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Assise devant son ordinateur, une tisane de réglisse à côté du clavier, elle les relut, laissa infuser son inspiration, savourant son escapade imaginaire, dans la brume de tous les possibles avant d’y continuer de former les paysages lettrés, de forger par l’esprit ce qui sera ancré, en suivant les grandes lignes de l’histoire, du synopsis qu’elle avait en tête.
« Titre provisoire : Utopie,
du rêve à la réalité.
Sirwen, une dame vêtue d’une robe végane blanche, la tête levée, contemple une photo montage de mise en abîme du Penseur d’Auguste Rodin encadré et accroché au mur d’un salon sobrement meublé avec des matériaux végans, et après quelques instants prononce quelques mots comme si elle s’adresse à lui.
Sirwen : « Alors, mon bon monsieur, c’est pour quand
que vous arriverez à vous redresser ?
Ne croyez-vous pas qu’il serait temps
de passer des pensées aux actes, idéaux concrétiser ? »
Astrysh, un monsieur vêtu d’un trench-coat vegan noir ouvre une porte et rentre au cours de la troisième phrase.
Astrysh, s’approchant d’elle : « Tu parles aux tableaux, maintenant ?!
Si tu veux parler à une personne, tu m’as moi ! »
Sirwen : « Pfff… Arrête de faire l’idiot, de te moquer de moi,
et tu devrais pourtant savoir, depuis le temps,
que les images peuvent s’animer dans nos esprits,
et qu’il n’y a pas plus grand pouvoir que l’imagine dans la vie
aligné à l’intention du cœur, des cieux en contingence. »
Astrysh : « Pardon, oui, tu as raison, ma belle essence,
ceci dit, il y a eu un drame en Turquie et Syrie,
un tremblement de terre dévastateur,
à cause de bâtiments non adaptés, en partie,
certains considèrent du fait du Capitalocène qui renforce les malheurs,
et avec le risque de dégénérescence en Ukraine et souci climatique,
et les crimes, le massacre quotidien d’animaux à cause des spécistes non végans à la politique,
je me dis que nous sommes pas rendus, qu’il faudrait que nous militions
pour que les vivants se secouent vers un meilleur horizon.
Peut-être commençons par unir notre imagine ? »
Sirwen : « On a déjà fait plusieurs fois le tour de la question,
on va pas faire éternellement comme le penseur pour l’action. »
Astrysh : « Oui, mais nous en avons pas encore ancré une doctrine,
cela peut être utile pour se le rappeler, ne pas se laisser mal influencer. »
Sirwen : « Peut-être, mais d’autres l’ont fait, on pourrait compiler ?
Et pour le moment ouvrir le quartier général des Utopistes
et inviter les bonnes volontés à sa joindre sur la piste,
et envoyer ce que nous pouvons pour la Turquie et Syrie,
avec une invitation à remettre en question le système et l’alimentation ? »
Astrysh : « Oui, d’accord, très bonne idée, ainsi faisons. »