› Cuisine, Art, Politique et Compagnie › Politique (politique, géopolitique, économie, écologie – articles, documentaires, conférences, docs dédiés à cette « thématique » – Partie réservée à une ligne éditoriale en accord avec certains idéaux) › Politique générale, géopolitique, économie, écologie › Le rendez-vous du vendredi › Répondre à : Le rendez-vous du vendredi
Bonjour,
pour aujourd’hui j’aimerais évoquer l’idéal démocratique, les bases pour l’essence d’une démocratie « digne de ce nom », l’idée de constituante par des citoyens, d’importance de « processus constituant populaire », et la défense d’une personnalité – titulaire d’une maîtrise en droit et professeur d’économie-gestion – qui en a été et en est encore le chantre, pas mal chahuté, pour ne pas dire calomnié, par certains militants et certains médias. Avec l’expression de quelques réserves.
Pour la petite histoire, pour vulgariser, pour certains militants se vendant sur Internet comme « antifa », dès que vous commencez à avoir un certain succès médiatique et à débattre avec des personnalités politiquement à droite sur l’échiquier politique, vous êtes assimilé à la fachosphère, à être jugé « rouge-brun », confusionniste quand il est préjugé que vous « brouillez les pistes ». Ils en ont fait un graphique, une liste « d’indésirables » et un « wiki militant » qui essentialisent selon leur prisme.
Hors, à mon sens, c’est des étiquettes relativisables dans certains cas, et le confusionnisme est un terme qu’on pourrait considérer comme favorisant lui-même la confusion, tant il recouvre des projets, des programmes très différents, incluant le président Macron comme de ses opposants : https://fr.wikipedia.org/wiki/Confusionnisme
et est en tout cas une simplification contestable qui stigmatise sans mise en débats des idées au cas par cas.
Et dans son cas, à la différence des sujets dont la résolution serait clairement politiquement de gauche sur « l’échiquier politique classique », telle que contre le réchauffement climatique, les soucis économiques, pour les environnementaux et la cause animale (dont certains partis soi-disant animalistes voudraient présenter comme « apolotique », ni de gauche ni de droite, alors que des implications sur le plan économique, et que pour la mise en place de l’idéal de la Zoopolis, passerait nécessairement par favoriser le végétalisme, le véganisme, avec révolution de « l’économie », planification économique d’une manière ou d’une autre), l’antispécisme,
- Discussion avec Paul Guillibert : vers un « communisme du vivant » ? : https://www.revue-ballast.fr/discussion-avec-paul-guillibert-vers-un-communisme-du-vivant/
- A propos du souci économique, écologique, politique et éthique, de la cause animale, la cause palestinienne, un article où est abordé la critique de la part de certains et l’intérêt du véganisme antispéciste anticapitaliste : https://www.revue-ballast.fr/jerome-segal-qui-sont-les-animaux/
- « Sixième extinction de masse et inégalités sociales sont liées » : https://www.revue-ballast.fr/jean-marc-gancille-sixieme-extinction-de-masse-et-inegalites-sociales-sont-liees/
- Cf. notamment aussi les 3 volets de l’épisode 21 du podcast « Comme un poisson dans l’eau » autour du risque d’écofascisme et l’épisode 30 avec Jean-Marc Gancille : https://www.youtube.com/@poissonpodcast/videos
telle que je la comprends, son idée part d’une très bonne intention : celle de vouloir que les gens s’assument en tant que citoyen, au sens de participer à la vie politique de la cité ; réfléchissent au contrat social, aux règles, aux rouages, s’abreuvent d’une matière à penser conséquente, se « politisent » d’une certaine façon, et débattent, discutent entre eux à transcender les préjugés. Ce qui peut potentiellement élever la conscience collective aux problèmes et solutions, et n’a pas danger en soi d’éventuellement « droitiser », il me semble. Ni de brouiller les pistes in fine. Et pourrait même « gauchiser », favoriser la gauche par une nouvelle république.
Alors il y a la question de la transition, du temps qui serait nécessaire pour éviter de faire n’importe quoi, et donc peut se dire que le projet devrait être porté par un programme qui n’est pas exclusivement centré dessus, si ce n’est respectant l’idée d’une constituante populaire, telle que, si je me souviens bien, l’a suggérée madame Mabrouka M’Barek, députée constituante tunisienne, lors des auditions programmatiques menées par Jean-Luc Mélenchon, la France Insoumise, pour la présidentielle de 2017 :
« Audition programmatique – Constituante – Madame Mabrouka M’Barek, députée constituante tunisienne, aux auditions programmatiques de JLM2017 » : https://www.youtube.com/watch?v=I3yUcq2_umA
Ceci écrit, concernant la définition de la démocratie : « Les propos d’Alain : démocratie, anarchie, monarchie, oligarchie, constitution, abus de pouvoir » : https://youtu.be/v1GJfK6IJIg
Et en bref, les principaux reproches qu’on pourrait faire à la représentativité dans le cadre de la 5ème République :
– imposition de choix au moment des élections, sans que ces choix cristallisent forcément ce pour quoi les gens voudraient voter, par rapport à la conscience de ce qui ferait leurs intérêts, dont non pollution des environnements, une civilisation ayant pour objectif de la pérennité sur le long terme, autant que faire se peut, et non pas de la croissance économique pour principe moteur ;
– et en plus, pas de mandat impératif, ce qui favorise l’électoralisme, les stratégies et les calculs électoralistes dupeurs, ou disons contestables, du filoutage ;
– et en plus, le résultat de l’élection ne représente pas nécessairement le choix des votants, au sens que le résultat d’une élection est parfois relatif non seulement au budget et aux réseaux médiatiques qui portent des candidats, mais aussi à des règles qui font que le résultat pourrait être différent en fonction de celles-ci, tel qu’expliqué dans :
« Monsieur le président, avez-vous vraiment gagné cette élection ? » : https://www.youtube.com/watch?v=vfTJ4vmIsO4
« Election.rm » : https://www.youtube.com/watch?v=B2JvW8ma9Vc
et « L’élection présidentielle au Jugement Majoritaire — Les résultats » : https://articles.laprimaire.org/l%C3%A9lection-pr%C3%A9sidentielle-au-jugement-majoritaire-les-r%C3%A9sultats-373e089315a4 ;
– cela ne me semble pas trop vulgariser de considérer qu’il y a interaction entre pouvoir sur des lois, des règles de vie et pouvoir monétaire, pouvoir économique, et de ce point de vue, le pouvoir n’est pas que de pouvoir décider ce qu’on fait de son « pouvoir économique », mais de pouvoir en avoir, qu’il y ait une « démocratie économique » d’une manière ou d’une autre, en lien avec le respect du « bien commun », non provocation d’extinctions du fait des crimes civilisationnels, par surexploitation, pollutions, divers travers, manques d’incitations à respecter l’environnement, et cetera.
Au passage, à propos de la notion de pouvoir, une conférence d’un professeur de philosophie qui, de ce que je me souviens, évoque les jeux de frictions autour des aspirations des uns et des autres, la difficulté de s’accorder : Master Class sur la notion d’ « autorité » : https://www.youtube.com/watch?v=jHfTJe4-XLQ
Présentation : « Tout pouvoir corrompt, paraît-il, et tout pouvoir n’est pas légitime. Mais l’autorité, qui ne se décrète pas, est autre chose sans doute. Une façon d’ordonner plutôt que de hiérarchiser. »
Et puis concernant la « démocratie économique », argumenter autour et des idées, je vous ai déjà invité à consulter, lire, écouter, regarder divers docs, dont : « Conquérir la souveraineté populaire, sur la valeur et sur la monnaie » : https://www.youtube.com/watch?list=PL9C4E9847954BBFF4&v=Fb6vZ7-XiNI
Ah, et cela me fait penser à une que je n’avais pas encore partagé ici : Audition programmatique : « Uberisation et salaire à vie » – Sarah Abdelnour et Bernard Friot : https://www.youtube.com/watch?v=tpyQp_9txE0 ;
Bref, ceci précisé, je pense qu’il ne vaudrait mieux pas dissocier l’aspect politique, orchestration pour de l’« éthique » au sens de justice social, de valeurs fondatrices, d’idéaux, et économique, mais de la même façon qu’il y aurait en théorie plusieurs façon de mettre en place de la « démocratique économique », la démocratie, la république, en tant qu’établie par une constitution, des règles, est plus ou moins respectée, un idéal perpétuellement remise en question, à faire, relative aux efforts d’individus (tels que les lanceurs d’alertes et militants pour des causes communes) et d’institutions. Où concrètement, c’est le résultat qui importerait.
Il me semble qu’il l’évoque avec le politologue Yves Sintomer au cours de l’entretien : « J’AI PAS VOTÉ – Le tirage au sort en politique » : https://www.youtube.com/watch?v=xiDpyNtasGQ
qui fait suite au film documentaire « J’AI PAS VOTÉ » : https://www.youtube.com/watch?v=uzcN-0Bq1cw
Pour aller plus loin sur la théorie, approfondir le sujet, une « Conférence sur le référendum d’initiative populaire » où de ce que je me souviens, à un moment donné il répond avec une certaine patience à de ses « opposants » : https://www.youtube.com/watch?v=sjDUr3I-En0&list=PL9C4E9847954BBFF4&index=75&t=1121s
Et vous pouvez consulter son blog, ainsi que divers docs sur ce site qui promeut l’idée : https://www.le-message.org/actualites?lang=fr
Et la conférence de Loïc Blondiaux, politologue et professeur de science politique, « Comment passer de la démocratie représentative à la démocratie directe » : https://www.youtube.com/watch?v=JYaO1rJ9TNw&list=PL9C4E9847954BBFF4&index=75&t=913s&pp=gAQBiAQB
Et de ce que je me souviens, il avait été évoqué à un moment donné du documentaire « Larry Lessig : la rébellion du professeur de Harvard », documentaire présentant une tentative de révolutionner le système américain avec pour principale idée de décorréler le pouvoir monétaire des élections. Le documentaire semble ne plus être en ligne, un article qui l’évoque en détail : « Larry Lessig : la rébellion du professeur de Harvard » : https://www.les-crises.fr/larry-lessig-la-rebellion-du-professeur-de-harvard-par-flore-vasseur/
Aussi, j’ai été assez admiratif de la patience, de la pédagogie, capacité de Etienne Chouard à répondre, bien que à brûle pourpoint, calmement à certains tel qu’il l’a fait au cours de la conférence sur le référendum d’initiative populaire mis en lien plus haut. Et je pense que son idée, son concept pour un processus constituant populaire est très intéressant.
Si j’ai des réserves, c’est parce que :
– je pense que son idée est une bonne amorce, une bonne accroche pour « politiser », inviter à réfléchir et à actualiser les règles politiques et économiques, pour le bien commun, la vie sociale, mais si l’on considère que pour concrétiser l’idée, il faut suffisamment de prêts à, de convaincus, c’est valable pour toute idée de paradigme, et si je pense que tôt ou tard son idée pourra être appliquée, plusieurs chemins peuvent y mener, et je ne suis pas totalement convaincu que cela soit « la cause des causes » à défendre, la priorité de notre époque ;
– je pense que comme quelques autres personnalités dissidentes, il a injustement été « stigmatisé » ; on pourrait parler du scandale autour des « Fonds Marianne » et des associations subventionnées telles que « Conspiracy Watch » qui y ont probablement contribué ; par contre, si cela ne remet pas en question l’intérêt de l’idée de « processus constituant populaire », et que je n’ai pas suivi et étudié tous les « dossiers / thématiques annexes » sur lesquels il s’est exprimé, je ne suis pas d’accord avec sa mise en avant d’un candidat à la présidentielle qui m’a semblé être tendance climato-sceptique et pas faire solution sur le plan « économique », ainsi que sur un certain nombre de prises de position. Dont sur la covid 19. Et donc dont il me semble clairement surestimé la pertinence sur des sujets pourtant cruciaux pour penser les solutions par un programme politique qui y serait adapté, en favoriserait l’avènement, la concrétisation.
Et en fait, il me semble être tombé, comme nombreux dissidents, « médias alternatifs », dans le « piège » de la réaction, de l’admiration d’un Raoult, d’une opposition sans nuances à la gestion de la pandémie. A sous-estimer le souci des zoonoses et gober et diffuser certains discours « contestables ».
Et en fait, là, c’est certes pas tant son idée de constituante, de processus pour la constituante que je remets en question, en doute, je m’efforce d’ailleurs de la dissocier et de ne pas l’assimiler lui à la sphère politique contestable de laquelle il peut faire le jeu de sorte, mais je pense que pourrait aussi considérer qu’il sous-estime certains problèmes civilisationnels et sort de son sujet pilier ;
Par contre, pour sa défense :
– dans une vidéo qu’il a partagé où un politique évoque la déclassification de documents sur la gestion de la pandémie en Allemagne et qui révélerait des scandales, il serait notamment question d’une imposition d’un discours médiatique qui serait faussement scientifique pour faire le jeu de lobbies, de corruption à cette fin, et donc le reproche du recours à l’argument d’autorité sans fondement scientifique indiscutable, et si de la petite recherche que j’ai faite pas trouvé d’article autour de la publication / révélation de ces documents, il me semble bien que le discours politico-médiatique a été critiquable par ce prisme, notamment par le manque de pédagogie et surtout d’humilité vis à vis de la prudence nécessaire plutôt que se la jouer savant quand beaucoup d’incertitudes, qu’ils ne maîtrisaient pas encore / pas suffisamment le sujet, tel que le reproche ce professeur de philosophie qui critiquait des philosophes médiatisés dans des « médias de masse » : https://www.youtube.com/watch?v=jSWFkGY6O-0
Après, cette excuse concerne un manque de « pédagogie » politico-médiatique qui n’a pas favorisé des débats sereins et une conscience éclairée, excusable par le manque d’expérience (moins excusable quand sous la pression de lobbies, par intérêts financiers), mais à mon sens ils ont eu et ils semblent avoir encore le même travers qu’ils dénoncent, reprochent : de croire que leur considération vis à vis de la covid 19 était et est représentative de la « science révélée », de chercher à imposer eux-aussi à leur façon un « récit covido-sceptique », par adhésion à une version, pas forcément aussi bien informés qu’ils le pensent / le prétendent / le présentent.
Hors, aussi, quand vous avez des notions, des connaissances en pharmacovigilance, il y avait de quoi être plus prudent vis à vis des arguments d’autorité, même émanant d’un prix Nobel, dont ce n’était d’ailleurs pas le domaine d’étude.
Par exemple, quand il est contesté, à juste titre, l’interprétation de courbes de mortalité, c’est aussi valable pour l’interprétation que les covido-sceptiques en ont fait où il n’est pas bien pris en considération le contexte, relativiser selon le contexte.
Et il y avait de quoi être prudent vis à vis des études, de l’interprétation des études. Dont sur les effets de la covid 19, des possible soucis du fait de contaminations à répétition quand pas prise de précautions, sur le long terme, comme du vaccin.
« La science n’est pas capitaliste, mais son usage l’est » : https://www.investigaction.net/fr/la-science-nest-pas-capitaliste-mais-son-usage-lest/
Aussi, par cette critique, considération, je renvoie dos à dos covido-sceptiques et pro-vendeurs-de-vaccins covid 19, anti et pro, chaque camps dogmatique, car il me semble que le tort concerne les uns et les autres qui n’ont pas été prudents dans leurs « conclusions », promotion d’une « thèse contestable / relativisable ». Pour le dire autrement : chacun a de ses torts et de ses raisons.
Et en fait, c’est le sujet typique où la matière à penser a une importance essentielle, cruciale, où il faut pouvoir y consacrer suffisamment de temps afin de faire le tri entre infos crédibles et mal-information, où besoin d’une certaine culture, où il y a de quoi critiquer le manque de prudence vis à vis des interprétations, et la prétention à savoir de quoi il en retournerait sans avoir pris le temps de suffisamment s’informer sur les diverses thèses et anti thèses. Et puis où il faut probablement encore attendre avant que la science puisse faire toute la lumière, sans doutes, sans incertitudes.
Et donc le sujet typique où si vous prenez le temps de recherches et d’y penser, vous pouvez trouver de quoi contredire ou relativiser les arguments d’autorité, les assertions d’un certain nombre.
Et mais aussi où la stigmatisation de versions sans mise en débat sérieuse n’a pas aidé à se faire un avis forgé en « connaissances de cause ». A pousser les gens à camper sur leurs positions, à se cantonner dans une sphère de médias alternatifs ou de masse propre à favoriser des biais, de la dissonance cognitive, faute d’être confronté à des arguments conséquents, crédibles, un « discours honnête », à reconnaître les incertitudes, le besoin d’approfondir les études, la prudence sur les interprétations, et cetera.
Pour approfondir le souci autour de la covid 19 :
- à lire le livre de Michel Collon « Planète Malade. 7 leçons du Covid, L’urgence de repenser le système » : https://investigaction.net/les-sept-lecons-du-covid-a-une-planete-malade/
- « COVID, BILAN APRÈS 500 jours. QUEL AVENIR POUR LE VIRUS ? » : https://www.facebook.com/39804752934/videos/589164378711955/
- « Message du capitaine Paul Watson concernant l’ère des virus » : https://www.facebook.com/SeaShepherdFrance/videos/661676927982081/ ;
– quand vous êtes convaincu du bien fondé de votre idée, que vous l’avez honnêtement potassé, êtes confronté à ce qui vous semble pas mal de mauvaise foi, diverses formes de corruption, mis à part les gens corrompus de base, financés par un lobby pour faire diversion avec de « fausses solutions », au service d’un groupuscule sectaire qui les mettrait sous pression quand bien même ils finiraient par avoir des désaccords à vouloir s’en détacher, vous vous tournez naturellement vers celles et ceux qui y trouvent un intérêt, et donc dans son cas, par ce prisme, on ne peut pas lui reprocher de chercher à aller au bout de son idée, de chercher à la concrétiser en débattant avec tout un chacun, de penser et d’appliquer une stratégie dans l’espoir d’y arriver, de faire bouger les lignes, de tenter de mettre fin au statu quo, et pas à l’assimiler à une sphère militante controversée / douteuse, je pense ;
– le scandale autour du fonds Marianne me semble refléter ce souci, ce problème, qui conduit à la stigmatisation de personnalités, jetant l’opprobre sur des idées qui ont de quoi inquiéter des mafias, des lobbies, même si pourtant pas les individus en tant que tels (dont les convictions, les opinions, considérations, les réflexions, les pensées peuvent potentiellement évoluer), par rapport à des idéaux qui devraient concerner tous (aucun être vivant n’aurait intérêt à une extinction de masse, à la pollution de son environnement, à la précarisation au sens de mise en danger des conditions de vie sur terre, non ? Alors ne faudrait-il pas tout faire contre les écocides, et cetera ? Plutôt qu’une chasse aux conspis, aux écolos, et cetera militants, contre-productive, et cetera méthodes contestables) ;
autrement dit, à lire si pas encore fait : « Noam Chomsky et la stupidité institutionnelle » : https://www.les-crises.fr/noam-chomsky-et-la-stupidite-institutionnelle/ ;
Re bref, tout cela me fait penser que la force de certaines idées et thèses controversées est peut-être parfois alimentée par de la stigmatisation plutôt que pouvoir en débattre de « bonne foi », une bonne fois pour toutes. Si je puis dire. Alors je ne fais pas de la liberté d’expression par principe, sans contextualisation, une cause prioritaire, même si je pense qu’important de se mobiliser pour éviter de la criminalisation de certains cas. Pour argumenter en détails, de l’argumentaire sur la relativité du concept de liberté d’expression, à écouter ou lire l’épisode 40 du podcast « Revolution Now ! ».
La transcription après la vidéo sur : https://www.revolutionnow.live/episodes/episode40asdf
peut être facilement traduite (mais attention à la traduction automatique de certains passages qui tronquent parfois le texte original), ou sinon il y a l’option de traduction automatique de YouTube.
Enfin, plutôt que de préjuger pour raison x ou y, je pense important de se faire un avis sur son idée en écoutant au moins de ses conférences mis en lien plus haut, telles que celle sur le référendum d’initiative populaire, ainsi que de lire son livre « Notre Cause Commune – Instituer nous-mêmes la puissance politique qui nous manque » ; et pour presque terminer le message d’aujourd’hui, à lire un article d’antithèse et un article de thèse :
- « Clément Sénéchal : « Le tirage au sort est antipolitique » » : https://www.revue-ballast.fr/clement-senechal-tirage-sort-antipolitique/
- « Judith Bernard : « Le tirage au sort rappelle à chacun qu’il est citoyen » » : https://www.revue-ballast.fr/judith-bernard-tirage-sort-rappelle-a-chacun-quil
Mais je termine le message d’aujourd’hui en rappelant que :
« L’urgence climatique rend caduc le réformisme » : https://www.revue-ballast.fr/andreas-malm-lurgence-climatique-rend-caduc-le-reformisme/
Et que plutôt que de privilégier un candidat qui sous-estime le souci même si c’est principalement par stratégie, en pensant en terme de palier, en priorisant l’idée de constituante citoyenne à concrétiser dans l’espoir de révolutionner la sphère politique-médiatique-économique et combattre plus efficacement l’influence de certains lobbies qui iraient à l’encontre du bien commun, de l’intérêt général, d’une certaine éthique,
je pense plus pertinent d’inviter à une nouvelle forme de gouvernance qui favoriserait la prise en compte des soucis qui concernent tous, présents et à venir, pour la cause animale, et cetera, autant que faire se peut :
« Le philosophe de l’environnement, Glenn Albrecht, propose une nouvelle forme de gouvernance » : https://www.dailymotion.com/video/x7tvlkt
et en palier d’appeler au vote pour le parti politique « Révolution Écologique pour le Vivant ».
Pour rappel, leur programme : https://revolutionecologiquepourlevivant.fr/programme
Bonne fin de semaine !
P.S. : Si pas encore vu, vidéo petit délire avec lecture d’un poème écrit début avril : « Danse et poème « Ramdam » pour la Palestine » : https://www.youtube.com/watch?v=fMKx55_Gn0k&list=PLWG3MhJ7E0kiAZOzNc9-0czU5hIvYrM6_&index=3&pp=gAQBiAQB