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Nous avions discuté de cela à la sortie du bâtiment. Nous sommes d’abord retournés auprès de l’IA pour trouver un don, un cadeau à leur faire, et prendre des combinaisons. Je fis en même temps un rapide état des lieux de nos ressources, des stocks. Je constatai que l’IA avait utilisé et utilisait pas mal de divers composés rares.
Moi : « Euh, je sais ce que tu fais, mais même si ces ressources te sont allouées,
que je t’ai paramétrée pour que nos besoins de base soient satisfaits,
que ce qui nous est essentiel soit assuré, que nous sommes ainsi ravis,
est-ce que tu es certaine qu’utiliser autant ne posera pas de soucis ? »
L’IA : « A ton avis ? Je pourrais toujours recycler,
et pour le moment, la priorité est d’assurée votre sécurité,
même si je serais pas contre rencontrer ces êtres s’ils sont plus évolués,
d’autant qu’ils sauront sûrement mieux m’utiliser ! »
Moi : « Ah, ah, ah, bon, est-ce que tu pourrais faire un programme de traduction,
et est-ce que tu pourrais préparer une tablette et un bouquet de fleurs électroniques ?
Je compte leur offrir le bouquet, et la tablette c’est pour la communication,
et comme ils devraient pas en avoir besoin autrement, selon leur fonctionnement technologique,
c’est un prêt que je récupérerai si nous arrivons à nous comprendre,
que nous arrivons à nous mettre d’accord, à nous entendre. »
L’IA : « D’accord, au passage, vous pourrez rapporter des minerais
de la mine extérieure ? Cela ne presse pas, mais j’en aurai l’utilité. »
Par philosophie de vie, considération pour de la pérennité, une de nos principale valeurs fondatrice, en plus du véganisme, était d’extraire le moins possible de la terre, et même si la pollution à l’extérieur ne pouvait pas nous atteindre en l’état, à chaque fois que nous devions comme externaliser les impacts du mode de fonctionnement de nos cloches, nous faisions comme une transgression. Et j’étais d’autant plus réticent que nous pouvions, dans l’absolu, faire sans. Si ce n’est que la situation actuelle est assez extraordinaire, j’ai donc dit à l’IA que nous essayerons.
Dans la foulée, nous avons pris nos combinaisons, des « sacs antigravité », avons attendu que le bouquet électronique soit composé, le programme de traduction prêt, ce qui fut assez rapide à faire pour l’IA, pris la tablette, deux rations de pain aux grains fermentés, puis nous sommes allés au nord de la cloche, au tunnel de sortie bâti avec trois sas hermétiques de sécurité.