’a pas tort d’une certaine façon, ce qui est d’ailleurs lié avec de la perte de capacité d’imagination, c’est que par le jeu des influences au fil du temps, le « conformisme » façonne de l’étant. Si ce n’est que je pense plus pertinent de considérer qu’il y a un souci systémique dont le problème est moins de la capacité d’imagination qui se perdrait que d’autres critiques qui me semblent justifiées, dont un certain « manque de sagesse », d’éthique. Et où pour de la remise en question moins besoin d’éveiller la fibre créative que de prendre le temps de mieux s’informer, et cetera. Même si cela pourrait aller de pair.
Aussi, ce qui me fait penser que je dirais que le « syndrome de Peter Pan » est une façon par la norme sociale contestable de tenter de se légitimer, de juger les gens qui ont du mal à s’intégrer à la société, se sont soustraits par leur imagination et / ou leur marginalité aux « rites de passage », au « processus » d’intégration à la vie sociale, à exalter l’idée d’adultes qui auraient le sens des responsabilités et feraient ce qu’il faut ; là où « Le Petit Prince » est une critique d’amer de l’état d’être « grande personne », d’être adulte. Et mais qu’ils ont en point commun d’avoir une morale qui reste dans la superficie des réflexions sur la façon d’être au monde par rapport à la problématique sociale et sociétale, de plus remettre en question individuellement que le système.
Bon, pour tenter d’être tout à fait juste, le « syndrome de Peter Pan » n’est pas tant du fait de l’auteur, l’essence de son histoire, l’intention, un jugement, « ce syndrome n’est pas reconnu par le corps médical comme une entité clinique réelle » et on pourrait considérer que c’est plus du fait de son instrumentalisation, que d’aucuns en font ce qui arrange leur ego en réaction à la remise en question, pour tenter de stigmatiser, et il faudrait que je relise attentivement les deux histoires, mais bon, voilou, il y a une « dimension » de remise en question d’un système, d’un état d’être au monde et du monde, d’un état d’esprit général qui pourrait être plus formellement incluse dans de ces histoires où reproches adressés à la société, plus qu’aux individus. Au sens qu’il ne suffit pas de retrouver sa qualité d’imagination, de l’éveiller, de décomplexer l’anticonformisme, et cetera. On pourrait le considérer comme une étape, mais en fin de compte « dans que but et pour quelle fin ? », ou pour le dire autrement : tel un égrégore, l’état d’esprit d’un système impacte, influence les étants individuels, pas forcément en bien, ni forcément en mal, et s’il importe que chacun réfléchisse à son rapport au monde, les soucis, soit raccord avec son être « en connaissance de cause », je pense important de comprendre et de pouvoir faire en sorte que la civilisation soit éthique, insuffle de la base aux cieux de l’éthique, ait une façon de fonctionner qui ait du sens, soit pérenne autant que faire se peut en considérant divers soucis, en prenant acte des problématiques, des contraintes et idéaux.
Pour revenir à la définition de l’être adulte, le sens des responsabilités, d’aucuns considèrent que se comporter en adulte, c’est avoir le « sens des responsabilités ». Sauf que la « norme » est relative. Qui fixe ce qui relève du « sens des responsabilités » ? N’est-ce pas relatif aux circonstances ? Un travail d’équilibriste entre contraintes d’une ère et idéaux ? Il me semble que vous serez d’accord avec moi que les adultes responsables sont ceux qui font tout leur possible pour assurer un présent mais aussi un avenir viable à leurs enfants, un environnement un minimum « épanouissant ». Sauf que quid des impacts du réchauffement climatique, de la surexploitation des ressources, et cetera ? Ainsi, beaucoup « d’adultes responsables » me semblent complices « d’irresponsabilités » par rapport à un mode de fonctionnement jugé délétère.
Ceci dit, je ne me permets pas de juger les galériens de l’existence, les gens qui ont du mal à joindre les deux bouts, qui font de leur mieux raccord à de leurs idéaux mais se sentent démunis face à la problématique systémique. Et je ne me considère pas concrètement plus responsable, je n’écris pas cela pour signifier que je serais plus responsable que la plupart. Si vous m’avez bien compris, ma façon de considérer la responsabilité, c’est un cause à effets, pas tant pour flatter l’ego de celles et ceux qui seraient plus responsables selon une certaine définition, certains critères, ni pour considérer tellement plus complètement coupable ceux et celles considérés « irresponsables », à l’essentialiser, vu que plus pour insister sur la problématique systémique, que collectivement / civilisationnellement on aurait des progrès à faire, que tous potentialité à évoluer.
D’autant que considérant les « forces en présence », les femmes et hommes influents, de pouvoir, pourraient être considérés limités dans leur marge de manœuvre, d’une manière ou d’une autre, pour une raison ou une autre. Non pas tant par rapport à un « There is no alternative » à la Margaret Thatcher. Non, parce que si le « bon sens » gouvernait, quand le « bon sens » gouvernera, je pense qu’il pourra(it) en être autrement qu’un système consumériste capitaliste pollueur écocidaire. Et parce qu’on pourrait considérer un système comme une sorte d’égrégore qui a tendance à broyer les meilleures volontés et où il est difficile d’arriver à un moment donné, un stade avancé, pour qu’il en soit autrement, et que les « hommes de pouvoir » en sont de ce point de vue des sortes de marionnettes, des agents à son service même si ils pensent y trouver leur compte. Bref, cf. les thèses déjà évoquées à propos du souci systématique et idées.
Si ce n’est qu’après, aussi, savoir que complexe, difficile, que cela ne tient pas qu’à soi, cela ne doit pas être une excuse pour ne pas faire sa part de colibri, pas une excuse pour ne pas tenter de faire de son mieux, pas une excuse pour ne pas chercher à impulser une révolution systémique qui prendrait acte des divers soucis et idéaux, dont le véganisme autant que faire se peut, anticapitalisme, antispécisme, zoopolis.
Et certes, si peut arriver à tout le monde de se comporter de manière plus ou moins « irresponsable » à certains degrés, selon les circonstances, les jeux d’influences, l’humeur, quand le potentiel d’impact de toute la civilisation est réel, il conviendrait de pouvoir arriver à que cela soit par de la sagesse et non pas par de l’insouciance tels des pilotes de drones dont le lien entre un bouton et les victimes est désensibilisé et ne prennent pas forcément la mesure de la mise à mort, leur empathie anesthésiée. Comme qui dirait, un grand pouvoir / potentiel d’influence devrait aller de pair avec de grandes « responsabilités ». Pas des responsabilités en tant que statut, mais en tant que conscience, sagesse dans l’être, ses décisions, avec une compréhension du cause à effets la plus holistique possible.
Aussi, toujours est-il qu’un des sens de la définition d’« être adulte » tel que du wikitionnaire – « Personne qui est parvenue à sa maturité psychologique et intellectuelle » – me semble ne pas vouloir dire grand chose – à moins de considérer que très peu de gens en sont tant que pas évolué et incarner leur pleine potentialité, leur absolu, à prendre acte – à l’aune de la considération de ce qui devrait être des responsabilités, du besoin d’évolution systémique et d’une certaine sagesse qui devrait aller de pair quand pris le temps de mieux s’informer, de mûrir sa réflexion des problèmes et potentielles solutions, selon ce prisme. Et car même si durant l’enfance on se construit de l’étant au monde, se sculpte plus ou moins un certain caractère, pouvoir être soi est souvent relatif, et être introverti ou extraverti peut être relatif, l’évolution de l’être ne s’arrête pas, on peut toujours avoir à mûrir vers plus de sagesse.
Et pour le dire autrement : tout dans la vie incarnée est en constante évolution par phénomènes de rétroactions, même l’état de diamant, juste question de temps plus ou moins court ou long.
D’autant que si y a un côté biologique, mental, spirituel, de prises de conscience par empirisme avec besoin de temps pour digérer, mûrir, des enfants sont parfois plus sages que des adultes, même si d’aucuns ont pu être des enfants extraordinaires et mal tourner un temps selon les mauvaises expériences. Et si peut s’expliquer par les circonstances, et justement parce que les circonstances me semblent devoir être considérées ; que les discours du type « tu comprendras quand tu seras grand » sont relativement vrais pour certains sujets où la prise de conscience est empirique, de la théorie confrontée à de la pratique ; c’est relativement contestable, ne me semble pas suffire pour définir ce que signifie devenir être adulte, et ainsi des généralités sur ce qu’est être adulte peuvent être contestables suivant le « plan / dimension de vérité considérée ». En dehors de la définition biologique et d’en comprendre plus / d’avoir suffisamment éveillé de sa conscience qui fait sens.
Et en fin de compte, une des définitions lues qui m’a semblé la plus juste, a fait sens, a le plus raisonner par rapport à de mes préoccupations, de mon prisme sur l’évolution de l’être, les prises de conscience, ou disons conscience de l’être face à l’évolution des étants dans le miroir de l’existence et possibilité d’évoluer, de ne cesser de mûrir dans ses réflexions et sa façon d’être au monde : devenir adulte, entrer dans l’âge / l’ère adulte, c’est transcender l’imago ; ne pas retenir que ce qui arrange l’ego via la mémoire sélective ; faire le deuil d’une certaine façon de l’idée d’avoir été un « gentil garçon » ou « gentille fille », de même que de l’essentialisation du « bad boy » ou « bad girl » ; reconnaître qu’on a pas toujours été parfait vis à vis d’autrui, ses failles, ses imperfections, ses bêtises de jeunesse, ses prétentions, ses moments d’hypocrisie, et ses qualités et défauts « d’adulte » pas forcément plus sage que quand a été enfant ; quand bien même les circonstances peuvent excuser, expliquer, sans pour autant s’en fustiger, se dire qu’être parfait ne dépend que de soi, même si cela peut, pourrait, et donc sans cesser d’être idéaliste.
Alors ce n’était pas la formulation exacte, je n’ai pas encore retrouvé le texte où je l’avais lue, c’est ce que j’en ai retenu, la façon dont je l’ai interprété.
Voilou pour ma critique de la définition qui est donnée à l’être adulte et de ce qui me semble être un manque du sens des responsabilités de pas mal, tant que pas pris acte, tant que pas que de mieux être collectif, tant que pas de système à la hauteur des problématiques qui mettent en péril de la vie incarnée.
Maintenant que c’est fait, plutôt de me lancer encore plus dans le blabla sur les agacements, en tout cas pour aujourd’hui, m’est venue l’idée de faire un « J’ai rêve » afin de cristalliser, tenter de synthétiser, ou disons formuler de façon plus positive ce qui je pense devrait être fait, serait à faire. Je vais donc terminer le message de ce jour sur « J’ai un rêve ». Si ce n’est qu’avant, vous évoquer le rêve que j’ai littéralement fait.
Pour la petite histoire, dans la nuit de lundi à mardi, en fin de nuit, j’ai fait un rêve très étrange dont je dirais qu’il symbolise les préoccupations sur les urgences écologiques et critiques à faire contre ce qui me semble être l’insouciance et l’inconséquence de gouvernants, de gens ayant encore pour le moment un grand potentiel d’influence dans le paradigme capitaliste.
Alors, je ne me souviens pas bien du rêve, juste sensation étrange de « réalisme » mais que pas impression que réminiscence d’instants vécus, ni parallèle avec des histoires lue ou vues, alors que d’habitude, même quand pourrait être considéré prémonitoire à posteriori, mon esprit arrive à faire au réveil des associations de pensées, considérer que c’est un mixage par mon imagination entre du vécu, des films et séries vues et rêveries / réflexions. Encore que, si sur le coup rien ne m’est venu à l’esprit, en y repensant ce jour où je vous scribouille le message, je pense à probable mixage avec des instants vécus, des scènes de films (telles de « Don’t Look Up : Déni cosmique », de « Star Wars » et de Harry Potter) et de séries vues (telles de Stargate, Buffy, Le Trône de Fer et Doctor Who) et préoccupations.
Toujours est-il qu’il me semble qu’il a cristallisé de ce que je considère être du souci autour du mal-traitement des sujets écologiques et de l’éthique vis à vis du rapport qu’a la société dessus, et la difficulté de pouvoir communiquer autour à brûle-pourpoint.
Et si je ne puis rentrer dans les détails, que de ce dont je me suis souvenu au réveil est un peu abscons, dans un état brumeux, ce dont je suis certain c’est que j’assistais à une scène à une sorte de table, à une conversation où des personnalités comme Elon Musk, Emmanuel Macron et d’autres ; et où l’un lance une conversation mondaine, un sujet relatif à ce qui est considéré impacter négativement la civilisation, où me démange de dire ce que je pense mais m’auto-censure sur l’instant en espérant que celui à qui il s’adresse / demande l’avis, dont je sais qu’il n’est pas climato-sceptique et en sait pas mal sur les périls climatiques, lui signifiera sa bêtise, ou au moins soulignera du souci ; et où finalement non, par sa réponse il rentre dans ce que je considère être de la « ronde des sans soucis » ; ce qui m’agace et me pousse à dire ce que j’en pense, lui reprochant à lui particulièrement de faire le jeu de la « légèreté conversationnelle » alors qu’il sait les périls, à l’en mettre sur la défensive, à le faire répondre par mauvaise foi, par esprit de contradiction et de jeu d’ego cherchant à se faire accroire dans le camp de « la raison », se trouver des justifications de limite climato-sceptique, avec un propos tel qu’on ne sait pas vraiment ce qu’il va advenir ; le genre d’insouciance qui me met hors de moi et me fait le et les sermonner, expliquer que ce n’est pas parce qu’on ne sait pas exactement tout ce qu’il va advenir dans les détails qu’on n’en sait pas déjà suffisamment sur les effets délétères, et qu’en être relativement à l’abri au moment présent ne doit pas pousser à remettre à plus tard la révolution systémique qui serait nécessaire.
Bon, je ne suis pas certain précisément de ce que j’avais répondu en rêve, mais me semble que c’est ce que j’avais en tête, résume bien l’intention, les pensées, l’idée. Et je me suis réveillé « boosté » par la décharge d’adrénaline, bien réveillé, sans avoir tout à fait fini mes heures de sommeil, comme si l’agacement dans le rêve avait impacté le corps.
Après coup, je pense que du rêve a pu être insufflé par des scènes telles que de la fin du film « Don’t Look Up : Déni cosmique » et une scène où Harry Potter est en procès et où le ministre de la magie à cette période est dans le déni face à la menace plus que latente pour qui s’informe sur les soucis écologiques, l’actualité liée, et un des épisodes du Doctor Who où question du péril pour l’humanité.
Et si pourrait considérer qu’à la différence du ministre de la magie, la personne dans mon rêve savait, que sa justification était plus par réaction sans être dans le déni à tête reposée, avec le fait que moi-même je n’avais au départ pas osé exprimer le fond de ma pensée pour ne pas être trop frontal, de peur de mal servir la cause, que d’ailleurs je me suis permis d’exprimer le fond de ma pensée, de ce qui me reste du rêve, uniquement en constatant que la personne sur qui je comptais pour mettre les points sur les i du souci climatique ne l’a pas fait, cela revient un peu concrètement au même, symbolise les frustrations, tendance à l’auto-censure pour arrondir les angles, ménager, à en devenir contre-productif vis à vis des enjeux civilisationnels, de ce qui est considéré devoir être fait. Et si j’ai un doute sur qui était dans mon rêve, cela aurait pu être de moi, un de mes étants du passé dans tous les cas, ayant été tour à tour « insouciant », un peu « lâche » et de mauvaise foi. Le genre de mode de fonctionnement qui a fait conclure par certains que :
« Presque toutes les conversations que nous avons en 2019 sur le changement climatique se tenait en 1979. Cela inclut non seulement les prédictions sur les degrés de réchauffement, l’élévation du niveau de la mer et les conflits géopolitiques, mais aussi les spéculations sur la technologie de géo-ingénierie, les appels à aider les pays en développement à surmonter la famine et la maladie sans s’appuyer, comme nous l’avons fait, sur des augmentations massives de la consommation de charbon et sur des analyses coûts-avantages qui semblent toujours favoriser l’inaction. Il y a quarante ans, les politologues, économistes, théoriciens sociaux et philosophes qui étudiaient la menace lente du changement climatique a généralement convenu qu’on ne pouvait pas compter sur nous pour nous sauver. »
Citation tirée du livre ‘Losing Earth: A Recent History‘ (page 200) de Nathaniel Rich.
Si ce n’est que je dirais que la fin du rêve, le fait d’oser exprimer son désaccord, tenter de partager « en connaissance de cause », bien conscient des soucis, ferme dans ses convictions, ses idéaux, même si maladroitement selon certaines considérations, reflète de la potentialité de changement.
Et ceci raconté, je termine le message du jour sur « J’ai un rêve » en état éveillé qui est raccord avec l’éveil / la conscience / présence d’esprit en état de rêve, du rêve que j’ai vraiment fait :
« J’ai un rêve »
Celui que les médias cessent de faire le jeu d’un modèle de civilisation qui devrait être obsolète, ne fait pas les intérêts du bien commun, des solutions aux soucis ;
Que les commanditaires et les sondeurs cessent d’être horrifiant à pratiquer une forme de lavage de cerveaux telle que pour l’esprit va-t-en-guerre, de fomenter une fabrique du consentement, sachant que même si l’intention n’était pas une tentative de manipulation de l’opinion publique par certains sondages, la façon de poser les questions, le temps accordé à la réflexion et l’interprétation des résultats est souvent sujet à caution, relativisable selon tel ou tel prisme, considération ; qu’il y a une différence entre un avis à priori et un avis forgé par une opinion éclairée, et que les sondages et nombreuses « informations de préfectures » sont plus de l’ordre de tentative de formatage qu’une information avec matière à penser conséquente qui rendrait compte de toute la complexité pour se faire son propre avis en connaissance de cause ;
Que les informateurs se cultivent mieux et les informés prennent le temps à ne pas se laisser endormir par des soit-disant solutions telles que la géo-ingénierie déconnectées des considérations du problème systémique et limite des ressources et inégalités sociales contestables, sans souci pour de ce qui ne fait pas les intérêts pour de bonnes conditions de vie sur terre pour tout un chacun ;
Que les complotistes cessent de stigmatiser des comploteurs sans prise en compte de la problématique systémique, que les uns et les autres aient le « sens des nuances » et cessent au mieux de se leurrer et de leurrer dans le cause à effets ; cessent de passer le plus clair de leur temps à tenter de capter l’attention sur ce qui n’a rien à voir avec le problème de fond et de l’éthique du point de vue holistique, jouant volontairement ou inconsciemment le jeu de « la dissidence contrôlée », des leurres ; qu’ils évoluent à avoir la lucidité de comprendre leurs propres manquements éthiques et le courage d’en prendre acte, d’être concrets vis à vis de ce qu’il faudrait faire, pour être à la hauteur des soucis civilisationnels, pour une civilisation pérenne et respectueuse des souffles de vie autant que faire se peut ;
Que les gouvernants comprennent et prennent acte des soucis civilisationnels, ne fassent plus le jeu de lobbies tels que ceux de la finance des ultra-riches, des carnistes, des va-t-en-guerre, des pollueurs, des écocidaires, du consumérisme capitalisme néolibéralisme anthropocène, aident la population vers un mieux être collectif sans abus de pouvoir et démissionnent si ils n’y arrivent pas pour une raison ou une autre telle que trop « corrompus » par les « mauvaises influences » ;
Que tout un chacun s’informe mieux, informe mieux, arrêtent de faire du féminisme et / ou du wokisme un bouc émissaire, ne se complaise à se faire complice des pollutions, de l’in-humanité, des injustices sociales, des carnages, du manque d’éthique ;
Que cessent les « crimes climatiques », les écocides, et à défaut de pouvoir éviter des catastrophes du fait des limites planétaires franchies et phénomènes de rétroactions, n’en rajoutent pas au péril, et ainsi que des médias qui cherchent à crédibiliser leur image cessent de relayer des « infos » telles qu’une « liste de mesures pour adapter la France à + 4 °C de réchauffement » sans critique d’une telle intention, faisant preuve de l’avis de certains de complicité avec l’irresponsabilité criminelle, écocidaire, d’inconscients ;
Que les mono-thématiques de même que les pluridisciplinaires avec préjugé de non prosélytisme et prétexte de pluralisme arrêtent avec leur prétention, arrêtent de se trouver des excuses et fassent leur part de colibri, soient responsables vis à vis des générations passées, présentes et à venir, ne soient plus en dissonance cognitive vis à vis de leur conscience des problèmes et potentielles solutions ;
Qu’il y ait un mouvement citoyen concret, une union pour concrétisation des bonnes idées pour l’intérêt des individus et du bien commun, une civilisation pérenne prenant en compte les urgences, les difficultés, sans compromissions, et qu’ainsi les adeptes et critiques du concept « d’opposition contrôlée », que tout un chacun devienne végan autant que faire se peut, antispéciste anticapitaliste adepte de la zoopolis ;
J’ai un rêve.
Deviendra-t-il réalité ?
Viva la révolution végane anticapitaliste antispéciste jusqu’à la zoopolis ?
À suivre.
Merci de votre attention,
Bon courage,
Bonne journée,
Bonne fin de semaine.