› Cuisine, Art, Politique et Compagnie › Politique (politique, géopolitique, économie, écologie – articles, documentaires, conférences, docs dédiés à cette « thématique » – Partie réservée à une ligne éditoriale en accord avec certains idéaux) › Politique générale, géopolitique, économie, écologie › Le rendez-vous du vendredi › Répondre à : Le rendez-vous du vendredi
Bonjour,
pour aujourd’hui, je vais vous scribouiller un premier « épisode » pour la série de vulgarisation des soucis, considération des problèmes et solutions « depuis un point de vue de végan antispéciste ». ‘fin, contrairement au « Sur le front des urgences civilisationnelles », je n’en ferai probablement que quelques-uns.
Parce que si j’ai dépassé le stade de saturation, si je puis dire, du manque de considération pour la cause animale de la part d’un certain nombre, dont des slogans revendications écolos qui ne se soucient pas vraiment / tellement de la cause animale, j’ai déjà exprimé de ce que j’ai sur le cœur via quelques vers, réflexions, et puis invité à consulter doc’s et sites informatifs pour étayer argumenter l’éthique philosophie et conseils pratiques dont nutritionnels.
Et contrairement au « Sur le front des urgences civilisationnelles » où il s’agit d’être tel un lanceur d’alertes, là, c’est plus pour re-formuler des réflexions via des dialogues imaginaires.
Au passage, cf. des épisodes du podcast « Comme un poisson dans l’eau » autour de la thématique critique « d’écologistes » du point de vue de de celles et ceux qui ont à cœur à la cause animale : https://www.youtube.com/@poissonpodcast/search?query=%C3%A9cologie
Aussi, j’envisage pas tellement d’épisodes de scribouillage pour le moment, après, on verra en fonction de l’inspiration, de ce qui me viendra à l’esprit.
Mais avant, une petite réflexion à partager sur le côté incentive pour animer une communauté.
De base, je pense sensées les critiques contre les compétions, l’esprit de compétition, les soucis autour par cause à effets, dont les liens idéologiques avec le capitalisme, et idéalement de penser notre rapport au monde en cohérence avec les idéaux, et d’en prendre acte, d’être concrètement cohérent.
Pour des raisons telles que l’explique très bien, il me semble, de ce que je me souviens, ce jeune monsieur au cours de sa conférence gesticulées : « Capitalisme et Sport : jeu, set et match ! » : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/conference-gesticulee-capitalisme-et-sport-jeu-set-et-match/
Et cf. aussi « Le jeu comme outils de résistances pour contourner ou surmonter le cadre imposé »
et « Une autre histoire du sport ou pourquoi je ne serai jamais Luis Fernandez ».
Aussi, je ne suis pas pour les concours. Après, si je préfère les jeux de société collaboratifs, difficile d’échapper complètement à un certain « esprit de compétition », à moins d’arriver à fédérer selon un certain idéal.
Si je l’évoque aujourd’hui, c’est parce que par curiosité, pour illustrer quelques idées, je vous avais dit avoir essayé de l’IA génératrice d’images à partir de texte. Surtout sur : https://creator.nightcafe.studio
Mais cela repose sur un modèle plus ou moins freemium, et si chaque jour vous pouvez bénéficier de « crédits » d’utilisation qui peuvent être suffisants quand l’utilise pour juste illustrer quelques idées, ne serait-ce que pour se familiariser un peu avec les modèles et styles ou les tester, c’est très vite « dépensé » et pour continuer de l’utiliser gratuitement, il y a incitation à diverses actions. Et de fil en aiguille, après avoir « voté » pour des créations, de quoi « se prendre au jeu » des « défis quotidiens », où l’idée est de réfléchir à une image qui pourrait correspondre à une thématique de manière créative.
Au final, je dirais que c’est une façon d’animer une communauté autour de la génération d’images par l’IA qui peut favoriser de l’inspiration, par émulation pousser à de la créativité, permettre à toutes et tous de pouvoir participer dans une certaine mesure, si ce n’est qu’un peu aliénant et peut se demander le sens d’ainsi procéder. Je veux dire, le modèle « se défend » dans le paradigme actuel, mais quand on aspire à remettre en question le système, de quoi y voir des soucis / des travers. Parce que je n’ai rien contre l’idée d’user son temps de cerveau disponible à plancher sur un thème / défi lancé par d’autres, et contrairement à quand vous « votez », le mobile premier de la participation à la création, c’est juste de « se prendre au jeu ». Vous n’avez ainsi pas besoin d’être participant, d’utiliser des crédits pour participer à ces défis si vous en avez pas assez ou juste assez pour illustrer vos propres idées.
Reste que cela participe à la création d’un « besoin » dispensable (pour des jolies zimages, pour les fauchés, celles et ceux qui veulent partager dans l’esprit du libre, des sites comme https://pixabay.com permettent de trouver des illustrations libres de droit), que l’aspect concours n’y a que peu de sens même en tant que tel (pour le « défi du jour », il y a des milliers de participants, et si il y a incitation à « voter » pour au moins 40 créations, tous, ou quasi tous, ne doivent pas le faire pour tellement plus, ce qui fait qu’il y a un côté aléatoire, sans compter que si certaines idées créatives reflètent l’imagination, la créativité des commandeurs, le mérite en revient surtout aux développeurs et artistes alimentant et faisant progresser l’IA).
Alors, même si pas juste en soi, d’une certaine façon, les « défis » ont un côté ludique, apportent de l’animation, et vouloir en faire un vrai concours serait ingérable et pas plus « juste » du point de vue de l’absolu. Et ce que je considère être certains travers ne sont pas tant du fait du concept. Plus ce qui fait ce que les gens font pour qu’on s’intéresse à leurs créations, leurs partages, comme sur les réseaux et groupes. Tel le coup de suivre pour être suivi, sans volonté particulière de suivre, et de commenter pour se faire voir en c/c le même commentaire à un certain nombre.
Après, je m’étais dit que pourrait quand même être intéressant pour des causes à défendre, et dont inviter à lire des textes et consulter des doc’s. Mais si des poèmes ou du texte militant peuvent accompagner des œuvres, quand publié sur les pages même, la plupart ne doivent pas prendre le temps de les lire. L’incitation à « liker » des créations, à en regarder pas mal, et la pléthore d’œuvres originales générées font que si certains prennent du temps pour s’intéresser aux œuvres des autres, ils en prennent rarement à regarder les descriptions. Et comme l’IA respecte pour le moment rarement la demande d’affichage d’un texte, pour le faire pour une cause, à moins de réussir à buzzer dessus avec une image sensibilisant efficacement, l’intérêt se trouve en utilisant l’IA pour publication ailleurs, pas pour le faire sur nightcafe même.
Et puis en tant que tel, tant que pas de changements prenant acte, on pourrait considérer que favorise les diversions, à s’aérer l’esprit sans soucis pour les impacts écologiques.
Bref, après, peut être utile, toujours est-il que voilou.
Et euh, ceci écrit, je n’y ai pas mis en visible pour la communauté tous mes essais, mais si vous voulez voir les quelques visibles, l’url de mon compte dessus : https://creator.nightcafe.studio/u/Cuisine_art_politique
Et euh, pour la petite histoire, au-départ, l’idée pour l’image illustration :
accompagnant la publication de ce jour sur les réseaux,
c’était une image illustration avec pour description / texte :
« Peinture d’un paysage avec sur une grande partie une forêt vue de haut, forêt qui est dévastée avec une partie de la forêt ressemblant à une forme de poumon calciné, et sur un côté l’on perçoit des oiseaux et un cerf couverts de suie, et en bas de l’image, ce titre écrit en lettres couleur rouge sang : « Les êtres vivants de même que les forêts ne sont pas renouvelables, be kind, be végan antispéciste. » »
Mais l’IA n’a pas respecté le titre, et plutôt que de persister comme pour l’illustration de fée avec le livre « Vive les Végans Antispécistes », je me suis dit qu’il valait mieux que j’ajoute le titre en éditant l’image. Par contre, j’ai hésité à mieux formuler l’idée, notamment pour la partie de forêt calcinée devant ressembler à un poumon, car les premières images générées n’ont pas du tout reflétée l’idée, en faisant dans le surréalisme un peu trop poussé à mon sens, telles que : https://images.nightcafe.studio/jobs/PpQ8MNcOwkTVwcv9V4ED/PpQ8MNcOwkTVwcv9V4ED–0–6kh8u.jpg
suite à celle-ci qui s’en rapprochait : https://images.nightcafe.studio/jobs/47AX3bpbp8ZEVp6tNdup/47AX3bpbp8ZEVp6tNdup–0–haq1h.jpg
mais je me suis dit que celle retenue, générée alors que je me disais qu’il faudrait que je m’applique plus sur la description, que je devrais reformuler, pouvait parfaitement illustrer la thématique du jour.
Et au passage, quand j’ai demandé une illustration pour le petit poème de l’épisode 1 de « Sur le front des urgences civilisationnelles », Nightcafe a généré cette image en retenant quelques mots clés, passages du texte considérés pouvant être illustrés, qui m’a semblé sur le coup d’un surréalisme à propos, « pertinent » : https://creator.nightcafe.studio/creation/2AFb7oZWukTq0llowpGB/sur-le-front-des-urgences-civilisationnelles
Un peu moins quand j’ai « demandé » pour d’autres textes pour lesquels il est assez complexe, voire mission impossible de générer une image qui illustrerait tout sans une intention descriptive bien réfléchie, si ce n’est cristallisant bien certains passages, tel que pour le poème « Cadeau de fin d’année » : https://creator.nightcafe.studio/creation/xtSXAvbruJszbHm2nJnN/illustration-dun-poeme-sur-les-soucis-civilastionnels-dont-pour-la-cause-ecologique-et-animale?ru=Cuisine_art_politique
Et re au passage, à propos d’une quête de sens, de s’interroger sur les mobiles, le côté incentive qui dévoie et / ou aliène parfois, il me semble que j’ai déjà dû plus ou moins vous évoquer ce genre de questionnement existentiel autour pour ce qui est d’un groupe facebook que j’avais créé, au cours d’un message. Ah oui, au cours du message du 22 mars de l’année dernière.
Je n’ai rien à scribouiller de plus que ce que déjà écrit, si ce n’est que je songe de plus en plus à en changer le titre, et cetera, pour le dédier au concept « Cuisine, Art, Politique et Compagnie » (végane, anticapitaliste, antispéciste, zoopolis). Bon, je me suis retrouvé administrateur d’autres groupes par un concours de circonstances, groupes que j’ai délaissés mais où il y a plus de membres, donc stratégiquement, faute de pouvoir fusionner les groupes, peut-être que je devrais mettre à jour et convertir un de ceux-là. Toujours est-il que lors de ma résolution de cesser d’utiliser les réseaux de Musk et de Zuckerberg, après hésitation, j’ai fini par continuer d’administrer de temps en temps celui créé, mais les publications des autres ne sont pas toujours représentatives des causes que je souhaite défendre, et puis la plupart semblent ne pas s’intéresser aux publications des autres, semblent s’inscrire juste pour y publier leurs créations.
Ce qui m’a fait penser que si j’aurais pu tenter d’animer le groupe pour encourager à de la participation, si vous aspirez à une communauté qui tende à former une relative concorde, il vaut mieux le faire autour d’un projet / sujet(s) qui vous tien(en)t à cœur plutôt qu’une thématique généraliste où les gens pensent pouvoir y venir uniquement pour faire leur (auto-)promotion. Ce qui, comme déjà écrit, n’est pas tant un reproche. Je l’ai moi-même fait sur certains groupes Facebook, si ce n’est la plupart des fois pas tant de mes créations, plus pour des causes. Et je comprends que c’est un mode de fonctionnement pour les gens qui ont envie de partager et faire connaître de leur univers mais n’ont pas tellement de temps à consacrer à l’animation des groupes. Juste, surtout qu’en tant qu’admin, et aspirant à défendre des causes, de la cohérence avec ces causes, je ne puis, ne devrais pas, n’ai pas envie de gérer un groupe où je me sens autant en décalage. Ce que je me dis. Ce qui fait que si je devais muter un groupe, pour la forme et le fond, ce serait celui-là. Ce sera probablement celui-là.
Bref, ceci écrit, voici le premier épisode de la série « depuis un point de vue de végan antispéciste », qui pourrait être titrée « Éveillez-vous à la conscience de végan antispéciste » :
« Épisode 1 : Union d’intérêts pour la vie »
Un militant écolo végan antispéciste arrive à un rassemblement de militants écolos brandissant des pancartes où sont inscrits des slogans tels que
« Les forêts ne sont pas renouvelables »,
« Arrêtons de consumer les poumons de la terre »,
« Océans, forêts, deux poumons en voie d’extinctions ».
L’écolo végan antispéciste : « Dites, les gens, vous savez que chaque souffle de vie animée devrait importer ? »
Un pancartiste écolo : « Ben, oui, justement, la déforestation, la surpêche et les pollutions, dont par déchets plastiques, sont un problème pour tous ! Péril pour tout le vivant ! »
L’écolo végan antispéciste : « Certes, sauf que ce n’est pas le message que reflètent les slogans sur vos pancartes, et de ta réponse donne raison à de mon souci : tu me parles de surpêche comme si importait plus une comptabilité, qu’il y avait des pertes morts acceptables. Alors que nous pourrions sûrement nous organiser de sorte à ce que même dans les lieux qui pour le moment auraient du mal à s’en passer, puissent s’en passer, n’aient pas besoin d’ingérer des cadavres de poissons. »
Un autre pancartiste écolo : « Il n’en reste pas moins que c’est important pour les animaux aussi, dont les poissons, et que si nous n’arrivons même pas à sauver les forêts et stopper le péril pour les océans, alors… »
L’écolo végan antispéciste : « Alors vous hiérarchisez l’importance des causes ? Je vous concède qu’en terme de soucis environnementaux et sociaux liés, il y a des urgences qu’il faudrait pouvoir régler, et qu’il peut être compliqué de sensibiliser à des causes si cela semble remettre en question de manière trop radicale certaines habitudes et que les gens n’y voient de lien avec leurs intérêts directs. Sauf que quand on y réfléchit, on peut en trouver dans le cause à effets, et qu’il me semble important de réfléchir à l’effet qu’ont les slogans en terme de perception des soucis et des solutions.
Et puis en fait, je pense qu’il faudrait pouvoir planter une graine et l’arroser, insuffler, faire s’épanouir l’idée qu’il faudrait penser au-delà de l’intérêt pour les humains, remettre en question l’anthropocentrisme, avec l’idée de besoin d’un autre système. Où se fait du souci non pas par rapport à des calculs de pertes et de profits, mais parce que tiendraient à cœur une sorte de rôle de protecteur, des causes liées, par la façon d’orchestrer la civilisation. »
Un pancartiste écolo : « Tu as conscience de l’urgence ? De la mission impossible ? Et si on n’arrive pas à faire prendre acte de ce dont on aurait tout intérêt à se soucier en tant que civilisation, comment veux-tu sensibiliser collectivement à ce qui pourrait être considéré comme du luxe pour celles et ceux qui ont le temps de se poser des cas de conscience moraux ? »
L’écolo végan antispéciste : « Certes oui, certes non. Là tout de suite, je ne vais pas rentrer dans un débat dont je ne puis assurer des chiffres. C’est un dossier qu’il faudrait que je repotasse. Si ce n’est que si il n’y a pas qu’un seul véganisme, que tous les vêtements végans n’ont par exemple pas la même empreinte carbone, certains plus écolos que d’autres, il n’en reste pas moins que la cause écologique aurait tout intérêt à faire synergie, convergence avec la cause animale, à l’intégrer dans son logiciel, sa grille de lecture. Parce qu’au-delà de l’élevage intensif source de déforestation, un modèle non intensif ne serait pas économiquement tellement plus viable, pas tellement plus éthique pour les animaux, à la différence d’un système pensé autour de la végétalisation généralisée autant que faire se peut, tel que l’antispécisme zoopolis.
Et aussi, par autant que faire se peut, je ne pense pas à la connerie de pseudo journalistes pseudo écolos qui se permettent d’avancer que serait facile de consommer collectivement pour tel % de moins de cadavres d’animaux, sans s’interroger sur le souci éthique et l’orchestration de toute façon nécessaire par la politique économique, où question de volonté qui pourrait aller plus loin, être plus mieux niveau cohérence, concrétisation d’idéaux.
Et c’est faux de croire que la question morale est un luxe. Une forme de psychopathie amorale serait même associée à de ce qui favoriserait un certain rang social dans le paradigme capitaliste néolibéral. D’aucuns ont théorisé que ce serait dans l’essence du système capitaliste, qui le provoquerait, générerait, accentuerait de ces défauts, de cette part d’obscurité de l’âme des vivants. Et juste que sociologiquement, objectivement c’est faux de croire que les moins aisés n’auraient pas les moyens de se soucier d’une certaine éthique, de croire que le véganisme est une mode de bobo. Être précaire n’empêche pas de se soucier des animaux, et ce n’est pas une mode récente. Il y en aurait eu dans l’antiquité. Et même d’avant.
Au passage, je vous invite à lire l’article de Jérôme Ségal, « Qui sont les animaux ? », publié sur Revue-Ballast : https://www.revue-ballast.fr/jerome-segal-qui-sont-les-animaux/
Et sur l’idée de nature, cette « Discussion avec Paul Guillibert : vers un « communisme du vivant » ? » : https://www.revue-ballast.fr/discussion-avec-paul-guillibert-vers-un-communisme-du-vivant/
Et « Quelques réflexions au sujet de la sensibilité que certains attribuent aux plantes » : https://www.cahiers-antispecistes.org/quelques-reflexions-au-sujetde-la-sensibilite-que-certainsattribuent-aux-plantes/
et à écouter le podcast « Comme un poisson dans l’eau », dont les épisodes sur le rapport à l’écologie : https://www.youtube.com/@poissonpodcast/search?query=%C3%A9cologie
Et des conférences de la REV, « Révolution Écologique pour le Vivant », dont :
« Antifascisme, anticapitalisme : des combats pour le vivant » : https://www.youtube.com/watch?v=AbnQSK50vKo
« Pourquoi l’écologie n’attire plus les électeurs et électrices ? » : https://www.youtube.com/watch?v=bM2w5VP_alE
« Günther Anders : penseur incontournable de l’écologie radicale » : https://www.youtube.com/watch?v=6CecO7lfSY4
« Féminisme, antispécisme, antiracisme : Comment des luttes historiques ont réussi à s’imposer dans la société » : https://www.youtube.com/watch?v=eWV6gfC-nUI
« Antispécisme : nouveau projet politique » : https://www.youtube.com/watch?v=0Yb-t-Iq0KQ
Et à consulter les sites de Peta France, L214 via https://www.viande.info/
et https://vegan-pratique.fr/ .
Et j’insiste, car en tant qu’écolo, et même en tant que juste être animé éveillé à l’instant, conscient de ses interactions d’avec du monde, de sa potentialité d’influence, vous devriez songer à de l’éthique, au respect du souffle de vie. Le souci pour l’environnement devrait aller de pair avec le végétalisme si possible. »
Un autre pancartiste écolo : « Certes, il est important de penser à nos amis les animaux, mais et vous, les forêts ? Sachant qu’elles ne sont pas renouvelables, que sans elles… »
L’écolo végan antispéciste : « Pfff… Cela ne va pas tourner au dialogue de sourd ? Et bientôt vous allez me parler de l’âme des forêts et de la sensibilité des végétaux ? »
Cet autre pancartiste écolo : « Et pourquoi pas ? Vu que vous semblez bien informé pour vous permettre de croire pouvoir nous faire une leçon sur le plan holistique, vous devez être au courant de certaines thèses avancées considérations actualisées autour de la sensibilité et de la conscience ? »
L’écolo végan antispéciste : « Pas dans les détails, et j’aurais mieux fait de ne pas aller sur ce terrain propice à troller les végans. Sur ce coup, ma faute. Si ce n’est que bonne occasion de préciser ma critique et de répondre à des objections, d’étayer du mobile, d’argumenter sur de ce que je trouve dommage sur de ce que véhiculent de vos slogans :
1 – Je suis conscient que les forêts sont un écosystème complexe, que sur le court et moyen terme, il ne faut penser en terme de possibilité de juste replanter des arbres, et qu’il faudrait tout faire pour stopper la déforestation des forêts ancestrales, ne pas les considérer comme des ressources exploitables.
Cf. entre autres : « François-Xavier Drouet : « La forêt est un champ de bataille » » : https://www.revue-ballast.fr/francois-xavier-drouet/
Et cetera articles : https://www.revue-ballast.fr/?s=for%C3%AAt
Sauf que quand vous dites à des gens que les forêts ne sont pas renouvelables de la sorte, vous êtes-vous demandé ce qu’ils comprennent ? Ce que cela induit, sous-tend ? Ce que cela inspire, ce que cela impulse dans leur noosphère personnelle ?
Il m’a été sous-entendu que si on arrive pas à faire se soucier de causes urgentes, alors c’est peine perdu pour le reste, opposant au souci pour les animaux le souci à faire prendre acte de ce dont on aurait tout intérêt à se soucier en tant que civilisation, comme si cela était connexe ou annexe.
Cela me fait penser à une citation sur le test pour une civilisation. J’ai un doute de la formulation. Ah, me vient à l’esprit une de Gandhi, il me semble que c’était pas celle sur le bout de la langue, mais dans l’esprit :
« On peut juger de la grandeur d’une nation et ses progrès moraux par la façon dont elle traite les animaux. »
Gandhi qui a été inspiré par de ses échanges avec Léon Tolstoï, Léon Tolstoï qui était devenu végétalien au fil du temps.
2 – Je n’ai rien contre le frugivorisme, je n’ai pas étudié le sujet à fond, je serais prêt à tenter si je trouve de la doc’ avec conseils fiables. C’est considéré douteux, déconseillé, mais peut-être pouvez-vous m’en conseiller ? Car et vous ? Avez-vous cherché à l’être ? A être végan frugivore ?
Aussi, je pense qu’on serait en droit d’attendre que celles et ceux qui se soucient des conditions de vie sur terre ne soient pas en dissonance cognitive par leur consommation et se soucient de ne pas être complices de crimes d’animaux. Et que si votre souci pour les arbres est sincère, alors cela devrait impliquer aussi celui des animaux, dont les animaux non humains, dont vous devriez savoir qu’ils sont assurément sentients, conscients des moments de plaisir et de souffrance, de leur existence et du monde. Et donc tendre au minimum au véganisme et idéalement au frugivorisme si possible. Sinon, c’est juste un argument de mauvaise foi pour ne pas vous soucier concrètement des animaux.
Et je ne connais pas à fond les thèses, j’ai zyeuté des publications autour de la décorrélation de la conscience d’avec le cerveau, de l’activité neuronale, mais une conscience extra-neuronale est une chose, l’interprétation de ce que cela signifie, implique, une autre. Pour dire que je pense que ce serait un sophisme, une erreur de conclure que cela signifierait que les arbres et les végétaux ont une âme, une conscience qui leur permet de percevoir, d’avoir une conscience d’être en vie, le rapport à la vie et l’environnement tel que l’ont les êtres animés. Et que si on pourrait théoriser un lien avec de la transcendance, que si les végétaux ont une certaine sensibilité, la souffrance et potentialité à être heureux n’imprégnerait pas « l’âme du monde » comme elles le font pour les animés.
Au passage, ne me faites pas le coup des expérienceurs qui parlent d’avoir eu, au cours d’une sorte d’illumination, la sensation de ne faire qu’un avec le monde, dont de se sentir des végétaux à un moment donné. J’ai moi-même fait des rêves très étranges du genre, et pas de quoi en conclure que si on devait pouvoir se lier au réseau d’un arbre, ce qui le ferait pouvoir « ressentir » son environnement, cela ferait de par là un être sentient comme les animaux. Je dirais même que si je devais considérer l’expérience du rêve comme étant une réalité, alors l’état de conscience végétale serait plus celui quand en rêve brumeux, plus ou moins sensible aux stimuli mais plus ou moins anesthésié dans l’impact que cela aurait sur de sa conscience. Là où la conscience animale serait à la fois transcendantale et bien incarnée dans le monde, aurait plus de sens éveillés qui seraient soumis à tout un tas d’informations, plus impactés.
Et donc, en dehors du fait que je pense qu’il ne faut pas en tirer de conclusion telle que les végétaux sont des êtres doués de conscience transcendantale pouvant ressentir la souffrance, et cetera, être sentients et éveillés à la vie comme les êtres animés ; que j’en dirais que les souffrances impliquées et à prendre en considération, de la conscience de la souffrance, ne sont pas les mêmes ; je me répète mais cela ne doit pas servir de prétexte à ne pas se soucier de la vie animale par sa consommation, et donc quitte à se soucier de la souffrance et de la sensibilité, autant être en cohérence et tendre au frugivorisme plutôt de s’en servir comme un prétexte pour mettre des bâtons dans les roues aux végans en étant finalement par votre consommation complice des souffrances aux animaux et stress et morts des végétaux.
Et puis ne me faites le coup du cri de la carotte. Dans ce monde incarné, il faut bien se nourrir, et à preuve du contraire, d’aucuns avancent que le frugivorisme serait dangereux pour la santé, là où le véganisme est viable quand équilibré, adapté à soi.
Ah, toi, je te vois avec l’air concentré de celui prêt à sortir une bêtise. Ne serais-tu pas par esprit de contradiction en train d’imaginer ce à quoi le cri de la carotte pourrait ressembler ? Si j’ai pas mal interprété ton air, essaye de roter en rap, car rot râpé ! Tu piges ? Car rot râpé. Hum, pardon, c’était mon instant Homer Simpson, si je puis dire.
Bref, c’est peut-être à cause de la mauvaise foi auxquels ont été confrontés des végans qui me fait être tatillon et critiquer de la sorte vos slogans, si ce n’est que vos réponses m’ont donné raison et je pense que vous devriez songer à vous remettre en question et inclure la cause animale, écouter les écologistes radicaux et militer pour le véganisme antispécisme, la zoopolis. »
Le premier pancartiste écolo a avoir répondu : « Et pourquoi ne fais-tu pas ta propre pancarte, ne te joins-tu pas à notre manifestation avec le slogan que tu souhaites mettre en avant ? »
L’écolo végan antispéciste : « Merci de l’invitation, c’est ce que je vais faire, mais je pense que vous devriez aussi songer à revoir vos copies, car… »
Le pancartiste avec le slogan « Les forêts ne sont pas renouvelables » : « Il n’en reste pas moins que si on arrive pas à sauver les forêts… »
L’écolo végan antispéciste : « Pfff… Oui, non mais, je dis pas le contraire, mais n’ai-je pas déjà répondu, contre-argumenté à en faire synthèse si vous réfléchissez bien à tête reposée sans vous entêtez par jeu d’ego ? Vous ne vous mentez-vous pas à vous-même en ne défendant que les forêts ? A faire du spécisme, une forme d’anthropocentrisme ? Et me redites pas que c’est une cause qui concerne aussi les habitants de la forêt et toutes les formes de vie sur terre de cause à effets, ou que sais-je. Ce que je conteste, c’est que votre message est tellement vulgarisateur et excluant le souci pour les animaux en général, que pour le quidam, les affairés ou les affairistes, selon leurs soucis, leurs préjugés, cela revient à leur mettre à l’esprit soit un problème pour le côté utilitaire, égoïste pour les intérêts humains, et qui mène en général au green-washing, à l’écoblanchiment, sans réfléchir aux implications systémiques dont sociétales qui devraient être liées ; soit se dire que c’est limite insoluble, qu’il n’y a pas vraiment d’alternative, de solution, ne pas tellement plus s’intéresser au sujet et potentialité par la politique économique. Alors qu’il vous suffirait de pas grand-chose pour interpeller, sensibiliser, inspirer, insuffler, impulser, faire germer une graine de solution, donner envie de se joindre au mouvement pour tenter de changer le monde à la hauteur des problématiques, à prendre acte des soucis environnementaux, sociaux, et cetera. Genre ajouter à votre pancarte les mots slogan : « Les êtres vivants comme les forêts ne sont pas renouvelables, prenons-en soin, vive le véganisme anticapitalisme antispécisme zoopolis. »
Là, j’aurais moins à y redire. Mais sans ces mots, avec le fait que vous ne militiez pas pour une solution systémique tel le véganisme anticapitalisme antispécisme zoopolis incluant le souci pour les animaux et donc l’environnement, j’ai trouvé que c’est contre-prodctufif, contestable, mal poser le souci, limite une militance d’inconscients.
Pour le dire en poésie :
Messieurs dames disent
prendre très au sérieux
des soucis pour cieux ;
c’est très bien, bises !
Mais quid des génocides, des écocides,
de devoir et pouvoir repenser l’économie,
à régler les urgences pour les animées vies ?
Prenons acte, soyons concrets, solides. »
Un pancartiste écolo : « Mouais, tu as peut-être raison pour l’idéal, l’horizon idéal, et nous regarderons et étudierons sérieusement les doc’s que tu as suggérés, en attendant, il y a des urgences, et certes aussi pour les animaux trucidés dans les abattoirs, et cetera, mais tu conviendras qu’en tout cas, difficile de sensibiliser à en faire prendre acte, et de quoi s’inquiéter de certaines tendances dans certains pays. »
L’écolo végan antispéciste : « Oui, d’ailleurs, vous m’inspirez ces quelques vers, pour la route :
« Vies en périls »
Même si les êtres vivants
pourraient se réincarner
et les forêts se remodeler,
d’éternelles tragédies d’instants
sont tueries, déforestations et incendies ;
périls pour la santé, favorisent maladies,
synergie à extinctions d’espèces
et du climat s’emballant à l’oppresse,
aussi, cause animale antispéciste à prendre en considération
pour un sens à l’environnemental et espérer un viable horizon. »
Merci de votre attention,
Bonne journée,
Bonne fin de semaine.