› Cuisine, Art, Politique et Compagnie › Politique (politique, géopolitique, économie, écologie – articles, documentaires, conférences, docs dédiés à cette « thématique » – Partie réservée à une ligne éditoriale en accord avec certains idéaux) › Politique générale, géopolitique, économie, écologie › Le rendez-vous du vendredi › Répondre à : Le rendez-vous du vendredi
Bonjour,
pour aujourd’hui, cela va être une réflexion sur les idéaux, de la « stratégie », des stratégies, et sur un aspect « non négociable » qui peut permettre d’être ferme dans ses aspirations et important du fait des urgences, mais aussi risques autour, dont le souci des divisions que cela peut engendrer par rapport à l’idée qu’il y aurait en théorie besoin d’une convergence de luttes. Et puis une réflexion sur les outils, les moyens pour y arriver, dont les logiciels et sites.
Mais avant, concernant les urgences, il y a la situation en Palestine, à Gaza, et comme déjà expliqué, le souci de la mal-information, des biais, de la propagande jouant dessus.
Et « un cas d’école » qui permet d’identifier une « propagande intox » flagrante : la relativisation des chiffres tout en décontextualisant d’une certaine façon, et puis la fuite argumentative. Comme si il était cherchait à vendre un produit, à maximiser un profit (fixation d’un prix en fonction de critères arbitraires, psychologiques, prix total relativisé par jour ou tel quel quand avantageux de le comparer à la concurrence), voire par le recours à des techniques commerciales sans préoccupation pour la « vérité historique ».
Qu’appliqueraient certains médias plus soucieux d’attirer l’attention par des titres mensongers, l’utilisation de techniques de com’ marketing, qu’une « honnêteté informative ».
Et ce que d’aucuns considèrent que c’est ce que font des gens qui cherchent à minimiser la tragédie que vivent les Palestiniens, dont par l’ergotage sur le décompte des victimes.
J’avais déjà partagé un message de Aymeric Caron à ce sujet : https://twitter.com/CaronAymericoff/status/1777474826099212451
Et l’évoque à nouveau car des continuent de tenter d’impacter l’opinion public, de minimiser la gravité, tel qu’il l’explique ici : https://x.com/CaronAymericoff/status/1789988980533968988
Et ici : https://twitter.com/CaronAymericoff/status/1790312347623407774
Et il est question de la tentative de jouer sur la mise en échelle / perspective contestable ici : https://twitter.com/glupatate/status/1789640852286894390
Et puis pendant que des journaux ont entretenu la confusion avec des titres comme « Gaza : l’ONU prend ses distances avec les chiffres de victimes annoncés par le Hamas »
j’ai lu qu’un premier employé international de l’ONU a été tué lors d’une attaque à Gaza, par l’armée Israélienne.
Et dés lors qu’il est mis en évidence que cesser de relayer les chiffres du Hamas ne remet pas en question le total, la tragédie, d’aucuns cherchent à se trouver d’autres arguments, tels que les « enfants soldats », sans prise en compte du contexte et présumant, voire désinformant : https://twitter.com/CaronAymericoff/status/1790432660294099426
Et la fuite d’argument bancal en argument bancal fait que certains iraient jusqu’à le « justifier » par l’injustifiable : https://twitter.com/AlbertLvy1/status/1790357137970839956
Si ce n’est que ne pourrait-on pas conclure que c’est cet « injustifiable » qui est le mobile de l’invasion de Rafah et que les journaux qui le font devraient cesser de titrer « guerre Israël-Hamas » quand le chef du Hamas est ailleurs, que des otages seraient à Gaza et que les Palestiniens sont autant massacrés ?
Bref, difficile de ne pas s’emporter face au recours à la mauvaise foi, des propos plus que spécieux, captieux, aussi, de quoi saluer le courage, le sang-froid et la probité de Aymeric Caron : https://twitter.com/GuiraudInd/status/1789364036955484612
« Plateau plus que déséquilibré sur @BFMTV
pour parler de Gaza et des sanctions possibles contre Israël, face à cinq contradicteurs soutiens du gouvernement israélien.« 15 000 enfants tués en 7 mois: n’importe quel autre État coupable de ces crimes aurait été mis au ban de la communauté internationale ». »
Source : https://twitter.com/CaronAymericoff/status/1788988000317116859
Et entre la tragédie en cours à Gaza, au Soudan, la guerre Russie Ukraine Otan, et cetera ; les scènes de massacre en Palestine, les scènes de violences physiques lors des manifestations pour la cause palestinienne en Israël, en France et ailleurs, et d’une certaine façon morale contre des qui alertent et cherchent à informer à ce propos ; et constater autant de mauvaise foi et de mal-information dans des médias, avec aussi la complicité des carnistes et des non végans dans le carnage d’animaux ; et cetera ; difficile de ne pas succomber au « syndrome du grand méchant monde » : https://www.youtube.com/watch?v=8WiiqssAME4
Aussi, ce pourquoi j’essaye de me concentrer sur le « positif », les idées de solutions, dont la cause animale, le véganisme antispécisme, et le besoin de révolution de la « sphère politique et économique ». Sans compromissions.
« UNICEF France
Pour une aide humanitaire et solidaire aux enfants de Gaza.
Pour un cessez le feu immédiat.
Pour la libération des otages.
Ensemble nous pouvons sauver et protéger les enfants de Gaza.
Rejoignez le mouvement ! ➡️ https://alleyesongaza.unicef.fr »
Source : https://twitter.com/UNICEF_france/status/1790766589350130128
Sans oublier le souci pour les femmes et les hommes (et idéalement non plus les animaux non humains) : « La cause des femmes instrumentalisée par Israël » : https://www.youtube.com/watch?v=KcLmNwizSMw
Bref, ce qui fait que je conserve un certain « optimisme », c’est que d’expérience, je dirais que n’importe qui à un moment a pu faire preuve de mauvaise foi et sembler inflexible dans la justification d’une mauvaise habitude telle que le carnisme, ou d’un formatage culturel tel que l’idéologie néolibérale ou du consumérisme, de même que du sionisme :
« C’est à Nabi Saleh que j’ai abandonné le sionisme » : https://ujfp.org/cest-a-nabi-saleh-que-jai-abandonne-le-sionisme/
finir malgré tout par évoluer, se convertir et tenir un « discours inverse ». Si je puis dire.
Après, quand vous vous éveillez à certaines valeurs, une éthique, certains idéaux, en général se cristallise une facette « non négociables ».
Tel qu’exprimé dans ce billet du journal de Personne : « Non Négociables » : https://www.youtube.com/watch?v=h4-PjQy3CUw
Au passage, un conseil donné à celles et ceux qui sont convaincus par l’intérêt de la végétalisation de l’alimentation et « véganisation », c’est de ne pas chercher à convertir leur entourage en insistant de trop. Au sens de camper sur ses positions, expliquer de ses mobiles et convictions à l’occasion, mais se faire à l’idée qu’il est plus facile de convaincre des inconnu que de sa famille, que « nul n’est prophète en son pays ».
De ce que je me souviens, Victor Duran-Le Peuch, l’auteur du podcast « Comme un poisson dans l’eau » évoque ce souci et conseil du genre au cours de l’épisode :
« T’es pas seul·e, on est là, on est plein, et on va rien lâcher ! » : https://www.youtube.com/watch?v=K2jkj7bt8jA
Aussi, quand vous êtes pour le moment le seul végan de votre famille, de votre entourage, de quoi se sentir seul. Si ce n’est que le plus dur, c’est que plus le temps passe, mieux vous vous informez, plus vos convictions s’affermissent, plus il est difficile d’accepter que d’autres restent complices des crimes de l’humanité en ne végétalisant pas leur alimentation et ne véganisant pas alors qu’ils constatent que c’est faisable. Même quand vous comprenez que le souci est systémique, paradigmatique. Et pour ma part, j’en suis à préférer manger seul et à ne pas être des réunions quand je ne puis préparer un repas végétalien pour les convives / quand le menu n’est pas végétalien végan pour toutes et tous.
Mais pour la sociabilisation, et pour l’engagement, vous avez des associations véganes antispécistes, et puis des communautés basées sur ces idéaux sur Internet. En politique, le parti « Révolution Écologique pour le Vivant », et des événements tels que « L’UniREVcité » : https://revolutionecologiquepourlevivant.fr/evenement/unirevcite-2024
Aussi, même si je ne suis pas pour les compétitions, j’admire l’esprit d’équipe à végétaliser l’alimentation de tous : « Un club de football fait le choix du véganisme » : https://www.vegemag.fr/actualite/un-club-de-football-devient-100-vegan-6546/
Au passage, probablement à cause du lavage de cerveau – à coup de slogans publicitaires – qu’a tenté de faire subir des lobbies carnistes / non végans, et peut-être aussi du fait de certains faits divers sur des gens qui ne cherchaient pas à équilibrer leur alimentation, et préjugés issus d’études biaisées, de connaissances non mises à jour,
certains s’imaginent qu’il est plus difficile d’être végan et sportif de haut niveau.
Par exemple, même parmi les végans depuis plusieurs années, il y en aurait encore à penser qu’il faut se préoccuper de la composition en acides aminés des protéines. J’ai pas encore retrouvé l’article qui évoquait des études sur les rats dans les années 60 qui a conduit à ce genre de préjugés, mais à savoir :
« Sauf cas particulier, il n’est pas nécessaire de se préoccuper de la “qualité” et de la composition en acides aminés des protéines que nous consommons. La diversité des sources et la quantité suffisent amplement. (ANSES, 2017) »
Fiche sur Les protéines : https://vegan-pratique.fr/conseils-nutrition-vegetalienne/les-proteines/
Et toujours est-il que :
« Le véganisme au menu du quotidien de plus en plus d’athlètes » : https://ici.radio-canada.ca/sports/1149737/sport-alimentation-veganisme-athletes-institut-national-sport
« Sport et véganisme, un duo gagnant ! » : https://vegan-pratique.fr/conseils-nutrition-vegetalienne/les-sportifs/
Et qu’il y a des sportifs de haut niveau connu pour leur véganisme et qui ont évoqué l’intérêt de l’alimentation végétalienne, tels que :
Novak Djokovic, Venus Williams, Lewis Hamilton qui considère que c’est l’un des facteurs de son succès sur la piste, Carl Lewis (en 1991, un an après avoir changé son alimentation, il a établi un nouveau record du monde au 100 mètres, que Carl Lewis attribue à son mode de vie végétal), et Scott Gordon Jurek qui est un ultra-marathonien et champion d’ultra-trail (allant jusqu’à faire des courses de plus de 200 km) et qui « considère que cette alimentation lui permet d’avoir un organisme suffisamment sain pour courir de très longues distances. »
« Petite liste de sportifs et athlètes végans » : https://proteines-vegetales.fr/les-sportifs-et-athletes-veganes/
Ceci dit, comme déjà expliqué plusieurs fois, il n’y a pas qu’un seul « véganisme ».
Si ce n’est que j’allais évoquer une des figures françaises les plus médiatiques et les plus controversées de la cause animale et son soutien à une candidate de l’Eurovision 2024 très chahutée du fait du carnage en Palestine, pour le mettre en exergue, partant du principe que malgré son peu de souci pour des humains elle était végane, mais en fait, je viens de lire qu’elle ne l’était pas, du moins pas au moment où l’article qui se penche sur son cas a été publié.
Aussi, on pourrait faire le rapprochement entre son manque de cohérence dans son alimentation et son souci pour des animaux, avec son manque de cohérence entre ce qu’on pourrait considérer son aspiration à un monde meilleur et son racisme.
Et il n’en reste pas moins que cela illustre des divergences même parmi celles et ceux qui s’affichent défenseurs de la cause animale.
Ce qui se retrouve sur le plan politique : il y a plusieurs partis autour de la cause animale mais tous n’ont pas le même programme, le même positionnement sur l’échiquier politique.
Le seul qui me semble cohérent, ayant en programme un horizon antispéciste, est allié à « La France Insoumise », c’est le parti « Révolution Écologique pour le Vivant » : https://revolutionecologiquepourlevivant.fr/programme
Bref, l’aspect « Non Négociables » me semble important, pour ne pas dire essentiel.
Reste que je m’interroge sur la stratégie, pour de l’efficacité concrète, sans être contre-productif vis à vis de ses idéaux.
Les divers partis politiques autour de la cause animale comme des qui ont à cœur l’écologie, de même que les difficultés qu’ont rencontré la NUPES, illustrent la difficulté de faire converger les luttes.
Ce qui m’amène à la réflexion sur le casse-tête que tout cela peut être.
D’autant plus en incluant dans le « problème à résoudre » le fait que :
« L’urgence climatique rend caduc le réformisme » : https://www.revue-ballast.fr/andreas-malm-lurgence-climatique-rend-caduc-le-reformisme/
Et ce qui m’amène à ce qui peut faire converger, les points communs, mais surtout ce qui divise, empêche de faire synergie. Car avant de penser stratégie, qui dit recherche de convergence, dit mettre à plat les désaccords, ou du moins les divergences entre militants et citoyens, adhésions à des opinions à un moment donné.
Aussi, sans la prétention de faire un tour d’horizon holistique de tous les profils existants dans la population humaine, de toutes les variantes, pour vulgariser, une petite liste d’étiquettes, de « cases » :
– il y a les non végans et les végans ;
– il y a les racistes et les antiracistes ; les spécistes et les antispécistes ;
– il y a les qui ne remettent pas en question l’économie classique et les aspirant à une révolution de l’économie (au passage, un article de Peter Joseph qui évoque le besoin de révolution de l’économie pour éviter de verser dans le fascisme :
« Du capitalisme au fascisme » : https://peterjoseph.substack.com/p/nexus-from-capitalism-to-fascism );
– des planifiant diverses sortes de réformes mais sans volonté de favoriser de la « démocratie plus directe », et des remettant en question des rouages politiques, des règles républicaines, pour un référendum d’initiative populaire, voire l’idée d’une nouvelle république ;
– des sous-estimant les soucis environnementaux ayant gobé des thèses des lobbies climato-sceptiques, des écolos tendance « green washing », « capitaliste-compatibles », instrumentalisant le souci, et des « vrais écologistes » ;
– des « réalistes » qui se croient réalistes par inconscience des problèmes civilisationnels et potentielles solutions nécessaires, des réalistes au sens de conscience des difficultés, et des utopistes au sens de conscience des difficultés mais considérant que malgré tout il faut faire tout son possible pour arriver à concrétiser des idéaux quand bien même c’est mission impossible ;
– des qui s’intéressent à des « thèses complotistes » sans remettre en question le système qui donne du pouvoir aux comploteurs ni les soucis civilisationnels,
des qui se trouvent des populations « bouc émissaire » sans remettre en question le fonctionnement civilisationnel,
des qui stigmatisent le complotisme sans remettre en question le système qui provoque les soucis civilisationnels,
des qui considèrent certaines théories et problèmes géopolitiques au cas par cas, en faisant la part des choses, remettant en question un mode de fonctionnement considéré cause d’injustices sociales, d’écocides, de pollutions, de dépassement des limites planétaires, de phénomènes délétères, et cetera ;
– les individualistes, les « tout va bien madame la marquise », les catastrophistes survivalistes, les sur tous les fronts, les catastrophistes misant sur les écolieux, les cherchant à limiter les dégâts pour le bien commun planétaire ;
Bref, toutes ces « étiquettes » ne sont pas forcément toutes des plus pertinentes pour définir des accords et désaccords paradigmatiques, par rapport à une pensée systémique, de civilisation, j’ai écrit ce qui m’est venu là, pour le moment, à l’esprit, toujours est-il que voilou.
La remise en question du spécisme, l’antispécisme à lui-seul, avec tout ce que cela sous-tend comme remise en question, dont la généralisation du véganisme pour l’humanité autant que possible et mise en place de la Zoopolis, pourrait être la base commune à la civilisation. Qui n’aspire pas à un monde le moins pollué possible (pollution qui serait l’une des principales causes de mortalité systémique sur cette planète), où la civilisation a un mode de fonctionnement basé sur des principes pour de la pérennité, avec respect des autres espèces animales et lieux de vie pour l’épanouissement ?
« L’antispécisme ? une politique de l’émancipation » : https://www.revue-ballast.fr/lantispecisme-une-politique-de-lemancipation/
Et si pas encore écouté, pour le développement d’argument et thèse, cf. le podcast « Comme un poisson dans l’eau » de Victor Duran-Le Peuch : https://www.youtube.com/@poissonpodcast/videos
Et : « Révolution Écologique pour le Vivant » : https://revolutionecologiquepourlevivant.fr
Difficile de combattre la propagande spéciste tant sa prégnance à des racines lointaines dans certains pays comme en France, tel qu’évoqué si je me souviens bien au cours de cet épisode de lecture titré « Les humanistes ont de quoi trembler ! » : https://www.youtube.com/watch?v=kae26j10vHQ
Mais il y a intérêt à le faire, je pense.
Et par rapport à ça, dans cet objectif, j’ai fait mon deuil d’une forme de « paix » d’avec le monde mais j’ai fait la paix avec moi-même, si je puis dire.
En terme de stratégie, une forme de « démocratie économique » orientée éthique pourrait y participer, je pense.
Après, ce qui reflète la difficulté de converger pour une cause commune, c’est que quand bien même il y aurait intérêt à de la « démocratie économique », revoir un mode de fonctionnement, ne serait-ce que pour l’intérêt des classes les moins aisées dans une perspective de lutte des classes, il s’en trouve à défendre ce qui ne ferait pas de leurs intérêts, à relayer des théories conspis contre des idées qui pourraient faire de leurs intérêts. Sans être à priori eux-mêmes des « agents du système » sous couverture, faisant de l’intox. Peut-être plus des lambda qui se sont faits eus par des intox, une théorie de conspi.
En fait, à une époque, à l’époque où le mouvement des indignés tentait de prendre en France, capitalisant sur la médiatisation d’ « Occupy Wall Street » et du livre « Indignez-vous ! » de Stéphane Hessel, constatant qu’un certain nombre avaient du mal à remettre en question leurs habitudes alimentaires que je considère de criminels, je m’étais dit que remettre en question le fonctionnement de rouages politiques et de « l’économie », du capitalisme, du libéralisme, du néolibéralisme, cela pourrait être être un des meilleurs moyens de convaincre certains camps de faire synergie, cause commune. De mettre plus ou moins tout le monde d’accord.
On aurait pu faire autrement pour être plus efficaces, la plupart n’avions pas d’expérience militante, ni bien réfléchi à de la stratégie sur le moyen et long terme, après il y a aussi le fait qu’en France à l’époque le climat social était pas tellement contestataire, dans l’expectative. Diverses théories sur le pourquoi le mouvement des indignés n’a pas tellement fait d’émules.
En tout cas, au fil du temps j’ai pu constater la difficulté de lutter pour l’anti-capitalisme.
A ce propos, un exemple de « fuite argumentative », d’argument bancal en argument bancal, quand face à ce qui aurait de quoi remettre en question une certaine « posture idéologique », certains amateurs de théories du complot en sont venus à gober et relayer que des remises en question de l’économie telle que pratiquée, contre « l’économie de marchés », d’idées pour de la « démocratie économique », relevait d’un agenda de groupes obscurantistes, type de transhumaniste. Tout en considérant des Bill Gates et autres milliardaires fautifs de certaines problématiques.
Mais pour remettre en question ceux qui ont le pouvoir monétaire de nuire au bien commun, ne faut-il pas penser le problème de cause à effets ? Comprendre les principes de la lutte des classes et l’intérêt d’idées pour de la « démocratie économique » ? Plutôt que de croire que stigmatiser des personnalités qui sont eux aussi influencées par un système, des agents d’un « système économique », sans idée de « système économique » alternatif, résoudra quoi que ce soit.
Et pour la petite histoire, n’ayant pas trop eu affaire à ce genre de discours lors de discussions au cours d’événements, je m’étais dit que c’est juste du trollage à la base des hoax, car me semblait logique de comprendre le principe, l’intérêt d’une remise en question de l’économie, mais j’ai des connaissances sur les réseaux qui ont fini par relayer ce genre de théorie.
Après, dans une remise en question d’un paradigme, il ne faut pas chercher à faire consensus dans l’immédiat.
Et déjà partagé des liens qui excusent, au sens d’expliquer les ressorts du « complotisme », du « conspirationnisme », tel que cet article de Frédéric Lordon : « Conspirationnisme : la paille et la poutre » : https://blog.mondediplo.net/2012-08-24-Conspirationnisme-la-paille-et-la-poutre
et Peter Joseph : « Notre réalité post-vérité (Croyances non fondées sur des preuves, culture du complot et limites du débat) » : https://peterjoseph-substack-com.translate.goog/p/our-post-truth-reality?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
L’article d’origine : https://peterjoseph.substack.com/p/our-post-truth-reality
Toutefois, si je l’évoque, c’est qu’un certain nombre de militants se sont divisés autour de la gestion de la pandémie et le climato-scepticisme semble avoir encore des adeptes. Et j’ai l’impression que cela a fait le jeu de partis politiques « pas glop », que certains s’en sont « droitisés ».
Difficile d’avoir une estimation de la population, en terme de nombre d’individus, qui a évolué de la sorte, et c’est probablement pas une priorité, plus efficace de tenter de rassembler sous la bannière de l’antispécisme, de l’idée d’une « démocratie économique », de la prise en compte des soucis environnementaux, celles et ceux qui en comprennent l’importance.
Et puis dans la jeunesse, nombreuses et nombreux se mobilisent courageusement pour tenter de contrer des lobbies pollueurs. Ce qui laisse à penser une potentialité d’efficacité.
Tels Greta Thunberg et cette jeune dame dont l’intervention a été partagée sur son compte instagram :
Extrait :
« Nous leur faisons savoir que nous leur ferons obstacle.
Nous arrêterons ce champ pétrolier et la violente expansion pétrolière et gazière d’Equinor à travers le monde.
Passez à l’action via le lien de @stopcambo dans la bio. »
Source : Pour lire le message en entier et écouter le speech : https://www.instagram.com/p/C69FS5No3cS/
Et il me semble que de la « majorité silencieuse » soutient ce genre d’initiatives, a conscience du souci du réchauffement climatique, du besoin de révolution qui en prend acte. En théorie. A moins que « l’ubérisation » et la « bollorisation » finissent par accaparer l’attention et les préoccupations des uns et des autres.
Ce qui me fait penser à la conclusion d’un article que je n’avais pas encore partagé sur ce fil de discussions :
« Quand le Nord s’inspire du Sud… » : https://www.revue-ballast.fr/nord-sinspire-sud/
Extrait :
« Peut-être même que nous finirons par adopter un suffixe en ‑isme, et ce dans l’objectif clair et précis de rénover les utopies et de détruire le système capitaliste-racial-patriarcal. Cette chimère à trois têtes qui sait parfaitement s’adapter à tous les contextes humains, polymorphe et coriace, changeant d’apparence en fonction de l’environnement et des situations. Attaquées séparément, une des trois têtes prend les commandes, visibilisant un type de domination, les deux autres mises en sourdine continuent à nourrir celle qui fait face tout en assurant les arrières : combattues isolément, les trois têtes constituent une entité invincible. Nous, nous vous proposons de « faire d’une pierre trois coups » en visant le cœur de ce monstre qui terrorise nos vies depuis si longtemps, pour enfin changer d’ère. Rien de moins. »
Et sachant que l’écologie et la lutte des classes sans prise en compte de l’importance de la cause animale, de l’étique végane antispéciste, c’est du gaspillage, pourquoi pas le véganisme antispécisme anticapitalisme ?
Pour y arriver, je n’ai pas encore évoqué de réflexion sur les outils, les moyens, dont les logiciels et sites. Je me suis plus épanché que je ne comptais sur les autres sujets. Ceci dit, je ne comptais pas tellement développer à ce propos, alors je vais essayer de résumer avant de terminer le message d’aujourd’hui :
– pour dénoncer la monétisation des « données personnelles » et des risques qui vont avec la potentialité de ciblage, accrue avec l’utilisation de l’intelligence artificielle, s’est popularisée l’expression « Quand c’est gratuit, c’est vous le produit », qui se discute, car en fait, beaucoup de services sont gratuits sans pour autant monétiser les données personnelles, sans chercher de contreparties autre que le partage de leurs convictions, de leur passion, et d’aucuns considèrent plus pertinente l’expression « Si vous êtes le produit, ce n’est pas gratuit », tel que l’auteur de cet article : « Si vous êtes le produit, ce n’est pas gratuit » : https://www.laquadrature.net/2016/08/17/si-vous-etes-le-produit/ ;
– pour chercher à militer, à faire convergence, à convaincre des prêts à être convaincus, à sensibiliser à des causes, il ne faut pas rester dans « l’entre-soi », de quoi se dire qu’il faut être prêt à investir tous les champs permettant l’expression de ses opinions, et donc ne pas délaisser les réseaux populaires. Et j’ai souvenir d’un réseau social alternatif que j’avais trouvé parfait à ses prémices, dans l’intention et niveau design, mais où j’ai trouvé que l’autogestion squattée par certains militants rendant indésirables certaines personnalités alors que c’était « discutable », voire injuste, a parasité, gâché, fait que le réseau a périclité. D’un autre côté, cela fait du bien d’être entouré de gens qui comprennent et partagent les mêmes idéaux. Et il s’est développé depuis d’autres réseaux alternatifs, dont « diaspora », où tout un chacun gère d’une certaine façon lui-même son compte comme il l’entend. Et il y aurait un intérêt à des réseaux et des outils non soumis aux GAFAM.
Voir arguments et listes sur : « Dégooglisons Internet » : https://degooglisons-internet.org/fr/
Et si vous deviez utiliser diaspora, ma page : https://diaspora-fr.org/people/5044160009d4013a5ae07a0e1fe011af ;
Pour approfondir la question autour des risques de censures, des tentatives d’influences du pouvoir et des intérêts privés, voir les publications travaux de l’association « La Quadrature du Net » : https://www.laquadrature.net/
Et ceci écrit, concernant la remise en question de l’économie, de stratégie, d’outils, comme déjà évoqué, Peter Joseph devrait mettre en place un système accompagnant la sortie de son quatrième film documentaire de la série Zeitgeist, « Zeitgeist | Requiem ». Ce sera certainement l’occasion de tenter de faire converger les aspirant à une révolution de système économique.
En attendant, ne pas oublier que « L’antispécisme ? une politique de l’émancipation » : https://www.revue-ballast.fr/lantispecisme-une-politique-de-lemancipation/
Enfin, je presque termine le message d’aujourd’hui en évoquant des recettes de « fromages végans ». De nos jours, de toutes sortes en été réinventés, cuisinés, à cuisiner ou à se procurer, des « tartinades » aux plus raffinés, fermentés.
Je n’en suis pas un grand amateur à la base mais j’avais cherché des alternatives véganes car père Normand, des amateurs dans la famille, pour les inciter à ne plus être complices des crimes de l’humanité par leur consommation, et puis par curiosité.
Bref, pour les pizzas véganes, il existe principalement deux types de fromage végan. Un à râper, tel que celui de cette recette : « Fromage végétal à râper » : https://francevegetalienne.fr/blog/2017/7/14/fromage-vgtal-rper
Et un plus crémeux mais qui se gratine aussi à la cuisson, tel que :
50 cl de lait végétal, 1 cube de bouillon de légumes, 10 cl d’huile, 60 g de farine de riz, 16 c à soupe de levure de bière, 2 c à c d’ail, 2 c à c d’oignons en poudre, du sel, 4 c à s de vin blanc (facultatif) ; vous faites chauffer l’huile, vous ajoutez la farine de riz, vous mélangez au fouet une bonne minute, puis vous ajoutez le lait végétal, vous fouettez jusqu’à épaississement, puis vous ajoutez le reste des ingrédients, vous fouettez bien, mélangez bien le tout 2 bonnes minutes, et c’est prêt à être utilisé.
Et tel que dans cette autre recette : « Pizza végane au fromage maison » : https://patateetcornichon.com/recettes/pizza-vegane-au-fromage-maison
Le fromage « végan crémeux » est aussi parfait pour accompagner une soupe à l’oignons, et le râpé pour une recette de poutine végane.
Il existe plusieurs recettes de poutines véganes, et pour une occasion spéciale, quand vous recevez pas mal d’invités, si vous avez le temps et la motivation, une recette qui a du succès : « Recette de poutine végane » : https://www.lapetiteokara.fr/recette-de-poutine-vegan/
A noter que pour cette recette, vous pouvez ne pas râper le fromage végan mais le hacher, et vous pouvez remplacer les pommes de terre par des légumes, faire des frites de légumes (avec des betteraves, carottes et panais, coupés en frites, cuits une 10ène de minutes à la vapeur, badigeonnés d’huile et d’épices et dorés une 12ène de minutes au four – préchauffé à 190 °c – étalés sur un tapis de cuisson),
et faire vos propres chorizos végans (ce qui ne fait pas en soi de travail supplémentaire si vous en faites plusieurs pour un autre repas).
Il existe plusieurs recette de saucisses véganes, de chorizos végans, j’ai pas retrouvé celle que j’avais adaptée, alors voilou la recette ici :
vous mixez 400 g de haricots rouges avec environ 1,5 c à soupe de concentré de tomates, 1 c à soupe d’huile, 3 c à s de paprika doux, 1,5 c à s de paprika fort fumé, 1 c à c d’ail en poudre, 1,5 c à c de coriandre en poudre et 1,5 c à c de cumin en poudre ; puis vous ajoutez 100 ml d’eau et vous mixez de nouveau ; puis vous mélangez 210 g de gluten avec 30 g de fécule, vous ajoutez ce mélange et mixez de nouveau ; puis vous ajoutez environ 120 ml d’eau et vous remixez de nouveau ; vous formez 12 saucisses véganes, chacune enveloppée dans un film fraîcheur adapté à la cuisson vapeur, vous faites cuire 1 h à la vapeur puis, une fois déballées, sorties des films fraîcheur, vous pouvez cuire à la poêle quand utilisées telles quelles en plat principal (et congeler les non utilisées sur l’instant), ou en couper en morceaux avant de les faire revenir tels que dans la recette de poutine végane.
Un autre type de fromage végan pour d’autres recettes, telles que des salades fraîches : la « Mozzarella végan ». Ah, le site anglophone sur lequel j’avais trouvé la recette n’est plus en ligne, mais je viens de trouver un équivalent en Français qui s’en inspire : « Mozzarella vegan maison » : https://www.mabonnecuisine.fr/mozzarella-vegan/
Et il y a les fromages végans fermentés. Je fais de temps en temps une recette assez simple qui nécessite que peu d’ingrédients : noix de cajou nature, eau, sel, jus de citron, et 1 capsule de probiotique, 2 jours de fermentation à l’air libre, le pot à moitié couvert, puis 3 jours au réfrigérateur après éventuellement ajout d’épices, d’aromates, vous trouverez la recette ici : https://marcwelter.com/blogsansgluten/fromage-vegetal-fermente-sans-lactose-sans-caseine/
Ceci dit, à faire si vous pouvez trouver une provenance « équitable », j’ai appris il y a quelques temps que le mode de préparation le plus courant n’était pas éthique : « La noix de cajou, pratique mais pas tout le temps éthique » : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1961510/noix-cajou-conditions-travail-difficiles-usines-afrique-asie
Et j’ai pas potassé le dossier à fond, pas encore cherché à faire des fromages végétaux fermentés élaborés, si cela vous intéresse, un article qui me semble très bien synthétiser sur les fromages végans :
Comment faire du (très bon) fromage vegan maison ? : https://vegetalisetoi.com/blog/comment-faire-du-fromage-vegan/
Et je termine le message d’aujourd’hui sur ce petit poème :
Je rêve
Je rêve d’un monde
où les êtres humains
se soucient des vies animées
et des conditions, d’onde en onde
Je rêve d’êtres humains,
une civilisation de la dignité,
s’attachant à la concrétisation d’idéaux,
la paix avec et pour les Palestiniens
Je rêve d’une civilisation antispéciste,
l’humanité végétalisant, sans crimes dans le lot,
tout un chacun ne craignant pour des lendemains,
éthique pour essence, pérennité en moteur, piste
Je rêve de la solution aux urgences,
à l’application, à cœur, éveillées consciences,
sans renvoyer aux calendes grecques, sur terre,
d’esprit, bons jours, merveilleux univers.
Merci de votre attention,
Bonne fin de semaine !