› Cuisine, Art, Politique et Compagnie › Politique (politique, géopolitique, économie, écologie – articles, documentaires, conférences, docs dédiés à cette « thématique » – Partie réservée à une ligne éditoriale en accord avec certains idéaux) › Politique générale, géopolitique, économie, écologie › Le rendez-vous du vendredi › Répondre à : Le rendez-vous du vendredi
Bonjour,
pour aujourd’hui, j’avais l’intention de plus ou moins faire un « vendredi silence » en hommage condoléances à toutes les populations dans le monde qui ont perdu des leurs et / ou craignent quotidiennement pour leur existence, dont en Palestine, et puis par rapport à la sensation d’être incapable de pouvoir améliorer leur sort, ainsi que l’impression d’être peu efficace pour sensibiliser sur l’urgence climatique et soucis et solution systémique, dont contre la sixième extinction de masse en cours.
Ce qui n’est pas tant ou pas que par défaitisme, par fatalisme. Juste la désolation, le constat des gravités, des urgences, et le fait qu’il en est pas encore collectivement bien pris acte, et que tout a plus ou moins déjà été exprimé et invité à mieux s’informer, à comprendre, sur ces sujets.
Et en fait, autant j’apprécie le côté intimiste, je préfère une certaine confidentialité, et d’ailleurs du succès en terme d’audience n’est pas gage d’être politiquement effectif même sur le long terme, autant je suis convaincu que la situation environnementale est plus que préoccupante, que des doomers ont raison, et quitte à « parler pour ne pas rien dire mais c’est comme si cause toujours », je me dis que la grève de la « parole », du « verbe », de l’expression pourrait peut-être avoir plus d’efficacité.
A ce propos, probablement dernier message lien vers X que j’évoque :
« David Attenborough vient de remporter un autre National Television Award. J’aimerais que les gens écoutent réellement ce qu’il dit – qu’il ne nous reste plus beaucoup de temps sans action radicale – au lieu de se contenter de l’applaudir. NTAs »
Source et vidéos : https://x.com/MrMatthewTodd/status/1833979143308148742
Toutefois, j’ai récemment zyeuté une vidéo d’une TikTokeuse à laquelle j’avais, j’ai des objections à apporter, qui m’a fait l’effet d’un « oui, mais » et donné envie de vous expliquer mon point de vue sur ce qu’elle évoquait. C’est-à-dire pas tant des propos d’intox à débunker, où même pas besoin de le faire quand déjà informé(e) sur le sujet, plus où part de vérité relative et donc contestable selon ce qu’on considère.
Bref, d’ailleurs, avant, digression : cela m’a fait penser à ce qui nous fait réagir, ce qui fait débattre, donne matière à penser, inspire, expire.
Quand on est d’accord avec un propos, qu’on considère que « tout est dit », même si peut se trouver à ergoter, on peut être tenté(e) d’acquiescer, de considérer le sujet clos.
Et quand on considère l’importance d’approfondir, de penser par soi-même, d’avoir une « pensée vivante », vive, « à sa brancher sur de la prise de conscience », à entraîner sa pensée pour élever son niveau de conscience, des sages tel Artistote auraient considéré des formulations contradictoires, des formes d’apories comme un « outil » y aidant, l’intérêt à des « contradictions performatives ».
Et en tout cas, il me semble qu’on est plus en mode réflexion, à se mettre à réfléchir quand en désaccord avec des propos, ce qu’on en comprend, considère avoir compris et savoir quoi objecter. Pour clarifier, avoir le moins de doute possible, bien s’assurer, s’affermir dans ses arguments, formuler et faire comprendre la raison d’être du désaccord, et tenter de convertir au mieux, en mettant toutes les « chances » de notre côté, à notre avis, notre façon de voir.
Toutefois, je pense que c’est à contextualiser, suivant les sujets, pas un principe à cultiver. Sinon, on en vient à « parler pour ne rien dire », abscons ou non.
Avant de plus « contextualiser », au niveau de la « généralité conceptuelle », je pense à ce que d’aucuns justifient au niveau artistique, poétique, de formes d’expression, dont littéraires. Pour des mouvements artistiques, pluriculturels. Alors, je ne me souviens plus exactement de toute la thèse lue, si ce n’est histoire de considérer que provoquer une « réaction », susciter une émotion, être performatif sur le plan psychique, de l’être, c’est déjà signe d’une œuvre « réussie ». Même si pas ou peu appréciée sur le plan esthétique, et cetera.
De ce que j’avais compris, des photos d’abattoirs, captures de scènes ou dessins artistiques qui feraient prendre conscience de la cruauté et donne envie de ne pas en être complice d’une manière ou d’une autre, de les éviter in fine, à en devenir végétalien végan antispéciste anticapitaliste, en seraient.
Mais de ce que j’avais compris, cela peut aussi concerner un côté plus abscons, quand on ne sait pas trop comment interpréter un texte ou une œuvre du point de vue de la raison mais fait travailler les pensées, a de la raisonance par / dans le cœur.
Aussi, si je l’évoque de la sorte, si on pourrait considérer qu’évoquer des mouvements qui ont leurs règles, leurs principes, leurs lois, leur raison d’être, c’est déjà contextualiser, c’est parce que j’allais contester la thèse de la dame tout en expliquant que cela aurait pu avoir du sens / discutable autrement dans une démarche de performance philo-artistique vouée à être « performative », mais je pense qu’il y a des sujets sur lequel il faut plus sensibiliser avec de la matière à penser, en ayant pensé à potentielles solutions quand lié à des problèmes soucis, plus que « donner à penser » par généralités théoriques sans réfléchir à des cas pratiques, de la contextualisation, et donc sans bien l’évoquer d’une manière ou d’une autre.
Et puis ce qui m’a amené à / conforté dans cette façon de le considérer, c’est que peu après avoir vu sa vidéo et commencé à penser à des objections, j’ai entendue une chanson d’une autre TikTokeuse, d’une artiste semblant engagée pour de la cause que je partage, si ce n’est trouvée aussi contestable d’une certaine façon, qui m’a fait relativiser et contester la justification sur la raison d’être simplement « performatif » d’une certaine façon, sur certains sujets « vitaux ».
C’est-à-dire qu’en l’occurrence, si on ne peut pas attendre d’une chanson le développement d’arguments pour toute une thèse, sa chanson m’a aussi fait l’effet d’un « oui, mais », car elle concernait un sujet de société important et de mon point de vue elle donnait à sa façon une « mauvaise leçon » du fait qu’avec le même travers. En partie fondée en raison, mais aussi en partie contestable, sur de la problématique civilisationnelle, qui y a partie liée. Et où donc le « oui, mais », c’est pas tant du fait de l’efficacité de sa chanson qui m’aurait fait penser, c’était que j’ai trouvé que y avait matière à redire dans « l’art et la manière », du propos. Que même si c’était « pour de la bonne cause », j’y considérais un côté « trompeur » dans la façon de présenter du problème civilisationnel, ou disons que j’étais pas totalement d’accord avec de ce qu’elle chantait.
Au passage, cela me fait penser à de la méthodologie pour de l’Agora, de ce qu’évoquait notamment Boris Cyrulnik au cours d’une interview (à partir de 4 mn 57 : https://rutube.ru/video/cbec499ef62437077627f04e3e74c121/ ). L’intérêt du théâtre, de la mise en scène autour d’un sujet comme départ de la matière à penser, pour qu’ensuite cela soit médité et discuté avec l’apport d’autres matières à penser, philosophiques, politiques, et cetera.
Bref, l’effet « oui, mais » donne peut-être le plus envie d’objecter, plus que de répondre à du trollage « premier degré », encore que, quand sur des sujets considérés essentiels, où l’on considère être suffisamment cultivé(e), de quoi avoir envie d’expliciter les désaccords, quand on a le temps et l’énergie pour.
Re bref, ceci explicité, le propos de la dame à laquelle j’avais et ai des objections à apporter, concerne une façon d’évoquer la « radicalisation », les « mécanismes de la radicalisation en ligne », sa façon généraliste de l’évoquer sans contextualiser.
En fait, à la base, ce qui l’a poussée à faire sa vidéo, c’était probablement aussi un « oui, mais », et elle partait de la bonne intention d’inviter à écouter divers « camps », les arguments de fond, de ne pas défendre une posture par préjugés. Ce qui est une méthodologie pour approfondir une thématique par « bonne foi », tenter de cheminer le plus loin possible sur la voie de la connaissance.
Sauf que y a radical et « radical », et prétendre à une position de « neutralité » au cours d’une quête de vérité n’est pas gage de pertinence. D’autant qu’il y a relativité par rapport aux soucis considérés.
Aussi, c’est ce que j’ai trouvé le plus critiquable, contestable dans sa critique de la radicalité, de la « radicalisation en ligne » : sa façon de l’aborder par le prisme d’une professeure prétendant avoir bien planché sur le sujet, l’avoir suffisamment étudié pour professer des principes, alors que cela revient plus à se faire le porte-voix d’une doxa, avoir une approche, un traitement généraliste par réflexe de « déformation professionnelle » qui passe à côté de « nuances », de ses propres contradictions, et donc de la « vérité » aspirée, visée, in fine.
Pour le dire autrement, ou plutôt plus clairement : je suis d’accord avec de sa « méthodologie », l’intention qui est d’inviter à s’intéresser aux mobiles, aux arguments, à des thèses et de leurs potentielles antithèses sans tomber dans le jeu d’ego et de contradictions par esprit de contradiction, par instinct grégaire, de groupe idéologique où matière à débats ; mais pas avec son postulat à considérer la « radicalisation » comme un problème par défaut, où parfois des soi-disantes antithèses d’un camp opposé et parfois même plus « modéré » sont pas mal de l’intox, de la méprise, fondées sur de l’ignorance / de la propagande d’un camp plus que de raison.
Car en fait, si de manière généraliste, y a de quoi déplorer le fonctionnement des algorithmes des moteurs de recherche et de réseaux, les potentiels travers qui vont avec le fonctionnement par « bulle informative », « l’entre-soi » ; des conférences autour que j’ai trouvées pertinentes, ainsi que des documentaires tels que « Derrière nos écrans de fumée » ; il y a :
- à relativiser et contextualiser sur ce qu’on considère des soucis civilisationnels ;
- à contextualiser sur les opinions défendues, ce qui est considéré de l’ordre de la « radicalisation » ;
- à penser un cause à effets, par rapport à ce qui fait prendre parti, se « radicaliser », camper sur ses oppositions, comme de ce qui pourrait faire solution pour tenter de concilier ;
Et alors pour que cela vous soit totalement et assurément clair, il faudrait peut-être que je vous partage sa vidéo pour que vous vous fassiez votre propre avis tout en ayant plus formellement en tête ce que je conteste, le « oui, mais », sans potentielle déformation de son propos de ma part. Toutefois, je n’avais pas mis de côté le lien, et pour préciser, quand j’évoque « « déformation professionnelle » qui passe à côté de « nuances » », c’est que si s’intéresser aux divers arguments, tenter de comprendre les bonnes raisons et éventuels torts / « arguments contestables », c’est s’engager à une certaine quête de vérité, et que y a matière à étudier les phénomènes de « radicalisation sur / par internet » et de bonnes raisons de vouloir lutter contre les « pas glop », elle ne faisait pas la différence sur la « radicalisation » dans la posture idéologique / les idéaux et l’attitude, et puis parlait de manichéisme un peu abusivement, comme si il n’y avait pas de bonnes raisons d’avoir un « parti pris », que la seule attitude à avoir était d’être « neutre » ou « modéré ».
Bon, de ce que je me souviens, elle a quand même plus ou moins contextualisé avec deux exemples à un moment (la Palestine et politique de gauche versus droite), si ce n’est que à mon sens, c’est des exemples qui illustrent le souci de ne pas plus contextualiser ce qui est considéré des problèmes, des soucis, et donc la contestabilité dans sa façon de l’aborder, de traiter / considérer les sujets de la sorte.
C’est-à-dire que par exemple, sur la scène politique, on a défini ce qui relève de la gauche et de la droite selon un prisme qui a sa raison d’être selon un paradigme, mais paradigme contestable selon des soucis considérés. Et ce qu’on considère de l’ordre de l’extrême, de la radicalité, c’est relativisable, du moins pour de la gauche. Et puis le « centrisme » n’est pas une attitude plus viable, pas moins contestable, en prenant acte des soucis environnementaux, des écocides, du besoin de « justice sociale », d’éthique, et cetera.
Et la Palestine, si l’histoire est complexe, quand vous considérez tous les « crimes de guerre » documentés, les avis formulés par diverses instances et organisations, la voie de la paix difficile à mettre en place, prendre parti à en défendre la cause palestinienne, il ne me semble pas qu’on puisse le qualifier de verser dans le « manichéisme », que c’est être « manichéen » de par là.
Ce qui me fait penser que lors des législatives, avec le péril de droitisation, la poussée, cela m’avait rappelé le contexte de 2002 et un texte poétique inspiré que j’avais écrit et que j’avais zyeuté pour me rafraîchir la mémoire. Je l’avais trouvé un peu mièvre mais pas dépourvu d’essence militante, si ce n’est qu’à un moment donné j’y ai évoqué l’appel au « juste milieu », et je ne suis pas certain de ce que j’entendais par là. Si ce n’est que si l’idée était d’appeler à se mobiliser contre le FN, je ne devais pas considérer l’alternative Chirac de la sorte, je devais penser pour l’après, en dehors des urnes, et dans cet objectif, je n’ai jamais été « bayrouiste », c’était certainement pas pour prôner du « centrisme sur l’échiquier politique » dans les revendications, que d’aucuns considèrent comme étant déjà une forme de droitisation. Et si je ne suis pas certain de ce que j’avais en tête, je ne suis pas tant étonné d’avoir utilisé cette formule, et il me semble qu’à la différence de ce qu’a illustré la prof TikTokeuse (un graphique filaire avec deux blocs plus ou moins imposants aux extrémités pour les présenter comme ayant un mode d’être « manichéen »), ce « juste milieu » n’était / n’est philosophiquement et politiquement pas contextualisé par rapport à de la « radicalité », mais pour une attitude, une invitation à trouver « un équilibre entre deux extrêmes fâcheux ». Où en l’occurrence, la « radicalité » de l’aspiration anticapitaliste vis à vis du capitalisme pourrait paraître sage, du « juste milieu », avoir le courage d’un engagement nécessaire considérant les soucis et la « radicalité délétère » de ce qui relèverait du capitalisme néolibéralisme.
Aussi, sans nier le souci des algorithmes et du danger de rester dans sa « bulle informative », il y a aussi le souci de tout un tas de mal-informations, et je dirais que du problème c’est surtout les partis pris basés sur de l’ignorance / par intox quand on ne prend pas le temps d’en savoir plus sur un sujet ; que le fait de s’informer, d’en savoir plus, fait prendre à un moment ou un autre parti ; et dans le cause à effets, sur le plan psychologique, de ce que j’ai compris, il n’est pas rare qu’un temps les adolescents, en se cherchant, soient dans une attitude de « radicalité » vis à vis de l’autorité parentale, en recherche de contradictions, de remises en question, des « limites » ; et politiquement, sans prêcher pour autant pour le « ordo ab chao », il ne me semble pas trop vulgariser que considérer que la doxa, la civilisation, évolue selon les mises en tension, les partis pris fondés, bien pensés, et que pour « bien les penser », si écouter les divers camps peut aider à ancrer une « matière à penser conséquente », il s’agit moins de se prétendre « neutre », de chercher un relatif consensus qui ferait le jeu d’un statu quo, que de se forger son propres avis, et donc prendre parti après avoir bien étudié du sujet.
Ce qui illustre l’importance de penser selon les problèmes / soucis considérés, l’importance du cas par cas, et sur la stratégie.
Alors par rapport à la stratégie, dans certains cas, de quoi se demander si elle n’a pas tort. Au-delà d’inviter à ne pas camper sur des positions par instinct grégaire ou autre travers, à trop vouloir tendre vers un « extrême », de la radicalité vis à vis d’un paradigme en place, à trop remettre en question les repères des gens, il peut y avoir tendance à la réaction à un moment où un autre. Des « adultes » sont parfois plus en réaction que lors de leur crise d’adolescence, quand bien même la remise en question est fondée, bien argumentée, sensée. Du moins un temps. Du fait des habitudes. Et je n’écris pas cela pour justifier un « réformisme par palier », pas pour critiquer de la « radicalité ». Je m’interroge surtout sur la diplomatie pour ne pas être « contre-productif ».
Parce que dans des cas, selon les circonstances, en contextualisant, dont trajectoire d’extinction de masse prise par la civilisation, quand on s’informe dessus, le dépassement des limites planétaires, et cetera, la question n’est pas tant ou pas que l’écoute des « arguments » intox gobés par des climato-sceptiques, même si il peut être intéressant de comprendre leurs erreurs afin de les leur faire prendre conscience, qu’ils soient mieux informés, mais de penser une solution, et là, c’est de l’ordre de la « radicalité » vis à vis d’un mode de fonctionnement qui y a conduit. Et d’urgences où besoin d’être ferme, et non pas à des compromis par peur de trop brusquer les adeptes de la doxa capitaliste néolibérale, pour un système adapté aux « enjeux civilisationnels ». Je pense.
De même que pour le cause animale. Certains se sont « radicalisés » « en ligne » du point de vue des lobbies dogmatiques carnistes, mais la sensibilisation militante a aussi lieu çà et là, c’est pas tant du fait d’internet, voire pas du tout pour pas mal de gens, et internet permet surtout alors de faciliter le partage de connaissances, la sensibilisation, d’accéder à des conseils pratiques tels que prodigués sur le site vegan pratique : https://vegan-pratique.fr/
et sur le site de « PETA France » : https://secure.petafrance.com/page/45518/petition/1
et surtout, ce genre de « radicalisation » n’est pas un mal en soi. On y adhère « en son âme et conscience ». Et si à un moment donné on aimerait bien que cela soit paradigmatique, concerne toute la « famille humaine » tel que cela l’est dans certaines familles, le véganisme, l’antispécisme a sa raison d’être, et serait « politiquement viable », un paradigme réalisable pour peu que la volonté populaire y adhère.
Si pas encore bien lu, je vous invite au passage à lire et adhérer à « Révolution Écologique pour le Vivant » : https://revolutionecologiquepourlevivant.fr/programme
Au final, à mon sens, le discours de la dame sur la « radicalisation en ligne » prend son sens plus dans une tentative de légitimer son emploi de professeur sur la « radicalisation » par la façon d’utiliser internet qu’une quête de vérité dans l’idéal du « juste milieu ».
Si ce n’est (« oui, mais », « mais, oui ») pas tort d’inviter à s’intéresser aux arguments de fond, comprendre le mieux possible.
D’ailleurs, là où elle n’a pas tort, c’est que si on contextualise à la tendance aux menaces reçues par les soutiens à la Palestine qui ont une audience assez importante, tels que Aymeric Caron (un « journaliste » en est venu à tenir des propos « pas glop du tout » contre lui) et ce jeune homme : https://www.tiktok.com/@i.yeney/video/7414131083479895328
de quoi avoir envie de raisonner leurs opposants dans ce sens, d’inviter ceux-ci à bien prendre le temps d’écouter, de comprendre et puis d’expliquer leur point de vue si ils pensent avoir des objections à apporter dans un état d’esprit de bonne foi, mais surtout de prendre le temps de comprendre le point de vue « opposé » à leur parti pris (qui ne serait pas tant « opposé » par manichéisme si on considère que l’objectif c’est de se mettre d’accord sur une issue « pacifique », sans plus de morts par la guerre et terrorismes), plutôt que d’avoir une « attitude radicale » / d’ « extrémistes » proférant tout un tas de menaces.
Au passage, témoignage d’une infirmière humanitaire : https://www.instagram.com/p/DAEVsExii_R/
Re au final, les discours misanthropiques m’ont souvent « titillé », me semblant notamment être contre-productifs, des mauvaises analyses du « cause à effets », mais considérant les diverses urgences et la difficulté de sensibiliser à des causes qui tiennent à cœur, ainsi que des atrocités et injustices commises par des humains sur d’autres humains et d’autres formes de vie, difficile de ne pas y succomber.
Si ce n’est que si de quoi être défaitiste, être con-vaincu ne serait-ce que sur le souci du réchauffement climatique :
« Il y a quarante ans, les politologues, les économistes, les théoriciens sociaux et les philosophes qui étudiaient la menace lente du changement climatique étaient généralement d’accord sur le fait qu’on ne pouvait pas compter sur nous pour nous sauver. »
les « bons exemples » permettent de garder foi dans des idéaux, une potentialité, qu’il y a du bon dans l’être humain, relatif à un état d’esprit systémique, comme dans / pour d’autres formes de vie.
Je termine le message d’aujourd’hui en vous invitant à écouter ou lire la transcription (publiée après la vidéo) de l’épisode 51 du podcast « Révolution Maintenant ! » qui est sorti il y a quelques jours : https://www.revolutionnow.live/episode-51/
Présentation de l’épisode : « Dans l’épisode 51 de Revolution Now, Peter Joseph discute de la causalité sociologique et de sa profonde influence sur le comportement humain. Il souligne que le changement systémique, en particulier dans l’économie, est nécessaire pour modifier le comportement, et que l’activisme doit se concentrer sur le changement du système lui-même, et pas seulement des esprits individuels. Il explique également la différence entre la régulation interne et externe du système, et donc l’importance de l’autorégulation cybernétique, tout en offrant une critique concernant l’inefficacité de la régulation gouvernementale dans la gestion des forces du marché, notant que la dynamique du marché, motivée par l’argent, l’emporte sur les efforts démocratiques pour corriger des problèmes comme la dégradation de l’environnement et les inégalités. Ce n’est pas un effet secondaire. La boucle de rétroaction argent-pouvoir est bien plus puissante que la boucle marché-instabilité-réglementation et même que la démocratie elle-même, rendant impossible une régulation viable vers l’homéostasie ou l’équilibre. »
ainsi qu’en vous invitant à prendre en main et lire à un moment ou un autre, quand vous aurez le temps et le souhaiterez, les livres de la photographie
(« Faites mieux ! Vers la Révolution citoyenne », de Jean-Luc Mélenchon ;
« Extrême droite : la résistible ascension », d’un collectif d’auteurs de l’institut « La Boétie », affilié à « La France insoumise » ;
le Numéro 1 de « L’amorce », Revue contre le spécisme ;
« Ainsi l’Animal et nous », de Kaoutar Harchi)
que je n’ai pas encore moi-même lus mais qui me semblent « recommandables » et constituent ma « rentrée littéraire » en tant que lecteur (et pour l’année à venir, n’étant pas un grand lecteur hors des écrans, ayant aussi pas mal de lecture « en retard »).
Ainsi que ceux ayant accompagnées d’autres photos, choisis pour illustrer des messages, en rapport avec des thématiques évoquées au fil des vendredis et vous inviter à les lire, si vous ne vous y êtes pas encore intéressé(e) de plus près.
Merci de votre attention,
Bonne journée,
Bonne fin de semaine.