› Cuisine, Art, Politique et Compagnie › Politique (politique, géopolitique, économie, écologie – articles, documentaires, conférences, docs dédiés à cette « thématique » – Partie réservée à une ligne éditoriale en accord avec certains idéaux) › Politique générale, géopolitique, économie, écologie › Le rendez-vous du vendredi › Répondre à : Le rendez-vous du vendredi
Bonjour,
pour aujourd’hui, je commencerai avec un moment nostalgique, de spleen, en partageant trois chansons d’auteurs compositeurs interprètes dont j’ai apprécié l’univers musical, la plume, la voix, en bref le talent.
La première, « Jusqu’à mes yeux » de Marina : https://www.youtube.com/watch?v=kjDihDr08IM
De ce que j’ai compris, elle a cessé le chant il y a quelques années, et à mes yeux, elle fait partie des artistes qui ont galéré à cause du système capitaliste, auxquels je pense quand je lis et évoque cet article de l’économiste philosophe Frédéric Lordon :
« Garantie économique générale et production culturelle » : https://blog.mondediplo.net/garantie-economique-generale-et-production
La deuxième, « Mon époque » de Pascal Mono : https://www.youtube.com/watch?v=DfF90mLdaf4
Dont la bribe de parole « Mon époque épilogue » me semble plus que jamais d’actualité. J’évoquerai ci-après le pourquoi du comment.
Pour terminer ce partage de chansons d’aujourd’hui, voilou « Le Monde Est A Rendre » de Louis Delort : https://www.youtube.com/watch?v=YPLfbjfVuJM
qui évoque aussi à sa façon un des soucis de la civilisation : le pouvoir de l’argent, le pouvoir des incitations. Et le pourquoi il faudrait une « Garantie économique générale et production culturelle » d’une manière ou d’une autre. Autrement dit de la « démocratie économique ». Au passage, le mot « démocratie » a tendance à être utilisé, instrumentalisé à tort et à travers selon des professeurs qui ont à cœur son essence, son idéal, dont sous-estimé l’importance du « pouvoir économique », du besoin de « démocratie économique ». J’aurais probablement le temps de développer pour aujourd’hui sur la définition de « l’essence démocratique » et critiquer, évoquer ce qui est considéré être certains enfumages, certaines tartufferies, mais j’ai des conférences et documentaires à partager pour étayer, cela mériterait probablement que j’y consacre un vendredi, même si j’aurai probablement du mal à n’y évoquer que cette « thématique ».
Toujours est-il qu’en attendant, l’article « Garantie économique générale et production culturelle » explicite très bien de l’argumentaire pour de la « démocratie économique ».
Et toujours est-il qu’il y aurait plusieurs façons d’orchestrer de la « démocratie économique ». Via des sécurités sociales sectorielles telles que le théorise Bernard Friot et le réseau salariat, le programme de « Révolution Écologique pour le Vivant » en palier, ou via l’idée de paradigme de Peter Joseph.
Mais que pour y arriver, quand on milite pour des idéaux, pense les problèmes et les solutions, un horizon, il y a le souci des incitations, et le concept de « conatus » de Spinoza à prendre en considération, en théorie. J’ai déjà dû l’évoquer au cours d’un message, sans toutefois l’expliciter, vous renvoyant à de la lecture et visionnage de docs.
Ce qui m’a donné envie de l’évoquer à nouveau, c’est que c’est le genre de considération qui m’est venu à l’esprit et me viendra encore à l’esprit à la lecture ou l’écoute de certains discours, de certains propos. Tel qu’avant-hier le début de visionnage d’une vidéo où une jeune « business woman » a commencé son accroche avec une technique de communication pour tenter d’appâter le chaland avant d’enclencher sur une phrase du genre « si vous ne partagez pas cet état d’esprit, si vous n’avez pas d’ambition, vous pouvez zapper, et si vous restez, maintenant que nous sommes entre gens ambitieux… ». Ce que j’ai fait, la zapper, après avoir hésité l’espace d’un instant à laisser un commentaire pour militer pour mes idéaux, lui expliquer ce que je considère être de la bêtise, bêtise qui revenait à actualiser un « Si à tel âge ans on n’a pas une montre super cher, c’est qu’on a raté sa vie par manque d’ambition », ou à un « si vous êtes sans emploi et précaire, c’est parce que vous n’avez pas fait l’effort de traverser la rue ».
Bref, je comprends que les gens veuillent gagner de l’argent d’une manière ou d’une autre dans ce paradigme. Le souci, c’est que nombre de gens comme elle semblent ne pas comprendre les problèmes de civilisation, que ce qui semble être de leur intérêt ne le fait pas toujours à long terme. Mais aussi que pour penser des idéaux et concrétiser, il faut le prendre en considération, le comprendre et l’exprimer à en être suffisamment efficace.
Aussi, il aurait probablement fallu que je m’adresse directement à elle, mais sur certains réseaux, difficile de retrouver des vidéos quand on a effacé l’historique, et puis il y a le souci de la limite du nombre de caractères, et puis je suis un peu beaucoup fatigué de jouer les « Don Quichotte », et en tout cas j’exprime ici ce que j’aurais voulu dire à cette « business woman » du monde de la finance, à celles et ceux dans son genre :
– l’ambition dans la vie n’est pas tant de vouloir une bonne situation sociale, de la richesse monétaire, ce qui comble momentanément un vide existentiel ; être pauvre en richesse et s’en satisfaire dans une certaine mesure dans un « paradigme contestable », ce n’est pas manquer d’ambition ; pour le dire autrement, l’ambition des ambitions cela me semble être aspirer à un monde où il y a un mieux être collectif, pour soi et les autres, en comprenant les soucis et les solutions, où de la solution nécessiterait une révolution de l’économie et des rouages politiques, et non pas faire le jeu du système financier, non pas y jouer ;
– tant que le paradigme est ce qu’il est, je comprends les artistes, les personnalités, associations et médias qui conditionnent leurs créations, la poursuite de leur entité, de ce qu’ils font, à des dons, à le budgéter, fixer des objectifs, des paliers à atteindre. Je trouve que c’est un mode de fonctionnement normal, qu’ils ont raison tant que le paradigme est ce qu’il est. Toutefois, ce mode de fonctionnement a ses limites, comme l’explique d’une certaine façon Fréderic Lordon au cours de sa réflexion « Garantie économique générale et production culturelle », et je trouve dommage quand ils ne militent pas au moins à un moment ou un autre pour un paradigme autre, ne semblent pas comprendre le souci systémique, le besoin de révolution de l’économie, même si devait être mission impossible, pour une raison ou une autre, à révolutionner au stade où nous en sommes ;
– si il faut être un peu couillon comme moi pour passer autant de temps à ce qui ne lui rapporte rien, ne pas s’appliquer à une stratégie pour pérenniser un minimum sa propre situation, au point de se sacrifier, de pouvoir être Sdf du jour au lendemain, ce n’est pas totalement désintéressé, au sens que les élans fraternels, amicaux, par compassion, par passion, pour des idéaux, c’est un centre d’intérêt, le plus noble à mon sens, et puis cela me semble moins couillon in fine que chercher à se forger des succès financiers où il est participé in fine à son propre mal être ainsi que la destruction de l’environnement, de la pollution, à faire le jeu du statu quo, et cetera travers ;
– en attendant un changement de paradigme, sans attendre car peut-être mission impossible, ma raison me dit qu’il vaudrait mieux trouver le « juste équilibre », c’est-à-dire réfléchir et s’appliquer à de quoi s’y retrouver tout en tentant de concrétiser ses idéaux, un peu comme le planifie Peter Joseph, par exemple ; et car même si il serait possible de « vivre sans argent » d’une certaine façon même dans le paradigme actuel (si vous en doutez, faites une recherche avec en mots clés « vivre sans argent », vous trouverez témoignages et conseils), c’est délicat, et dans ce genre de cas il est consacré du temps à sa relative autonomie, dépendante indirectement en général du système monétaire ; mais la quête de financement est alors un moyen et non une fin en soi ;
– pour vulgariser, même si il peut se trouver et se penser des exceptions, un des soucis vis à vis de l’intérêt financier, de quête de succès financiers, des ambitieux « businesseurs », du souci du paradigme qui fonctionne de la sorte, c’est que quand vous faites les choses par intérêt financier et / ou pour un certain statut social, il me semble que l’essentiel des efforts et du temps est consacré non pas à ce qui fait de votre intérêt ni l’intérêt du bien commun sur le long terme, se transforme en perte de sens, il n’est pas incité à une élévation de conscience personnelle et collective, cela rend moins propice à la remise en question, à une quête de vérité, plus vulnérable à des défauts, à diverses formes de corruptions, aux lobbies, notamment car le temps nécessaire pour transcender ses préjugés et le formatage civilisationnel, comprendre le mieux possible de façon holistique, jusqu’à l’élévation de son niveau de conscience, ne peut alors être « rentabilisé », et je pense que les promesses « d’argent facile » qui permettraient de se consacrer à ce qui fait sens reposent de toutes façons sur un « système financier contestable », une pyramide de Ponzi, un attrape nigauds ;
Cela me fait penser à la vidéo du journal de Personne : « Pourquoi travailler ? » : https://www.youtube.com/watch?v=AJ8XKSuLUA4
– j’ai bien conscience du souci, du scepticisme autour de la question des motivations, des mobiles, la facette « incentive », des doutes sur pouvoir fonctionner autrement, sauf que l’argument de gain d’argents comme carotte a conduit à une « financiarisation », de la virtualisation, et les travailleurs essentiels au fonctionnement de la civilisation sont moins bien payés que les spéculateurs, que nombreux emplois que d’aucuns jugent contre-productifs et délétères pour une pérennité de civilisation mais qui sont mieux rémunérés pour une raison x ou y, une raison mauvaise à mon sens ; et si vous doutez de la possibilité de s’organiser autrement, de la viabilité, que vous considérez que des idéaux sont utopie, vous ignorez probablement du succès, de la concrétisation à certaines époques, tel qu’évoqué sur l’aspect purement économique au cours de ce documentaire : « Vivir la Utopia / Vivre l’Utopie » : https://www.youtube.com/watch?v=-wLH8veaVrw&list=PL9C4E9847954BBFF4&index=65
et sur le plan économique et éthique, si je me souviens bien, au cours, entre autres, du deuxième volet de l’épisode 21 du podcast « Comme un poisson dans l’eau » : https://www.youtube.com/watch?v=knvgqVO6R4c
, deuxième volet de l’épisode autour du risque d’écofascisme ;
et puis en tout cas, si cela peut paraître un casse-tête et compliqué de révolutionner la civilisation, ce ne pas sans solution théorique, il y a des réflexions sur la stratégie à mener, sur les paliers à atteindre, des idées prenant en compte le conatus, le souci des incitations ;
– j’ai l’impression que nombreuses et nombreux sont les gens qui sous-estiment la gravité de la situation « environnementale », et n’ont pas bien bien conscience de ce qui y a conduit, et de ce qui pourrait faire solution (dont le véganisme, mais pas que, pas un changement uniquement par la consommation sans révolution de paradigme économique, en bref en solution : le véganisme + antispécisme + anticapitalisme avec application de la Zoopolis via idées de Bernard Friot et du réseau salariat ou l’idée de paradigme de Peter Joseph), de ce qu’il faudrait faire, que le souci n’est pas tant la surpopulation qui pourrait arriver un jour mais ne serait pas encore le cas. Je vous ai invité à lire et voir de nombreux docs à ce propos, sur ces sujets, au fil des vendredis, qui étayent, tels que la semaine dernière : Aurélien Barrau donne une bonne leçon au MEDEF : https://www.tiktok.com/@intervues/video/7336886749676817697
« Top 40 des impacts du changement climatique » : https://climatecasino-net.translate.goog/2021/10/top-40-impacts-of-climate-change/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
les publications et partages de Peter D Carter
« Directeur du Climate Emergency Institute, expert réviseur du GIEC, co-auteur de Unprecedented Crime, publié sur le changement climatique, le développement durable, la biodiversité », autour de l’actualité concernant les indicateurs, leur évolution : https://twitter.com/PCarterClimate
A propos du souci économique, écologique, politique et éthique, de la cause animale, la cause palestinienne, un article où est abordé la critique de la part de certains et l’intérêt du véganisme antispéciste anticapitaliste : https://www.revue-ballast.fr/jerome-segal-qui-sont-les-animaux/
« L’urgence climatique rend caduc le réformisme » : https://www.revue-ballast.fr/andreas-malm-lurgence-climatique-rend-caduc-le-reformisme/
Le programme de « Révolution Écologique pour le Vivant » : https://revolutionecologiquepourlevivant.fr/programme
Le Pdf de leur base programmatique : https://revolutionecologiquepourlevivant.fr/storage/app/media/programme/PDF-DE-LA-BASE-PROGRAMMATIQUE-REV-JUIN-2023.pdf ;
Pour plus ou moins finir cette réflexion autour de l’intérêt d’une « démocratie économique orientée éthique », un des arguments forts, c’est d’éviter autant que faire se peut les écocides, la surexploitation, les mobiles de pollutions, de crimes environnementaux, les pratiques mafieuses qui vont à l’encontre des intérêts collectifs, du bien commun, mettent en péril les conditions de vie sur terre, provoquent des extinctions de masse.
A ce propos, j’en ai vu qu’un extrait, faudrait que je prenne le temps de les regarder avant de les conseiller, mais il semblerait que la série de documentaires « Mafias et banques » de ARTE évoquent de ce souci. Et puis il y a le documentaire « La Face Cachée du Pétrole » qui évoque d’une certaine façon ce dont a parlé Boris Cyrulnik au cours d’un interview : https://rutube.ru/video/cbec499ef62437077627f04e3e74c121/
N’ayant pas encore vu « Mafias et banques », je ne vous mets pas aujourd’hui la trilogie en lien. Concernant « La Face Cachée du Pétrole » :
1ère partie : Le partage du monde : https://www.dailymotion.com/video/xewkez
Présentation : « La première partie du documentaire qui balaye la première moitié du XXè siècle (jusqu’en 1945) montre, documents à l’appui, la volonté d’hégémonie des grandes compagnies pétrolières mondiales et leurs ententes commerciales illégales. Dès 1928, dix-sept ans avant Yalta, les dirigeants des compagnies pétrolières se partageaient le monde au terme d’un accord dont les termes resteront cachés jusqu’en 1952. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les compagnies américaines n’ont pas hésité à fournir en pétrole les nazis sans que l’Etat fédéral américain ne les accuse jamais de haute trahison. Business is business. »
2ème partie : Les grandes manipulations : https://www.dailymotion.com/video/xewm92
Présentation : « Le seconde partie du documentaire dissèque les tractations secrètes qui ont eu lieu au Proche-Orient entre les États-Unis, la CIA et les grandes monarchies du Golfe. Des témoins directs expliquent notamment comment le choc pétrolier de 1973 ne fut qu’une gigantesque manipulation orchestrée par les compagnies pétrolières américaines qui souhaitaient, en favorisant la hausse des prix du baril, dégager d’importants bénéfices pour favoriser leurs investissements en mer du Nord et en Alaska. Le documentaire explique également comment l’administration Reagan a utilisé l’arme du pétrole saoudien pour faire chuter les cours mondiaux et provoquer l’effondrement de l’Union soviétique… »
Ceci partagé, ne pas oublier le souci posé par l’exploitation massive des énergies fossiles pour l’énergie.
« Initiative du Traité de non-prolifération des combustibles fossiles » : https://fossilfueltreaty.org/fra/
TRAITÉ DE NON-PROLIFÉRATION DES COMBUSTIBLES FOSSILES : https://fossilfueltreaty.org/fra/#endorse
Concernant le souci d’extinction de masse, la sixième extinction de masse et problème paradigmatique : « Sixième extinction de masse et inégalités sociales sont liées » : https://www.revue-ballast.fr/jean-marc-gancille-sixieme-extinction-de-masse-et-inegalites-sociales-sont-liees/
Ceci écrit, le pourquoi du comment « Mon époque épilogue » me semble plus que jamais d’actualité est en lien avec les guerres dans le monde, le génocide en Palestine, l’attaque par l’Iran, de ce qui serait des mobiles du pouvoir de l’Iran et de sionistes, et les urgences écologiques.
Avec les raisons de ce qui freinerait les idéaux pour / vers l’absolu, ou pourrait en favoriser l’avènement : les points communs, enchevêtrements, divergences, dissonances, oppositions, entre sphère politique, médiatique, « économique » et religieuse.
Cela me fait penser à cet épisode du journal de Personne qui l’évoque d’une certaine façon : « Le diable et les banlieues » : https://www.youtube.com/watch?v=2BSj4o58ECg
Et en fait, la sphère médiatique pourrait être considérée incluse dans tout ce qui englobe « l’économique », car une des excuses du « journalisme » quand il y a mal-information, autant professionnel que amateur qui s’y dévouerait plus que les professionnels, me semble être le jeu des influences lié au pouvoir de l’argent et les efforts à faire pour une quête de vérité où il y a besoin de moyens, dont pouvoir prendre beaucoup de temps de bien s’informer, de faire le tri et prendre le temps de réflexion, de bien y penser. Mais il y a question de volonté politique et individuelle, d’individus non totalement formatés voire dissidents, de lanceurs d’alertes tel Julian Assange, qui fait qu’elle peut et pourrait être considérée encore comme relativement à part. A ce sujet, lire entre autres cette tribune : « Démocratiser les grands médias » : https://www.acrimed.org/Democratiser-les-grands-medias
Toujours est-il que pour un certain nombre, le plus problématique est la « religion capitaliste », avec l’anthropocentrisme, et lié des dogmes religieux qui en font le jeu d’une certaine façon.
Après, je trouve de l’athéisme aussi problématique d’une certaine façon, autant que des adeptes de dogmes religieux qui se comportent en agents au service d’un système que d’aucuns considèrent délétère, font le jeu du carnisme, des écocides, des inégalités sociales.
Je veux dire, il y a des gens qui se définissent athée de croyance qui me semblent partager et servir des idéaux qui me semblent essentiels, tels que Jérôme Segal :
A propos du souci économique, écologique, politique et éthique, de la cause animale, la cause palestinienne, un article où est abordé la critique de la part de certains et l’intérêt du véganisme antispéciste anticapitaliste : https://www.revue-ballast.fr/jerome-segal-qui-sont-les-animaux/
Et des adeptes de toutes les religions idem.
Comme feu Léon Tolstoï : « L’éthique de Léon Tolstoï » : https://liberationanimale.com/2010/07/19/vegetalisme-ethique-leon-tolstoi/
Et des musulmans et musulmanes telle Dalila Awada : « Dalila Awada à propos de sa foi et sa militance pour l’abolition de l’exploitation animale » : https://www.revue-ballast.fr/dalila-awada-si-la-justice-exclut-les-animaux-elle-demeure-partielle/
De ce que j’ai constaté, nombreuses et nombreux se mettent au service d’idéaux sur la base d’une sorte de foi, y puisent de leur énergie, sont de leur mobile, de leur incitation à agir en acte, sorte de foi qui concerne aussi des athées quand ils ne sombrent pas à en devenir nihilistes.
Mais je trouve dommage de se définir athée alors qu’il y a tant de mystères qui auraient de quoi remettre en question à suivre un cheminement un minimum « spirituel », que cela me semble important dans une quête de sens, de « vérité » ;
et si ce n’est que les certitudes mal fondées et ce que je qualifierais de la mauvaise foi, de l’hypocrisie ou de « l’obscurantisme » de certains dogmatiques religieux, ou d’aucuns diraient faussement religieux, me semble aussi poser souci dans cette quête.
Digression : en fait, concernant la critique de l’athéisme, c’est plus par rapport à la posture qui me semble revenir à une forme d’imposture, de ce qui me semble être le manque de probité intellectuelle, ou tout simplement le manque de curiosité et les préjugés, et mis à part pour ceux qui en deviennent des terroristes nihilistes sur le plan philosophique, sont athées à en devenir terroristes, c’est probablement injuste de les mettre d’une certaine façon dans le même panier que les terroristes, les criminels par obscurantisme.
Comme expliqué, sous-entendu, j’ai une certaine admiration pour des gens qui se définissent athée tout en servant des idéaux, tel Jérôme Segal. Et j’ai lu, appris qu’il y aurait des études qui révéleraient que des athées auraient tendance à être plus altruistes que certains « dogmatiques religieux ».
Reste que « intellectuellement », de l’athéisme me semble autant obscurantiste que du non athéisme, au cas par cas.
Alors je n’ai pas la prétention d’avoir la « science infuse », réponse à toutes les questions existentielles, de certitudes sur tout. Surtout que si certes, dans un prisme de lutte des classes, pour certains idéaux, il y a de quoi se méfier, rester prudent vis à vis de la spiritualité new âge, et cetera, l’athéisme en tant que posture d’être au monde n’est pas plus « véridique » / pas plus « éveillée ».
Et aussi qu’en tout cas des raisonnements d’athées sont contestables, me semblent basés sur une certaine ignorance, et que de ceux qui se prétendent et se vendent comme « zététiciens » ne sont pas aussi irréprochables dans leur posture, l’application de leur méthodologie, leur raisonnement, qu’ils le prétendent.
Bon, pour tout dire, ici, la critique de l’athéisme est pour moi plus un prétexte pour évoquer ce qui me semble n’avoir pas encore évoqué : il y a quelques temps j’ai écouté une série de courts épisodes d’un petit podcast diffusé sur le site d’une radio, France Culture du groupe Radio France, si je me souviens bien, prétendant vulgariser par le prisme de la zététique, de la « pensée critique », certaines thématiques du « paranormal ». Sauf que c’était si généraliste que me sont venues des objections que je considère crédibles, à l’aune de ce que j’ai appris en ayant potassé ce genre de sujets. Et que ce genre de « pensée critique » m’a semblé plus du rabâchage de préjugés qu’un travail de journaliste à qui on aurait demandé de mener une quête d’investigations en lui accordant tout le temps nécessaire de faire toute la lumière possible avant d’en faire un compte rendu. Et cela reflétait à mes yeux la tendance à donner un job avec pour principal objectif de faire du contenu et non pas une quête de vérité, dans un temps d’investigation limité, ne cherchant pas à faire le cas par cas nécessaire pour ce genre de sujets. Et le propos que j’ai trouvé le plus pertinent, c’était celui pour conclure sa série : reconnaître qu’il n’était pas forcément le plus qualifié pour parler de ces sujets, mais que voilou. Ce qui se comprend du fait du système, et c’est plus le système politico-médiatique et l’athéisme par ignorance des « mystères » que je critique, que le journaliste qui a fait ce pour quoi il était payé.
Et ce qui me ramène sur l’importance de la matière à penser, de pouvoir avoir le temps d’en savoir plus sur les thèses et anti-thèses, et cetera, avant de se forger une opinion, pour comprendre le mieux possible plutôt que de juger à en préjuger par de l’ignorance.
Au sujet de la critique de « zététiciens », de la critique de certains adeptes du courant de la soi-disant « pensée critique », et si vous voulez en savoir plus sur qui me semblent être des études crédibles de certains phénomènes qualifiés de « paranormaux », voir des partages sur le groupe : « Phantasmagoria : paranormal, hantises, poltergeists et apparitions » : https://www.facebook.com/groups/1192040898138293
Bref, fin de la digression.
Et si j’ai évoqué le souci posé par des dogmatiques religieux, c’est que certains chercheraient à provoquer l’apocalypse pour faire venir le messie. Ce qui reviendrait à de l’auto-prophétie et non une authentique prophétie, il me semble. Et en tout cas, cela peut paraître dingue, un pari dangereux, criminel, l’apogée de l’obscurantisme, et il n’en reste pas moins que tel serait l’objectif de certains, tel qu’expliqué ici : https://twitter.com/PaulMoreiraPLTV/status/1780197196257808801
Judaïsme messianique : https://fr.wikipedia.org/wiki/Juda%C3%AFsme_messianique
Sionisme chrétien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sionisme_chr%C3%A9tien
Et bien entendu, je ne mets pas non plus tous les religieux, tous les croyants dans le même panier. Tous ne sont pas sionistes, il n’est pas dans leur plan de faire la guerre et de tuer leurs opposants. Et des plus fervents sont antisionistes : Antisionisme juif : https://fr.wikipedia.org/wiki/Antisionisme_juif
Et ce qui me fait penser à un documentaire sur des racines du sionisme, de la stratégie, où de ce que je me souviens il est évoqué l’alliance entre athéisme, la religion du veau d’or, d’intérêts financiers plus que culturels, des velléités d’utiliser des groupes antisémites dans certains pays pour pousser à l’alya sioniste, et des religieux. Mais où donc il était question que des fondateurs n’étaient pas des plus religieux. Et si difficile d’être certain de qui instrumentalise qui quand les intérêts convergent et que les camps ont chacun une forme de pouvoir qui font qu’il y a intérêt à s’accorder sur de la stratégie, un agenda à mener, il était laissé entendre que c’étaient des fondateurs athées qui menaient. Ce aussi pourquoi j’ai une certaine méfiance vis à vis d’un certain athéisme, dans le cause à effets.
Et re toujours est-il que le lien avec la situation actuelle dans le moyen orient, c’est que de quoi avoir l’impression que les adeptes de l’apocalypse messianique sont prêts à provoquer leur momentum, qu’il est plus ou moins arrivé à l’apogée de leur objectif. Si ce n’est qu’ils ne sont pas les seuls et difficile d’être certain de la suite des événements.
Au passage, un autre cas d’école de l’importance de la « matière à penser » et difficulté de savoir quoi en penser quand on s’intéresse aux diverses thèses, anti-thèses, contradictions, sans parti pris : le rôle de l’attaque de l’Iran suite au bombardement de leur consulat et morts d’occupants, le jugement sur l’acte et les conséquences.
Aussi, je dirais qu’un des travers de l’info-consommation sur les réseaux et « conversations de comptoir », me semble être la tendance à s’exprimer à brûle pourpoint sur la base d’informations biaisées, à s’en écharper quand prend partis, commence à adhérer à une propagande, à un prisme, même si réfutable.
Car en fait, entre les adeptes de Trump en mode sioniste qui ont relayé sa propagande ; les adeptes à la BHL justifiant l’attaque du consulat iranien par rapport à ce qu’ils ont considéré leur entente avec des agents du Hamas et tentant d’éluder tous les cadavres sous le tapis à cause des « crimes de guerre sionistes » ; celles et ceux qui se sont réjouis sans penser aux conséquences potentiellement cataclysmiques ; celles et ceux qui ont annoncé le début de la 3ème guerre mondiale ; et cetera ; divers avis se sont opposés, certains facilement contestables, et beaucoup de temps utilisé par tout un chacun pour finalement des zones d’incertitudes plus que de chercher à mieux s’informer, à prendre le temps de comprendre des opinions, sachant aussi qu’il y avait de quoi être prudent vis à vis de nombreuses « informations ».
Et quelques questions qui m’étaient venues à l’esprit, sur le coup : les adeptes de Trump qui ont gobé et relayé sa propagande, sa mauvaise foi, ont-ils conscience que son remède pourrait être pire que le mal, et puis qu’il n’est pas crédible dans sa prétention à pouvoir empêcher l’Iran ? Quel intérêt d’infliger une « gifle » à coup d’explosions coûteuses et polluantes, quand l’efficacité du dôme de fer est connue de tous ? Faire fonctionner le dôme de fer coûte cher, mais n’est-ce pas l’exemple typique où les coûts sont collectifs mais où certains tirent profit du business de la défense, que cela fait les intérêts d’un complexe lobby militaro-industriel, même si quelques victimes ? Bon, d’aucuns ont évoqué des percées, des explosions contre des bâtiments, un service des agents du Mossad à la base aérienne de Nevatim (paix aux âmes des mourus), peut-être que l’Iran a atteint de ses objectifs immédiats, mais bon. Et des commentateurs ont évoqué que c’était une tentative pour saper la « normalisation » en cours des rapports entre Israël et l’Arabie Saoudite. Après, n’est-ce pas plutôt propice à renforcer les alliances ? Et à ce propos, quid de la participation d’autres pays à la défense d’Israël ? Je veux dire, je ne suis pas pour la guerre, je suis pour la défense, mais la défense de l’intégrité de toute vie, de tous et de toutes, pas un « deux poids deux mesures inique ».
Ainsi, la réflexion qui m’a paru la plus sensée à brûle-pourpoint : « La REV condamne l’attaque iranienne contre Israël, tout en notant qu’elle est une réponse à l’attaque d’Israël contre le consulat iranien en Syrie le 1er avril qui avait fait 16 morts, attaque provocatrice destinée à créer la risposte iranienne, et donc l’escalade. »
Source : https://twitter.com/REVPourLeVivant/status/1779439878549143671
Aussi, n’y a-t-il pas injustice flagrante contre les Palestiniens ? La résolution de l’ONU pour un cessez-le-feu est pour le moment restée lettre morte. Des cyniques pourraient en conclure que c’est parce que défendre la Palestine ne rapporte rien en terme financier, que les payeurs sont des sionistes.
Alors cela me fait penser à cette chanson : « La fille aux cheveux blancs » : https://www.youtube.com/watch?v=pxxqxtcKbhE
Et il n’en reste pas moins qu’avec un peu de recul, pour certains : « Le général Vincent Desportes : « Netanyahu était en train de perdre la guerre avec le Hamas, il avait totalement perdu le soutien de l’opinion publique internationale. Netanyahu veut la confrontation avec l’Iran. Netanyahu a monté une machination. Nous sommes piégés une nouvelle fois par Netanyahu » »
Source : https://twitter.com/oumma/status/1779562587560030365
Pour d’autres : « Pourquoi l’attaque de représailles de l’Iran contre Israël n’a pas été un « échec » ? » : https://investigaction.net/pourquoi-lattaque-de-represailles-de-liran-contre-israel-na-pas-ete-un-echec/
Et puis : « La riposte tout en relief de l’Iran contre Israël » : https://investigaction.net/la-riposte-tout-en-relief-de-liran-contre-israel/
Extrait : « La forme de l’attaque est en elle-même un message. Elle contraint à la comparaison avec le génocide à Gaza qui touche essentiellement des civils, qui détruit des hôpitaux, des mosquées, des établissements scolaires… et qui souligne une disproportion indéniable entre le but annoncé, détruire le Hamas, et les moyens utilisés. »
Aussi, en attendant, sans attendre, pendant que la parole dans les médias de masse semble trustée en majorité par le « deux poids deux mesures inique », de la propagande sioniste, la souffrance d’êtres en Palestine continue (condoléances, paix aux âmes des victimes), les bombardements et morts de Palestiniens ont continué, le chemin vers la paix, vers la prise en compte de divers soucis, de l’éthique, d’idéaux, semble encore long à devoir être tracé alors qu’il y a urgence.
Et en fait, on pourrait considérer la géopolitique tel un jeu d’échecs aux règles particulières, fluctuantes, où y a de nombreux tricheurs, divers intérêts, des désaccords et des accords qui font que le résultat est plus ou moins imprévisible, pas forcément de gagnants.
Et il n’en reste pas moins que même dans une considération de lutte des classes où des puissants de tous les camps auraient de leurs raisons et de leurs torts divergents d’avec les citoyens, les crimes de guerre semblent avérés, l’injustice envers les Palestiniens flagrante (au passage, pour la petite histoire, de ce qui a aussi motivé ma critique de certains athées au cours d’aujourd’hui, c’est que même si il se trouve des athées soutenant la cause palestinienne, j’ai récemment lu des s’affichant athées prétexter la lutte des classes, leur idéologie politique et opposition aux religions pour ne pas soutenir la cause Palestinienne, s’arrangeant avec leur conscience de manière assez spécieuse, je dirais même clairement contestable, critiquable, peut-être parce que des sionistes cherchant à se faire passer pour des anars marxistes, ceci expliquerait cela), et qu’importe la crainte que suscite ce que pourrait faire l’Iran sur le long terme, l’heure devrait être au respect du cessez-le-feu en Palestine, à l’aide aux Gazaouis (je ne sais pas si l’opposition sera aussi forte qu’avant l’attaque de l’Iran, mais l’injustice, les « crimes de guerre » sont tellement flagrants, qu’avant l’attaque de l’Iran, nombreux Israéliens ont manifesté contre le gouvernement d’extrême droite de Netanyahu), et puis à l’application de la concrétisation de solutions aux problèmes de civilisation.
Comment se fait-il que nombreux médias français continuent d’être complices de tant de crimes en donnant essentiellement la parole à des soutiens de Netanyahu, à des climato-sceptiques, à la criminalisation de militants écologiques et / ou de ce qui ne résoudra pas la crise climatique, la crise environnementale, à cultiver ce « deux poids deux mesures » ? Vous pouvez y réfléchir, mais question pour la forme, l’association ACRIMED explique les ressorts : https://www.acrimed.org
Tel qu’au cours de la tribune évoquée plusieurs fois : « Démocratiser les grands médias » : https://www.acrimed.org/Democratiser-les-grands-medias
Et puis quand on voit que pas mal ont du mal à remettre en question leur carnisme, leur non véganisme, ce sur quoi ils pourraient avoir une action concrète, même si de quoi le considérer en lien avec le souci systémique, au sens que besoin de révolution de l’économie et de la politique et pas uniquement du véganisme, que tout devrait être lié, de quoi se dire que la civilisation est comme face à un Titanic qui a coulé mais se rêve encore dessus.
Enfin, pour terminer, pour conclure le message d’aujourd’hui, il sera probablement temporisé vis à vis de l’Iran, du fait de son alliance avec la Russie et du risque de guerre nucléaire qui ne ferait pas l’intérêt des Terriens, mais au moment où j’écris ces lignes :
– l’armée Israélienne serait en marche vers Rafah, il continue d’être tué des Palestiniens, le massacre par l’armée Israélienne n’a pas encore cessé malgré la résolution de l’ONU ;
– dans un autre genre, la Suisse compte organiser les 15 et 16 juin une conférence sur la paix en Ukraine, et peut-être que c’est de bonne augure, qu’ils réussiront à être efficaces pour instaurer de la paix, mais pendant ce temps, la centrale de Zaporijia s’approcherait « dangereusement d’un accident nucléaire », la guerre continue, de quoi avoir l’impression que chaque grande puissance avance ses pions, les lobbies militaro-industriels à leurs intérêts, qu’il ne tient à pas grand-chose pour les contrer et basculer vers de la paix comme s’y soumettre et basculer vers un conflit plus généralisé ;
– il y a des pays qui font des efforts pour la transition énergétique comme des individus font des efforts pour être le plus cohérents possible dans leur mode de vie, leur rapport au monde et conscience des soucis et solutions théoriques, mais les plus grands pollueurs, dont les industries les plus polluantes, semblent continuer comme si de rien était, les limites planétaires de plus en plus franchies, les indicateurs de quoi inquiéter, être pris acte sur le plan paradigmatique du besoin de s’appliquer à des solutions et non pas d’abuser de green-washing. Cf. si pas encore fait les publications et partages de Peter D Carter « Directeur du Climate Emergency Institute, expert réviseur du GIEC, co-auteur de Unprecedented Crime, publié sur le changement climatique, le développement durable, la biodiversité », autour de l’actualité concernant les indicateurs, leur évolution : https://twitter.com/PCarterClimate ;
Aussi, tout cela me fait penser à une parole de feu Martin Luther King :
« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. »
Quand l’humanité atteindra-t-elle « l’âge de raison », de la « sagesse », de prendre acte des problèmes et des solutions ? De concrétiser des idéaux, pour une certaine pérennité, autant que faire se peut ? Et non pas à se trouver des prétextes tels les va-t-en-guerre ; et non pas au service d’une idéologie délétère.
Plus facile à dire qu’à faire, à théoriser qu’à concrétiser, je rabâche certainement inutilement, il n’en reste pas moins que voilou,
« L’urgence climatique rend caduc le réformisme » : https://www.revue-ballast.fr/andreas-malm-lurgence-climatique-rend-caduc-le-reformisme/
Et si pas encore vu, je vous invite de nouveau à voir le film long métrage « InterReflections » de Peter Joseph (des sous-titres français peuvent être activés (cliquer sur « CC » à droite du réglage du volume et sélectionner la langue de votre choix)) : https://www.interreflectionsmovie.com/watch
Et si pas encore écouté : « Approche intersectionnelle de l’animalité : entre racisme et spécisme » : https://www.youtube.com/watch?v=nERrpDq3q8A
« Antiracisme et antispécisme peuvent-ils s’allier ? » : https://www.youtube.com/watch?v=dizsz0crC5U
Et à lire le livre du capitaine Paul Watson : « Urgence ! Il faut sauver les océans » : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/conseil-de-lecture-et-commentaire-du-livre-urgence-il-faut-sauver-les-oceans/
Ainsi que de prendre le temps de lire, d’écouter, de regarder, d’étudier les autres docs évoqués ci-avant.
Merci de votre attention,
Bonne fin de semaine.