#514
Pascal LamachèrePascal Lamachère
Maître des clés

    Bonjour,

    la semaine dernière j’ai essayé de positiver, de ne pas laisser d’emprise à la peur d’une guerre mondiale par les armes, et j’ai évoqué la fin d’année de manière assez légère, afin de lutter d’une certaine façon contre ce qui plombe le moral, mais je ne peux m’empêcher de penser aux tragédies que vivent des populations, le fait que pour eux y a comme déjà eu une forme d’apocalypse, que les fêtes de fin d’année n’en seront pas pour un bon nombre, comme elles ne le sont pas pour les animaux non humains trucidés, et puis qu’il y a le souci climatique, les soucis écologiques, le fait que je pense toujours que le plus beau cadeau qu’on pourrait et devrait se faire, c’est la paix avec mise en place d’un système pérenne, d’un paradigme véganisme anticapitalisme antispécisme zoopolis.

    En bref, comme évoqué l’année dernière, tel qu’au cours des messages du 17 novembre et 15 décembre, et si pas encore lus : « Poème « Que faisons-nous ? » et réflexions pour les fêtes de fin d’année » : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/poeme-que-faisons-nous-et-reflexions-pour-les-fetes-de-fin-dannee/

    Vidéo lecture du poème « Que faisons-nous ? » : https://www.youtube.com/watch?v=JAMClm6fKE0

    Alors au moment où j’écris ces lignes, pour ce qui est de la situation au Liban, après ce qui pouvait sembler à une bizarrerie foutage de gueule :

    « on veut bien faire la paix, ou au moins un cessez-le-feu, à partir de ce soir, en attendant, laissez-nous vous bombarder encore un peu »

    et où pouvait se craindre que n’arrivent pas à un accord, ils se sont accordés sur les termes et pour le moment, l’entrée en vigueur est respectée.

    Puissent-ils le respecter et arriver de faire de même avec / pour Gaza, parer aux urgences, permettre des conditions de vie décentes, dignes pour les êtres, les Palestiniens humains et non humains, et cetera.

    Par contre, la situation sur le front Ukraine-Russie semble continuer dans l’escalade, et des gouvernements de pays européens semblent distiller dans l’esprit des populations l’éventualité d’une guerre mondiale. Il est question de l’Allemagne qui se serait mise à répertorier ses bunkers et d’une invitation à créer un bunker ou un abri chez-soi, ainsi que de manuels de survie, et la semaine dernière j’étais tombé sur un article assurant que « la Russie a commencé à fabriquer en série des abris antiatomiques mobiles ». Ce qui me fait penser à des techniques de com’, de manipulation, telles que le « pied-dans-la-porte », telles que pour rendre fataliste vis à vis de ce qui aurait au départ mobilisé pour l’empêcher. Dans le genre de la fable de grenouille et de l’eau bouillante, si ce n’est qu’en vérité, les grenouilles sont plus sensibles, ne se laisseraient pas avoir, que c’est une métaphore qui concerne relativement, dans une certaine mesure, au cas par cas, la psychologie humaine, semblable à « la pente savonneuse » et « la normalité rampante ».

    Ceci écrit, j’espère que nous arriverons à instaurer un cessez-le-feu et puis une paix pérenne, mais ce qui n’est pas de bonne augure, c’est la problématique climatique, les gouvernements tendance climato-sceptique, médias mal-informés et mal-informateurs, gobant et cherchant à faire gober des intox de droite, l’influence des lobbies et complexité selon les forces en présence qui ont conduit aux échecs des COP, dont la COP 29. Où le concept thèse de « normalité rampante » est aussi une explication des soucis liés, le manque de réactions, les inconsciences et inconséquences que cela engendre. D’un point de vue holistique, du fait systémique, du cause à effets paradigmatique qu’il faudrait arriver à révolutionner.

    Toujours est-il que ce serait bien que s’accorde pour de la paix, et que si ce serait la « fin des haricots » dans le monde incarné si guerre nucléaire, les bunkers ne protégeront pas sur le long terme en cas de points de non retour franchis, qu’il faudrait arriver à prendre mondialement acte des problématiques écologiques, du péril des écocides, qu’on s’accorde à la hauteur du souci et pour de la solution systémique, le besoin d’éthique, de ce qu’évoqué au fil des vendredis.

    Une caricature déjà partagée au cours d’un message et qui synthétise une considération sur les effets délétères, effets de la crise climatique (considérée engendrée par « l’économie non économique » de la civilisation) versus effets de la guerre versus effets de virus (comparaison pas forcément pertinente si l’on considère que liés à une problématique systémique qui manque à cette caricature, mais pour réaliser / faire prendre conscience / rappeler – si ce n’est pas déjà fait – qu’il ne faudrait pas mésestimer la problématique climatique, environnementale) : https://www.ledevoir.com/photos/galeries-photos/les-caricatures-de-godin/922476

    Et un message de dame Greta Thunberg qui synthèse très bien la problématique : https://www.instagram.com/p/DCr28SyuTji/

    Extrait : « Les gens au pouvoir sont une fois de plus sur le point d’accepter une condamnation à mort pour les innombrables personnes dont la vie a été ou sera ruinée par la crise climatique. Le texte actuel est plein de fausses solutions et de promesses creuses. L’argent des pays du Nord global nécessaire pour rembourser leur dette climatique n’est toujours pas en vue. Le pays hôte, l’Azerbaïdjan, est un État pétrolier répressif et autoritaire qui a commis un nettoyage ethnique et des actes génocidaires à l’encontre des Arméniens. La société civile présente à la COP29 est réduite au silence, mais continue de se battre et de pousser les négociateurs vers le strict minimum. Tout cela alors que l’oppression, les inégalités, les guerres et les génocides continuent de s’intensifier partout dans le monde. Les personnes au pouvoir aggravent la déstabilisation et la destruction de nos écosystèmes essentiels à la vie. Nous sommes en passe de connaître l’année la plus chaude jamais enregistrée, les émissions mondiales de gaz à effet de serre ayant atteint un niveau record l’année dernière. »

    Aussi, entre les guerres, les « crimes écologiques », les insouciances vis à vis des problématiques environnementales et éthiques, dont les crimes d’animaux non humains, quand on est pas insouciant, a un minimum le sens des responsabilités, est sensibilisé à de ces causes, comprend la problématique systémique et le besoin de révolution de l’économie qui en prendrait acte, serait adapté autant que faire se peut, avoir l’esprit à la fête, c’est plus que jouer la comédie, si je puis dire. Et même si peut le considérer comme se ménager un temps de repos, s’aérer l’esprit, il n’en reste pas moins que cela me semble comme se jouer un tour à soi-même, tel dans le film « La vie est belle », ou tel qu’apprendre à sur-vivre dans une zone bombardée, à faire preuve de résilience en apprenant à vivre l’instant présent.

    Bref, m’est avis que les pays, les gens qui auraient la possibilité d’avoir un impact significatif, décisif, tout un chacune et chacun en mesure de pouvoir changer le système, devrait arrêter de faire comme si, de faire le jeu de l’idéologie de la croissance, verte ou non, prendre acte du besoin de révolution à faire un système végan anticapitaliste antispéciste zoopolis.

    Et par rapport à ça, en dehors du fait que peut se sentir incapable d’aider concrètement à de la paix, en dehors des gestes de solidarité, de même que compliqué un changement de système passé l’état du changement de certaines de ses habitudes par rapport à de l’éthique, si se comprend le sentiment d’impuissance, parfois impression d’insouciances au point de penser que nombre de gens continueraient de faire des selfies et des vidéos consuméristes diversions alors que des cataclysmes en cours çà et là – et qu’ils pourraient bientôt être concernés – tant que peuvent avoir accès à internet, qu’ils n’ont pas encore été directement impactés. Ce qui rejoint le concept de la « normalité rampante ». Et ce qui n’est pas qu’une impression, en fait. Car déjà le cas d’une certaine façon.

    Et par rapport à ça, toujours est-il que les générations futures – et actuelles ne pouvant encore s’engager politiquement – auraient de quoi en vouloir à de l’insouciance, les survivants auront de quoi en vouloir à de l’insouciance, au manque d’action, à un mode de fonctionnement délétère, j’imagine un peu comme dans la « Lettre d’amer » écrite pour le message du 9 février de cette année. Et j’en viens à me dire que ce serait bien que cesse la mauvaise foi, les mauvaises influences de lobbies, et si je ne suis pas pour la criminalisation de la parole, que devrait y avoir de la condamnation pour délit de mauvaise foi et d’inconscience inconsistance, que cessent des mauvaises pratiques et la mauvaise influence par groupes contestables tels que par des politiciens adeptes du capitalisme néolibéralisme.

    Entre des légions d’honneur contestables, un deux poids deux mesures flagrant, de la mal-information non digne du statut de journaliste et des actions qui vont à l’encontre de l’intérêt général, collectif, du bien commun, des mauvaises pratiques qui mettent des battons dans les roues d’idées, d’idéaux, dont criminalisation de militants qui se soucient de ce dont tout le monde devrait se soucier, et dont du sabordage d’élans progressistes tel qu’on pourrait considérer de ce qui a été fait par certain pour tenter d’empêcher le vote sur l’abrogation de la réforme des retraites (sans compter le contenu des amendements qui reflètent de mon avis un formatage de capitaliste inconscient des problèmes écologiques, et cetera, et notamment du besoin de révolution de l’économie en potentielle solution), de ce qu’évoque et partage cette dame de « La France Insoumise » :

    je me dis que c’est patent, incontestable, de l’ordre du constat.

    Et bref, de celles et ceux qui me semblent bien faire un travail de journaliste, d’investigation, et concernant ce que nous pourrions tous faire pour de la paix en Palestine : « Palestine, la bataille de l’info et vous » : https://www.youtube.com/watch?v=bC9o7KEM7OA

    Après, en idée de solution systémique, plutôt que de punir les mauvais élèves : « Démocratiser les grands médias » : https://www.acrimed.org/Democratiser-les-grands-medias

    Concernant les problématiques écologiques, économiques, éthiques, pour la cause animale dont humaine, cf. les docs’ et des sites infusant et diffusant des thèses déjà partagées, évoquées :

    Et tant que je suis dans l’évocation de l’importance de bien s’informer et de bien informer, un projet qui me semble intéressant pour ce qui se rapporte à du « mystère » : MACRO-PK, projet collaboratif (en plusieurs langues) : https://www.macropk.org/

    Présentation : « MACRO-PK, Projet collaboratif

    « Dans n’importe quel domaine, trouvez la chose étrange et explorez-la. »

    John Archibald Wheeler, grand physicien, spécialiste des trous noirs

    « C’est une erreur capitale de théoriser avant d’avoir des données. Insensiblement, on commence à déformer les faits pour les adapter aux théories, au lieu d’adapter les théories aux faits. »

    Arthur Conan Doyle, par l’intermédiaire de son personnage Sherlock Holmes

    Poltergeists, médiumnité physique, lévitations mystiques et expériences de macro-PK sont autant d’événements qui peuvent modifier notre perception de nous-mêmes et de ce que nous appelons la réalité. »

    Pour la présentation détaillée du « Cadre de référence phénoménologique » et de la « Base de données collaborative pérenne », et puis alimenter et / ou consulter des données : https://www.macropk.org/#about

    Ceci évoqué, partagé, je presque termine le message de ce jour en rappelant mon souci vis à vis des fêtes, pendant des conflits et des périls, présents çà et là et par rapport à l’avenir, pour les enfants petits et grands ; du fait que nous devrions nous préoccuper des problématique de fond et s’appliquer à des solutions systémiques, de paradigme, à révolutionner la civilisation.

    Et je termine le message de ce jour en vous invitant à écouter, si pas encore fait, cette lecture live de 3 poèmes Prières pour la paix », « Réflexions cathartiques », « Ère – d’instants – critiques ») : https://www.youtube.com/watch?v=xVk87zJWeUM&list=PLWG3MhJ7E0kiAZOzNc9-0czU5hIvYrM6_&index=1&pp=iAQB

    Et en écrivant et vous partageant ce poème :

    « Cadeau de fin d’année »

    Ô monde, entendez-vous ?
    L’agonie d’oiseaux, dont migrateurs,
    les paroles de natures qui se meurent,
    les agitations des jours et nuits grisous.

    Ô monde, voyez-vous ?
    Le franchissement des limites planétaires,
    alors que pointent les guirlandes et l’hiver,
    repas de cadavres, hypothèquent vies en joue.

    Ô monde, sentez-vous ?
    Mêlés aux marchandises, aux effluves épicées,
    par l’anthropocène capitalocène, airs pollués,
    du sang, une ère de dangers couvant partout.

    Ô monde, apprenez-vous ?
    Potentialités de solutions – par systémique – aux soucis,
    contre intox, malinformations, pouvoir des lobbies,
    pour l’intérêt général, un épanouissant nous.

    Ô monde, savez-vous ?
    Le climat et les bombes pleuvent en des lieux,
    des embarcations et des corps dans des remous,
    des êtres en poussières expirent sous des cieux.

    Ô monde, comprenez-vous ?
    Qu’importe confort et plaisirs égoïstes éphémères,
    le plus beau des cadeaux que nous devrions nous faire,
    de la pérennité, dont Zoopolis en amorce, pour atout.

    Ô monde, sensez-vous ?
    Où est la justice, l’humanité, la conscience, l’empathie,
    à l’heure où coupent, où se noient, explosent, en temps d’apathie,
    des embarcations et des étants, jusqu’à dissous ?

    Ô monde, êtes-vous ?
    Sommes-nous prêts à déposer, à concrétiser un monde meilleur
    en cadeau, en présent, les siècles des siècles, haut cœurs ?
    Soyons-le, par-delà éventuelle(s) apocalypse(s), jusqu’au bout.

    Merci de votre attention,
    bonne journée,
    bonne fin de semaine,
    bon début de mois de décembre.