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Après m’être laissé aller à quelques rêveries de science-fiction, me viennent à l’esprit quelques contrariétés, de l’appréhension : les « crimes de civilisation », les « mauvaises habitudes » de la majorité de la civilisation humaine de l’avant apocalypse, des propagandes véhiculées par la plupart des divertissements, dont ceux précédemment cités, telle que de la consommation non végane, la consommation des produits sucrés ignorant les connaissances contenues dans certains livres tel que Le mal du sucre, l’esprit de compétition, des fonctionnements, des formes d’organisations politiques et « économiques » « contestables » ; et si en voulant changer le passé nous atténuions juste les effets délétère d’un mode de fonctionnement sans arriver à les faire évoluer pour un vrai épanouissement de la vie ?
Bon, de même que certains auteurs avaient été influencés par des travers de leur époque tout y insufflant une élévation de prise de conscience, une amorce pour de l’évolution, pour de la révolution, déposant des graines de conscience qui ont germé et se sont épanouies dans la tête, dans l’esprit de lecteurs et de spectateurs, nous pourrons sûrement composer avec les contraintes tout en influençant la trajectoire civilisationnelle vers ce que nous considérons être un fonctionnement viable, souhaitable.
Aussi, je me rassure en me disant que si nous arrivons à éviter l’apocalypse sans arriver à mettre tout de suite en place, à leur époque, notre idéal de société, il y a un fort espoir que nous réussirons à éviter l’apocalypse en arrivant à favoriser la mise en place d’un système végan, antispéciste, non marchand suffisamment en avance et non pas à juste empêcher l’apocalypse et que les conneries des ancêtres continuent d’une certaine façon. Surtout que c’est le seul moyen d’éviter le pire, je pense.
Mais à propos d’éviter le pire, si je suis emballé à l’idée de participer à cette aventure, il y a le problème des disparus. Ont-ils accepté la mission et comme le héros de Code Quantum, ils ne sont pas revenus pour une raison x ou y ? Ou victimes d’expériences, d’ajustements de la technologie des étranges êtres ?
Je m’endormis plein d’espoir et d’inquiétudes, et fis un rêve très étrange, probablement influencé par cet état d’esprit au moment de sombrer dans l’impalpable : des écrans posés sur des gros rochers, des proéminences sur un mur de roche, un plan de bataille et une explication sur comment le futur peut affecter le passé et le présent, une variation de la théorie de la double causalité, un arbre du temps et les potentialités.
Au réveil, je me suis demandé dans un premier temps si les êtres visiteurs ont voulu nous communiquer des informations, comme les télécharger dans notre conscience, l’état de sommeil pouvant favoriser ce processus, sauf qu’après en avoir parlé avec Œil d’aigle puis les autres, il s’avéra que j’étais le seul à avoir fait ce rêve.
Nous passâmes la journée à notre « routine », dans l’attente de la nouvelle du retour des disparus. Au lieu de cela, en fin de journée, nous reçûmes un message rapportant une nouvelle disparition. Autant dire que pour quasi tous, il était hors de question de collaborer avec les êtres de l’extérieur dans ces conditions, tant que pas de bonnes nouvelles, et qu’ils décidèrent d’attendre encore. Quasi tous, parce que moi et Œil d’aigle étions d’un autre avis. Nous en discutâmes quand nous fûmes seuls.
Œil d’aigle : « Il est possible que cela soit un des effets du voyage dans le temps ? »
Moi : « Dans ce cas, pourquoi ne pas nous le dire tout simplement ?
Le mystère que font ces êtres ne joue pas en leur faveur
dans ces circonstances où il y a des disparitions, de la frayeur. »
Œil d’aigle : « Peut-être qu’ils ne sont pour rien dans les disparitions ? »
Moi : « Ah, oui, c’est vrai, nous devrions leur demander des explications,
et toujours est-il que même si c’est un risque, un effet,
et que j’aimerais qu’ils nous expliquent le fonctionnement, les effets,
les conséquences des changements du passé sur notre présent,
l’état des cloches, de notre civilisation, aussi sur nos souvenirs,
je suis prêt à prendre le risque d’accepter, de collaborer à leur plan.
Pour ce faire, il vaut mieux que nous soyons deux ? Si tu devais en mourir,
je m’en voudrais, je te dis cela surtout pour te prévenir. »
Œil d’aigle : « Je suis prête aussi à prendre le risque, advienne qu’arrivera,
et je crois qu’il vaut mieux ne pas attendre l’aval des autres, ne pas les prévenir,
peut-être juste laisser un mot, un message que transmettra l’IA ? »
J’acquiesçai, et dans l’élan nous nous mîmes d’accord sur le message à laisser, de mettre nos combinaisons et prendre le nécessaire pour une sortie hors de la cloche et le contact avec les êtres, les esprits étrangers.