› Cuisine, Art, Politique et Compagnie › Politique (politique, géopolitique, économie, écologie – articles, documentaires, conférences, docs dédiés à cette « thématique » – Partie réservée à une ligne éditoriale en accord avec certains idéaux) › Politique générale, géopolitique, économie, écologie › Le rendez-vous du vendredi › Répondre à : Le rendez-vous du vendredi
Bonjour,
En préambule, je pense important de préciser que je priorise la cause animale, que je rappelle son importance évidemment pas pour défendre de la déforestation ni pour ne pas défendre les forêts, mais parce que certains militants écolos ne militent pas pour le véganisme antispécisme anticapitalisme quand je pense qu’ils devraient le faire en même temps ou au moins à un moment ou un autre, par les aspirations qu’ils mettent en avant, que c’est complémentaire d’une certaine façon. Parce que certes, défendre la cause animale, c’est ou ce devrait être aussi défendre l’équilibre d’écosystèmes, ce qui permet l’épanouissement, dont du lieu de vie, et donc c’est ou ce devrait être aussi se préoccuper du respect des forêts, entre autres. L’un n’empêche pas l’autre. Juste que voilou.
D’ailleurs, en fait, pour synthétiser mon reproche, mon mobile, ce qui a motivé ce préambule : défendre les animaux, c’est défendre en théorie ce qui permet leur épanouissement, ou du moins de vivre leur vie, donc défendre leur environnement, des écosystèmes, c’est normalement implicite,
alors que certains de celles et ceux qui défendent les arbres, les forêts, n’ont pas forcément de soucis pour les animaux, conscience de l’importance de la cause animale.
Et certes, en défense on pourrait considérer que se soucier des arbres, des forêts, c’est en théorie défendre les intérêts de celles et ceux qui la peuplent, qui y vivent, donc se soucier un minimum de la cause animale, et que des défenseurs de la cause animale, ou du moins des « végans qui en sont au stade apolitiques » ne servent pas l’idéal de la Zoopolis par juste la consommation,
sauf que la cause animale ne concerne pas que les forêts, ainsi que la problématique écologique terrestre, et j’ai déjà exprimé une critique de certains « végans » et une défense de l’idéal « végan antispéciste anticapitaliste », cf. messages des semaines dernières si besoin de vous rafraîchir la mémoire, et que certains « défenseurs » des forêts, voire semblant se soucier de la vie végétale en y associant une forme de conscience, semblent parfois ne pas bien comprendre certaines implications, manquer d’une conscience d’un cause à effets et de conscience de nuances entre sensibilité et sentience, et surtout ne semblent pas engagés à défendre le véganisme antispécisme anticapitalisme, en bref l’idéal de la Zoopolis,
et je pense que c’est contestable, critiquable, regrettable, dommage.
Pour le dire autrement, ce n’est pas la défense des forêts qui me pose problème, c’est l’instrumentalisation de la cause. Comme celles et ceux qui se découvrent un intérêt pour les plantes quand des recherches étudient de leur « sensibilité », méthode de communication par processus chimique, comme si cela légitimait le mauvais sort fait aux animaux, animaux dont la sentience avait été mis en doute par le concept de « l’animal machine » de Descartes, concept de « l’animal machine » démonté, débunké, montré faux par les études éthologiques.
Je veux dire :
– si les végans ne mettent pas en avant les découvertes des recherches sur les plantes, ou plutôt des interprétations d’études récentes, ce n’est pas par mépris pour la vie végétale, c’est parce qu’il y a une différence entre sentience et « sensibilité », et qu’en tout cas il y aurait intérêt au végétalisme même si on se soucie du sort des végétaux (Quelques réflexions au sujet de la sensibilité que certains attribuent aux plantes : https://www.cahiers-antispecistes.org/quelques-reflexions-au-sujetde-la-sensibilite-que-certainsattribuent-aux-plantes/ ) ;
– quand on se convertit au végétalisme alors qu’on est dans un environnent, une civilisation, une culture qui est formaté(e) – par le marketing de plusieurs décennies et par des lobbies – au carnisme, beaucoup sont confrontés à des préjugés, de la mal-information, à devoir les défaire à un moment ou un autre ; un peu comme des gens qui s’éveilleraient parmi tout un tas de gens anesthésiés par de la communication digne d’un brainwashing, sont confrontés à la difficulté de faire reprendre conscience à ceux-ci de ce qui ne va pas dans la civilisation, doivent expliquer que le végétalisme est un régime viable quand bien équilibré, ainsi que certaines « subtilités », alors qu’on peut pas dire que le régime carné est viable de facto ; et puis nombreux se sont faits chambrer avec des réflexions « trolleuses » telles que le « cri de la carotte », et le fait que des non végé mettent en avant des études sur les plantes avec des interprétations pourtant sujettes à débat quand les études éthologiques sur les animaux ne laissent aucune place au doute, renvoie à ce genre de « trollage », à ce qui est contestable, d’autant quand ils font peu de cas à côté de la vie animale par leur alimentation à base de morceaux de cadavres d’animaux, des études éthologiques sur les animaux.
En fait, c’est comme si ces carnistes se découvraient une opportunité de se venger de l’humiliation à leur narcissisme par ce genre de sophisme, pour laisser entendre aux végans « voyez, vous n’êtes pas si éthique que cela, les plantes aussi mériteraient du respect », alors qu’au fond, par ailleurs, c’est pas cela qui va empêcher ces « non végans pour le moment jusqu’à ce qu’ils évoluent » de manger des végétaux. Ils auront juste atténué leur mauvaise conscience par sophismes, biais, raccourcis, vulgarisation outrancière, et tenté de donner mauvaise conscience aux végans. Peine perdue pour qui a un minimum de jugeote et déjà potassé le sujet, surtout de quoi renforcer l’indignation, les raisons de s’indigner de la part des végétaliens antispécistes anticapitalistes ;
– concernant le souci pour les forêts, la gestion des forêts par écologie en dehors de toute considération spirituelle, ou d’ailleurs même en la prenant en compte, au niveau pratique, il me semble logique de prendre en considération les conseils d’experts, de spécialistes :
François-Xavier Drouet : « La forêt est un champ de bataille » : https://www.revue-ballast.fr/francois-xavier-drouet/
Et cetera articles : https://www.revue-ballast.fr/?s=for%C3%AAt
et lire aussi le livre « Vous êtes l’Évolution » où des pages sont consacrées au souci pour les forêts ;
juste que comme le sort des forêts est aussi lié aux effets du réchauffement climatique, qui est lié pour une part à la « maltraitance » de la cause animale (euphémisme du carnage des animaux), au manque de souci pour les êtres animés, aux appétits voraces, à la surexploitation globale, je pense important d’évoquer l’importance de l’intérêt du végétalisme (et de l’antispécisme, et de l’anti capitalisme, du besoin de révolution économique, politique, paradigmatique, systémique), et dommage, regrettable quand ce n’est pas fait, pas pris conscience, que d’aucuns en viennent à faire le jeu de ce contre quoi ils pensent militer, de ce qui participe de la déforestation d’une certaine façon,
comme l’explique ce militant d’une association végane antispéciste écologiste : https://www.instagram.com/reel/C0EaSyNCeMx/
Et : « L’élevage et la production de soja pour nourrir le bétail sont les premières causes de déforestation dans le monde. L’élevage bovin est ainsi responsable à 63 % de la destruction de la forêt amazonienne pour l’installation d’exploitations ou de grandes cultures destinées à alimenter les animaux des élevages. Et si les zones de pâturage, quand elles existent, constituent des “puits de carbone”, la reforestation également, et de manière plus efficace.
En France, l’élevage est en plus responsable de 80 % des émissions d’ammoniac, qui est une des principales causes des pluies acides qui causent le dépérissement forestier. Un rapport de 1999 sur l’état des forêts en Europe indiquait que 20 % des terres sont très acides, 2/3 des forêts sont endommagées et que 21,4 % d’entre elles ont subi une défoliation d’au moins 25 %. »
Vegan Pour l’environnement : https://vegan-pratique.fr/pourquoi-devenir-vegan/pour-l-environnement/ ;
– après, quitte à prendre aussi en considération la sensibilité pour les plantes, quand le souci est de bonne foi, autant devenir végétalien frugivore, c’est-à-dire se nourrir des parties qui ne font pas mourir les plantes, ce que d’aucuns prônent, juste que cela me semble plus compliqué de le généraliser, mais pourquoi pas ;
Bref, j’espère qu’un jour les trolls carnistes cesseront, que les carnistes cesseront d’être carnistes, que la mauvaise foi cessera, que la considération pour les plantes cessera de servir de diversion par rapport à la cause animale, que la végétalisation de la nourriture humaine sera généralisée dans la mesure du possible, quand possible.
Ceci écrit, vu que vous avez eu la patience de continuer de me lire, vous devez déjà connaître ma façon de penser ; au passage merci de votre attention ; c’est plus à ceux concernés, que je critique, que je devrais l’exprimer, si ce n’est que l’écrire ici me permet de faire le point, de clarifier mes arguments.
Re bref, après, me vient à l’esprit une autre façon de considérer le travers de mise en avant d’une cause au détriment d’une autre : le « business militant » et la quête d’audience du fait de la limite en termes de « places de marchés », et le besoin d’originalité pour se démarquer, s’y trouver une place, en faire une voie, un destin.
Alors je ne pense pas forcément pertinent de tout voir par ce prisme, je pense que ce serait une généralité abusive, jugeant mal, juste que le système fait que même les meilleures intentions sont confrontées à un moment donné à certaines problématiques, à une certaine « logique ».
Car même dans une quête de sens, d’authenticité, pour ce qui fait sens à soi, servir efficacement un idéal, des idéaux, dans le système actuel, contre le système, pour un autre système, un autre paradigme, il me semble qu’il y a une limite de « places disponibles », tout le monde ne peut pas faire la même chose. Dans le genre, à écouter la philosophie de « l’altruisme efficace » :
Comment être efficace pour aider les animaux ? : https://www.youtube.com/watch?v=e4Ry8Rz-uuk
Et à noter que je parle pour de ce qui nécessite d’avoir une certaine audience, une efficacité qui y est relative. Parce que pour tout ce qui est action personnelle, actions nécessitant juste de la « bonne volonté », et pour ce qui est choix de vie tel que fonder ou rejoindre un écovillage ou écolieu dans l’état d’esprit de Eotopia :
Les piliers : https://www.eotopia.org/wordpress/fr/les-piliers/
il n’y a pas de souci d’efficacité militante, tant que les conditions extérieures n’empêchent pas l’existence de cette façon de vivre.
Au passage, à propos du concept de « business militant », de la critique du fonctionnement cause par cause et souci systémique, je pense au troisième épisode de la sous-série « Crier au vent » (Yelling at the Wind) de Peter Joseph, sous-série de sa série Web/TV « Culture en déclin » qui a débuté en 2012, épisode qui évoque le « complexe industriel activiste », sur « comment la structure même de notre économie capitaliste détruit la plupart des tentatives de faire quelque chose de bien » (pour la vostfr, activer sous-titres, cliquer sur l’engrenage, puis sur “Traduire automatiquement” et puis sur “Français”) : https://www.youtube.com/watch?v=-hpft0__Bps
Et un peu dans la même veine : Garantie économique générale et production culturelle : https://blog.mondediplo.net/garantie-economique-generale-et-production
Bon, comme déjà expliqué, bien entendu, il y a intérêt à se soucier aussi des forêts et de la vie végétale, les respecter, lutter contre la déforestation. Mon message d’aujourd’hui est en réaction à de celles et ceux qui me semblent n’avoir toujours pas saisi l’importance de la cause animale, du « véganisme antispécisme anticapitalisme », et du besoin de révolution systémique ; en action contre des écolos et des médias, de leurs auteurs, qui ont encore récemment publiés des articles sur les études des plantes tout en semblant manquer d’une certaine « conscience écologique » vis à vis de la cause animale et du véganisme pour l’humanité, avoir la tendance, par leur « ligne éditoriale », critiquée.
Aussi, au final, cela peut paraître un peu trivial de leur faire ce genre de reproches, de l’évoquer de la sorte, d’autant qu’avec le réchauffement climatique cela risque d’être de plus en plus compliqué pour tous, avec un côté un peu mission impossible de défendre certains idéaux au niveau systémique, pour une révolution de système basé dessus, si ce n’est que je pense important de comprendre le mieux possible des soucis et de la cause par la théorie et d’être au moins végétalien végan en pratique quand possible, et de militer pour ces causes, et de la « cause des causes », et qu’il me semble maintenant avoir exprimé tout ce que je souhaitais exprimer sur le sujet, et en suite, vous n’avez probablement pas encore eu le temps de consulter tout ce que je vous ai suggéré, je me dis de nouveau qu’il faudrait plus que je me concentre sur des créations au fil des vendredis, ne pas saturer « votre temps de cerveau disponible » par une pléthore de docs en si peu de temps, toutefois je presque termine le message de ce vendredi en vous suggérant, si vous voulez approfondir de la thèse ayant pour ambition un point de vue écologique le plus holistique possible, de la lecture qui évoque diverses composantes, imbrications, sujets, soucis, causes, potentielle(s) solution(s), dont in fine révolution systémique, de paradigme :
- je vous invite à lire des livres conseillés par Victor Duran-Le Peuch, l’auteur du podcast « Comme un poisson dans l’eau », et par certains intervenants : https://www.youtube.com/@poissonpodcast/videos
Cf. les épisodes spécialisés écologie et des suggestions sur les réseaux sociaux du podcast.
Je n’ai moi-même pas encore eu le temps de lire les livres qui y sont suggérés qui feraient comme une synthèse de l’écologie en prenant en compte l’importance de la cause animale, du véganisme antispécisme, mais je leur fais confiance pour la pertinence, les arguments, idées, respect de la cause animale. Donc si vous avez du temps de lecture, pour quand vous en aurez, je vous conseille de vous y intéresser ;
- et il y a les livres que j’ai déjà à disposition, pris en photo il y a quelques semaines, notamment :
– « Planète malade, 7 leçons du Covid, L’urgence de repenser le système » de Michel Collon, composé d’un tome d’enquête et d’un tome d’entretiens de diverses personnalités, autour des questions :
« 1. Comment certains pays s’en sont-ils mieux sortis ?
2. Qui a affaibli nos soins de santé ?
3. Le Big Pharma nous protège-t-il ?
4. 40 ans de néolibéralisme : quel bilan ?
5. De quelle économie et de quelle écologie avons-nous besoin ?
6. Se faire la guerre ou coopérer ?
7. Avons-nous bien été informés ? »
Un article qui le présente plus en détails : Analyses et témoignages, Les sept leçons du covid à une planète malade : https://investigaction.net/les-sept-lecons-du-covid-a-une-planete-malade/ ;
– « Urgence ! Il faut sauver les océans », livre du capitaine Paul Watson, qui est un manifeste d’une 100ène de pages, assez rapide à lire, qui me semble très efficace pour sensibiliser sur le souci posé par le réchauffement climatique, très bien synthétiser de son parcours, ce qui l’a amené à fonder Sea Shepherd, de sa philosophie, le souci pour les océans, la cause animale et écologique, avec une partie « Que faire » à la fin.
J’y avais consacré une vidéo et réflexions suite à la lecture du livre : Conseil de lecture et commentaire du livre « Urgence ! Il faut sauver les océans » : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/conseil-de-lecture-et-commentaire-du-livre-urgence-il-faut-sauver-les-oceans/ ;
Enfin pour aujourd’hui, pour la route, quelques vers :
« Ère – d’instants – critiques »
Camarades, concitoyens, êtres vivants,
de la terre, des airs, des océans,
des montagnes, des plaines et des forêts,
il y a urgence, l’ère est de plus en plus chauffée.
Humanité, par le carnisme, l’Anthropocène, le Capitalocène,
nous avons mis de la physiologie de la planète à mal,
la balance énergétique s’aggrave, des éléments déchaîne,
n’attendons pas pour bien faire, pas besoin de quête du Graal.
Humanité, savez-vous les diverses formes de pollution ?
Qu’avons-nous collectivement fait du trésor de la vie ?
Constat : carnage d’animaux et de semblables entre les parvis, des pandémies,
complices quand consommation non végane, par système, tant que pas d’r-évolution.
Humanité, urgence climat, urgence Gaza, urgence de Terre,
pour les enfants d’aujourd’hui et de demain,
pour le présent et l’avenir, que l’environnement ne soit un enfer,
il est temps d’une civilisation de soins.
Êtres humains, si vous vous souciez de vous, des animaux,
si vous vous souciez des végétaux, de la vie sur terre,
végétalisez votre alimentation et amorçons un système d’idéaux,
un paradigme dont nous et les descendants seront fiers.
Êtres humains, cessons la machine à guerres,
ce qui a mis en péril, met en péril,
élevons notre voix contre les génocides, les faiseurs de déserts,
le carnisme, le néolibéralisme, la subvention des énergies fossiles.
Êtres humains, appliquons-nous à un système pérenne, qui ait cet objectif,
à de la solution à l’urgence pour des populations, tel à Gaza, en Palestine, paix pour effectif,
prenons en compte les limites, les contraintes écologiques,
à mettre en place une économie noblement économique.
Camarades, concitoyens, êtres vivants,
ne décimons plus les forêts et autres lieux de vie,
de beaux rêves faisons une réalité, un avant-goût de paradis,
soyons de dignes êtres de poussières d’étoiles conscients.
Et petite vidéo : La Terre appelle à plus de militants pour le climat (et végans antispécistes anticapitalistes pour une révolution systémique) : https://www.youtube.com/watch?v=tJEz3vTwHOg
Bonne journée, à vendredi prochain !